« Méditer est considéré comme une pratique. Mais nous nous rendons compte que la méditation est au contraire une non-pratique, par l’effacement des différents mouvements de la pensée (…) et de tout ce qui encombre notre conscience. » Arnaud Desjardins (auteur et réalisateur, 1925-2011) a voué son existence à la sagesse. À travers ses films et ses livres, il a transmis le message des grandes traditions orientales, du soufisme au bouddhisme tibétain).
Aujourd’hui, la méditation ne se cantonne plus uniquement aux domaines de la spiritualité et du développement personnel, mais s’invite également dans les domaines de la psychiatrie et des neurosciences. Et ce n’est pas tout… Les scientifiques nous apportent désormais la preuve que la méditation de pleine conscience agit bien sur notre cerveau et qu’elle met en œuvre des mécanismes réparateurs ou préventifs. À titre d’exemple, une étude a révélé que des patients traités aux ultraviolets pour un psoriasis voient leurs lésions s’améliorer plus rapidement s’ils suivent simultanément des séances de réduction du stress par la pleine conscience. Rappelons que la méditation de pleine conscience consiste à élargir notre champ d’action, afin que nous prenions totalement conscience de l’instant présent, de tout ce que nous ressentons, de nos émotions et de nos pensées, sans pour autant s’y attarder ni anticiper celles à venir. C’est en quelque sorte être spectateur de notre propre pensée, de nos propres émotions, sans juger ni être trop distant. Nombreuses sont désormais les études qui montrent que la méditation de pleine conscience libère l’esprit, favorise les émotions positives, aide à gérer la douleur chronique, améliore la concentration, limite les risques de rechute de dépression, renforce les défenses immunitaires et abaisse la pression artérielle. Les bénéfices de la méditation de pleine conscience commencent généralement à apparaître après 8 semaines d’entraînement d’au moins 20 minutes par jour. Vous commencez quand ?
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Coup de Coeur !