C’est à Sorède, sur les hauteurs de Notre-Dame du Château, au Coll del Buc, que Manuel Antonio Gomes, dit « Padre Himalaya », moine physicien portugais alors âgé de 32 ans, fut le premier à expérimenter un four solaire.
Durant l’été 1900, c’est à dos d’hommes et de mulets que des artisans de Sorède vont monter, puis installer la machine du savant.
Ce four possédait une optique de 5 mètres de diamètre, équipée de 260 miroirs tronconiques, fixés sur une structure métallique qui pouvait être orientée vers le soleil. La nature du métal réfléchissant utilisé demeure inconnue. La disposition de ce système optique à concentration suggère le fonctionnement d’une lentille à échelons popularisée par Augustin Fresnel.
Chacun de ces miroirs doit être courbé et orienté de façon à renvoyer les rayons solaires vers le foyer où était situé le creuset. Ce creuset accueillait les matériaux traités.
La chaleur du soleil concentrée par les miroirs permit au savant d’obtenir une température avoisinant les 900 °C.
Le record de température fut atteint en 1900 avec 2 500 °C. On peut encore voir de nos jours les restes de la plateforme expérimentale, les murs en pierres sèches, ainsi que la piste en ciment qui supportait les rails circulaire et horizontal. Une association dynamique a reconstitué ce four.
C’est sur ce dernier que pivotait la machine. Le suivi du soleil est réalisé en 2 étapes, qui étaient effectuées manuellement :
- rotation du four sur le rail circulaire (axe vertical),
- pointage en hauteur au moyen du treuil (axe horizontal).
La fréquence de ces réglages dépend de l’heure du jour et de la permanence de la température souhaitée. En effet, la température s’abaisse rapidement quand le système se désaxe dans le temps. Il faut un réglage fin et donc fréquent si l’on veut maintenir une température maximale. Une utilisation normale laisse prévoir des intervalles de 2 à 3 minutes entre 2 réglages.
Ce lieu a donc vu naître le premier four solaire jamais réalisé dans le département des Pyrénées- Orientales, voire même dans le monde. *
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Sylvain Bouhot – CAPT’AIR SOLAIRE
Importateur-distributeur SOLARVENTI depuis 2010
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* Extrait d’un article de Sébastien Marin