Des scientifiques ont développé une nouvelle technique permettant de découvrir les particules de plastique qui pourraient être présentes dans le corps humain.
Mise au point par des scientifiques américains, la méthode a été dévoilée mi-août lors d’une réunion de l’American Chemical Society (Société américaine de chimie). Cette avancée servira à d’autres équipes pour établir des protocoles afin de rechercher des traces de plastique dans le corps et les organes humains. Les microplastiques désignent les particules de plastique au diamètre inférieur à 5 millimètres et les nanoplastiques celles au diamètre inférieur à 100 nanomètres. Invisibles à l’oeil nu, ces particules se trouvant dans l’environnement, l’eau et la nourriture résultent de la dislocation des déchets plastique. Pour le moment, elles n’ont pas encore été formellement identifiées dans les organes humains. La nouvelle technique, que les tests ont validée, décèle des dizaines de types de plastique différents dans les tissus. L’utilisation de cette méthode permettrait de mesurer l’impact sanitaire de la pollution plastique.
L’identification des microplastiques présents dans l’organisme facilitera ensuite l’étude des risques sanitaires potentiels. Selon les résultats de recherches en laboratoire, les microplastiques pourraient, en effet, avoir des conséquences sur l’infertilité et être à l’origine d’inflammations, de maladies neurodégénératives et de cancers.
Source : www.goodplanet.info