Entre les uns qui disent que non et les autres qui disent que oui. Entre les « y a qu’à faut que » et les « je fais ce que je veux », je dois avouer que je suis un peu tendue.
Il y a ceux qui pensent que nous allons tous en mourir et ceux qui pensent que tout cela n’est pas bien grave.
Il en est qui disent que le danger se précise et que nous devons faire vite. Et puis d’autres qui affirment que tout va bien à bord.
Comme d’habitude, vous n’avez toujours pas réussi à vous mettre d’accord. Et là-dessus vous avez l’ombre des grosses compagnies qui ne pensent qu’à l’argent.
« Pardieu, il faut bien vendre, mon bon Monsieur. »
Vous l’aurez évidemment compris, je veux vous parler de ce qui nous menace le plus : la pollution.
Vous transformez mon monde en un gigantesque dépotoir. Vous avez même inventé « le jeté de masque », histoire d’en rajouter une couche. Vous y allez vraiment fort, les chéris !
Il paraît que le confinement a arrangé quelques trucs et que vous auriez moins pollué que d’habitude.
Et « Bim », la « reprise » se profile et c’est reparti pour un tour. Vous me fatiguez !
Bien sûr, il y a bien ceux qui essayent d’arranger les choses.
Bien sûr, ils sont de plus en plus nombreux.
Bien sûr, je les aime.
Mais, tout de même, il y a quand même pas mal de faquins qui méritent un bon coup de pied au derrière. Je me demande comment nous allons les arrêter.
Peut-être en les forçant à manger les masques qu’ils ont jetés !
Naturellement vôtre,
La Chouette