Comme tout phénomène impliquant un questionnement de nos habitudes et de nos fonctionnements archaïques hérités des générations précédentes – qui déterminent souvent le cours de nos vies à notre insu –, le véganisme n’échappe pas aux caricatures, qu’elles soient exprimées par les partisans radicaux ou les détracteurs compulsifs. Le sujet que nous abordons n’a pas vocation à disserter sur la légitimité de consommer ou non de la viande, mais sur le « vivre ensemble ». Nous souhaitons souligner le fait que la cohabitation pacifique de points de vue différents constitue généralement un terreau plus fertile aux démarches de progrès sociaux et environnementaux que les dogmes écrasant de leur poids toute contestation. Les faits peuvent être considérés avec une lucidité d’autant plus grande qu’ils ne sont pas biaisés par une doctrine, la colère ou la passion.
Pour définir brièvement le véganisme, résumons-le à l’abstention de l’usage de produits animaux dans les produits de consommation (alimentation, cosmétique, habillement), en dénonçant l’exploitation et la maltraitance animales. Il interroge le rapport que nous entretenons avec notre planète et la responsabilité que nous avons envers les êtres qui la peuplent. Un sujet aussi lourd de sens devrait, par conséquent, être abordé avec pragmatisme et ne devrait pas donner l’occasion d’ériger de nouvelles barrières idéologiques.
Il est indéniable que le véganisme aborde des sujets sensibles et peut générer de vives réactions, soit en entraînant une adhésion fanatique, soit en provoquant un rejet moqueur. Parce qu’il concentre des questions de santé publique, de préservation de l’environnement et de notre manière d’interagir avec le monde vivant qui nous entoure, il mérite que nous tentions d’élever le débat pour ne pas laisser aux fanatiques de tous bords la possibilité de décrédibiliser cette approche, qui, en associant philosophie et écologie, permet d’oeuvrer à une amélioration et une pérennisation de nos conditions de vie globales.
Force est de constater que de violents conflits opposent aujourd’hui les pour et les contre dans le fait de considérer la souffrance animale comme acceptable ou anecdotique. Non seulement les réseaux sociaux sont devenus un champ de bataille, mais les repas de famille ou entre amis n’échappent plus à ces mélodrames sémantiques, surtout si un végan y participe et devient bourreau ou victime des convives en présence ! Les médias s’emparent aussi de cette nouvelle opportunité de distraction populaire, mettant dans l’arène des clowns instrumentalisés pour éviter d’aborder en toute intelligence les questions de fond.
Les extrêmes : comme toujours le mauvais choix
Dans son expression la plus épanouie, l’intelligence humaine analytique et sensible est capable de prodiges en matière de plasticité ou de compréhension des problèmes les plus complexes auxquels elle est confrontée quand le sens de sa propre existence et de son rapport au monde est questionné. Inversement, de nombreuses incohérences et contradictions apparaissent lorsqu’elle devient rigide et se cristallise en schémas de pensées caricaturaux, qui, par leur nature même, paralysent les facultés d’adaptation ou, pire, sont à l’origine de véritables désastres. Dans tous les domaines, que ce soit politique, religion, culture, morale, science, une vision manichéenne des choses est, la plupart du temps, à l’origine de la violence, de l’absence de progrès et de consensus, tout en rendant impossible la mise en oeuvre de projets favorables à la collectivité dans son ensemble.
Une recherche de cohérence : véganisme et non-violence
Le véganisme, dans son essence, est indissociable d’une philosophie non violente qui va au-delà de la simple reconnaissance des droits fondamentaux de l’animal à vivre libre et protégé dans son environnement naturel. Ce qui est souvent oublié par les végans eux-mêmes, c’est que le véganisme n’est pas qu’un régime alimentaire inspiré par l’amour porté aux animaux ; il est l’expression d’une vision globale qui refuse la domination de la nature par l’homme et souhaite l’intégrer dans la nature avant qu’il ne la désintègre. Pour aller encore plus loin, osons dire qu’un végan incarnant les principes éthiques qui l’inspirent au quotidien n’est pas supposé maltraiter son conjoint, crier sur ses enfants, harceler ses collègues ni se comporter d’une manière autoritaire, car sa philosophie de vie l’a réconcilié avec l’existence et le motive à agir d’une manière plus juste et maîtrisée face aux injustices.
Les extrémistes végans ignorent ou oublient ces critères moraux et donnent aujourd’hui une image déplorable de cette approche non violente, initialement inspirée par une quête d’harmonie entre les êtres vivants, attendant de l’humain qu’il utilise sa conscience pour protéger et non détruire la vie qui l’entoure. Les extrémistes végans, même s’ils justifient leurs emportements par une réaction proportionnelle aux souffrances extrêmes causées aux animaux, offrent à leurs opposants tous les arguments visant à les tourner en dérision. Or, rappelons que s’abstenir de torturer des animaux pour se nourrir est un choix bien plus modéré que de les emprisonner et les abattre. Forts de cette prise de conscience, ceux qui prétendent défendre cette cause devraient se comporter en exemple de tolérance. Certes, quiconque aura vu de ses propres yeux les atrocités perpétrées dans les élevages peut comprendre pourquoi ces émotions peuvent submerger une personne et la mettre en état de choc. Elles restent pourtant du domaine de l’intime et ne peuvent être le prétexte à manifester fortement ou subtilement une autre forme de violence : la recherche du bouc émissaire et la stigmatisation de l’autre à cause de sa différence. Être végan ne justifie en rien de s’éloigner des humains pour se rapprocher des animaux. De plus, les liens familiaux ou amicaux ne devraient en aucun cas souffrir du fait de changer sa façon de s’alimenter : quel est donc le sens de dénoncer une discrimination pour en créer une nouvelle ?
Steak végétal, c’est quoi le problème ?
Par un amendement adopté le 27 mai 2020 – rejeté par le Parlement européen le 23 octobre 2020 –, les lobbies de la filière viande ont voulu faire interdire l’appellation « steak » ou « saucisse » pour les préparations 100 % végétales. N’y a-t-il pas de cause plus importante à défendre que de savoir si ce qui ressemble à un steak a le droit de s’appeler steak et ce qui ressemble à une saucisse a le droit de s’appeler saucisse ?
Depuis de nombreuses années, les magasins bio vendent des produits constitués de soja, seitan, légumineuses, etc., qui sont clairement positionnés en alternatives à la viande, que cela soit en matière de recherche de goût, de texture et de présentation. Saucisses et steaks végétaux, protéines de soja en alternative à la viande hachée, tofu ou jacquier : la liste est longue et ces références font tellement partie du paysage que la question de leur similitude avec la viande ne se posait même plus ! Or, ils sont désormais une nouvelle cible pour les détracteurs de l’alimentation végétale, qui ne cessent de s’interroger : « Pourquoi les végétariens veulent-ils continuer à manger des produits qui ressemblent à de la viande ? » La réponse n’est-elle pas évidente ? Parce que leurs choix alimentaires sont fondés sur la défense de la cause animale et non sur le goût de la viande ! Pourquoi un végétarien devrait-il se priver des bonnes choses de la vie sous prétexte que sa nourriture est devenue exclusivement végétale ? Au contraire, si le monde végétal offre tant de créativité et de possibilités, pourquoi ne pas en profiter pleinement tout en restant fidèle à ses convictions éthiques et écologiques ? N’y a-t-il pas une contradiction à s’indigner si fortement face à un steak de soja et à ne pas le faire face à un rognon de veau ?
Appel à la tolérance
Quels que soient les domaines, nous constatons que la psychorigidité et la violence qui en découle sont à l’origine d’un nombre incalculable de conflits aussi inutiles que stériles. Nous en appelons donc à la tolérance, à la bienveillance et à la modération. Que chacun puisse assumer ses choix en étant respecté et en autorisant le débat sans s’offusquer qu’il puisse exister. Rappelons-le, ce qui nous importe ici n’est pas ce que nous mangeons, c’est notre manière de vivre ce choix et d’en rester digne. Si, cet été, des merguez végétales se retrouvent sur des barbecues, n’en faisons pas un drame : le choix du végétal ne mérite pas l’opprobre !
Enfin, nous voilà en vacances ! Un espace de légèreté, de gaieté et du temps pour flâner sur les jolis marchés locaux qui fleurissent dans toutes les régions. L’occasion de cuisiner en saveurs, en couleurs et en santé, pour colorer notre peau tout en la préservant d’un vieillissement accéléré, garder notre vitalité et un moral au beau fixe.
Que mettre dans nos assiettes ?
Du bêtacarotène et autres caroténoïdes, ces pigments végétaux qui, dans notre organisme, se transformeront en vitamine A, pour :
- activer la synthèse de la mélanine afin de colorer notre peau et retarder le coup de soleil ;
- prévenir les dégâts des radicaux libres à l’origine du stress oxydatif, responsable du vieillissement de toutes nos cellules, dont les rides sont un signe visible : c’est une vitamine antioxydante majeure. Sans caroténoïdes qui empêchent l’énergie lumineuse en excès de les endommager, les plantes grilleraient au soleil !
- traiter la sensibilité à la lumière.
Le savez-vous ? Une carence en bêtacarotène entraîne un dessèchement rapide de la peau et son épaississement. La transformation, dans l’organisme, du bêtacarotène en vitamine A nécessite des apports suffisants en vitamine C et en zinc.
Ses principales sources, en été, sont les fruits et légumes de couleurs rouge, orangée et jaune, comme l’abricot, le melon, la pêche, la baie de goji, la carotte, le poivron rouge, la tomate, la patate douce… et de couleur vert foncé, comme la courgette, le haricot vert, le poivron vert, le persil, le basilic, les algues (spiruline, laitue et haricot de mer, la nori qui en est particulièrement riche)…
Lorsque l’on consomme 5 fruits et légumes par jour, on reçoit 5 à 6 mg de bêtacarotène.
Des aliments source de vitamine E, pour :
- ses propriétés anti-inflammatoires ;
- sa qualité d’antioxydant puissant qui protège les acides gras de l’organisme (membranes cellulaires, cholestérol…) de l’oxydation ;
- d’après certaines études, ses effets bénéfiques contre le vieillissement et le déclin mental.
Ses principales sources sont : l’huile de germe de blé, l’huile et les graines de tournesol, l’huile de foie de morue, l’huile d’avocat et l’avocat, l’huile de noisette et les noisettes, l’huile de colza, l’anguille cuite, les sardines en conserve, le jaune d’oeuf… et, bien sûr, tous les oléagineux (amandes, noix, pignons de pin, cacahuètes, etc.), ainsi que les épinards et les poivrons !
Le savez-vous ? Une carence en vitamine E aggrave la profondeur des rides. Un apport journalier de 15 mg est recommandé pour un adulte, soit par exemple 200 g de poivron (environ 7 mg), 2 oeufs moyens ou 150 g de sardines (3 mg environ) et 2 cuillères à soupe d’huile de colza (environ 5 mg).
Des fruits et légumes riches en vitamine C, pour :
- sa qualité de puissant antioxydant, qui nous protège des dégâts de l’oxygène, directement et indirectement, en régénérant un autre antioxydant, la vitamine E ;
- sa capacité à renforcer la peau, les tissus et les os en stimulant la synthèse du collagène ;
- son intervention dans la synthèse de la carnitine, qui aide à brûler les graisses pour fournir de l’énergie ;
- son rôle dans le métabolisme du cholestérol et la synthèse des acides biliaires ;
- son soutien dans l’activité du cerveau en l’aidant à augmenter la production de neurotransmetteurs. Elle améliore l’humeur tout en réduisant anxiété et dépression : c’est une vitamine euphorisante !
- augmenter la vitalité ;
- favoriser l’absorption du fer et aider à se débarrasser des métaux toxiques, comme le plomb ;
- prévenir le rhume et réduire les symptômes d’un rhume déjà installé.
Les principales sources en été : tous les fruits et légumes d’été en renferment, avec une préférence pour les poivrons jaunes, rouges et verts, ainsi que les petits fruits rouges et noirs, comme le cassis.
Le savez-vous ? Une carence en vitamine C retarde la cicatrisation. La protection antioxydante étant maximale avec des doses de 500 à 1 000 mg par jour.*
* Johnston C. S. : Plasma-Saturating intakes of vitamin C confer maximal antioxidant protection to plasma. Journal of the American College of Nutrition. 2001, 20(6):623-627.
Recettes proposées par Christine Calvet :
Smoothies vitaminés au laits végétaux
Légumes farcis d’été sans gluten
Recette de panisse végétale et sans gluten
Il s’agit d’un rhizome tubéreux, apprécié au Japon depuis 1 500 ans comme aliment santé. Il est composé principalement de glucomannane – une fibre végétale hydrosoluble –, qui contribue à la perte de poids1 et au maintien d’un taux de cholestérol sanguin normal2.
Essayez le konjac sous toutes ses formes pendant les beaux jours, pour une cuisine plus légère et remplacer vos pâtes de blé habituelles !
1- À raison d’une consommation quotidienne de 3 g minimum de glucomannane en 3 doses de 1 g chacune (50 g de pâtes égouttées), avec 1 à 2 verres d’eau, avant les repas et dans le cadre d’un régime hypocalorique.
2- L’effet bénéfique est obtenu par la consommation journalière de 4 g de glucomannane (200 g de pâtes égouttées). Il est important d’avoir une alimentation équilibrée et un mode de vie sain. Consommation avec beaucoup d’eau conseillée afin de garantir l’ingestion de la substance jusqu’à l’estomac.
Recettes proposées par Aromandise :
Spaghettis de konjac sautés aux crevettes et lait de coco
Quiche aux perles de konjac par Aromandise
Fondant au chocolat allégé au konjac par Aromandise
Bubble tea aux perles de konjac par Aromandise
La cornaline est une pierre très utilisée pour aider les enfants à avoir confiance en eux. Elle est associée au chakra sacré Svadhisthana et renforce son énergie.
Au niveau physique, la cornaline agit essentiellement sur le ventre et la sphère digestive. Elle améliore le transit, notamment pour les enfants qui ont tendance à être constipés, et atténue les diarrhées. Elle agit aussi sur les douleurs abdominales des tout-petits, dont la cause est généralement émotionnelle (stress, peurs…).
Posée sur le front, la cornaline aide à faire tomber la fièvre. Elle accélère la cicatrisation, arrête les saignements de nez et adoucit les autres petits bobos.
Au niveau émotionnel, la cornaline aide les enfants à s’affirmer et à prendre confiance en eux. Elle apaise les colères des petits et des grands. Globalement, la cornaline est une pierre solaire adaptée aux enfants, leur apportant lumière, confiance et dynamisme !
Nos conseils : Votre enfant peut porter une pierre roulée de cornaline dans sa poche et la manipuler tout au long de la journée. Il peut la garder dans sa main en cas de colère soudaine ou de besoin de forces.
Entretien : Purification sous l’eau claire ; rechargement au soleil ou à la lune. Pensez aussi à l’onde de forme (Fleur de vie, coquille St-Jacques) pour plus de simplicité !
Créations personnalisées, bracelets adaptés aux enfants, votre créatrice est disponible sur www.lumi-creations.fr ou par mail contact@lumi-creations.fr
Fleurs de vie en bois ajouré en vente sur le site.
Chaque mois, des recettes ludiques, gourmandes et de saison pour transmettre les valeurs de la terre à vos petits chefs
Dokit est la concrétisation d’un rêve imaginé par Jessica Devienne, la fondatrice. Le projet est né avant tout par une envie de transmission de passion et de mode de vie alternatif. Dokit est un condensé de ses compétences, de ses convictions et de sa passion pour la cuisine. Pour elle, une box mensuelle est le moyen idéal pour accompagner l’enfant dans l’apprentissage au fil des mois !
Plus concrètement, la Box Dokit est une box mensuelle 100 % cuisine destinée aux enfants de 6 à 12 ans ; la sélection du mois contient des fiches recettes, un magazine pour les p’tits chefs, des produits bio, un ustensile de cuisine et une surprise.
Cette box propose des ateliers culinaires simples, pour permettre aux enfants d’adopter une alimentation positive et saine tout en développant leur autonomie. Ici, il s’agit de les sensibiliser à l’écologie et aux bons gestes, pour adopter, dès le plus jeune âge, l’antigaspillage alimentaire et le respect de la planète. C’est pour cela que les produits proposés sont issus de l’agriculture biologique et éthique et visent à mettre en valeur des marques engagées.
De plus, l’ensemble des kits sont écologiques, recyclables et fabriqués en France. Le tout étant assemblé de manière responsable et sociale. Comment se la procurer ?
En se rendant sur le site Internet www.dokitbox.com. Il suffit de vous abonner pour recevoir votre box chaque mois. Plusieurs formules sont proposées, dont un abonnement mensuel au prix de 34,90 € (hors frais de port), sans engagement, et la possibilité d’offrir une box au prix de 42 € (frais de port inclus).
Sur la boutique en ligne, vous pouvez retrouver chaque mois une quantité limitée de la box du mois en cours pour permettre à ceux qui ne se sont pas abonnés de la recevoir.
Du 23 au 27 août – Le Grand-Bornand
Melting-pot détonnant, Au Bonheur des Mômes voit se croiser, depuis bientôt 30 ans au Grand-Bornand, des compagnies venues des quatre coins du monde, mêlant l’esprit canaille à la poésie des saltimbanques, bousculant cette curiosité teintée de malice, cette ouverture au spectacle vivant selon ce très sain principe : « surtout, surtout, ne soyez pas trop sages… ! »
Pour ce 29e festival international de spectacles vivants pour jeune public et après une pause forcée d’un an, c’est sous une formule adaptée aux contraintes du moment – désarticulée, comme le veut le thème de l’année, la marionnette – qu’Au Bonheur des Mômes fait son retour en cet été particulier, marqué par un focus sur ses fondamentaux : du spectacle vivant, et rien que du spectacle vivant ! Soit 35 compagnies contre près d’une centaine habituellement, pour 100 représentations au lieu d’environ 450 en temps normal.
C’est donc dans un format plus court – du lundi 23 au vendredi 27 août – que le festival le plus tendre de l’été animera 8 salles et chapiteaux au Grand-Bornand. De quoi relancer le festival, après un an de « pouce », et se préparer comme il se doit aux 30 ans du rendez-vous européen de spectacles vivants pour jeune public, prévu du 21 au 26 août 2022.
Programmation complète et réservation des places de spectacles à partir du lundi 5 juillet sur : www.aubonheurdesmomes.com
Le jeu mobile gratuit qui transforme toutes vos actions en retombées positives dans le monde réel !

68,5 milliards de dollars, c’est le montant généré par les jeux mobiles en 2019. Certains, comme Candy Crush, ont produit à eux seuls plusieurs milliards de dollars. Et l’on compte aujourd’hui plus de 2,5 milliards de joueurs mobiles dans le monde.
C’est en voyant ces chiffres que Clément Le Bras, co-fondateur du moteur de recherche solidaire Lilo.org, a eu l’idée de créer My Lovely Planet, un jeu mobile dédié à la protection de l’environnement. Son concept ? Transformer chaque action du jeu en action concrète dans le monde réel, qui seront toutes menées par des associations.
Dans ce jeu, vous devez vous occuper d’une île, sur laquelle vous allez devoir planter des arbres, nettoyer des déchets, vous occuper de vos animaux, etc. Et, cerise sur le gâteau, quand vous plantez des arbres, des arbres sont véritablement plantés dans le monde réel ! Simplement en reversant une partie des revenus du jeu à des associations partenaires.
My Lovely Planet travaille déjà avec Eden Reforestation pour la reforestation et la protection des forêts, avec Sea Shepherd France pour la sauvegarde des océans, ou encore avec la SPA pour la protection animale.
Par le jeu, My Lovely Planet vise ainsi à créer une grande communauté de personnes engagées pour la protection de l’environnement. Au-delà des actions de terrain financées par le jeu, My Lovely Planet est, de ce fait, également conçu pour mobiliser en quelques heures une communauté de millions de joueurs sur des problématiques urgentes.
Un projet de forage d’exploration pétrolière menace de voir le jour au pôle Nord, un projet de déforestation en Indonésie ? En réponse, My Lovely Planet intègre une activation pour permettre aux joueurs d’agir en signant des pétitions ou en écrivant à leurs représentants politiques pour s’opposer au projet, directement depuis le jeu, qui s’adresse à toutes les générations !
My Lovely Planet est actuellement en campagne de financement collaboratif sur la plateforme KissKiss- BankBank. À partir de 5 €, chacun peut contribuer à la mise sur orbite du jeu. 15 000 € sont nécessaires pour le lancer. Une fois disponible, il sera 100 % gratuit pour que le plus grand nombre puisse prendre part à l’aventure !
Rendez-vous sur https://mylovelyplanet.org
Je suis heureux que l’autonomie énergétique soit entrée dans la vie de chacun de mes lecteurs. Elle reste cependant insuffisante pour retrouver toutes nos capacités d’hommes et de femmes libres. D’autres domaines restent encore à explorer !
L’ALIMENTATION
Sans indépendance alimentaire, pas de sursaut possible de nos valeurs ! Puissions-nous envisager à nouveau de cultiver nos fruits et légumes sans OGM ni pesticides ? La permaculture et la biodynamie font des merveilles. À vos potagers !
LA SANTÉ
Il émerge une multitude de traitements naturels ou énergétiques qui soignent et, même, guérissent la quasi-totalité des pathologies, hors chirurgie bien entendu. Valoriser ces traitements naturels me semble indispensable.
L’ÉDUCATION
N’en déplaise à Charlemagne, l’éducation que nous avons reçue nous formate à un style de vie qui n’a pas tout son sens dans un nouveau paradigme. L’école de la nature et les écoles alternatives sont là aussi pour nous enseigner la vraie vie !
L’ACTIVITÉ
Ici, on ne parle pas de travail, mais plutôt d’activité rémunératrice ; celle qui procure un gain financier en contrepartie d’une tâche plaisante et honorable. C’est plus séduisant, non ?
Voici sans aucun doute notre projet global si l’on veut voir ce monde évoluer. J’ajouterais deux autres valeurs fondamentales : aiguiser notre capacité à vivre en autarcie sans pour autant se couper du monde, et privilégier la communauté qui respectera notre solitude. Vaste programme, me direz-vous, mais, au final, quoi de plus beau que de donner sens à sa vie !
Et puis de nombreuses initiatives émergent autour de nous dans chacun de ces domaines. Il suffit de les rassembler pour n’en faire qu’une seule et même force. Vous cherchez le monde d’après ? Patience… il arrive !
Emmanuel Toitot
Expert en solutions autonomes Conseil, vente et installation
www.toitot.com / 06 89 19 62 71
Avec le Jardin Qui Nourrit
Contraction de « permanent » et de « culture », la permaculture est une véritable philosophie de vie, qui vise à concevoir des cultures qui s’inspirent du fonctionnement de la nature, c’est-à-dire auto-suffisantes et respectueuses de l’environnement et des êtres vivants. Elle apparaît comme une réponse idéale au défi de la transition écologique en donnant à tous le moyen d’accéder à une alimentation plus végétale, locale et de qualité, en transmettant les techniques de culture de ses propres légumes, aussi bien sur un balcon qu’en jardin !
Cet été, le Jardin Qui Nourrit vous propose des stages de formation à la permaculture pour apprendre comment mettre en place et développer un potager dans son jardin ou sur son balcon. Parfaites pour tous ceux à la recherche d’activités à la fois exaltantes ET enrichissantes ! En 5 jours, elles ont pour objectif d’expliquer à tous les méthodes pour débuter et développer son potager en permaculture, mais aussi la façon de s’en inspirer et regarder le monde d’un nouvel oeil…
Divisées entre cours théoriques en salle et travaux pratiques au potager, ces journées seront l’occasion de nombreux échanges et interactions avec le formateur et entre les participants.
Pour ce qui est du cadre… Verdure, convivialité et sérénité sont les maîtres-mots au château Laborde Saint-Martin (près de Blois), pour se former dans des conditions idéales !
Son potager, qui s’étend sur près d’1 hectare, sert d’ailleurs à approvisionner en légumes de nombreux amateurs de végétaux de qualité, dont la cheffe doublement étoilée Stéphanie Le Quellec (restaurant La Scène, à Paris).
Voici une occasion parfaite de se ressourcer, d’apprendre à travailler la terre et de faire de belles rencontres, dans un cadre d’exception !
Infos pratiques :
Lieu : Château Laborde Saint-Martin (12 km de Blois)
Pour qui : De débutant à confirmé !
Quand : 2 sessions au choix : du 26 au 30 juillet 2021 ou du 23 au 27 août 2021 – 15 places disponibles par stage.
Tous les détails sur www.lejardinquinourrit.bio
Nov 3, 17:35