Les habitudes de consommation des Français évoluent et beaucoup décident de s’orienter vers des produits plus naturels, responsables, locaux, faits maison… C’est dans ce contexte en mouvement, très favorable aux produits bio et vecteur d’innovations dans le domaine, que les meilleures nouveautés des 12 derniers mois ont été désignées par les Trophées Natexpo 2021.
Reflet du dynamisme exceptionnel de la bio, ces Trophées récompensent, depuis 2005, les produits les plus innovants, utiles, pratiques et originaux mis sur le marché pendant l’année.
Cette année, ce sont plus de 330 produits, soit 40 % de plus qu’en 2019 – un record ! –, qui ont été soumis au jury, dans 8 catégories :
- Produits frais
- Produits d’épicerie sucrés • Produits d’épicerie salés
- Boissons
- Compléments alimentaires
- Cosmétique et hygiène
- Produits et services pour la maison et la personne
Authenticité, proximité, simplicité, écoresponsabilité, anti-gaspi… les innovations gagnantes illustrent parfaitement les grandes tendances du moment !
Nous avons donc souhaité présenter aux lecteurs de l’écolomag les 14 lauréats dont les produits s’adressent directement aux consommateurs. À consommer sans modération ! Nous rappelons que le salon Natexpo, qui se tiendra du 24 au 26 octobre à Paris, au Parc des expositions de Villepinte, n’est pas un salon grand public mais uniquement réservé aux professionnels de la Bio.
PRODUITS FRAIS
TROPHÉE D’OR
Skyr Apéro poivrons paprika / PUFFY’S

Le Skyr Apéro est le premier tartinable Nutriscore A, pour prendre soin de sa santé lors de moments conviviaux, sans aucun complexe ni aucune concession !
L’avis du jury : Cette spécialité laitière, entre le yaourt et le fromage frais, a séduit le jury grâce à son goût et sa fabrication française. L’association originale du skyr avec les poivrons et le paprika a conquis les jurés, tout comme sa classification A dans la jauge Nutriscore.
TROPHÉE D’ARGENT
Le yaourt au lait de chèvre à l’hydrolat de verveine citronnée sur coulis de citron / LA LÉMANCE

Fabriqué en Vendée, ce yaourt inédit associe la délicatesse du lait de chèvre, le goût subtil de l’hydrolat de verveine citronnée et toute la puissance acidulée du coulis de citron.
L’avis du jury : Bon et équilibré : voici les deux principales qualités retenues par les membres du jury. Les yaourts au lait de chèvre étant encore peu présents sur le marché, le jury a particulièrement apprécié l’alliance entre l’authenticité du crémeux de ce lait et les saveurs de la verveine citronnée.
CATÉGORIE PRODUITS D’ÉPICERIE SALÉS
TROPHÉE D’OR
Petites truites de montagne à l’huile de tournesol et poivre sauvage de Madagascar / LA TRUITELLE

Gastronomique et écologique, cette conserve au poivre sauvage propose une expérience gustative inédite, entre finesse de chair, équilibre des saveurs et une belle longueur en bouche.
L’avis du jury : Ce produit a retenu l’attention du jury car il s’agit de la première conserve labellisée AB. Élaborée à partir de produits de qualité, conjuguant plaisir culinaire et bienfaits, cette conserve a été jugée haut de gamme et a également plu pour son aspect écologique. En effet, ces conserves constituent une alternative à la surpêche des poissons traditionnellement utilisés dans la conserverie de poissons.
TROPHÉE D’ARGENT
Caviar d’ail noir / GAÏHAMSA (ISWARI-SAMADHI)

Caviar d’ail noir à l’huile d’olive bio, agrémenté d’une pointe de sel. Produit gastronomique, idéal en toasts ou pour relever vos recettes favorites. Stimule le système immunitaire et prévient le vieillissement cellulaire. 100 % ail biologique cultivé et transformé dans la Drôme. Certifié vegan et sans gluten.
L’avis du jury : Le jury a estimé qu’il s’agit d’une véritable innovation au rayon des condiments. Les jurés ont trouvé ce caviar d’ail noir à la fois original et bon, parfait pour agrémenter les recettes des consommateurs. De plus, la liste courte de produits : 3 ingrédients seulement, dont 80 % d’ail noir de la Drôme, a fini de convaincre les membres du jury.
CATÉGORIE PRODUITS D’ÉPICERIE SUCRÉS
TROPHÉE D’OR
Crème de coco à fouetter équitable / BASE ORGANIC FOOD

Réveillez vos papilles, apportez du peps et du fun à vos plats salés ou sucrés, la crème de coco à fouetter Base Organic Food est une vraie alternative à la chantilly !
L’avis du jury : Un véritable coup de coeur pour le jury ! La texture chantilly et le goût ont fait l’unanimité auprès des jurés. En plus d’être délicieuse et d’avoir une texture agréable, cette crème de coco, équitable, est tendance et bluffante.
TROPHÉE D’ARGENT
Farine de noisette déshuilée / LES GOURMANDS EXIGEANTS (MAX DE GÉNIE)

Délicieuse farine à utiliser comme protéine végétale pour enrichir vos plats et abaisser leur indice glycémique. Idéale pour cuisiner avec peu de glucides et sans gluten.
L’avis du jury : Dans la tendance du Do It Yourself et des produits upcyclés, cette poudre est un complément aux farines. Le jury a particulièrement apprécié le fait que ce produit innovant s’adapte à tous les consommateurs et dispose d’un emballage pratique.
CATÉGORIE BOISSONS
TROPHÉE D’OR
Jus Yuzu Concombre / UNAJU

Jus très peu sucré mais avec beaucoup de goût. Le process technologique d’infusion permet de conserver la fraîcheur des fruits et des plantes tout en ayant une DLUO longue.
L’avis du jury : Bon, frais et original. Le jury a particulièrement apprécié cette alliance innovante de jus de yuzu bio avec du concombre.
TROPHÉE D’ARGENT
Maté – Pop caramel / BIOMATE

Dotée d’un parfum intense et sucré, cette création caramélisée est une gourmandise par excellence. Profitez des vertus du maté tout en vous régalant d’une saveur de bonbon.
L’avis du jury : Le jury a été conquis par son emballage à l’aspect « premium » et sa saveur gourmande. Les jurés ont ressenti dans le goût – à la fois intense, sucré et caramélisé – que cette marque novatrice choisissait ses produits avec attention.
CATÉGORIE COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
TROPHÉE D’OR
Pur’Biotic, jus pétillant fermenté 98,2 % aloé vera / CIEL D’AZUR LABS

Pur’Biotic, premier jus pétillant bio combinant aloé vera cru et ferments, booste le microbiote intestinal. Des bulles rafraîchissantes et bienfaisantes au service de votre santé.
L’avis du jury : Le jury a estimé ce produit original à tous les niveaux : sur la formulation, le positionnement, le conditionnement façon bière et le Made In France… De plus, le jury a également été conquis par les certifications de ce jus : bio, vegan, Ecocert… En conclusion : un concept bien abouti qui lui a valu l’OR dans la catégorie compléments alimentaires !
TROPHÉE D’ARGENT
Jolie nuit sur mes deux oreilles / DIETAROMA (THERA SANA)

Jolie nuit, c’est comme un rituel du soir pour le sommeil des enfants dès 3 ans. Bio, faible en sucre, il est pratique grâce au petit spray et 100 % français. Dès 3 ans.
L’avis du jury : Un produit pour les enfants, naturel et doux, voici tout d’abord ce qui a plu aux membres du jury. Les jurés ont également estimé que son utilisation par spray et son bon goût étaient parfaitement adaptés aux enfants.
CATÉGORIE COSMÉTIQUES ET HYGIÈNE
TROPHÉE D’OR
La crème au calendula bio / DRUYDES

La crème au calendula bio, enrichie en probiotiques, aide à hydrater, apaiser et nourrir les peaux les plus fragiles, comme les peaux tatouées ou atopiques (type eczéma).
L’avis du jury : Un effet chantilly réussi, effet « waouh » dès l’ouverture, voici ce qui a marqué dans un premier temps le jury. Ensuite, sa texture et son odeur ont fini de les convaincre.
TROPHÉE D’ARGENT
Poudre de shampoing à la coquille d’huître blanche / PERLUCINE (ENTRE MER ET TERRE SARL)

Le shampoing Perlucine est une formule poudre, minimaliste, à la coquille d’huître blanche, économique, nomade et ludique, le tout dans un contenant rechargeable et 100 % recyclable.
L’avis du jury : Les membres du jury ont craqué pour son packaging innovant et élégant, rappelant les belles plages françaises. Ils ont particulièrement apprécié sa formule poudre à base de coquille d’huître blanche.
CATÉGORIE PRODUITS ET SERVICES POUR LA MAISON ET LA PERSONNE
TROPHÉE D’OR
Famille (presque) Zéro Déchet, Ze Jeu / BIOVIVA ÉDITIONS

Un jeu familial pour découvrir, en s’amusant, les astuces et bonnes pratiques du (presque) zéro déchet. 250 idées pour passer du jeu à la réalité et dire bye bye aux déchets ! Dès 8 ans.
L’avis du jury : Ludique, intéressant et intelligent ! Ce jeu a été le coup de coeur du jury dans cette catégorie. Plus qu’un jeu pour les enfants à partir de 8 ans, les questions sociétales ont été jugées intelligentes pour plaire aux petits comme aux grands !
TROPHÉE D’ARGENT
Porte-savon aimanté Fabriqué en France / J’AIME MES DENTS (SAS ALTHODE)

Insérez la petite capsule dans votre savon ou shampoing solide, fixez la ventouse aimantée sur une surface lisse et économisez votre savon en le gardant toujours bien au sec.
L’avis du jury : Ce porte-savon aimanté est une réponse aux attentes des consommateurs qui n’osent pas encore passer aux cosmétiques solides. Il a convaincu les membres du jury pour sa praticité avec sa ventouse ne nécessitant aucune installation particulière.
Toutes les infos de Natexpo sur : www.natexpo.com
Grâce aux artères, le sang peut circuler dans notre corps pour apporter à nos organes l’oxygène et les nutriments dont ils ont besoin pour fonctionner. Cependant, l’âge, le mode de vie, l’excès de cholestérol peuvent altérer la santé des artères et, par conséquent, la circulation artérielle. Cette altération peut perturber l’activité de certains organes et provoquer des troubles cardio-vasculaires graves. Il est donc primordial de préserver la santé et la jeunesse de ses artères.
Cholestérol et circulation sanguine
Une mauvaise circulation artérielle est le plus souvent le résultat d’un rétrécissement parfois total des artères, consécutif au dépôt progressif de cholestérol sur leur paroi. Ces amas sont appelés plaques d’athérome. Avec le temps, ces dépôts se durcissent, s’étendent, s’épaississent et réduisent progressivement le diamètre des artères, qui finissent par s’obstruer. On parle alors d’athérosclérose. L’athérosclérose est favorisée par l’excès de cholestérol, mais également par d’autres facteurs comme l’hypertension artérielle (nous le verrons plus loin), le diabète, l’âge, l’hérédité, l’obésité, le tabagisme. Si nous ne pouvons rien contre certaines causes, comme l’hérédité par exemple, nous pouvons toutefois agir sur d’autres en adoptant une hygiène de vie qui limitera les risques : arrêt du tabac, alimentation plus saine, exercice physique régulier et réduction de la consommation d’alcool.
Adoptez une alimentation plus saine
Le lien entre les graisses que nous ingérons et l’excès de cholestérol n’est pas toujours établi, mais il convient d’appliquer quelques règles pour limiter les risques :
- équilibrer sa consommation de graisses alimentaires en privilégiant celles de bonne qualité riches en oméga 3, 6 et 9 ;
- respecter le ratio : oméga 6/oméga 3. Ce ratio ne doit pas excéder 5 oméga 6 pour 1 oméga 3. Or, il atteint souvent 20 dans les pays occidentaux (c’est-à-dire que l’on consomme 4 fois plus d’oméga 6 que ce qui est recommandé) ;
- choisir des huiles végétales vierges de première pression à froid ;
- ne pas oublier les fibres, qui empêchent l’absorption des graisses ;
- utiliser l’huile d’olive ou de coco pour la cuisson ;
- éviter les graisses saturées « trans » présentes, entre autres, dans les biscuits industriels, les viennoiseries, les barres chocolatées…
- diminuer la quantité d’aliments à index glycémique élevé.
Au-delà de ces règles hygiéno-diététiques indispensables, la nature nous offre des solutions pour lutter contre les différents facteurs de l’athérosclérose.
L’huile de son de riz pour maîtriser naturellement son cholestérol
L’huile de son de riz (Oryza sativa) est 100 % d’origine végétale. C’est l’huile la plus concentrée en gamma oryzanols, des lipides spécifiques de la famille des stérols végétaux qui aident à réguler le cholestérol sanguin. Une étude* a en effet montré que l’huile de son de riz réduit le cholestérol total et le cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol). Cette étude a également prouvé que son action sur le cholestérol provient des insaponifiables qu’elle contient (phytostérols, gamma oryzanols, tocotriénols et vitamine E) et qu’elle est la seule à détenir.
Elle renferme également plus de 100 antioxydants, comme la vitamine E et des polyphénols, précieux pour limiter les dommages du stress oxydatif sur les artères. Contrairement à la levure de riz rouge, l’huile de son de riz n’appartient pas à la classe des statines, ces médicaments prescrits dans les cas d’hypercholestérolémie, qui peuvent présenter des effets secondaires indésirables (douleurs musculaires, articulaires…).
Maîtriser son cholestérol est important pour préserver la jeunesse de ses artères. Mais il est également essentiel de surveiller sa tension artérielle.

L’hypertension artérielle, causes et conséquences de la mauvaise santé de nos artères
La tension artérielle est la pression exercée par le sang dans les vaisseaux sanguins. Elle est mesurée par 2 chiffres, par exemple 14/8. Le premier représente la pression artérielle au moment de la contraction du coeur (systole), le deuxième la pression artérielle au moment du repos du coeur (diastole).
On parle d’hypertension artérielle (HTA) lorsque le premier chiffre dépasse 14 et/ou lorsque le deuxième dépasse 9, et ce de façon persistante dans le temps.
Les causes de l’hypertension
Dans la majorité des cas, l’hypertension artérielle est dite « essentielle » car aucune cause connue n’explique son apparition. Cependant, elle est favorisée par des éléments prédisposants.
Parmi les plus connus, citons l’excès de cholestérol. Comme nous l’avons vu, il favorise la formation des plaques d’athérome, qui induisent un rétrécissement du diamètre des artères et une hausse de la pression artérielle. Mais cette dernière est aussi responsable de la formation des plaques d’athérome. En effet, lorsque le sang circule dans les artères, il rencontre des coudes et des contournements. Arrivé dans un coude avec une pression forte (hypertension artérielle), il engendre des remous qui « arrachent » des cellules de la paroi interne des artères. Ces micro-blessures sont alors le siège d’inflammations, où les plaques d’athérome adorent se loger. C’est un cercle vicieux.
La consommation excessive de sel peut engendrer une augmentation du volume d’eau dans le sang et, par conséquent, l’élévation de la pression artérielle. Parmi les autres facteurs prédisposants, citons le stress, le manque d’activité physique, le sexe, l’hérédité ou bien l’âge. En vieillissant, les parois des artères sont moins souples et s’épaississent, entraînant un rétrécissement de leur diamètre. Et donc une élévation de la pression sanguine.
S’il est impossible de rajeunir ou de modifier son hérédité, adopter un mode de vie plus sain limitera les risques d’apparition de l’hypertension. En complément, la nature met à notre disposition des solutions pour contrôler notre tension et préserver la santé de nos artères.
L’ail noir fermenté contre le vieillissement du système cardio-vasculaire
En vieillissant, les parois des artères sont moins souples et s’épaississent, leur calibre diminue. L’ail noir fermenté contient un puissant antioxydant, la S-allyl-cystéine. On sait que les antioxydants contribuent à lutter contre le stress oxydatif et le vieillissement cellulaire du système cardio-vasculaire. L’ail noir permet ainsi d’éviter le rétrécissement du calibre des artères.

La feuille d’olivier
La feuille d’olivier est riche en oleuropéine, un flavonoïde qui entretient l’élasticité du système artériel grâce à ses effets vasodilatateurs. Elle dispose, de ce fait, de propriétés hypotensives.

La feuille de piloselle pour favoriser l’élimination rénale de l’eau
L’excès de liquide dans le sang provoque l’augmentation de la volémie (volume total de sang dans l’organisme), facteur responsable de l’HTA. La piloselle est connue pour ses puissantes propriétés diurétiques, donc sa capacité à éliminer l’excès d’eau dans le sang.

Réduire les risques en s’attaquant aux facteurs comportementaux
N’oublions pas que l’un des fondements de la naturopathie est la prévention. Il est donc primordial d’adopter une bonne hygiène de vie. Tabagisme, régime alimentaire déséquilibré, obésité, sédentarité ou encore trop grande consommation d’alcool sont des facteurs comportementaux sur lesquels il vous faudra intervenir pour préserver la santé de ses artères, gage d’une bonne circulation sanguine dans l’organisme.
* Étude menée auprès de 14 individus, publiée en 2005 dans The American Journal of Clinical Nutrition : Ricebran oil, not fiber, lowers cholesterol in humans. Marlene M. Most, Richard Tulley, Silvia Morales and Michael Lefevre
C’est la rentrée ! Vous m’avez l’air un peu inquiets. Cette histoire de masques, de vaccins et tout le toutim est bien compliquée. Sommes-nous condamnés à nous isoler de plus en plus en tête-à-tête avec nos téléphones dans des maisons fermées ? Ça va pas être simple. De l’isolement à la peur de l’autre, il n’y a qu’un pas, un tout petit pas. Le monde est en train de changer. Que dis-je, le monde a changé ! C’est une bonne occasion pour chacun d’entre nous ! De toute manière, il va bien falloir nous le manger, cet avenir qu’on nous décrit comme incertain. Est-ce que tu veux, simple spectateur, revoir le film d’avant en couleur, ou bien tu veux dépoussiérer deux ou trois trucs dans le genre « bienveillance », « respect de la nature » et, pourquoi pas, « écologie » ? Franchement, tu n’aimerais pas te balader dans des forêts propres, retrouver le goût des cerises et boire à la fontaine ? Ignorons les gougnafiers qui nous vendent des fringues à deux balles fabriquées par des minots du bout du monde, ou du guano en barquette en prétendant que c’est du « bon et pas cher ». Libérons-nous de cette peur collective qui me noue la gorge et allons chercher des sourires dans les yeux du voisin. Je sais que je vais encore me faire traiter de bisounours et qu’une fois de plus, les esprits « éclairés » vont me moquer et dire que c’est de l’écologie pour vieil enfant naïf. On va m’opposer le fameux « principe de réalité », et « la vraie vie, ce n’est pas ça », et « patin-couffin ».
Eh bien, moi, tout ça, je m’en désintéresse. Je suis une vieille chouette et tous ces discours qui se disent raisonnables me fatiguent. Ils ne sont là que pour protéger quelques faquins à rosette qui ne pensent qu’à me piquer mon oseille et ma liberté. J’ai décidé de tourner le dos à tous ces nodocéphales. Je sais que le monde est rempli de jolies personnes qui ne demandent qu’à y croire. Alors voilà, je revendique le droit de rêver et le besoin de faire de ce rêve une réalité. Et puisque la vie m’a offert une petite tribune, j’en profite pour te demander, ami lecteur, de me donner du bonheur en me la rendant plus jolie. Je sais que tu as déjà commencé !
Naturellement vôtre,
La Chouette

Dans le Bonheur d’être Nu (éditions Albin Michel), j’expliquais naguère combien le combat de médecins, d’hygiénistes, mais aussi de personnes de toutes conditions, fut long et difficile pour obtenir le droit tout simple de faire des cures de soleil, sur le corps intégralement nu. Dans La Méthode France Guillain, un chapitre est consacré à l’importance du soleil doux, direct, sur toutes les parties du corps sans exception. Les mammifères savent bien nous montrer cette importance lorsqu’ils s’exposent, en hiver, au moindre rayon de soleil, couchés sur le dos, les pattes bien écartées. En une demi-heure, ils doublent leur taux d’hormones.
J’écrivais donc que les naturistes, en leurs lieux très protégés, avaient dû créer les panneaux Nudité obligatoire, afin de protéger le droit au naturisme, qui est une hygiène de vie simple, que l’on ne doit pas confondre avec le nudisme. Le nudisme est juste le plaisir de bronzer intégralement ou de se promener nu.
Ces panneaux ont un rôle important dans la préservation de ce droit.
J’écrivais, il y a 24 ans, que le combat pour la liberté d’être nu, dans un lieu naturel et protégé, était comparable au combat féministe.
Que les jeunes femmes d’aujourd’hui, qui se moquent parfois de certains excès des féministes, « ne savent pas qu’un droit, une liberté n’est jamais définitivement acquise. Que ce qui était permis hier peut être interdit demain. (…) Au début du 20e siècle, les Allemandes avaient le droit de vote : Hitler le leur a retiré. » Que l’on voit dans le monde « des femmes qui ont été libres, elles étaient médecins et portaient des mini-jupes, comme en Afghanistan, et se retrouvent voilées, leurs libertés conquises difficilement leur ont été retirées dans la violence et la répression. Certaines paient ces retours à l’absence de liberté de leur propre vie. (…)
Le naturisme a la même fragilité. Il suffit pour cela de créer certaines peurs, des inquiétudes… »
Sachant que le naturisme a été un formidable levier de l’hygiénisme et de la naturopathie, de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes, du respect des droits des femmes, du développement de l’alimentation bio et du respect de la nature – loin de toute politique – l’écolomag est le juste lieu pour s’en souvenir !
En ces temps terriblement perturbés, prenons garde de ne tomber dans aucun intégrisme, quel qu’il soit. Attention aux récupérations intéressées mais très dangereuses de notre amour de la nature.
Prenons exemple sur cette nature qui nous est chère, et nous montre comment plantes, animaux, insectes vivent en harmonie, s’entraident mutuellement, chaque vie ayant besoin des autres, et prenant soin des autres.
Pour que la quiétude, le grand soin des autres se développent le plus possible entre les humains. Pour que chacun de nous puisse respirer, se mouvoir, s’alimenter, s’abriter librement, le plus naturellement du monde.
La vie – qui était dite moderne – nous a beaucoup déshumanisés. Jusqu’à tolérer qu’il existe dans nos villes des personnes sans abri. Le chacun pour soi était surdéveloppé. Nos vies familiales et de labeur nous isolaient de plus en plus les uns des autres. La douceur de vivre était le plus souvent un rêve de vacances. Certaines fêtes familiales devenaient parfois le lieu d’affrontements par méconnaissance des personnes de sa propre famille. Une toute petite bête – pas terrible – a été le prétexte d’une immense prise de conscience à l’échelon mondial.
Certains pays y ont échappé, car ils ne possèdent aucune des richesses convoitées par les autres, et ils sont organisés en sociétés très paisibles, et en parfait équilibre avec la nature qui les entoure. Leur existence nous montre que nous pouvons en faire autant. La condition expresse pour y accéder est que chacun participe, à sa mesure, ne serait-ce que quelques heures par semaine, et aussi directement que possible, à la production de ce qui nous fait vivre, nos aliments.
Car plus nous sommes proches du sol, plus notre équilibre est stable. Plus nous participons directement à l’émergence de la vie, plus nous prenons confiance en nous.
Il est possible aussi d’augmenter notre autonomie en faisant de la couture, du tricot, du crochet, de la menuiserie, de la mécanique, de la restauration de bâtiments, ou en créant de très petites écoles. Lorsque l’on se trouve dans la tempête, il est très important de bien s’ancrer dans la matière, dans la vie pratique, dans l’organisation matérielle, qui favorise l’autonomie et la survie de chacun.
Les possibilités sont très variées dans un monde que nous avons d’ores et déjà commencé à construire, depuis des années, avec l’écolomag ! Car l’écolomag appartient au monde durable, celui qui survivra à bien de très petites bêtes !
Et mon voeu le plus cher, en cette rentrée, est qu’après la tempête, nous puissions tous nous réunir vraiment, physiquement, avec nos plus beaux sourires, pour une grande fête !
France Guillain
www.bainsderivatifs.fr
Page Facebook Méthode France Guillain
Appli
Bien dans sa tête, bien dans son corps, bien dans sa vie professionnelle et personnelle : être bien, c’est le bien-être. Un équilibre pas toujours facile à atteindre, peu considéré à sa juste mesure et pas toujours apprécié comme il le mériterait.
Mais c’est aussi, pour certains, une course sans fin pour viser un état de plénitude inaccessible, en recherchant toujours plus, en visant le mieux-être. Une démarche qui fait oublier l’instant présent, pour se projeter sans cesse dans un futur qui efface la perception du moment et le déconsidère… Sachons profiter de la convivialité d’un repas entre amis ! Sachons considérer notre situation matérielle au regard des plus démunis ou bien des habitants de certains pays qui ne peuvent avoir le même niveau de vie qu’en France.
Viser plus haut, chercher mieux est louable et légitime, mais à la condition de ne pas sacrifier l’appréciation du bien-être présent. Quand nous estimons notre situation justement, nous sommes dans l’estime de l’être.
La perception des facteurs négatifs joue un rôle, certes, mais avoir conscience des composantes positives de notre équilibre de vie est nécessaire. Sachons l’exprimer, cela aide à en prendre conscience. Nous pouvons nous plaindre, mais nous devons nous estimer heureux quand c’est le cas. Et cela peut prendre une multitude de formes. Il fait beau. On est bien ! J’ai de la chance… Et si renouer avec la nature, prendre patience et accepter les événements avec sérénité tout en prenant conscience du présent suffisait pour être dans cette posture ? Et si « l’être » était plus important que « l’avoir » et son cortège de biens matériels ? Les thématiques sur le sujet fleurissent dans les guides et autres livres de réflexion personnelle. Tant mieux. Mais sachons être pratiques et apprécier ce bienêtre que nous avons tous à notre portée. Respirez, vous y êtes.
Olivier Guilbaud
Co-dirigeant du Groupe
Laboratoire Science et Nature
Le livre La ferme bio de They – Voyage au bout d’un rêve, récemment sorti, est présenté sous forme d’un feuilleton en plusieurs épisodes depuis le numéro de mai/juin 2021 de l’écolomag. La démarche essentielle de l’auteur s’appuie sur la défense de notre environnement, des richesses des espaces naturels, et la promotion des produits issus de l’agriculture biologique proposés aux consommateurs. Dans ce numéro, ce sont les origines de l’agriculture biologique que Gérard Garcia nous propose d’aborder.
S’inspirant de l’ouvrage de Claude Michelet (Histoires des paysans de France, éditions Robert Laffont, 1996) et de nos nombreuses recherches bibliographiques, nous ayant permis de retracer le vécu de nos lointains ancêtres, nous pouvons désormais mieux comprendre ce que fut l’évolution de l’agriculture au fil des siècles. D’abord bien sommaire, elle connut d’authentiques révolutions et des bouleversements déterminants.
Nous nous apercevrons, au fil des pages, que le monde agricole s’est forgé et transformé en intégrant petit à petit les différentes technologies issues de découvertes successives, dont l’homme a su faire profiter tous les secteurs de son quotidien.
En effet, à compter de ces jours où les hommes décidèrent de défricher des morceaux de forêts, par le feu et la hache de silex, et de les emblaver, ils furent contraints de rester sur place, non seulement pour surveiller et protéger la croissance des cultures, mais surtout pour en assurer la récolte.
Pour ces premiers paysans (étymologiquement : habitants d’un pays) et sauf catastrophe, guerres, épidémies, c’en était fini de l’errance des chasseurs-cueilleurs.
Et parce que la sédentarisation, donc la stabilité, est plus propice à la réflexion et aux plans à long terme que le nomadisme, c’est bien grâce et avec la naissance de cette agriculture – balbutiante, mais réelle – que les hommes s’acheminèrent vers une forme moderne de civilisation.
Avec les hameaux qui s’érigèrent et s’agrandirent au centre des terrains gagnés sur la forêt, se multiplièrent les artisans, les commerçants, les inventeurs aussi. Grâce à quoi, pour faciliter les échanges et le commerce, des sentiers, puis des chemins s’ouvrirent de village à village et sillonnèrent ainsi les contrées. Mais, déjà, nous en sommes maintenant vers les années 9 000 avant J.-C.
Les agriculteurs, peut-être fatigués de gratter la terre en vue des semailles avec des andouillers de grands cerfs ou de simples bâtons à fouir, dont ils durcissaient la pointe au feu, s’orientèrent vers une forme d’outil plus efficace : la houe !
Grâce à elle, à sa forme, à son solide manche que terminait une sorte de lame, en bois renforcé de silex, le « labour » devint un peu moins superficiel.
Autre progrès encore plus marquant, c’est aussi vers cette époque – et alors que, passant de la traction humaine à celle des animaux domestiques, certains se demandaient sûrement comment améliorer le halage des traîneaux et soulager les bêtes de somme, boeufs et vaches – qu’apparurent sur les chemins qui desservaient les villages et venant du sud-est les premiers attelages, garnis de roues des commerçants en quête de troc.
En ces temps-là, comme pour d’autres outils et d’autres cultures, nos lointains voisins de Mésopotamie et d’Égypte avaient de nombreux millénaires d’avance sur les propres grands-parents de nos Gaulois. Tellement d’avance que c’est aussi à eux que nous devons l’arrivée sur notre sol d’un instrument qui, malgré sa simplicité, fit faire un grand bond à l’agriculture : l’araire, tiré par 2 boeufs, remplace le bâton à fouir et se diffuse entre 7 000 et 5 000 ans avant J.-C. dans toute l’Europe. On peut dire, là encore, que cet outil, comme la roue, apporta une véritable évolution dans les façons culturales, donc dans l’extension des sols cultivés et dans les rendements.
Avec les bâtons à fouir et les houes, dont l’usage, malgré l’araire, perdura pendant des siècles, la terre était grattée en surface, puis ensemencée, mais elle n’était pas du tout retournée. Avec l’araire et bien que cet outil nous apparaisse aujourd’hui on ne peut plus archaïque, la terre, sans être découpée et retournée comme plus tard avec la bêche et surtout la charrue, était quand même mieux aérée car ouverte grâce aux raies que traçait le soc. Raies qu’il importait, bien entendu, de multiplier en quadrillant perpendiculairement le sol, parfois jusqu’à 4 fois de suite.
Bien plus tard, des inventeurs adaptèrent une paire de roues à l’avant de l’araire, rendant ainsi son emploi moins pénible et plus efficace. Pour ce faire, fallait-il encore que nos ancêtres entrent dans l’âge de métal. D’abord le cuivre aux environs de 3 500 ans avant J.-C. en Europe et 4 000 ans avant J.-C., voire plus en Perse, Palestine ou Égypte.
La naissance de la métallurgie donna un véritable élan à notre technologie et à ses répercussions, à tous points de vue.
D’abord et de par son coût et sa rareté, le fer fut principalement consacré à la fabrication des armes, qui servaient aussi d’outils. Puis, le matériel se démocratisant au travers de ce minerai moins rare, il fut adapté à l’agriculture par l’intermédiaire d’habiles forgerons, qui s’en servirent pour fabriquer de multiples pièces métalliques inhérentes à différents outils agricoles.
C’est aussi à cette époque que le cheval, alors domestiqué, est utilisé autrement que comme bête à viande.
À suivre…
Auto-édition – 126 pages, texte et photos format luxe 29 € – Frais de port offerts en France métropolitaine – Contact : gerard.garcia770@orange.fr
La ferme bio de They
Constatant les difficultés liées à la transmission de fermes et à l’installation de nouveaux paysans, et face aux nombreuses demandes, Terre de Liens, mouvement pionnier agissant pour faciliter l’accès au foncier agricole, a récemment lancé Objectif Terres : une plateforme d’annonces permettant la mise en relation entre candidats à l’installation, paysans cédants et propriétaires privés de terres agricoles. Un objectif : démultiplier les projets d’installations et de transmissions ! Alors que la moitié des agriculteurs partira à la retraite d’ici une dizaine d’années et que les candidats à l’installation traversent un véritable parcours du combattant, l’accès au foncier et la reprise des fermes constituent des enjeux cruciaux. Face à ces constats, Terre de Liens a créé Objectif Terres pour mettre à disposition une plateforme d’annonces foncières dédiée à l’agriculture biologique et paysanne sur le territoire français.
Gratuite et accessible à tous, la plateforme permet d’effectuer des recherches avancées (avec des filtres par surface, production, prix, localisation, etc.), d’échanger en direct avec l’annonceur ou avec l’équipe de Terre de Liens Midi-Pyrénées, et offre également la possibilité d’accéder à des ressources ciblées pour les candidats à l’installation et les cédants, en lien avec le Centre de ressources de Terre de Liens. La plateforme se veut être une porte d’entrée pour tout porteur de projet souhaitant être accompagné par une antenne locale de Terre de Liens.
Bon à savoir : Terre de Liens Occitanie suit la mise en relation entre candidats à l’installation et paysans-cédants. Elle agit au quotidien avec des citoyens engagés localement pour apporter des éclairages aux personnes en recherche de foncier et à celles désireuses de mettre à disposition leur bien agricole. Un groupe d’une vingtaine de bénévoles est ainsi chargé de recontacter toutes les personnes venues vers l’association et ayant des questions relatives au foncier agricole. Chaque année, près de 300 hommes et femmes sont accueillis de cette façon.
Plus d’infos : www.objectif-terres.org
Des auteurs reconnus dans leur domaine analysent scientifiquement divers sujets environnementaux, avec des données pertinentes et vérifiées. Ils décodent les idées reçues, les déconstruisent et nous donnent des clés de réflexion pour lutter contre la désinformation et l’obscurantisme.
Comment y voir plus clair dans le magma d’informations, d’assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux. La collection Fake or not nous aide à y voir plus clair. Ces livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s’appuyant sur l’analyse d’un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique pour identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l’environnement. Tana éditions
Pour financer des actions concrètes en faveur de la planète
Et si chacun participait, en fonction de ses moyens, à financer les projets des associations environnementales ? La Terre s’en porterait probablement mieux… Le collectif 1% for the Planet organise, d’août à octobre, les Rencontres pour la Planète. Depuis le 23 août, le grand public a la possibilité de s’engager et soutenir financièrement le projet environnemental d’une association de son choix à l’aide des différentes vidéos postées sur le site web du collectif. Et, en bonus, le collectif s’engage à doubler la mise en abondant chaque don réalisé en ligne – c’est donc un total de 20 € reversés à l’association pour 10 € donnés !
La seconde phase des Rencontres pour la planète aura lieu les 5 et 6 octobre 2021. Elle rassemblera des associations et des entreprises prêtes à les soutenir via des dons. Le concept : des pitchs devant une assemblée de mécènes et retransmis en direct pour le grand public afin de permettre à 40 associations de présenter leurs engagements pour la planète et lever des fonds pour financer leurs projets pour 2022.
Grâce à l’engagement des entreprises et du grand public, 610 871 € ont pu être versés aux associations agréées de 1% for the Planet l’année dernière !
Plus d’infos : www.onepercentfortheplanet.fr
Pour retrouver les vidéos des différents projets : www.onepercentfortheplanet.fr/ les-projets-2021
Une opération lancée par Plaxtil et Essaimons, qui transforment les masques usagés en cendriers de plage
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, d’importantes quantités de masques jetables se retrouvent sur la voie publique et dans la nature, créant une nouvelle pollution écologique et sanitaire : un masque met, en effet, plus de 400 ans à se dégrader naturellement.
Avec la saison estivale, les acteurs du littoral français ont dû agir pour protéger les plages et la mer. C’est pour les aider dans cette lutte que Plaxtil et Essaimons ont lancé l’opération « Pense à ta Belle Mer, recycle ! ». Elle s’adresse à tous les acteurs publics et privés du littoral français (régions, départements, agglomérations, communes, mais aussi hôtels, restaurants, clubs de plage, clubs de voile et campings) et a pour particularités d’être circulaire, écologique et solidaire. Les organisations commandent une « Boîte qui recycle pour de vrai », dans laquelle ils récupèrent les masques usagés. Ces masques seront ensuite transformés en cendriers de plage, qui ont une double action écologique : ils luttent contre la pollution provoquée par les mégots et celle liée aux masques. Chaque « Boîte qui recycle pour de vrai » est vendue au prix de 96 € TTC, avec un tarif dégressif à partir de 3 boîtes commandées. Tous les bénéfices de l’opération « Pense à ta Belle Mer, recycle ! » seront reversés à des associations de protection des mers et des océans.
Plus d’infos : www.plaxtil.com
www.essaimons.com
Nov 3, 17:35