Selon l’OMS, la pollution atmosphérique est cancérigène. Subir les divers polluants de l’atmosphère par le biais des organes respiratoires, mais aussi de la peau, peut engendrer chez l’homme des troubles immédiats, mais également des pathologies chroniques ou de graves maladies, et une dégradation profonde des écosystèmes.
La seule pollution aux particules fines causerait en France 48 000 décès prématurés* par an. Les dommages sanitaires de cette pollution représenteraient un coût annuel de 20 à 30 milliards d’euros**.
* Rapport 2016 « Impacts de l’exposition chronique aux particules fines sur la mortalité en France continentale et analyse des gains de santé de plusieurs scénarios de réduction de la pollution atmosphérique » – Santé publique France. ** Rapport de la Commission des comptes et de l’économie de l’environnement. Santé et qualité de l’air extérieur. MEDDE SEEIDD, juin 2012.
Parmi les polluants physicochimiques de l’air les plus courants :
- Les particules fines (PM10, PM2,5) et ultrafines (PM1), issues des émissions du trafic routier (en particulier des moteurs diesel anciens), des industries, de la combustion de biomasse (chauffage individuel au bois, brûlage de déchets verts à l’air libre) ou de la combustion du fioul.
- Des oxydes d’azote (NO, NO2) dus au trafic routier, aux installations de combustion, aux engrais azotés…
- Du monoxyde de carbone (CO), émis par le trafic routier et le chauffage.
- Du dioxyde de soufre (S02), généré par la combustion du charbon et du fioul.
- Les COV, formés notamment par les transports et le chauffage individuel.
- Les POP – ou polluants organiques persistants –, dégagés lors des combustions incomplètes (incinération des ordures, métallurgie, chauffage au bois, brûlage de déchets verts à l’air libre, moteurs diesel).
- Les métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, nickel et zinc…), dus à la combustion du charbon, du pétrole, des ordures ménagères ou au trafic routier.
Le saviez-vous ?
Pour vivre, un être humain inhale entre 10 000 et 15 000 litres d’air par jour. Il peut contenir plus de 3 millions de particules par cm3 dans une ville industrielle, alors qu’au-dessus de l’océan ou en montagne, il n’y en a que quelques milliers.
Le comportement de chacun, un enjeu majeur
Chacun d’entre nous peut agir pour préserver la qualité de l’air : loin d’être marginales, nos actions quotidiennes sont une des clés pour réduire la pollution de l’air, dont les sources sont multiples. Et n’oubliez pas que la qualité de l’air extérieur influe sur celle de votre logement. En participant à l’amélioration de l’air extérieur, vous contribuez à améliorer aussi la qualité de l’air intérieur.
3 actions qui peuvent faire la différence…
Faire le choix d’un chauffage pertinent
Une cheminée à foyer ouvert n’est pas un mode de chauffage car son rendement est dérisoire. C’est une source de pollution de l’air intérieur et extérieur. Préférez un INSERT IGNORE ou un foyer fermé, plus efficaces et moins polluants.
Si votre chaudière, votre poêle à bois, votre INSERT IGNORE… datent de plus de 10 ans, il vaux mieux les remplacer. Les performances des matériels ont fait des progrès importants ces dernières années : amélioration des rendements et consommation de combustible réduite (chaudière gaz à condensation ou à microcogénération…), émissions polluantes très faibles, en particulier pour les particules…
Dans le cas du chauffage au bois, la quantité de polluants rejetés (particules surtout) dépend largement du combustible. Brûler du bois bien sec, de qualité, dans un appareil performant assure une limitation des particules.
Suivez soigneusement les conseils d’utilisation des équipements pour contenir les émanations polluantes. L’entretien régulier des appareils et des installations par un professionnel est un gage de bon fonctionnement, donc de limitation des émissions de gaz à effet de serre et de polluants.
Adopter un comportement différent vis-àvis des transports
Notre pratique de la mobilité et nos comportements sont décisifs pour diminuer la part des transports individuels dans la production des polluants dans l’air extérieur :
- En modérant l’usage de la voiture particulière, en développant d’autres façons de nous déplacer, moins ou non polluantes : transports en commun, vélo, marche… en ayant recours à des pratiques de partage de la voiture, comme le covoiturage ou l’autopartage.
Le saviez-vous ? On estime qu’un véhicule en auto-partage remplace 8 à 10 voitures individuelles et 15 places de stationnement.
- En adaptant notre façon de conduire : moins vite, moins brutalement, ce qui limite les émissions polluantes, et en entretenant régulièrement son véhicule.
- • En privilégiant l’achat des véhicules peu polluants et en remplaçant autant que possible les véhicules anciens peu performants (en particulier les véhicules diesel non équipés de filtres à particules fermés).
Le brûlage des végétaux
On ne le sait malheureusement pas assez, mais il est interdit, notamment pour un particulier, de brûler à l’air libre des déchets verts (feuilles mortes, branchages, tontes de pelouses…). Or, cet usage est une source importante d’émission de polluants dans l’air, notamment de particules : elle a des incidences néfastes directes sur les personnes qui la pratiquent et sur leur voisinage, et des retombées sur la qualité de l’air et l’environnement. Une réglementation interdit cette habitude, mais un moyen efficace de la supprimer est de changer son comportement.
Les lichens, marqueurs naturels de pollution
Saviez-vous que plus l’air est pollué, moins il y a de lichens ? Ces champignons lichénisés sont en effet incapables de réguler leurs échanges avec l’atmosphère. Ainsi, en cas de pollution atmosphérique, ils absorbent les polluants et finissent par mourir… Dès lors, ils sont d’excellents indicateurs de la qualité de l’air. Alors, ouvrez grand les yeux et observez…
L’intelligence végétale
Non seulement les plantes s’adaptent mieux que nous aux changements de notre environnement gazeux, mais elles élaborent en permanence de nouvelles solutions pour rétablir les conditions de la vie. Elles inventent des systèmes précis de synthèses biologiques pour éliminer chaque polluant, purifier l’air, le sol et maintenir l’humidité de l’atmosphère. On peut dire que nous sommes « contrôlés » par les végétaux. Dans la campagne, l’air est chargé de milliards de molécules aromatiques différentes provenant de la végétation. Ces molécules agissent et interagissent entre elles de mille façons, avec des actions spécifiques sur notre métabolisme.
Certaines molécules aromatiques peuvent réagir avec l’ozone, comme les pinènes (monoterpènes insaturés), qui se comportent alors comme des scavengers, c’est-à-dire des nettoyeurs de l’air, capables de capturer et neutraliser des substances nocives et de nous aider à mieux profiter de l’oxygène.
Le Bol d’air Jacquier®, pour respirer la santé
Il s’agit d’une méthode 100 % naturelle qui s’est inspirée de cette intelligence végétale en se servant de l’huile essentielle de résine de pin ou térébenthine Pinus pinaster. Issu des landes françaises ou portugaises, ce composé contient majoritairement des alpha-pinènes et des bêta-pinènes.
Ces derniers sont parmi les molécules aromatiques les plus répandues dans la nature. Elles forment la majorité des bonnes senteurs fabriquées par les arbres, les arbustes, les fleurs et les herbes. Dans la pharmacopée classique, les effets bénéfiques de la térébenthine – à faible dose – sont parfaitement identifiés : antiseptique, bactéricide, amélioration des taux de saturation de l’oxyhémoglobine et de la pression partielle artérielle en oxygène, réduction sans hyperventilation de la pression partielle en CO2 sanguine de malades hypercapniques (trop de CO2 dans le sang), amélioration du rendement des systèmes d’oxydo-réductions et de la diffusion tissulaire en oxygène, action décongestionnante sur les muqueuses de l’arbre respiratoire, action anti-inflammatoire.
En sortie du Bol d’air Jacquier®, sous forme de nébulisat peroxydé, ces molécules aromatiques gagnent une propriété supplémentaire : elles deviennent capables de s’associer à l’hémoglobine pour mieux transporter et délivrer l’oxygène vers la cellule. La présence d’oxygène au niveau cellulaire est facilitée et les défenses anti-radicalaires naturellement augmentées. L’oxygénation est normale malgré la pollution.
Précisons que cette méthode naturelle, qui est enseignée dans toutes les écoles de naturopathie, ne conduit pas à inhaler plus d’oxygène, mais permet aux cellules de mieux récupérer l’oxygène circulant dans le sang. Son emploi régulier favorise une oxygénation équilibrée et préserve un bon état de santé global. Chaque séance de quelques minutes est à l’origine d’une stimulation de plusieurs heures.