Petit lexique de géobiologie…
Un appareil électrique ne doit pas :
– Perturber son environnement électromagnétique (les autres appareils électriques se trouvant dans son environnement),
– Ni être perturbé par son environnement électromagnétique.
La compatibilité électromagnétique (CEM) est encadrée par des normes. Pour faire simple (pour certaines hyperfréquences) : les appareils grand public ne doivent pas dépasser la norme de 3 volts/mètre (V/m) et, dans l’industrie, de 10 V/m.
Il existe donc une reconnaissance indirecte qu’une onde électromagnétique peut être perturbante, et cela est incontestable puisque l’appareil dysfonctionne en présence de l’appareil perturbateur et se remet à fonctionner normalement après l’éloignement dudit appareil. Il est intéressant de noter que les valeurs maximales autorisées pour les appareils électriques sont très faibles si on les compare à celles admises pour les êtres humains (entre 28 et 61 V/m d’après les normes officielles d’hyperfréquences… Mais rappelons que nos consignes de prévention prudente (issus des rapports bio.initiative) sont de 0,6 V/m pour le grand public et 0,06 V/m pour les personnes électrohypersensibles).
Nous pouvons aussi citer l’exemple de la polémique actuelle sur la 5G qui pourrait perturber, selon les acteurs du secteur aérien américains, le bon fonctionnement de certains appareils de bord. Dans ce cas, il s’agit de fréquences trop proches.
La grande difficulté que rencontre l’être humain quant à l’impact des ondes électromagnétiques vient du fait que ses pathologies sont multifactorielles et qu’il ne s’arrête pas de fonctionner comme un banal appareil électrique.
J’ai été mandaté plusieurs fois afin de régler un problème avéré de dysfonctionnement de machines, où j’ai pu constater une autre problématique humaine, plus difficile à quantifier.
Pour ne citer que 2 exemples :
• Dans un atelier où une machine-outil se mettait en erreur à cause d’un environnement électromagnétique élevé, il est apparu que le chef d’atelier était en conflit avec sa direction suite à plusieurs incidents cardiaques qu’il attribuait – à tort ou à raison – à ce contexte. La direction a accepté mes conseils de déplacement de la machine en zone neutre, mais a réfuté toute action en faveur du chef d’atelier ; il est vrai que les mesures se situaient sous les normes françaises (élevées). La position de la direction est toutefois compréhensible car il m’est impossible d’apporter des preuves irréfutables, toujours du fait du caractère multifactoriel d’une pathologie ; cela ouvrirait un précédent qui pourrait se révéler préjudiciable par la suite, alors que cela n’est pas nécessaire puisque les obligations légales sont respectées. Après avoir expliqué la situation au chef d’atelier, nous avons pris l’initiative – officieuse – de trouver une zone neutre et de déplacer son bureau.
• J’ai été appelé par des soignants chez un particulier en raison du dysfonctionnement d’une pompe d’alimentation. J’ai découvert un contexte électromagnétique très élevé qui expliquait la situation, mais également un monsieur alité (maladie de Charcot) dans ce même environnement (notamment sur un lit électrique non blindé correctement). Le travail réalisé pour résoudre l’anomalie de l’appareil électrique a donc très probablement aussi été profitable à cette personne.
MON CONSEIL BIEN-ÊTRE.
Les doutes sur l’exposition aux ondes électromagnétiques existent, mais il est impossible de les prouver de manière catégorique. Cela dépend de la constitution de la personne et aussi de la source : fréquence, puissance, durée d’exposition… À chacun de décider de la conduite à tenir pour lui-même : ne rien faire, ou engager une démarche personnelle dans l’objectif d’améliorer son propre environnement électromagnétique. Surtout lorsque l’on sait qu’il est très facile d’y remédier, à un coût souvent dérisoire.
Philippe Bouchaud – GCB Conseils
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