Vous est-il déjà arrivé de vous sentir tellement sous pression que la seule issue apparente était soit l’implosion, soit l’explosion ?
Bienvenue dans le monde des adultes qui jonglent avec leur travail, leur vie perso, le tout dans un environnement qui nous sur-sollicite par les merveilleuses nouvelles technologies, le plus souvent en continu et à un rythme accéléré.
Nous faisons aussi bien que nous pouvons pour nous adapter et pallier la situation.
Une question me taraude : quel(s) impact(s) sur nos enfants ?
Les projections habituelles que nous avons pour eux (ils doivent faire des études, si possible brillantes, et réussir tout en étant ceci ou cela) mettent déjà une jolie couche de pression. Cependant, ils héritent aujourd’hui, de par notre environnement et notre façon de le gérer, d’une couche additionnelle de pression. Nos enfants sont des éponges, bien sûr. Nos courses effrénées, nos connexions numériques de plus en plus présentes et continues… ils doivent faire avec et s’adapter. De plus, souvent, nous projetons notre stress sur eux. « Quoi, tu n’as pas fait tes devoirs ! » Scène typique de retour d’une grosse journée de travail. Tout prend alors d’autres proportions.
Cette pression et ce stress ont des conséquences importantes sur le développement de nos enfants, leur estime d’euxmêmes et leur confiance en soi.
Je pense souvent à mon enfance. Le temps s’écoulait, s’égrenait. J’avais des espaces de liberté incroyables. Et, surtout, PAS DE PRESSION. C’est peut-être ce dont je me souviens de la façon la plus claire et jubilatoire : la liberté d’être qui je suis, de faire ce que j’avais à faire, à mon rythme.
Alors, comment agir pour permettre à nos enfants de grandir et d’évoluer dans un environnement dépressurisé ?
Nous avons un devoir de protection pour nos enfants. Voici quelques premières idées, que je vous propose d’approfondir et d’enrichir de vos apports en participant à notre échange sur notre groupe Facebook :
– Travailler sur nous-même et sur notre capacité à gérer le stress.
– Travailler sur notre environnement de vie, de travail, pour qu’il soit moins source de stress pour nous et pour nos enfants.
– Apprendre à faire de vrais sas de décompression entre les moments de stress et les moments où nous interagissons avec nos enfants, pour développer autour d’eux un vrai bouclier anti-stress : par de la relaxation, de la méditation, de l’hypnose ou autre.
– Donner à nos enfants les moyens d’apprendre à se relaxer aussi.
– Développer notre capacité à interagir de façon constructive et respectueuse des besoins de chacun. Allez, on s’y met ?
Nathalie Reinhardt
Présidente Les Ateliers Gordon
www.ateliergordon.com
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