Glyphosate : l’inacceptable nouvelle position française
sous conditions
Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué fin septembre que la France arrêtera sa position sur le glyphosate en fonction à la fois des conclusions des États généraux de l’alimentation et d’un rapport, que doit lui remettre son ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, présentant des alternatives au glyphosate. Après quoi la France confrontera son orientation à celle de la Commission européenne (dont on sait qu’elle a pris des positions favorables à la ré-autorisation du glyphosate !).
Cette nouvelle attitude française est inacceptable. Et, contrairement à ce que semble dire le porte-parole du Gouvernement dans tous les médias, l’orientation de la France n’est plus celle d’une interdiction ferme et rapide de cette substance – laquelle, rappelons-le, a été classée cancérigène probable pour l’homme par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) – mais d’une interdiction sous conditions. Et dans combien de temps ? Nul ne le sait !
Générations Futures tient à rappeler au Premier ministre que, dans le cadre du règlement européen 1107/2009 sur les pesticides, il est prévu l’interdiction pure et simple de toute substance pesticide à partir du moment où celle-ci est classée comme cancérigène probable, ce qu’est donc le glyphosate selon le CIRC. L’existence ou non d’alternatives ne change rien à l’affaire ! Même si, dans le cas présent, des solutions existent bel et bien et sont utilisées de longue date par les agriculteurs biologiques, qui, pour mémoire, n’ont pas le droit d’utiliser d’herbicides de synthèse.
Source : www.generations-futures.fr
Mar 11, 14:29