Avez-vous déjà entendu cette phrase, qui est présentée comme une vérité universelle ? Le grand amour… On en parle, on le veut, on l’attend parfois même toute une vie, on le cherche sans relâche… à l’extérieur de nous. Et s’il était déjà là, partout…
Commencer l’aventure amoureuse par soi nous assure un beau chemin de découvertes et de satisfactions.
Pourtant, il est dur de s’aimer en entier, nous aimer tout court et pleinement, aussi imparfaits que nous sommes ! Je vous propose quelques pistes de réflexions pour changer d’angle de vue et vous sentir aimé.
Préalablement, ne plus vous soucier de la forme qu’il prend ni quelle personne de votre entourage vous l’apporte.
Aussi bizarre que cela puisse paraître : on se sent aimé quand nous aimons. Pour se sentir aimé par la vie, il est important d’aimer ce qu’elle nous donne, quelle que soit la forme. Et si ce que l’on a ne correspond pas à nos besoins, c’est de notre responsabilité de le changer. Un livre que l’on a aimé, un lieu de vie chaleureux, de beaux vêtements, de la nourriture de qualité, tout ça : c’est de l’amour ! D’en prendre conscience ouvrira notre cœur.
Sans les personnes qui travaillent la terre, font pousser des légumes, construisent des maisons, créent des spectacles de danse, peignent et harmonisent les couleurs, etc., mon univers serait bien pauvre et triste ! L’amour circule d’être en être pour se multiplier et grandir, bien au-delà de la forme romantique qu’on lui donne habituellement.
Ce qui m’amène au second point : comprendre que l’amour qui circule dans ma vie est de ma responsabilité.
Je peux générer ce sentiment dans tout mon corps et placer un filtre (on en a tous, alors autant le choisir !) qui me permet de le voir partout. Peut-être pas tout le temps, mais me sentir aimée dépend de mon regard, de mon état d’esprit.
Voici 3 bonnes questions à se poser pour CHOISIR l’amour :
Qu’est-ce que je souhaite garder de ma journée ? Où est-ce que je porte mon attention et mon regard ? Avec qui je passe mon temps ?
Ensuite, fuir la fusion, qui nous mène tout droit vers la frustration, l’étouffement, voire le burn out.
J’aime mon compagnon et nous prenons mutuellement soin des besoins de chacun, je me réjouis de cette interdépendance, mais il n’est pas MA source d’amour. Le mythe du prince charmant a la peau dure. Si j’intègre qu’un homme ne peut pas me satisfaire entièrement et qu’il ne peut pas tout m’apporter, j’aurais plus facilement l’esprit libre et l’envie de m’apporter moi-même un sentiment de sécurité, le confort dont j’ai besoin, la confiance et l’estime de moi qu’il me manque depuis l’enfance, etc.
C’est pareil pour les enfants, eux qui nous ouvrent le coeur en grand et à qui l’on doit de nous faire grandir.
Je refuse qu’amour rime avec sacrifice et j’ai compris, avec le temps, que mes besoins étaient aussi importants que les leurs (parenthèse pour les petits qui sont complètement dépendants des adultes pour leurs besoins vitaux : manger, dormir, découvrir, être aimés…). Je suis responsable de me dégager du temps, de mettre des limites parce que je suis une mère : oui ! Et une femme désirant vivre des expériences pour elle.
Pour finir, je prends soin de moi tous les jours.
Et ça, c’est non négociable ! Que ce soit 5 minutes ou une demi-heure, je m’accorde au quotidien une attention particulière de moi à moi. Cela peut prendre toutes les formes possibles et imaginables (sur mon site, on trouve un e-book en cadeau, Du temps pour soi, que j’invite à télécharger).
Et si je n’ai que quelques minutes, Je pose ma main sur mon coeur, à la source, là où tout commence… La main bien à plat sur le coeur, j’écoute la transe de ce son enivrant qui rythme la vie circulant à travers tout mon corps… Je n’ai aucune explication rationnelle à vous donner, je préfère vous laisser ressentir. L’amour n’est pas une richesse détenue seulement par 10 % d’une élite. L’amour n’a rien à voir avec le succès, la richesse, la beauté, notre appartenance ethnique ou tous les critères sociaux. L’amour est en lien direct avec nos limites et nos permissions.
Chaleureusement.