DÉFINITION. Depuis 1830 et les premières recherches de Michael Faraday, la transmission de l’électricité sans fil hante les rêves des chercheurs du monde entier.
Approvisionner l’électricité dans les bâtiments directement par l’air, en s’affranchissant des réseaux de lignes à haute tension et des transformateurs, réduirait les coûts de mise en place et de maintenance de ces lourdes installations.
De même, en équipant les appareils « d’une antenne redresseuse » capable de capter cette électricité ambiante, ceux-ci deviendraient autonomes en rechargeant automatiquement leur batterie, sans avoir à être branchés sur une prise (ou sans besoin de pile).
La première approche est celle de l’induction magnétique : une bobine génère de l’électricité, captée par les appareils se trouvant dans son rayonnement. Mais cela reste très localisé, et les applications sont donc limitées.
La seconde approche est basée sur les hyperfréquences déjà présentes dans l’environnement (Wi-Fi, par exemple) ou émises depuis une centrale de production : un appareil équipé d’une « antenne redresseuse » reçoit les hyperfréquences environnantes et les transforme en électricité. Pour l’instant, la puissance captée est très faible et ne peut alimenter que des petits appareils, comme des détecteurs de fumée ou des caméras de surveillance, par exemple.
Nous vivons une accélération de ces technologies pour 3 raisons :
- L’environnement comporte de plus en plus d’ondes électromagnétiques. Cela va encore croître avec la mise en place de la 5G.
- Les besoins à venir sont gigantesques, puisque nous possédons de plus en plus d’appareils que nous devons recharger en permanence, ce qui est fastidieux.
- La technologie évolue et permet de réceptionner des fréquences de plus en plus nombreuses, allant jusqu’aux terahertz (1 THz = 10¹² hertz). Des avancées sont réalisées aussi en matière de puissance et de distance.
Il faut bien comprendre qu’il y a 2 sujets distincts :
- Le premier consiste à capter les ondes électromagnétiques déjà présentes autour de vous. Dans ce cas, il n’existe pas d’ondes supplémentaires.
- Le second va apporter un supplément d’ondes, puisqu’il s’agit d’émettre de nouvelles hyperfréquences à partir de centrales, vers des zones à électrifier ou directement vers des bâtiments.
NB : Pour être complet, cela veut dire que beaucoup plus d’hyperfréquences seront disséminées dans l’air qui nous entoure, mais aussi que cela réduira la présence du 50 hertz qui rayonne aujourd’hui autour des lignes à haute tension et des transformateurs.
MON CONSEIL BIEN-ÊTRE. Dans l’avenir, pour minimiser son exposition aux ondes électromagnétiques, deux solutions s’offriront à nous :
- S’éloigner des villes, où la densité d’ondes sera la plus forte. Encore un argument qui renforce la tendance actuelle à migrer vers les campagnes.
- Bien maîtriser son propre environnement électromagnétique, dans son domicile, pour en faire une zone neutre.
Il faut aussi savoir que la propagation des ondes de la 5G est différente de celle des fréquences précédentes (4G, 3G…). Ces dernières rayonnent autour d’elles de manière constante sans fort lien avec les besoins. Par contre, la 5G envoie les hyperfréquences vers les objets connectés qui en font la demande. Donc, plus une zone sollicitera les hyperfréquences de la 5G, et plus la zone sera « arrosée » d’ondes.
Philippe Bouchaud – GCB Conseils
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