Source indispensable à la vie, l’eau n’en est pas moins une substance mystérieuse pour la science. Chaque jour amène son lot de publications tentant d’expliquer ses surprenantes propriétés. Parmi elles, l’aptitude de l’eau à procurer la vie est certainement la plus fascinante. C’est pour résoudre l’énigme de ce lien intime entre l’eau et la vie que des scientifiques ont émis l’idée que l’eau est capable de véhiculer et de transmettre des informations.
Notre expert :
Le Professeur Marc Henry est ingénieur chimiste, docteur ès sciences, habilité à diriger des recherches et professeur d’université dispensant un enseignement sur la chimie, la science des matériaux, la physique quantique et la symétrie moléculaire et cristalline. Marc Henry est aussi président de l’association Natur’Eau Quant, qui milite pour une approche quantique de la nature utilisant l’eau comme vecteur d’information.
Idée reçue nº 1 : L’ eau c’est la vie
Vraie
Tout être vivant est, à la base, un tube de matière organique (protéines) polaire traversé par un flux d’eau et d’ions. L’eau amène nourriture et information, tandis que les ions assurent le bon fonctionnement de la machinerie interne (enzymes pour le métabolisme et ADN pour la reproduction). Si le flux d’eau ou d’ions se trouve perturbé, c’est la maladie, alors que l’arrêt de ce flux signifie la mort. Contrairement à une idée largement répandue, la vie est donc plus une affaire de chimie minérale que de chimie organique, puisque, sans eau, les ions ne pourraient pas bouger et, sans ions, les enzymes ne pourraient pas fonctionner. C’est la raison pour laquelle, lorsque l’on raisonne en nombre, une cellule est faite à 99 % de molécules d’eau, à 0,6 % d’ions, les 0,4 % restants étant essentiellement des acides aminés, des lipides, des nucléotides, des protéines, de l’ARN (acide ribonucléique) ou des polysaccharides.
Idée reçue nº 2 : L’eau n’est qu’un solvant
Faux
Une idée communément répandue est que l’eau dans la cellule ne serait qu’un solvant assurant la formation de micelles et la solubilité des espèces minérales. En fait, l’eau est bien plus que cela. On pourrait même lui attribuer le titre de grand architecte. En effet, sans eau, les protéines ne sauraient pas comment se replier, l’ADN exploserait en une myriade de nucléotides en une fraction de seconde et les enzymes ne pourraient pas changer de conformations spatiales pour accepter une molécule cible et relâcher une molécule métabolisée. De manière encore moins connue, la physique quantique nous aide à comprendre que l’eau amène aussi aux cellules des informations en provenance du monde extérieur, puisque, sans information, la matière ne saurait comment bouger pour répondre aux multiples sollicitations externes.
Idée reçue nº 3 : L’eau est porteuse d’informations et possède une mémoire
Vraie
Le fait que l’eau puisse avoir une mémoire semble impossible pour bon nombre de scientifiques. Ceci vient essentiellement du fait que si l’on s’en tient aux lois de Newton pour les objets non moléculaires, à celles de Maxwell pour le rayonnement et à celles de Schrödingerde Broglie pour les molécules, cela est parfaitement exact. Dans ce cadre strict, parler de mémoire de l’eau n’a aucun sens et il est légitime de rejeter une idée a priori aussi farfelue. Si, par contre, on se place dans le cadre plus large de la physique quantique des champs, où l’on applique le formalisme quantique de manière simultanée aux molécules et aux champs électromagnétiques, tout s’éclaire. Via le couplage entre matière et rayonnement émerge un comportement coopératif global des molécules d’eau sous la forme de domaines de cohérence, qui permet de stabiliser une information sur des structures de taille nanométrique adhérentes à toute interface eau/air ou eau/solide. Il convient donc d’avoir un cadre de pensée suffisamment large pour comprendre un tel phénomène.
Idée reçue nº 4 : L’ eau dynamisée est meilleure pour la santé
Vraie
À partir du moment où l’on prend conscience de l’existence de domaines de cohérence de taille nanométrique dans toute eau morphogénique – c’est-à -dire dans tout type d’eau structurée en couches aux interfaces –, et que ces domaines de cohérence sont susceptibles de stocker une information, se pose le problème de la dynamisation de l’eau de boisson. En effet, l’eau pure n’existe pas dans la nature. Ce que l’on trouve est, en fait, une eau contenant toujours des espèces dissoutes sous la forme de colloïdes, de nano-bulles d’air ou de micelles, qui mémorisent un certain type d’information via leur eau morphogénique. Dans ce contexte, dynamiser l’eau signifie changer la nature de cette information mémorisée dans le but de favoriser les processus vitaux, qui se nourrissent en premier lieu d’eau et d’information. Si l’organisme qui entre en contact avec l’eau dynamisée est dans un état pathologique, l’information apportée par l’eau peut l’aider à trouver le chemin de la guérison. C’est ce que l’on appelle la biologie numérique, par opposition à une biologie plus traditionnelle qui considère que seuls les médicaments faits de matière peuvent soigner.
L’eau est porteuse d’avenir pour la médecine quantique : mettre l’eau au coeur des préoccupations médicales ne peut qu’amener une complète révolution dans la manière de penser la maladie et de soigner les malades. Tout d’abord, si nous sommes faits à 99 % de molécules d’eau en nombre, ce n’est pas par hasard. Toute pathologie, quelle qu’elle soit, doit trouver sa source dans une eau qui ne se comporte pas comme elle devrait le faire. Ensuite, comme il faut disposer d’un cadre quantique élargi pour comprendre comment l’eau interagit avec tout rayonnement de nature électromagnétique, il est clair que les multiples techniques dites de « médecine quantique », où l’on manipule des ondes et non des molécules chimiques, s’adressent en premier lieu à notre eau corporelle. L’idée est que si l’on envoie la bonne information et la bonne fréquence, l’eau va les transmettre en tout point du corps et provoquera un effet biologique très spécifique dès qu’il y aura résonance. Dès lors, il y a moins d’effets secondaires et, surtout, la médecine devient personnalisée et individualisée. Exactement l’opposé de ce qui se pratique à l’heure actuelle dans les hôpitaux occidentaux. D’où une révolution attendue qui ne se fera pas sans quelques grincements de dents chez les partisans d’une médecine purement allopathique.
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