« Le travail, c’est la santé ?!… »
Le travail n’a jamais été autant d’actualité : le dimanche, de nuit, collaboratif… C’est un sujet quotidien, qui se manifeste dès le plus jeune âge, même s’il revêt une appellation différente puisque nous parlons alors de devoirs ou de leçons.
Le travail des enfants, des journées de 12 heures, l’absence de congés… sont heureusement du passé : des évolutions bénéfiques ont permis d’atteindre aujourd’hui – en tout cas pour notre pays – un équilibre plus soutenable.
Vous le savez, le développement durable vise à rassembler le social, l’environnement et l’économique. Et lorsque ces univers se rencontrent, qu’il y a une forme d’équilibre, nous sommes précisément dans un état « durable » ou « soutenable ».
Les frictions entre chacune de ces sphères sont souvent source de conflits, mais finissent généralement par créer une plus grande convergence. Les réglementations environnementales imposées à la sphère économique en sont un exemple.
L’économique, avec justement sa valeur travail, a ainsi au fil du temps mis du « social » dans son univers après les grèves de 1936 et bien d’autres oppositions de ce type. Nous devons aller plus loin encore !
Quand nous parlons de richesses humaines, pour mettre en valeur les forces vives de l’entreprise, quand nous ne partons pas à reculons au travail, quand la bonne ambiance est au rendez-vous, le travail est plaisir ! Nous sommes alors bien loin du trepalium, instrument de torture moyenâgeux, qui est la racine étymologique de « travail ». D’ailleurs, tout le monde aime le 1er mai, fête du travail, qui est l’occasion d’un jour férié…
Mais le travail s’apprécie également dans la sphère sociale ou sociétale, puisque le bénévolat prend aujourd’hui une ampleur importante. C’est que nous n’avons jamais eu autant de temps libre et il faut bien s’occuper ! Le milieu associatif récolte les fruits de ce nouvel équilibre et, aujourd’hui, le travail s’apprécie également sans rémunération mais bien par conviction et envie de participer à telle ou telle association.
C’est d’ailleurs ce que recherchent les nouvelles générations. Qu’elles soient X, Y ou Z, elles mettent en avant les relations, l’ambiance et l’intérêt du travail avant des critères purement financiers. De là à se considérer en vacances au travail, il n’y a qu’un pas ; mais il faut se souvenir de la règle : si nous pouvons tant apprécier les vacances, c’est bien parce qu’il y a du travail ! Et comme le chantait Henri Salvador, « le travail c’est la santé ».
Il existe tellement de possibilités pour se sentir bien, pour entreprendre, pour se prendre en main, que nous assistons probablement à une évolution majeure du travail : entreprendre seul ou en groupe grâce à de nouveaux statuts, le développement du C to C – la relation de consommateur à consommateur (covoiturage, échange de maisons…) – et non plus uniquement du B to C – de l’entreprise vers le consommateur… Autant de nouvelles formes qui font « éclater » le principe du travail en entreprise classique et offrent de nouvelles pistes pour concilier travail, plaisir et santé.
Bref, favoriser le bien-être au travail et donner du sens à nos actes devraient être l’essence même de chaque association, chaque entreprise, en mettant en résonance les missions demandées et les aspirations de chacun.
Apprécier de construire son propre parcours, remettre de l’enthousiasme au travail, se fixer ses propres objectifs, prendre du plaisir, oui, c’est la santé !
Olivier Guilbaud
Co-dirigeant du Laboratoire BODY NATURE
Conseils et vente à domicile
www.body-nature.fr
Mar 11, 14:29