À la découverte de la gynécologie émotionnelle

Savez-vous que nos émotions peuvent avoir un impact considérable sur notre cycle menstruel et la bonne santé de notre utérus ? L’utérus est, en effet, le deuxième cœur des femmes. Il possède ses propres pulsations et réagit à nos émotions. Dans cet autre cœur résident notre identité, nos inquiétudes autant que nos joies.

À l’occasion de la sortie de son livre Habiter son utérus, aux éditions Tana, Maud Renard nous en dit plus sur cette gynécologie inattendue.

avec Maud Renard
auteure

Qu’est-ce que la gynécologie émotionnelle ?

La gynécologie émotionnelle est une manière d’aborder les déséquilibres et les maladies de la sphère gynécologique par le prisme des émotions et non pas seulement du physique. J’ai développé ma propre méthode, que j’ai nommée la gyn’émotion. C’est un accompagnement qui intègre la parole, la libération des émotions, le mouvement, le décodage biologique et la compréhension des traumatismes pour être en paix avec sa sphère gynécologique.

Pourquoi est-elle méconnue en France ?

J’ai découvert la gynécologie émotionnelle alors que je vivais en Colombie. J’ai appris là-bas l’impact que peuvent avoir les émotions sur le cycle menstruel et les maladies gynécologiques. C’est un état d’esprit particulier d’admettre que ce que je vis de joyeux ou de désagréable a un impact sur mon corps et sur mon utérus. J’ai moi-même été perturbée au début ! En France, la santé est assimilée en général à une « réparation » physique du corps ; la médecine institutionnelle va soigner le corps et c’est tout à son honneur. Mais elle ne répare que les conséquences, pas la cause du problème qui est relié à l’esprit. Nous, les Occidentaux, n’avons pas été habitués à avoir le réflexe d’aller chercher d’où vient le mal. Cela commence à changer et, doucement, certaines pratiques alternatives sont tolérées pour aller voir où se cache la cause de la douleur ou du déséquilibre, et non plus se contenter de réparer le corps.

 

 

Comment vous y êtes-vous intéressée ?

Tout simplement parce que j’avais moi-même des douleurs menstruelles !

Lorsque je suis arrivée en Colombie, je n’avais plus les mêmes repères. La médecine institutionnelle peut être très loin de certains territoires et, surtout, j’avais envie de trouver d’autres solutions que de gober des substances chimiques. J’avais envie que la solution vienne de moi, pas des autres. Je me suis rapprochée des herboristes et des médecines dites ancestrales, c’est-à-dire natives de Colombie. J’ai découvert une manière différente de penser la sphère gynécologique. Je me suis plongée dans la discipline appelée la gynécologie naturelle, c’est-à-dire se soigner avec les plantes, pour me spécialiser ensuite dans la gynécologie émotionnelle.

Que permet-elle de soigner ou de soulager ?

L’idée de la gynécologie émotionnelle n’est pas de soigner, bien que cela puisse être une conséquence de la pratique. L’idée est surtout d’être en paix avec son utérus, son vagin et/ou sa vulve, avec ou sans maladie. Des personnes viennent me voir, par exemple pour des aménorrhées, des dysménorrhées, des symptômes en périménopause, de l’endométriose, des syndromes prémenstruels forts ou des mycoses à répétition. En réalité, tout ce qui est inconfortable et quand les personnes commencent à détester leur sphère gynécologique, ou bien à s’en déconnecter car cela est trop lourd pour elles. La gynécologie émotionnelle amène à mettre des mots sur les douleurs ou les déséquilibres, elle permet de comprendre ce qu’il se passe, pourquoi cela arrive à cet endroit du corps. Lorsque l’on comprend ce qu’il nous arrive, il y a déjà 50 % du travail de fait et, très vite, nous nous sentons soulagées. En accompagnement, je vais plus loin ensuite pour se libérer des émotions qui s’étaient cachées et qui bouillaient de l’intérieur, provoquant les douleurs.

Est-il possible de la pratiquer chez soi, sans l’aide d’un praticien ? Si oui, comment ?

J’aspire à ce que la gynécologie émotionnelle soit vue comme de la prévention et non comme une résolution. Cependant, lorsque la maladie ou le déséquilibre est bien installé, il me semble judicieux de se faire accompagner. Toutefois, la pratique par soi-même est la meilleure des solutions pour, justement, prévenir les déséquilibres et les douleurs. Les deux bases fondamentales pour moi sont de prendre soin de sa santé émotionnelle et de se connecter à sa sphère gynécologique. Sa santé émotionnelle passe par ressentir ses émotions quand elles arrivent, les autoriser à sortir, à les exprimer au moment juste et à la personne juste. Les émotions sont souvent mises de côté dans notre société et donc elles explosent parfois à des moments inopportuns sur les personnes qui ne sont pas concernées par ces émotions. Pour la connexion à la sphère gynécologique, cela passe déjà par se souvenir que vous en avez une ! Plusieurs choses existent pour y arriver, par exemple regarder sa vulve physiquement avec un miroir ou bien parler à son utérus. Dans le livre Habiter son utérus, je propose justement plusieurs pratiques pour permettre cela.

Quels conseils donneriez-vous à nos lectrices qui souhaiteraient s’y intéresser ?

Le premier conseil que je donnerais est, d’abord, de se faire confiance. Je ne le répéterai jamais assez : nous sommes la meilleure soignante pour nous-même. Sentez ce qui est juste pour vous et ce qui ne l’est pas. Allez vers ce qui vous fait du bien.

Le second conseil serait de regarder ce qui impacte votre cycle menstruel. Cela passe par une observation durant tout le cycle des liens entre ce que vous vivez comme émotions et ce que vous vivez comme douleur ou déséquilibre menstruel. Par exemple, les mois où vous êtes plus stressée, est-ce que vos menstruations sont plus douloureuses ? Ou les mois où vous êtes plus tranquille, est-ce que les symptômes prémenstruels sont adoucis ? Ce sont déjà des premiers liens entre gynécologie et émotion !

Et, enfin, je conseille de lire mon livre, où j’explique quelles émotions peuvent impacter la sphère gynécologique, comment libérer ces émotions pour apaiser les maux gynécologiques.

 

Pour aller plus loin…

Habiter son utérus – Au cœur de la gynécologie émotionnelle

« Pour attirer l’amour dans ta vie, commence par t’aimer toi-même. »

Avez-vous déjà entendu cette phrase, qui est présentée comme une vérité universelle ? Le grand amour… On en parle, on le veut, on l’attend parfois même toute une vie, on le cherche sans relâche… à l’extérieur de nous. Et s’il était déjà là, partout…

Commencer l’aventure amoureuse par soi nous assure un beau chemin de découvertes et de satisfactions.

Pourtant, il est dur de s’aimer en entier, nous aimer tout court et pleinement, aussi imparfaits que nous sommes ! Je vous propose quelques pistes de réflexions pour changer d’angle de vue et vous sentir aimé.

Préalablement, ne plus vous soucier de la forme qu’il prend ni quelle personne de votre entourage vous l’apporte.

Aussi bizarre que cela puisse paraître : on se sent aimé quand nous aimons. Pour se sentir aimé par la vie, il est important d’aimer ce qu’elle nous donne, quelle que soit la forme. Et si ce que l’on a ne correspond pas à nos besoins, c’est de notre responsabilité de le changer. Un livre que l’on a aimé, un lieu de vie chaleureux, de beaux vêtements, de la nourriture de qualité, tout ça : c’est de l’amour ! D’en prendre conscience ouvrira notre cœur.

Sans les personnes qui travaillent la terre, font pousser des légumes, construisent des maisons, créent des spectacles de danse, peignent et harmonisent les couleurs, etc., mon univers serait bien pauvre et triste ! L’amour circule d’être en être pour se multiplier et grandir, bien au-delà de la forme romantique qu’on lui donne habituellement.

Ce qui m’amène au second point : comprendre que l’amour qui circule dans ma vie est de ma responsabilité.

Je peux générer ce sentiment dans tout mon corps et placer un filtre (on en a tous, alors autant le choisir !) qui me permet de le voir partout. Peut-être pas tout le temps, mais me sentir aimée dépend de mon regard, de mon état d’esprit.

Voici 3 bonnes questions à se poser pour CHOISIR l’amour :

Qu’est-ce que je souhaite garder de ma journée ? Où est-ce que je porte mon attention et mon regard ? Avec qui je passe mon temps ?

Ensuite, fuir la fusion, qui nous mène tout droit vers la frustration, l’étouffement, voire le burn out.

J’aime mon compagnon et nous prenons mutuellement soin des besoins de chacun, je me réjouis de cette interdépendance, mais il n’est pas MA source d’amour. Le mythe du prince charmant a la peau dure. Si j’intègre qu’un homme ne peut pas me satisfaire entièrement et qu’il ne peut pas tout m’apporter, j’aurais plus facilement l’esprit libre et l’envie de m’apporter moi-même un sentiment de sécurité, le confort dont j’ai besoin, la confiance et l’estime de moi qu’il me manque depuis l’enfance, etc.

C’est pareil pour les enfants, eux qui nous ouvrent le coeur en grand et à qui l’on doit de nous faire grandir.

Je refuse qu’amour rime avec sacrifice et j’ai compris, avec le temps, que mes besoins étaient aussi importants que les leurs (parenthèse pour les petits qui sont complètement dépendants des adultes pour leurs besoins vitaux : manger, dormir, découvrir, être aimés…). Je suis responsable de me dégager du temps, de mettre des limites parce que je suis une mère : oui ! Et une femme désirant vivre des expériences pour elle.

Pour finir, je prends soin de moi tous les jours.

Et ça, c’est non négociable ! Que ce soit 5 minutes ou une demi-heure, je m’accorde au quotidien une attention particulière de moi à moi. Cela peut prendre toutes les formes possibles et imaginables (sur mon site, on trouve un e-book en cadeau, Du temps pour soi, que j’invite à télécharger).

Et si je n’ai que quelques minutes, Je pose ma main sur mon coeur, à la source, là où tout commence… La main bien à plat sur le coeur, j’écoute la transe de ce son enivrant qui rythme la vie circulant à travers tout mon corps… Je n’ai aucune explication rationnelle à vous donner, je préfère vous laisser ressentir. L’amour n’est pas une richesse détenue seulement par 10 % d’une élite. L’amour n’a rien à voir avec le succès, la richesse, la beauté, notre appartenance ethnique ou tous les critères sociaux. L’amour est en lien direct avec nos limites et nos permissions.

Chaleureusement.

Cahier de recettes Séduction

Cahier de recettes maison : sérum galbant pour les seins, huile sublimante fesses et hanches, crème « peau douce »… L’amour n’est pas qu’alchimie. C’est aussi donner le meilleur de soi, en prenant soin de soi et de son corps. Et pour ce faire, rien de tel que de se confectionner des recettes maison 100 % naturelles pour avoir les seins fermes, la peau douce et repulpée et les fesses galbées…

Pour faire monter la température, misez sur le froid !

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, pour faire monter la température, le froid n’a pas son pareil… Alors, avant le rendez-vous amoureux, évitez les bains ou les douches chaudes et misez sur un rituel revigorant.

Comment ? Avec une douche froide ou un bain de glace (pour les moins initiés) pour revitaliser le corps et le rendre des plus réceptif à toute caresse.

Pour le visage, misez sur des poches de gel, que vous conserverez au congélateur. 1 à 2 fois par jour, appliquez-les délicatement sur votre visage et votre décolleté par petites pressions. Effet liftant garanti !

 

 

Haut les seins !

Symbole par excellence de la féminité, glorifié par tous les arts, le sein a une identité souvent méconnue. Glande constituée de 3 éléments : graisse, tissus fibreux et galactophores, le sein n’est soutenu par aucun muscle ni ligament. Seule la peau le maintient contre le thorax. Si son affaiblissement est malheureusement inéluctable, quelques gestes simples améliorent l’état ainsi que l’élasticité de sa peau et prolongent sa jeunesse.

N’oublions pas l’importance de la tenue : un port de tête altier, un dos droit, des épaules bien ouvertes avantageront la poitrine. Le fait de porter un soutien-gorge de bonne qualité est un geste indispensable, il l’est d’autant plus si vous pratiquez un sport. Les douches à l’eau froide, les huiles ou baumes de massage avec des actifs naturels ciblés auront également un effet bénéfique sur la peau.

 

4 actifs naturels surdoués pour les seins

1. L’huile de fenugrec

Obtenue par pression à froid des graines du Trigonella foenum-graecum, cette huile divine raffermit et lutte contre le relâchement cutané. Elle est réputée pour augmenter le galbe de la poitrine.

2. Le macérât de pâquerettes ou de bellis

Il est obtenu par macération des fleurs fraîches de pâquerettes (Bellis perennis) dans une huile végétale (généralement de l’huile de tournesol vierge biologique). La macération dure 1 à 4 semaines afin d’extraire de la fleur tous les principes actifs liposolubles et vous offrir un macérât à la composition parfaite.

Ce macérât est réputé pour ses effets toniques et raffermissants sur la peau fragile des seins ; il favorise la tonicité des tissus et prend soin du galbe de la poitrine.

3. L’acide hyaluronique

Obtenu par biotechnologie, c’est un formidable repulpant, y compris pour les seins. Vous pourrez donc l’intégrer dans des soins maison pour le buste et, bien sûr, dans vos crèmes antirides.

4. L’extrait de kigélia

Surnommé « arbre à saucisses », le kigélia est utilisé traditionnellement comme soin de beauté par les femmes africaines pour stimuler le galbe des seins. Il contient, en effet, des flavonoïdes tonifiants, qui stimulent la micro-circulation cutanée, ainsi que des saponines stéroïdiques, qui entretiennent la fermeté de la poitrine chez les femmes.

 

 

Deux nouveaux anti-âge globaux naturels pour se sentir tout simplement belle

1. Le bakuchiol

Actif naturel extrait des graines de babchi (Psoralea corylifolia), le bakuchiol est une plante endémique de la région de l’Himalaya connue depuis longtemps dans la pharmacopée ayurvédique, où elle est traditionnellement employée pour soigner les problèmes de peau. C’est une incroyable alternative végétale, à la fois efficace et non irritante, au rétinol. Surdouée, elle est à la foi antirides, raffermissante et antitaches !

Le rituel beauté : 3 à 5 gouttes matin et/ou soir sur le visage en guise de sérum.

2. L’huile végétale de Cacay

Huile végétale rare, issue d’une filière durable et éthique en Colombie, dont la propriété phare est d’être un antirides et anti-âge hors pair, grâce à une extrême richesse en rétinol et tocophérol. Alliée d’exception des peaux matures, elle l’est tout autant des peaux sèches ou sensibles et des cheveux secs et abîmés.

Une pépite précieuse pour se faire belle et séduire.

Le rituel beauté : 3 à 5 gouttes matin et/ou soir sur le visage en guise de sérum visage ou capillaire. Vous pouvez aussi utiliser une petite noisette de cette huile en masque capillaire (il suffira de masser vos cheveux avec), la veille du shampooing.

 

Une peau de velours…

Avoir une peau toute douce n’est pas un luxe lorsque l’on parle « amour ». Alors, pour en prendre le plus grand soin, misez sur des actifs naturels ultra-hydratants et adoucissants d’exception. Mon top 5 !

1. L’urée

Très bien toléré par la peau, l’urée est un actif hydratant puissant qui possède également des propriétés adoucissantes mais aussi kératolytiques, c’est-à-dire qu’elle aide à éliminer les squames et les cellules mortes.

Soluble dans l’eau, il suffit de l’intégrer à hauteur de 1 à 5 % dans une préparation aqueuse : gel, lotion, crème neutre ou lait neutre.

2. Les protéines de riz

D’origine végétale, les protéines de riz sont un actif naturel très intéressant pour la peau et les cheveux. Elles améliorent et maintiennent l’hydratation cutanée, préviennent le vieillissement cutané, tout en donnant un toucher doux et souple à la peau.

Solubles dans l’eau, il suffit de les intégrer à hauteur de 0,5 à 5 % dans une préparation aqueuse : gel, lotion, crème neutre ou lait neutre.

3. Le miel

Riche en divers glucides (fructose, glucose, maltose, saccharose…), le miel favorise l’hydratation des couches supérieures de l’épiderme.

Vous pourrez en ajouter 1 à 10 % dans une crème neutre sous forme liquide ou poudreuse (à usage cosmétique).

4. La banane

Elle est un formidable booster d’hydratation grâce à sa richesse en sucres (fructose, glucose, mucilages) ; elle nourrit et revitalise la peau par la présence de ses minéraux (potassium, magnésium, calcium, fer, cuivre) et vitamines (pro-vitamines A bêta-carotène, B1, B2, B3, B5, B6, B9 et C).

5. Le beurre végétal de tucuma

Savez-vous que les fruits du tucuma sont très appréciés au Brésil car ils sont riches en lipides, vitamines et protéines. On extrait une huile de sa pulpe, mais c’est par pression des fèves que l’on obtient le beurre de tucuma. Excellent émollient, il apporte une infinie douceur à la peau, tout en la protégeant de la déshydratation. Enfin, grâce à son toucher très agréable et fondant, il ne laisse pas la peau grasse. Et pour ne rien gâcher, il possède une odeur gourmande de café au lait et caramel, avec parfois des notes légèrement grillées. Miam !

Vous pourrez l’utiliser tel quel (après l’avoir fait fondre un peu car il est plutôt dur à température ambiante) ou dans une préparation cosmétique maison (baume, crème ou lait).

 

Cahier de recettes maison : sérum galbant pour les seins, huile sublimante desses et hanches, crème « peau douce »

Recettes maison 100 % naturelles

L’amour n’est pas qu’alchimie. C’est aussi donner le meilleur de soi, en prenant soin de soi et de son corps.

Rubrik’ à trucs spécial amour

Et pour ce faire, rien de tel que de se confectionner des recettes maison 100 % naturelles pour avoir les seins fermes, la peau douce et repulpée et les fesses galbées…

 

Rubrik’ à trucs spécial amour

Raviver la flamme grâce aux huiles essentielles !

Les huiles essentielles sont reines pour booster notre libido en nous invitant à mieux nous relaxer et à lâcher prise, mais aussi en nous aidant à créer des conditions d’harmonie autour de nous.

Celles qui avantagent les qualités féminines sont les huiles essentielles à dominantes florale, terreuse, gourmande, gourmande et voluptueuse. À titre d’exemple :

  • L’huile essentielle d’ylang-ylang (Cananga odorata) : c’est un stimulant intellectuel et sexuel, aphrodisiaque, qui aide à exprimer ses émotions et sa sensualité.
  • L’huile essentielle de rose de Damas (Rosa Damascena) : c’est un puissant harmonisant psycho-émotionnel en cas de problèmes affectifs, d’anxiété, d’état dépressif, de troubles du sommeil, de palpitations…
  • L’huile essentielle d’angélique (Angelica archangelica) : relaxante et calmante, c’est une invitation au plaisir.
  • L’huile essentielle de fragonia (Agonis fragrans) : elle est capable de recréer des conditions de paix et d’harmonie envers soi-même, libère des énergies négatives, tout en favorisant la réconciliation entre des personnes en conflits.

Et du côté des fondements énergétiques du yang, qui soutiennent les qualités plutôt masculines, on trouve, entre autres:

  • L’huile essentielle de gingembre (Zingiber officinalis) : tonique sexuel, c’est un aphrodisiaque puissant. Elle réchauffe le coeur, tout en levant les inhibitions mentales.
  • L’huile essentielle de laurier noble (Laurus nobilis) : l’huile des vainqueurs, qui donne confiance à ceux qui se sous-estiment.
  • L’huile essentielle de cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) : elle facilite la relaxation et l’ancrage.
  • L’huile essentielle de santal blanc (Santalum album) : tonique et aphrodisiaque, elle est harmonisante.

 

 

Recette : huile de massage caliente

Cette huile aromatique charnelle et suave soutient le yin et nourrit le yang. Elle participe à l’ouverture du cœur, au lâcher-prise des esprits et à la disponibilité des corps.

  • Dans 150 ml d’huile végétale de noyaux d’abricot,
  • ajoutez 30 gouttes d’HE d’ylang ylang,
  • 15 gouttes de santal blanc,
  • 15 gouttes de gingembre
  • et 5 gouttes de palo santo, puis mélangez.
  • Au début des préliminaires, prenez le temps de masser votre partenaire avec cette huile des plus sensuelle.

 

Recette de gel intime maison

  • Mélangez à froid 80 g de gel d’aloe vera bio,
  • 100 ml d’eau minérale,
  • 1 g de gomme xanthane,
  • 17 g de glycérine végétale
  • et 1 g de conservateur Cosgard.
  • Transvasez dans un flacon de 200 ml. À vous de jouer !

 

 

5 positions yoga pour booster notre libido

LA POSTURE DE L’ENFANT LES GENOUX ÉCARTÉS (3 à 5 mn)

Ne pas hésiter à la pratiquer sur son lit avant de se coucher, c’est une posture qu’on utilise également en cas de règles douloureuses.

Détendre le dos et poser les sourcils au sol. La respiration doit être la plus longue possible et se situer dans le ventre pour relâcher le nombril vers le sol à chaque expiration et ainsi détendre le bas-ventre. Après cette posture, prendre le temps, à son rythme, de s’allonger sur le ventre, de laisser l’énergie circuler. Ne pas hésiter à poser les deux mains sous son bas-ventre avec une intention d’amour et de bienveillance.

LA FENTE BASSE (entre 3 et 5 mn de chaque côté)

Cette posture est idéale pour étirer le bas-ventre, les fléchisseurs de hanches et les fessiers.

Si la posture est trop intense, poser les mains sur les genoux ou même sur le sol.

La posture doit rester confortable pour lâcher prise. La respiration doit rester longue et profonde. Si jamais le corps se bat entre relâchement et équilibre, prendre appui avec la main gauche sur une brique, une chaise, un support pas trop bas pour garder la colonne droite.

LES LACETS DE CHAUSSURES (entre 3 et 5 mn de chaque côté)

Cette posture libère les tensions dans les fessiers et hanches. C’est aussi une posture idéale pour renforcer le périnée.

Le fait de se pencher vers l’avant compresse le bas-ventre et dynamise l’énergie dans les intestins pour ramener plus de mouvement, de relâchement. Si c’est très intense, pratiquer avec un coussin ou une brique entre ventre et jambes pour ne pas risquer de perturber le relâchement. Pour arriver doucement dans la posture, on peut commencer par 1 mn de twist en plaçant la main opposée sur le genou du dessus, sans forcer, tout en douceur pour « essorer » le bas du ventre et amener plus de mobilité.

LE PONT (entre 3 et 5 mn)

Les extrémités extérieures des pieds sont parallèles. Pousser sur les pieds (surtout sur l’avant pied, du côté du gros orteil), étirer la colonne vertébrale par le coccyx et lever les hanches. Pour plus de confort, il est possible de se servir d‘une brique afin de prendre de la hauteur et créer de l’ouverture (photo 1), ou d’un bolster (photo 2) si jamais cela est trop intense. Laisser la respiration se poser dans le ventre et le bas du dos, sans forcer, simplement, d’une manière naturelle. Pour plus d’intensité, ne pas hésiter à tendre les jambes, mais rester en conscience avec le corps. Pas de douleur, pas d’inconfort.

LE PAPILLON RENVERSÉ (10 mn et plus)

Il est toujours bien de finir par une posture dans laquelle on peut rester autant que nécessaire.

Ne pas hésiter à prendre des coussins, des couvertures, des briques à caler sous les cuisses, sous la tête, sous les avant-bras pour trouver cette sensation de flottement, la respiration doit être longue, profonde, dans le bas-ventre.

Merci à Valentine, professeur de yoga chez OLY Be, pour la réalisation de ces postures. Instagram : @valdel

Sérum galbant pour les seins

• Préparation : 5 mn
• Conservation : 3 mois à l’abri de la chaleur

Mon matériel

  • 1 bol ou bécher
  • 1 petite cuillère ou mini-fouet
  • 1 flacon en verre teinté de 30 ml

Ingrédients

  • 1 c. à s. d’huile végétale de fenugrec bio
  • 1 c. à s. de macérât huileux de bellis
  • 10 gouttes d’huile essentielle de géranium bourbon
  • 2 gouttes de vitamine E

La recette

  1. Transférez l’huile végétale et le macérât dans le bol ou le bécher et mélangez soigneusement.
  2. Ajoutez l’huile essentielle et la vitamine E, et mélangez à nouveau.
  3. Versez dans le flacon.

Rituel de beauté

Appliquez quelques gouttes en massages circulaires sur le buste tous les soirs.

Huile sublimante fesses et hanches

• Préparation : 10 mn
• Conservation : 3 mois à l’abri de la chaleur

Mon matériel

  • 1 bol ou bécher
  • 1 petite cuillère ou mini-fouet
  • 1 flacon en verre teinté de 50 ml

Ingrédients

  • 2 c. à s. d’huile végétale de fenugrec
  • 1 c. à s. d’huile végétale de chaulmoogra préalablement fondue
  • 20 gouttes d’huile essentielle de christe marine
  • 20 gouttes d’huile essentielle de pamplemousse
  • 3 gouttes de vitamine E

La recette

  1. Transférez les huiles végétales dans le bol ou le bécher et mélangez soigneusement.
  2. Ajoutez les huiles essentielles et la vitamine E, et mélangez à nouveau.
  3. Versez dans le flacon.

Rituel de beauté

Appliquez généreusement sur le corps matin et soir.

La crème « peau douce »

• Préparation : 35 mn
• Conservation : 3 mois à l’abri de la chaleur

 

Mon matériel

  • 1 bol ou bécher
  • 1 petite cuillère ou mini-fouet
  • 1 bol
  • 1 pot de 100 ml

 

Ingrédients

Phase A

  • 8 g d’émulsifiant*
  • 5 g de beurre de tucuma
  • 10 g d’huile végétale de prune

Phase B

  • 1 g de miel en poudre
  • 20 g (ou ml) d’eau de source
  • 56 g (ou ml) d’eau florale de fleurs d’oranger ou hydrolat
  • 1 g d’urée
  • 20 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse
  • 7 gouttes de vitamine E

* Glyceryl stearate citrate, sucrose stearate, polyglyceryl-4-cocoate, cetyl alcohol, sodium ricinoleate
Référence cœur de crème chez Aroma-Zone

 

La recette

  1. Mettez les ingrédients de la phase A dans un bol.
  2. Dans un autre bol, versez ceux de la phase B.   
  3. Faites chauffer les 2 bols dans 2 bains-marie séparés (75 °C/80 °C).
  4. Lorsque l’émulsifiant est totalement fondu et que l’eau commence à frémir, sortez les bols du bain-marie.
  5. Versez lentement la phase B dans l’autre bol sans cesser d’agiter vigoureusement pendant environ 3 mn.
  6. Placez le bol dans un fond d’eau froide et continuez à agiter jusqu’à refroidissement.
  7. Ajoutez ensuite l’extrait de pépins de pamplemousse et la vitamine E, puis mélangez.
  8. Transférez la préparation dans le pot.

 

Rituel de beauté

Appliquez généreusement sur le corps matin et soir.

 

Comment pouvons-nous regagner notre autonomie alimentaire ?

L’épidémie que nous traversons a considérablement modifié notre rapport à l’alimentation et à notre consommation. Mais est-ce que cela sera suffisant pour des changements durables ? À l’occasion de la sortie du Manifeste pour une alimentation durable, Mathilde Golla et Valère Corréard nous éclairent sur le sujet…

avec Mathilde Golla et Valère Corréard

Quelles ont été les motivations pour écrire ce manifeste ?

Le projet du livre est né au lendemain du premier confinement. Nous avons vécu un moment historique. La situation était inédite, entre les rayons clairsemés dans les supermarchés, les pénuries de produits de première nécessité, le manque de bras dans les champs, la perte de confiance des Français dans notre modèle, la crainte d’un effondrement du système alimentaire… Ces événements nous ont poussés à vouloir comprendre et documenter ce moment si particulier. Nous avons ainsi voulu le décrypter grâce aux témoignages de citoyens, d’agriculteurs, de distributeurs et d’experts. L’objectif est aussi, à notre niveau, d’accompagner le changement de modèle vers une alimentation plus durable.

La pandémie a agi comme un révélateur des fragilités structurelles de notre système alimentaire mondialisé. Pourriez-vous, svp, nous éclairer sur ces fragilités ?

Notre système alimentaire est à bout de souffle. Les agriculteurs ne vivent plus de leur métier, ils appartiennent à la catégorie socio-professionnelle qui accuse le plus haut taux de pauvreté, selon l’Insee. Près de 20 % des agriculteurs n’ont pas pu se verser de revenu en 2017. Le nombre de fermes diminue et la population active agricole a été divisée par 2 en moins de 30 ans. Les difficultés financières du milieu paysan accélèrent son déclin et expliquent aussi le recours à la main-d’œuvre bon marché des travailleurs détachés pour les récoltes saisonnières. La crise sanitaire a tristement mis en lumière les incohérences du système de la grande distribution, où les prix d’achat des produits agricoles sont fixés indépendamment de leurs coûts de production.

Ce système aux abois a été encore un peu plus déstabilisé par la crise sanitaire. L’agriculture française a en effet pâti de la mise à l’arrêt des restaurants et des marchés lors du premier confinement. Elle a aussi été affaiblie par la fermeture des frontières, la privant d’une maind’oeuvre étrangère dont elle ne peut plus se passer.

En quoi la crise a-t-elle été un accélérateur de transformation ?

La crise agricole est profonde, mais, pour beaucoup de Français, elle restait encore théorique. Or, le manque de bras dans les champs et l’incapacité à remplacer la main-d’œuvre étrangère, ainsi que la crainte de pénuries alimentaires, ont notamment rendu les failles de notre système alimentaire concrètes pour un grand nombre de Français. La crise a créé un électrochoc. Elle a sans doute été le point de départ d’un basculement collectif : nous avons réalisé notre vulnérabilité, mesuré l’ampleur des dépendances de notre système alimentaire, mais aussi notre capacité à la résilience. Cette prise de conscience a incité les Français à agir et préférer des produits frais et locaux achetés au plus près du milieu paysan et des commerces indépendants pour soutenir une profession en crise, plébisciter des méthodes de production plus durables, se maintenir en meilleure forme, tout en faisant des économies…

Elle a aussi encouragé les Français à vouloir reconquérir collectivement l’autonomie alimentaire.

Pourquoi la pandémie a-t-elle poussé 73 % des Français à consommer plus responsable ?

Les dysfonctionnements de notre système ne datent pas d’aujourd’hui, mais ils ont éclaté au grand jour dès le premier confinement, provoquant une perte de confiance dans notre système. Les citoyens ont privilégié un circuit de distribution à taille humaine, où l’on connaît la provenance des produits. « C’est comme si les gens s’étaient rendu compte de la fragilité de nos approvisionnements… Il y a eu une prise de conscience de l’importance de privilégier une alimentation plus locale », analyse Yuna Chiffoleau, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Par ailleurs, l’alimentation joue un rôle majeur sur la santé et sur l’environnement. Elle a été un refuge pendant les confinements. Soutenir des paysans de plus petites fermes aux méthodes de production plus vertueuses, sans suremballage, a donc été un réflexe pour bon nombre d’entre nous.

 

 

Vous expliquez que le confinement a aussi marqué un retour vers des produits durables et non transformés. Pensez-vous que cet attrait pour le fait maison sera durable ?

En tout cas, la crise a poussé les Français à se recentrer sur les choses essentielles, à commencer par se nourrir. Nous avons collectivement repris goût à la cuisine, aux plaisirs du jardinage et aux joies de consommer les produits de nos jardins. Le « monde d’après » semble s’écrire incontestablement dans notre assiette, et c’est une bonne nouvelle.

Quels sont les nouveaux circuits de distribution plus durables qui ont émergé ?

La crise a poussé des agriculteurs à se réorganiser. Les circuits courts en ont été renforcés. Ce mode de distribution compte un seul intermédiaire entre la clientèle et le producteur – selon la définition du ministère de l’Agriculture – et les producteurs déterminent leurs prix, gage d’une rémunération décente.

Ainsi, les ventes directes à la ferme, en AMAP – où les adhérents s’engagent à recevoir un panier de produits sur une période déterminée –, en épiceries paysannes ou coopératives, auprès des producteurs sur les étals des marchés, ont vu affluer de nouveaux clients. Des citoyens, collectivités, municipalités, partout en France, ont imaginé des solutions pour permettre aux agriculteurs, privés de leurs débouchés habituels, d’écouler leur production. Une manière aussi de redonner du sens dans nos assiettes, mais aussi du goût !

Ces transformations sont expliquées dans notre manifeste !

Quels sont les gestes qui favorisent une relocalisation de la production, de la transformation et de la distribution, et garantissent une reconquête au moins partielle de notre autonomie alimentaire ?

Les solutions sont nombreuses et détaillées dans notre ouvrage ! Sans surprise, la plus évidente est le fait de privilégier un approvisionnement au plus près de son domicile et de consommer des produits de saison. Les citoyens ont enclenché le mouvement et la crise a joué le rôle d’accélérateur.

Il faudrait aussi revaloriser le travail des agriculteurs, privilégier une alimentation locale et de qualité dans les collectivités et imaginer des systèmes pour que tous les Français puissent avoir accès à une alimentation de qualité. C’est aussi l’objet de notre manifeste !

Le mot de la fin ?

Ce n’est que le début !

 

Pour aller plus loin…

Manifeste pour une alimentation durable

Cultivons l’amour de notre planète et de ses habitants

Il y a, au cœur de l’esprit humain, un amour pour autrui et pour la nature. La santé de notre vie est liée à la santé des plantes, des animaux, des eaux et des sols. Aimer et protéger l’environnement, c’est aussi préserver la biodiversité dont nous avons besoin.

avec Christophe Latouche
Artisan chanvrier depuis 1998

1- Cultivé avec soin, récolté avec amour

Le chanvre est réputé pour ses vertus écologiques. Il s’agit d’une plante résistante ayant peu de prédateurs et nécessitant peu de soins et d’eau. Elle n’a besoin d’aucun pesticide ou engrais pour être cultivée. Dans la nature, c’est l’exemple même de la capacité d’adaptation à son environnement, ce qui, depuis des milliers d’années, aide l’homme dans ses pratiques culturales.

C’est la plante pour tous, qui s’adapte aux latitudes. On la trouve sur tous les continents. De l’équateur avec des variétés à cycle très long aux zones tempérées ou montagneuses à cycle plus court, voire très court pour les zones australes. Le chanvre est toujours là pour nous servir.

Face au réchauffement climatique, il est urgent de produire sain, sûr et durable. Le chanvre est le candidat idéal du monde en devenir. Sa facilité à être cultivé sous toutes les conditions de température favorise le circuit court. Grâce à son système racinaire, le chanvre résiste aisément à la sécheresse et nécessite très peau d’eau pour pousser. Il n’exige aucun intrant en matière de produits phytosanitaires, et c’est tant mieux car, grâce à sa hauteur et sa densité, le chanvre fait office de bon réservoir de biodiversité. On y trouve des araignées, des scarabées, des mouches ou encore des guêpes prédatrices. Des petits habitants très utiles car régulateurs et prédateurs des ravageurs de cultures.

Grâce à son fort pouvoir d’adaptation, c’est depuis toujours une plante locale. En témoignent les gréements1 de toutes les marines à voiles à travers le monde pendant des siècles et comme le rappellent fréquemment les noms des lieux-dits de nos campagnes ou de nos villes. N’avez-vous jamais rencontré sur votre chemin des endroits nommés « Canebière », « Chanvière », « Chenevière » ou encore « Chenevril » ?

Le chanvre est également un allié efficace pour les fermes biologiques.

En effet, les plants prodiguent un large panel de produits de haute qualité technique, avec des écobilans exemplaires. Les graines sont appelées « chènevis », à destination de l’alimentation et de la cosmétique, la « chènevotte » sert à la construction des bâtiments et à la litière des animaux, la fibre est à destination des industries du textile et de la papeterie et, enfin, la fleur, dont est notamment extrait le CBD.

Le chanvre ménage également le producteur puisqu’il s’agit d’une plante nettoyante. Le plant de chanvre, bien mis en place, prendra le dessus sur toutes les adventices2 et évitera ainsi les traitements destructeurs. Planté aux alentours du mois de mai, il poussera seul jusqu’en septembre sans intervention mécanique ni chimique et sans arrosage afin d’atteindre jusqu’à 3 mètres de hauteur.

2- Alimentation végétale et écologie, une évidence ?

Savez-vous que l’un des moyens les plus efficaces pour prendre soin de la planète se trouve dans votre assiette ? Plusieurs fois par jour, vous avez le choix de vous tourner vers une nourriture plus durable et plus respectueuse de l’environnement.

Pour adopter une alimentation durable, la première étape est de consommer local et de saison, ce qui est meilleur pour les papilles, la santé et l’équilibre écologique. Vous pouvez donc aisément respecter la planète tout en continuant d’être un fin gourmet.

À prendre en compte également, la méthode d’agriculture utilisée. C’est la phase de production qui aurait le plus d’impact sur les émissions totales. Dans le cadre d’une alimentation plus vertueuse, on se dirigera donc vers des méthodes de production limitant l’utilisation d’intrants au profit de méthodes s’aidant de l’écosystème dans sa globalité et de la biodiversité des champs.

Malheureusement, malgré toutes les bonnes pratiques agricoles, certains aliments seront toujours plus polluants que d’autres. Des plantes auront besoin de plus d’eau que d’autres, certaines seront plus sensibles aux maladies et aux ravageurs, et donc associées à l’utilisation de davantage d’intrants.

Nous pouvons, par exemple, citer les impacts environnementaux de la viande. Produire de la viande, c’est convertir des plantes (nourriture des animaux) en chair. Cette conversion induit forcément des conséquences écologiques. Il faut plusieurs calories végétales pour produire une calorie animale (11 pour une calorie de boeuf, 8 pour une calorie de lait, 4 pour une calorie de porc, de volaille ou d’oeuf). Nous avons donc plus d’avantages à consommer directement les végétaux.

D’autre part, les animaux d’élevage rejettent d’importantes quantités de méthane. Or, le méthane a un pouvoir réchauffant 25 fois supérieur à celui du CO2. L’industrie de la viande est ainsi, selon certaines estimations, le premier secteur de pollution au monde, devant les transports.

Une alimentation écologique doit donc limiter au maximum la viande. Mais par quoi la remplacer ? Comme le quinoa, le soja ou encore la spiruline, le chanvre fait partie du cercle privilégié des aliments d’origine végétale contenant les mêmes protéines complètes3 que la viande.

Quoi de plus simple qu’une graine qui renferme en quantité importante tous les acides gras essentiels (oméga 3 et 6), une quantité idéale de protéines complètes (32 % pour la graine de chanvre décortiquée, 50 % pour la farine), des vitamines et des minéraux.

Manger du chanvre régulièrement participe donc tout autant au bien-être de votre corps qu’à celui de la planète et de ses habitants. Et si vous vous lanciez un challenge en vous fixant comme objectif, par exemple pour débuter, un repas végétarien par semaine ?

3 – Cultiver l’amour

Par ces temps un peu troubles où nous nous questionnons sur le monde de demain, où nos enfants, nos familles et la planète crient l’urgence de trouver des solutions, nous, chanvriers, sommes confiants et optimistes. Grâce à cette plante aux multiples usages, nous savons qu’il est possible de produire généreusement nourriture, vêtements, produits de santé, maisons, papier, partout dans le monde, sur tous les continents et sous toutes les latitudes.

La sécheresse gagnant de plus en plus de régions du globe, le chanvre est une culture qui redonne espoir à de nombreux agriculteurs dans le monde, piégés par l’évolution défavorable du climat.

Quelle plus belle preuve d’amour pouvait nous faire la nature que de nous offrir cette belle verte. Quel dommage que nous ayons laissé les industriels s’en emparer et la décrédibiliser pendant 70 ans. Elle qui a régné dans nos maisons, nos armoires, nos bonnetières, nos greniers, nos ateliers et nos bateaux pendant des siècles… Il est temps aujourd’hui de redonner au chanvre ses lettres de noblesse.

1- Le gréement est l’ensemble des pièces fixes et mobiles d’un navire à voiles permettant sa propulsion et sa manœuvre par la force du vent. 2- Une adventice, appelée également « mauvaise herbe », désigne, pour les agriculteurs et les jardiniers, une plante qui pousse dans un endroit sans y avoir été intentionnellement installée. 3- Protéines contenant les 8 acides aminés essentiels non synthétisés par l’organisme.

Rendez-vous sur www.lchanvre.com

Il y a, au cœur de l’esprit humain, un amour pour autrui et pour la nature. La santé de notre vie est liée à la santé des plantes, des animaux, des eaux et des sols. Aimer et protéger l’environnement, c’est aussi préserver la biodiversité dont nous avons besoin.

1- Cultivé avec soin, récolté avec amour

Le chanvre est réputé pour ses vertus écologiques. Il s’agit d’une plante résistante ayant peu de prédateurs et nécessitant peu de soins et d’eau. Elle n’a besoin d’aucun pesticide ou engrais pour être cultivée. Dans la nature, c’est l’exemple même de la capacité d’adaptation à son environnement, ce qui, depuis des milliers d’années, aide l’homme dans ses pratiques culturales.

C’est la plante pour tous, qui s’adapte aux latitudes. On la trouve sur tous les continents. De l’équateur avec des variétés à cycle très long aux zones tempérées ou montagneuses à cycle plus court, voire très court pour les zones australes. Le chanvre est toujours là pour nous servir.

Face au réchauffement climatique, il est urgent de produire sain, sûr et durable. Le chanvre est le candidat idéal du monde en devenir. Sa facilité à être cultivé sous toutes les conditions de température favorise le circuit court. Grâce à son système racinaire, le chanvre résiste aisément à la sécheresse et nécessite très peau d’eau pour pousser. Il n’exige aucun intrant en matière de produits phytosanitaires, et c’est tant mieux car, grâce à sa hauteur et sa densité, le chanvre fait office de bon réservoir de biodiversité. On y trouve des araignées, des scarabées, des mouches ou encore des guêpes prédatrices. Des petits habitants très utiles car régulateurs et prédateurs des ravageurs de cultures.

Grâce à son fort pouvoir d’adaptation, c’est depuis toujours une plante locale. En témoignent les gréements1 de toutes les marines à voiles à travers le monde pendant des siècles et comme le rappellent fréquemment les noms des lieux-dits de nos campagnes ou de nos villes. N’avez-vous jamais rencontré sur votre chemin des endroits nommés « Canebière », « Chanvière », « Chenevière » ou encore « Chenevril » ?

Le chanvre est également un allié efficace pour les fermes biologiques.

En effet, les plants prodiguent un large panel de produits de haute qualité technique, avec des écobilans exemplaires. Les graines sont appelées « chènevis », à destination de l’alimentation et de la cosmétique, la « chènevotte » sert à la construction des bâtiments et à la litière des animaux, la fibre est à destination des industries du textile et de la papeterie et, enfin, la fleur, dont est notamment extrait le CBD.

Le chanvre ménage également le producteur puisqu’il s’agit d’une plante nettoyante. Le plant de chanvre, bien mis en place, prendra le dessus sur toutes les adventices2 et évitera ainsi les traitements destructeurs. Planté aux alentours du mois de mai, il poussera seul jusqu’en septembre sans intervention mécanique ni chimique et sans arrosage afin d’atteindre jusqu’à 3 mètres de hauteur.

2- Alimentation végétale et écologie, une évidence ?

Savez-vous que l’un des moyens les plus efficaces pour prendre soin de la planète se trouve dans votre assiette ? Plusieurs fois par jour, vous avez le choix de vous tourner vers une nourriture plus durable et plus respectueuse de l’environnement.

Pour adopter une alimentation durable, la première étape est de consommer local et de saison, ce qui est meilleur pour les papilles, la santé et l’équilibre écologique. Vous pouvez donc aisément respecter la planète tout en continuant d’être un fin gourmet.

À prendre en compte également, la méthode d’agriculture utilisée. C’est la phase de production qui aurait le plus d’impact sur les émissions totales. Dans le cadre d’une alimentation plus vertueuse, on se dirigera donc vers des méthodes de production limitant l’utilisation d’intrants au profit de méthodes s’aidant de l’écosystème dans sa globalité et de la biodiversité des champs.

Malheureusement, malgré toutes les bonnes pratiques agricoles, certains aliments seront toujours plus polluants que d’autres. Des plantes auront besoin de plus d’eau que d’autres, certaines seront plus sensibles aux maladies et aux ravageurs, et donc associées à l’utilisation de davantage d’intrants.

Nous pouvons, par exemple, citer les impacts environnementaux de la viande. Produire de la viande, c’est convertir des plantes (nourriture des animaux) en chair. Cette conversion induit forcément des conséquences écologiques. Il faut plusieurs calories végétales pour produire une calorie animale (11 pour une calorie de boeuf, 8 pour une calorie de lait, 4 pour une calorie de porc, de volaille ou d’oeuf). Nous avons donc plus d’avantages à consommer directement les végétaux.

D’autre part, les animaux d’élevage rejettent d’importantes quantités de méthane. Or, le méthane a un pouvoir réchauffant 25 fois supérieur à celui du CO2. L’industrie de la viande est ainsi, selon certaines estimations, le premier secteur de pollution au monde, devant les transports.

Une alimentation écologique doit donc limiter au maximum la viande. Mais par quoi la remplacer ? Comme le quinoa, le soja ou encore la spiruline, le chanvre fait partie du cercle privilégié des aliments d’origine végétale contenant les mêmes protéines complètes3 que la viande.

Quoi de plus simple qu’une graine qui renferme en quantité importante tous les acides gras essentiels (oméga 3 et 6), une quantité idéale de protéines complètes (32 % pour la graine de chanvre décortiquée, 50 % pour la farine), des vitamines et des minéraux.

Manger du chanvre régulièrement participe donc tout autant au bien-être de votre corps qu’à celui de la planète et de ses habitants. Et si vous vous lanciez un challenge en vous fixant comme objectif, par exemple pour débuter, un repas végétarien par semaine ?

3 – Cultiver l’amour

Par ces temps un peu troubles où nous nous questionnons sur le monde de demain, où nos enfants, nos familles et la planète crient l’urgence de trouver des solutions, nous, chanvriers, sommes confiants et optimistes. Grâce à cette plante aux multiples usages, nous savons qu’il est possible de produire généreusement nourriture, vêtements, produits de santé, maisons, papier, partout dans le monde, sur tous les continents et sous toutes les latitudes.

La sécheresse gagnant de plus en plus de régions du globe, le chanvre est une culture qui redonne espoir à de nombreux agriculteurs dans le monde, piégés par l’évolution défavorable du climat.

Quelle plus belle preuve d’amour pouvait nous faire la nature que de nous offrir cette belle verte. Quel dommage que nous ayons laissé les industriels s’en emparer et la décrédibiliser pendant 70 ans. Elle qui a régné dans nos maisons, nos armoires, nos bonnetières, nos greniers, nos ateliers et nos bateaux pendant des siècles… Il est temps aujourd’hui de redonner au chanvre ses lettres de noblesse.

1- Le gréement est l’ensemble des pièces fixes et mobiles d’un navire à voiles permettant sa propulsion et sa manœuvre par la force du vent.
2- Une adventice, appelée également « mauvaise herbe », désigne, pour les agriculteurs et les jardiniers, une plante qui pousse dans un endroit sans y avoir été intentionnellement installée.
3- Protéines contenant les 8 acides aminés essentiels non synthétisés par l’organisme.

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