À l’occasion de la Journée mondiale de la faim, le 15 juin, et la Journée de la gastronomie durable, le 18 juin, ne devrions-nous pas en profiter pour imaginer demain et donc repenser en profondeur notre alimentation, nous, vivant dans les pays occidentaux ?
Notre alimentation a un impact mondial. Une crise économique, un conflit, ou une inflation, déstabilise la manière de produire. Le manque de blé en Ukraine ne permet plus de nourrir les pays d’Afrique victimes de mal nutrition ; en Allemagne, on envisage de boycotter les fraises d’Espagne contre un projet d’irrigation à grande ampleur, susceptible d’assécher le Parc national de Donana, en Andalousie…
Et pourquoi pas en cette fin de printemps, reprendre conscience de l’acte ô combien essentiel d’ingurgiter les aliments que nous consommons ! Déjà, prendre le temps de savourer et d’imaginer les heures de labeur de celui qui a produit le contenu de votre repas ! Finalement, n’est-ce pas un premier pas vers le respect de l’autre et de la nature qui nous permet cela ?
Et pourquoi pas poursuivre la démarche vers une consommation de qualité… Finalement, consommer mieux, n’est-ce pas consommer de bons produits sains et bio de préférence, préparés le plus simplement possible afin d’apprécier leurs qualités gustatives à leur juste valeur… Forcément, nous consommerons mieux et du coup, moins…
Conscience et authenticité, finalement, une démarche globale de philosophie de vie, et de respect de soi-même.
Je vous propose d’organiser pour le 18 juin (également Journée internationale du pique-nique), sur une plage, dans une forêt, un parc, un champ, un « déjeuner sur l’herbe » constitué uniquement d’un panier garni de légumes de saison découpés en bâtonnet, sans cuisson, sans préparation que vous savourerez uniquement avec une anchoïade légèrement aillée… Rien d’autre ! En Provence, vous avez la version chaude, le Bagna cauda.
Pour que cela soit réussi, tout se joue sur la qualité de vos produits ! Carotte, radis, côtes de céleri, fenouil, poivron, tomate, endive, chou-fleur ! Et là, faites-moi plaisir d’aller vous fournir chez le producteur d’à côté, votre magasin bio qui met de l’avant une production locale… Je ne vous l’apprends pas, le fait de savoir que les légumes viennent d’à côté, votre produit a pris 20% du goût de plus par rapport à un légume de supermarché, et si vous avez rencontré le paysan, 20% de saveur en plus garanti ressenti, pour peu que vous ayez eu la même démarche concernant l’anchoïade, 50% de gain de goût assuré ! Ce repas à partager en famille, entre amis lors d’une belle journée, vous garantira 100% de plaisir… et un avenir moins sombre pour notre planète si vous en faites votre mantra !
Et bonne fête aux papas le 18 juin également !
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