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La perte de poids, pourquoi et comment ?

Article paru le 02/05/2017 – actualisé le 02/05/2021

Le printemps est bel et bien installé, l’été arrive à grands pas. Nombreux sont celles et ceux qui, à cette époque de l’année, souhaiteraient se délester de quelques kilos pris durant l’hiver, ou parfois installés depuis plus longtemps. C’est le moment idéal pour se lancer dans cette entreprise puisque ce changement de saison est synonyme de détox et de régénération.

Au-delà de l’aspect esthétique que présente la perte de poids, l’impact sur le niveau de santé constitue également un intérêt certain. La perte de poids peut engendrer un rétablissement de certaines fonctions, pour le retour à un équilibre et voir certaines douleurs s’atténuer. Les résultats peuvent être divers :

  • Régulation de l’hypertension artérielle et baisse des risques cardiovasculaires, avec, très souvent, des analyses sanguines sur la glycémie, les triglycérides et le « mauvais » cholestérol LDL améliorées.
  • Réduction des douleurs inflammatoires au niveau articulaire. En effet, toute surcharge corporelle favorise l’arthrose et des douleurs au niveau des hanches, des genoux et de la colonne vertébrale, pouvant provoquer de réelles difficultés à effectuer certaines actions (marche, montée d’escalier…). Une perte de poids progressive épargne les articulations, avec davantage de confort au quotidien.
  • Optimisation du retour veineux, moins de rétention d’eau et de risques de varices, ainsi qu’une sensation de jambes lourdes et de gonflement en fin de journée estompée.
  • Amélioration du sommeil, avec notamment la diminution des ronflements et des apnées du sommeil.
  • Meilleure qualité de la peau, moins d’acné et de réactions cutanées.
  • Amélioration des performances sportives et augmentation de l’endurance, davantage de confiance en soi.

Attention : une perte de poids non préparée ou sans accompagnement peut rapidement tourner à l’échec, voire même entraîner des dysfonctionnements. Il peut être tentant de vouloir se débarrasser rapidement des kilos pris, mais il est toujours préférable de perdre moins vite que prévu et de le faire progressivement pour conserver ou retrouver la santé. L’alimentation et l’exercice physique sont bien évidemment des piliers majeurs dans la perte de poids, mais certains compléments alimentaires peuvent également vous y aider, notamment en matière de régulation de l’appétit, de consolidation du système immunitaire ou bien encore de drainage de l’organisme.

Les protéines pour la satiété et le renforcement

Aujourd’hui, les personnes qui limitent leur consommation de protéines animales sont de plus en plus nombreuses. Par conséquent, certaines d’entre elles peuvent se retrouver avec une proportion insuffisante de protéines dans leur assiette au moment des repas. Or, ces dernières sont indispensables à de nombreuses fonctions organiques : énergie, défenses immunitaires, santé de la peau et des cheveux, mais aussi maintien et développement de la masse musculaire et des os. En outre, les protéines jouent un rôle important dans le déstockage des graisses et sont donc essentielles dans le cadre d’une démarche minceur. En tant que naturopathe, je conseille de se tourner au maximum vers les protéines végétales. Ces dernières ont en effet l’avantage de ne pas acidifier l’organisme tout en fournissant principalement l’ensemble des acides aminés nécessaires. Elles apportent également des fibres, qui favorisent la digestion et le transit. Par ailleurs, dans le cadre d’une perte de poids, les protéines végétales sont tout indiquées pour combattre les fringales et les envies de grignotage grâce à leur fort pouvoir rassasiant et à leur teneur en minéraux.

Elles peuvent se prendre sous différentes formes : poudre de protéines dans un smoothie ou un bol de céréales pour le petit-déjeuner, légumineuses, tofu ou oléagineux lors des autres repas. Pour les plus gourmands, les poudres de protéines s’utilisent aussi en cuisson pour préparer des collations saines et équilibrées : crêpes, pancakes, muffins, gâteaux… Il suffit simplement de diminuer la quantité de farine et d’incorporer une portion de protéines pour obtenir des recettes délicieuses et légères en glucides.

Vitalité et défenses immunitaires

Durant le processus de perte de poids, il est important de veiller à couvrir correctement ses apports nutritionnels de base. Attention à ne pas trop réduire la quantité de nourriture au risque de ne pas ingérer suffisamment de vitamines et de minéraux et d’affaiblir l’organisme. Faites la part belle aux fruits, légumes, oléagineux et graines germées, qui sont très riches en enzymes, vitamines et minéraux. De même, tournez- vous vers les superaliments, tels que le moringa, qui soutiennent les défenses immunitaires et procurent l’énergie dont on peut manquer durant un rééquilibrage alimentaire.

La poudre de feuilles de moringa est particulièrement bien pourvue en vitamine C, mais aussi en vitamines A, B et E, ainsi qu’en calcium, fer, magnésium, potassium, sélénium et en acides aminés. Elle contribue à modérer la fatigue, améliore la digestion et le transit, régule la pression artérielle et a une influence positive sur la qualité de la peau et des cheveux. Véritable allié de la perte de poids, le moringa permet de contrôler la sensation de faim et l’appétit tout en stimulant le métabolisme, évitant ainsi l’effet yoyo des régimes. Par ailleurs, ses propriétés diurétiques participent à l’amélioration des problèmes circulatoires et de rétention d’eau.

Le moringa est une plante protectrice adaptée à tous, que l’on conseille sans risque aux sportifs, végétariens, enfants et seniors. Facile à utiliser, une cuillère à café au petit-déjeuner aide à l’amincissement, sans carence et tout en gardant santé et vitalité.

Circulation et drainage

Il est souvent conseillé de réaliser un drainage de l’organisme au moment de commencer un programme alimentaire en vue de perdre du poids. Cela est en effet bénéfique et optimise le fonctionnement des émonctoires, pour un nettoyage et une élimination en douceur des toxines et des déchets métaboliques. De réels bénéfices sont visibles par la suite sur la digestion, le métabolisme, la fatigue et le sommeil. Le drainage agit aussi efficacement sur la rétention d’eau, les jambes lourdes et/ou gonflées, la cellulite et la peau d’orange.

Certaines plantes sont particulièrement propices au drainage et à la combustion des graisses. Citons tout d’abord le thé vert, connu depuis près de 5 000 ans pour ses propriétés antioxydantes et son action contre les graisses, le café vert et le guarana, qui, non seulement, sont énergisants, mais aussi coupefaim et diurétiques. La vigne rouge est, quant à elle, incontournable. Associée à la reine des prés, elle est redoutablement efficace pour éliminer l’eau en excès dans l’organisme et atténuer la cellulite.

Lors d’un drainage, il est nécessaire de boire suffisamment chaque jour car cela favorise une élimination efficace et entraîne un nettoyage en profondeur. C’est pourquoi les draineurs sous forme liquide à diluer dans l’eau sont d’excellentes alternatives et offrent le moyen de rester hydraté(e) tout au long de la journée.

L’exercice physique et l’endurance

La perte de poids entraîne très souvent une meilleure vitalité et encourage, de ce fait, la pratique d’un sport régulier grâce à une énergie retrouvée. Dans ce cas, une attention particulière doit être portée à l’alimentation, afin que celle-ci fournisse les nutriments essentiels au développement de la masse musculaire et une combustion efficace des graisses. Des protéines végétales, des huiles de bonne qualité – comme les acides gras oméga 3 –, ainsi que les fruits et légumes frais sont des alliés précieux pour atteindre cet objectif. L’huile de carthame, concentrée en ALC (acide linoléique conjugué), stimule la croissance des muscles et augmente le métabolisme afin que les sucres et les graisses soient déstockés naturellement. Ainsi, la force et l’endurance sont améliorées progressivement et les performances sportives sont renforcées au fil des entraînements.

Le shatavari, la plante alliée de toutes les femmes

Des premières règles jusqu’à la ménopause :
le shatavari, la plante alliée de toutes les femmes

L’ayurvéda n’a pas fini de révéler ses secrets millénaires ! Plus que jamais d’actualité, ce système de soin holistique peut répondre avec efficacité à certains problèmes de santé auxquels les femmes sont sujettes, concernant notamment l’équilibre hormonal, l’appareil génital et la sexualité. Aujourd’hui, il est reconnu que le shatavari fait partie de ces plantes indispensables que l’ayurvéda utilise, entre autres, pour accompagner la santé féminine intime, des premières règles jusqu’à la ménopause.

 

 

La légende de « celle qui a 100 maris »

Le shatavari (Asparagus racemosus) est une espèce d’asperge sauvage qui pousse naturellement dans l’Himalaya et dans les régions tropicales et subtropicales de l’Inde où elle est de plus en plus cultivée : en effet ses propriétés, de mieux en mieux connues, attirent l’attention du monde entier ! Pour peu qu’elle soit dûment certifiée bio, la culture du shatavari est très positive à plusieurs niveaux, autant pour les agriculteurs que pour préserver l’espèce, qui, dans son habitat naturel, est considérée comme en danger.

Le mot shatavari a deux significations : l’une, littérale, provient de shat, qui signifie « cent », et avar, traduit par « en dessous » – la plante aux cent racines. Une autre interprétation de son nom sanskrit est tirée de vari, « maris » en français : shatavari se traduit également par « celle qui a cent maris » ! Le shatavari a donc, depuis des temps immémoriaux, la réputation légendaire d’être tellement puissant pour la sexualité féminine qu’il donnerait aux femmes la passion et l’endurance de connaître cent hommes.

Dans l’ayurvéda, le shatavari fait partie des rasayanas, c’est-à-dire les plantes et remèdes ayant pour but l’équilibre physiologique du corps et des organes pour maintenir jeunesse, santé et clarté mentale. Comme l’ashwagandha, le shatavari tient une place prépondérante dans l’ayurvéda.

Le shatavari : une plante aux feuilles ressemblant à l’asperge, aux racines impressionnantes.

 

Le shatavari et la santé féminine : des milliers d’années d’expérience

Au-delà de la légende, les milliers d’années d’observation et d’expérience de la tradition ayurvédique se conjuguent aux rapports scientifiques modernes, qui confirment l’intérêt pour la santé de ces savoirs anciens. Dans le cas du shatavari, son efficacité est réelle lorsqu’il est pris régulièrement et sur le long terme. Cela s’explique par la présence des composés spécifiques à la plante, qui lui confèrent les propriétés suivantes pour la santé féminine : galactogène (augmente la production de lait), antispasmodique utérin permettant de lutter contre les manifestations de douleurs utérines, notamment lors des règles, complétées par un effet sédatif/ relaxant sur l’appareil génital féminin. De plus, il faut souligner les effets adaptogène (renforce l’organisme dans son ensemble face à différents facteurs de stress, dont les bouleversements hormonaux), anti-inflammatoire, antioxydant et anti-dépresseur de cette plante extraordinaire.

De plus, l’ayurvéda considère le shatavari comme un tonique féminin polyvalent. Pour mémoire, une plante ou un aliment est dit tonique lorsqu’il a la capacité de fortifier l’organisme, stimuler sa résistance et optimiser le fonctionnement du corps en général, ou de certains organes en particulier. Voici une liste non exhaustive de la manière dont l’ayurvéda définit les propriétés tonifiantes et curatives ciblées de cette plante exceptionnelle sur la fonctionnalité de l’appareil génital féminin : le shatavari normalise les règles, diminue le syndrome prémenstruel (irritabilité, douleurs mammaires, céphalées, oedèmes), lutte contre les douleurs et les ménorragies (règles anormalement longues et d’abondance excessive, pouvant mener à l’anémie). Le shatavari diminue les leucorrhées (sécrétions génitales excessives), favorise la lubrification vaginale et augmente la libido. De plus, il induit un équilibre hormonal qui agit contre les symptômes de la ménopause et confirme à quel point cette plante est la meilleure amie des femmes à toutes les phases de leur vie.

Récolte et tri des racines avant séchage et broyage

 

Une association puissante avec l’ashwagandha

S’il est évident que les propriétés dont nous venons de parler font du shatavari un atout ciblé pour la santé féminine, il serait dommage de ne pas citer d’autres effets de cette incroyable plante pour la santé de tous. Chez les hommes, en particulier, son association avec l’ashwagandha n’est pas antagoniste comme on pourrait le penser de prime abord, mais bien complémentaire ! Que cela soit en sexualité ou pour les activités sportives, l’ashwagandha apporte endurance et résistance, alors que shatavari fournit force et stimulation. Associer ces deux plantes est à recommander fortement pour faire face à toutes les sollicitations du quotidien afin de mobiliser le meilleur de soi-même.

D’autres propriétés du shatavari méritent d’être soulignées et, entre autres, son action anti-ulcérogène et gastroprotectrice (continuité de l’épaisseur du revêtement muqueux) sur tout le système digestif, y compris les affections intestinales. Le shatavari lutte en effet directement contre les ulcères en potentialisant les facteurs de protection naturels : prolongation du temps de vie des cellules du revêtement muqueux, augmentation de sa résistance et de la continuité de son épaisseur.

Les propriétés du shatavari sont encore nombreuses à énumérer et à découvrir ! Nul doute qu’à l’instar de l’ashwagandha, le shatavari est en voie de devenir une plante essentielle et incontournable de la phytothérapie contemporaine. Il est important de préciser que le shatavari ne présente aucune toxicité ! Son usage est totalement sécurisé et le respect des doses prescrites permet une efficacité maximale sans craindre d’effets secondaires.

 

Comment prendre le shatavari ?

Dans la tradition ayurvédique, c’est l’usage de la poudre de racine du shatavari qui est utilisée, de préférence dans du lait tiède, qu’il est aisé de remplacer par un lait végétal auquel on aura éventuellement ajouté un corps gras. Dans l’ayurvéda, les corps gras potentialisent la biodisponibilité des principes actifs car ceux-ci sont en partie liposolubles. Une tisane tiède avec un peu d’huile de coco fera également l’affaire. On consommera de préférence une cuillère doseuse (5 g environ) 1 à 2 fois par jour. En cas de troubles avérés Shatavari doit être prise avec une grande régularité sur des périodes longues (plusieurs mois) et aussi longtemps que nécessaire. Cependant, comme dans tous les traitements phyto-thérapeutiques, une pause occasionnelle de quelques jours est recommandée tous les 3 mois.

Qu’est-ce qu’une orgonite ? par Marie Vignaud

Une orgonite est un outil thérapeutique constitué de cristaux, de minéraux et de métaux choisis pour leur capacité à garder et émettre une intention (mantras et intentions qui seront intégrés pendant la fabrication) en lien avec leur pouvoir thérapeutique naturel. L’ensemble est coulé dans une résine transparente qui reste neutre au niveau énergétique.

Quels sont les bénéfiques des orgonites ?

Elles permettent de rééquilibrer les sept chakras principaux. Elles améliorent la qualité de notre sommeil, nos pensées négatives, diminuent notre fatigue, inspirent un comportement plus joyeux, neutralisent l’impact négatif de toutes sortes de rayonnement électromagnétiques, relèvent le taux vibratoires des personnes, de tous les lieux, de toutes les plantes et tous les animaux, harmonisent les énergies d’une maison, du jardin, d’un lieu de travail, d’une salle de classe pour une meilleur concentration, pour les thérapeutes, les particuliers, les géobiologues….

Comment agit-elle ?

L’énergie émise en permanence par l’orgonite correspond à la fois aux vibrations que possèdent les pierres naturelles qu’elle contient mais aussi et surtout à la capacité du thérapeute de transmettre une information positive pendant la fabrication qui sera décuplée grâce notamment aux métaux.

L’énergie dénommée “orgone” est une énergie libre, elle est omniprésent. L’orgonite doit être considérée comme un être vivant qui demande attention, soin, amour, contact, douceur bain de soleil au lever du jour et au contact à la terre de préférence.

Je personnalise votre orgonite :

La fabrication de mes orgonites est une démarche spirituelle et artisanales : c’est avec vos intentions et en connexion avec les êtres de lumière, et mon moi supérieur que j’obtiens ces pièces chargées d’énergie divine. En fonction de vos désirs de changement que vous souhaitez voir naître, j’intègre des mantras et des couleurs qui se connecteront à vos chakras et tous vos corps subtils.

Je propose également un accompagnement avec votre orgonite pour un un soin en auto-guérison suivi d’un entretien, d’un protocole et d’une méditation guidée et personnalisée.

Je vous invite à visiter mon site pour repérer les modèles et les tarifs, mais les commandes ne se feront qu’en direct (choix délibéré) car chaque orgonite est unique et personnalisable, quelle que soit sa taille, forme, couleur, minéraux…

Marie Vignaud

Je suis thérapeute intuitive, énergéticienne, canal de lumière et créatrice d’orgonite. Ma vie est consacrée à la spiritualité et je suis très heureuse de pouvoir me consacrer aux autres en leur transmettant mon aide à travers mes créations d’orgonites et les soins. Je ne cesse de m’initier pour évoluer toujours et encore dans l’amour, dans la joie de pouvoir aider, échanger, partager. Recevez toute ma gratitude.

Marie Vignaud – marievignaud63@yahoo.fr – 07 82 23 00 23 https://entre-coeurs-orgonites.fr/

« La ville a une figure, la campagne a une âme. » Jacques de Lacretelle

On me dit que votre monde change ! On me dit également que vous travaillez de plus en plus de la maison. Vous appelez ça le « télétravail ».

À partir de là, vous êtes nombreux à être tentés par une vie plus rurale, plus écolo, plus près de la nature, des vraies valeurs et, en plus, « il paraît que c’est moins cher. »

Le rêve… Plus de cravates. Fini le repas en barquette au self. Bientôt, ce sera du poulet bio de chez le voisin… ou, mieux, du poulet « élevé maison » dans la cour de votre chaumière à « LA CAMPAGNE ». Fini les réunions à rallonge. Bonjour, les visioconférences avec juste une petite chemise que l’on voit à l’écran. Pour le reste, un short et des pantoufles.

Et pourquoi pas quelques légumes bio du potager dans le jardin. Eh bien, je vais te dire, ami…

Ce n’est pas si simple. La campagne, c’est comme le reste. Ça s’apprend. Ça se mérite et, surtout, ça se respecte !

Surtout si tu as dans l’idée de vouloir vivre plus « écolo ». Il va te falloir sonner le rassemblement dans le compartiment patience et humilité qui se trouve entre tes deux oreilles. J’en ai connu plein qui ont tenté l’aventure et qui, en bon écolo-urbains, ne voulaient rien changer à leurs habitudes de vie.

Il paraît qu’il en est qui ont porté plainte contre leur voisin qui élevait des poules avec un coq. Un combattant, un râleur qui passait son temps à courir les filles et à grimper sur des murs pour pousser des cris de guerre. Ils n’arrivaient plus à se concentrer sur Netflix, les « pauvrinous ». Et puis, il y a les autres, les « puristes » qui ne veulent plus du « système » et qui sont persuadés que c’est en le fuyant que l’on combat le mieux.

Enfin, pour faire court, cette histoire de vivre à la campagne ressemble furieusement à une auberge espagnole où chacun mange ce qu’il y apporte. J’ai plein de poteaux qui ont choisi de vivre à la campagne et qui y sont très heureux. J’en ai même quelques-uns qui, au fil du temps, sont devenus de plus en plus écolos.

Mais ces gens-là ont appris pendant un bon moment à changer leur mode de vie. Et tous, sans exception, sont bons voisins, modestes, bienveillants et tolérants.

Alors, si tu te sens prêt, prends le temps d’y réfléchir, de bien te préparer et, ensuite, fonce. Je t’attends ! Naturellement vôtre,

La Chouette

Comme les hirondelles

Il fut un temps, de plus en plus lointain dans les grandes villes, un temps qui avait duré quelques millions d’années, où les hirondelles vivaient, chaque année, six mois de leur vie auprès des hommes. Elles ne les craignaient point, tout le monde se réjouissait, elles annonçaient le printemps.

Au creux des toits des maisons, sous la charpente des granges ou des étables, dans la soupente du préau de l’école ou de celui de l’église, voletant au-dessus des humains ou des animaux de l’étable, nous les voyions passer et repasser, pour bâtir leurs nids.

Dans leurs becs, c’était ici une brindille, là-bas une fine paille ou un fil échappé de quelque haillon d’épouvantail de jardin. Elles entrelaçaient ce petit matériel qu’elles collaient soigneusement de leur salive, ajoutant quelques duvets ou morceaux de laine déposés sur une barrière où s’était frotté un mouton.

Ainsi leur nid douillet était prêt pour deux ou trois oeufs, sur lesquels père et mère se relayaient sans cesse afin de les garder bien au chaud.

Enfin naissaient les oisillons, mais avec quel tapage ! Père et mère allaient sans cesse quérir moustiques, mouches et toute sorte d’insecte friand de ce qu’il trouve sur les animaux et les gens, mais aussi ceux qui nuisent aux récoltes. Nul besoin de pesticides, les hirondelles faisaient le travail. Dans les villes, elles se régalaient de moustiques et de mouches, au soulagement des humains.

Les longs cous et les longs becs ouverts ou piaillants étaient un enchantement pour les enfants comme pour les grands.

Ce spectacle émouvant nous renvoyait ce que nous-mêmes, humains, vivions.

Dans les écoles des villes, c’était comme un morceau de nature, d’amour tendre, d’émerveillement.

Alors est venu le temps de l’hygiène. De l’hygiène absolue. Aucune minuscule crotte d’oiseau ne devait pouvoir souiller la cour de récréation. Seul un bon dieu sait peut-être quelles maladies terribles risquaient d’attraper les enfants. Et les enseignants.

Parents et enseignants applaudirent. Il fut décrété que les hirondelles n’auraient plus leur nid où elles le souhaitaient, parmi les hommes. Et l’on colmata tous les recoins qui leur servaient de refuge. Nous étions (car j’y étais) si peu nombreux à soutenir les hirondelles, que c’est l’avis de la masse, ou de la mairie, ou de quelque chef suprême qui l’emporta !

Dans la cour bétonnée, sans un arbre, puisque les feuilles par terre, c’est sale aussi, sans un jeu autre que le toboggan d’un mètre de haut seulement, car la cage d’écureuil, la balançoire, le grand toboggan avaient disparu depuis longtemps car c’est dangereux, les enfants de l’école maternelle avaient perdu le bonheur des oiseaux du printemps.

Au nom de l’hygiène, de la santé, de leur sécurité sanitaire vue d’en haut. Pas vue de leur hauteur. Vue de ceux qui ne sont jamais venus dans la cour. De ceux qui n’ont jamais observé la vie des hirondelles et de leurs petits, de ceux qui n’ont pas compris le bonheur fou qu’elles apportaient aux tout petits enfants.

À tant d’enfants qui n’ont que les bonheurs de la ville. Et jamais ceux de la campagne. Ne laissant à ces enfants que le risque de recevoir, sur leur tête, une gigacrotte de biset1, la mairie n’ayant pas eu le temps de les exterminer.

Les enfants d’autrefois ont-ils souffert de tant de graves maladies apportées par les hirondelles ? Certes non. Mais au nom de la santé, on les prive de ce qui est le plus important pour la leur, le bonheur. Le bonheur d’observer les papa et maman des oiseaux remplir les becs de leurs petits. Le bonheur de voir les petits apprendre à voler, accompagnés de leurs parents.

On voit là combien, à trop vouloir faire le bien, on peut faire le malheur des autres.

Sachez tout de même que ce qui va suivre le grand souci de notre santé, ce sera le grand souci de l’écologie. Et cela est déjà en route, à l’instant même où vous lisez ces lignes. Au nom de l’écologie, il est en effet prévu de supprimer beaucoup de nids. Les nids trop chauds ou trop froids, les nids mal placés, que les oiseaux n’auront pas toujours les moyens ni le temps de rendre plus chauds ou plus frais. Des nids isolés, pas assez écologiques.

À l’instar de L’hirondelle et les petits oiseaux de Jean de La Fontaine dont je vous parlais naguère, je vous supplie de ne point tomber dans les rets2 de l’obsession écologique, tout aussi dangereuse si ce n’est plus pour le bonheur des petits enfants comme pour celui des grands. Une hirondelle ayant beaucoup voyagé, elle a aussi beaucoup appris ! Tâchons de ne point donner vérité à la moralité de cette fable qui nous dit que « nous n’écoutons d’instincts que ceux qui sont les nôtres, et ne croyons le mal que quand il est venu. »

Prenons garde de ne pas tarder à le comprendre ! Sinon, comme les hirondelles, nous perdrons nos logis !

Sachons de l’écolomag tirer beaucoup de science, tout en sachant raison garder !

France Guillain
www.bainsderivatifs.fr
Facebook : Méthode France Guillain
franceguillain@yahoo.fr

1- Biset : gros pigeons des villes
2- Rets : filets

Écoute

Qui n’a jamais dit d’une personne qu’elle entend mais n’écoute pas ? C’est qu’il ne faut pas confondre l’ouïe, qui est un sens, avec l’écoute, qui est un art.

Savoir écouter demande humilité et sagesse. Être à l’écoute, c’est faire preuve d’humanité, être capable de se détacher de soi pour être disponible à l’autre ou pour se concentrer sur un sujet. Cela demande de l’effort !

Nous devons prendre du temps pour écouter ce qu’un interlocuteur veut dire. Il faut tendre l’oreille pour écouter le coeur battre… Oui, écouter, c’est être attentif. C’est respecter son interlocuteur, mais c’est aussi se respecter soi-même : c’est se connaître et détecter des signaux précurseurs de maladie lorsque l’on écoute son corps ou bien se laisser aller à la générosité lorsque l’on écoute son coeur. Écouter fait progresser. Dès le plus jeune âge, lorsqu’il faut écouter ses parents, puis, après, en étant attentif au professeur lors du parcours scolaire, et même adulte, avec les podcasts, nouvelle forme d’écoute qui permet de s’affranchir des contraintes de lieu et de temps.

L’engouement formidable de ces derniers est révélateur : nous n’avons jamais eu autant besoin d’écouter, d’apprendre, de progresser. Tant mieux. Mais cette envie d’être attentif à soi-même doit se conjuguer avec l’envie d’être attentif à autrui, bien sûr, mais plus encore avec l’attention portée à des sujets plus « grands » !

Nous entendons bien les débats parfois lointains sur le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité.

Mais savons-nous agir à notre échelle, modestement, pour une consommation plus responsable ? Savons-nous écouter le bon sens qui milite pour des légumes de saison ? Savons-nous écouter la nature, qui ne connaît pas le principe des déchets, pour réutiliser ou recycler plutôt que de jeter ? Je pense que oui. Nous progressons chaque jour toujours plus vite, même si nous restons encore impatients.

L’écoute est la plus belle marque de respect que nous pouvons faire à son prochain. À la vie. Laissons parler notre interlocuteur. Prenons le temps d’écouter le silence de la forêt. Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir, comme l’exprimait Richelieu.

Alors, agissons ! Sachons écouter.

Olivier Guilbaud
Co-dirigeant du Groupe Laboratoire
Science et Nature

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Les huiles essentielles en prise orale : un concentré de puissance à utiliser à bon escient

Les huiles essentielles sont un véritable concentré de puissance. Leur composition chimique, particulièrement complexe (une huile essentielle naturelle peut contenir plus de 200 molécules) leur confère une efficacité remarquable lorsqu’elles sont utilisées à bon escient. À l’inverse, une utilisation anarchique se révélera inefficace ou, pire, dangereuse…

Pour les personnes qui ne sont pas habituées à pratiquer l’aromathérapie, l’usage de la voie orale est toujours un peu délicat… Quelle huile choisir ? Pourquoi faut-il la diluer ? Pourquoi ne pas prendre 2 ou 3 gouttes de plus ? Tentons de comprendre pourquoi la prise d’huiles essentielles par voie orale doit se faire avec prudence pour bénéficier de leurs bienfaits en toute sécurité.

Qu’est-ce qu’une huile essentielle et comment l’obtient-on ?

L’huile essentielle est la fraction odorante volatile des plantes, extraite par distillation à la vapeur d’eau. Il ne faut pas confondre l’essence d’une plante et son huile essentielle.

L’huile essentielle, c’est l’essence distillée : huile essentielle et essence sont différentes par les modifications biochimiques que subit l’essence lors de la distillation. L’extrait obtenu est composé de molécules complexes, qui appartiennent à différentes familles chimiques. C’est la synergie de tous ces constituants qui donne toutes ses propriétés à une huile essentielle. Le processus de distillation consiste à faire traverser par de la vapeur d’eau une cuve remplie de plantes aromatiques. La vapeur ainsi enrichie d’huile essentielle passe ensuite dans un serpentin où elle va se condenser. À la sortie de la cuve, un essencier recueille l’eau et l’huile essentielle, qui se séparent facilement compte tenu de leur différence de densité.

La distillation est un procédé particulièrement délicat, qui nécessite de l’expérience, une surveillance constante et le respect de règles strictes si l’on souhaite recueillir la quintessence de la plante sans l’altérer.

Toutes les huiles essentielles ne sont pas de qualité équivalente

Quand on choisit une huile essentielle, il faut en premier lieu identifier le nom botanique de la plante. Il faut ensuite choisir de préférence des huiles essentielles chémotypées, 100 % pures et naturelles. C’est-à-dire des huiles dans lesquelles on n’a pas ajouté de molécules chimiques et qui ne sont pas mélangées à des huiles de qualité inférieure.

Une huile essentielle chémotypée, qu’est-ce que c’est ?

En fonction du biotope (ensoleillement, climat, composition du sol, altitude…) ou de la partie de la plante que l’on utilise, une plante peut sécréter des essences biochimiquement très différentes. Ces variations de composition biochimique des huiles essentielles engendrent la notion de chémotype.

Deux chémotypes de la même huile essentielle présenteront non seulement des activités différentes, mais aussi des toxicités très variables, qui doivent impérativement être prises en compte dans l’utilisation des huiles essentielles. Le chémotype, une fois associé à la dénomination scientifique latine, permet la parfaite compréhension du mode d’action des huiles essentielles et l’obtention d’un traitement naturel, puissant et efficace pour supprimer toute variabilité chimique et donc pharmacologique.

Choisir des huiles certifiées bio

Lorsqu’une huile porte le label bio, cela signifie qu’elle est obtenue à partir de plantes dont la culture a été certifiée bio par un organisme agréé.

Le label bio est un gage d’efficacité. En effet, l’usage des pesticides diminue l’intérêt des plantes à se défendre et donc à produire des molécules leur permettant de combattre les agressions extérieures. Les plantes cultivées en agriculture biologique sont donc plus riches en principes actifs. Il est par conséquent important de privilégier des plantes et des huiles essentielles certifiées 100 % biologiques.

Comment prendre une huile essentielle ?

On compte principalement 4 modes d’administration : en application cutanée, en diffusion atmosphérique, en inhalation et en prise orale.

La voie orale est un mode d’administration très efficace, mais les doses et les précautions d’emploi doivent être scrupuleusement respectées. En effet, les principes actifs des huiles essentielles sont particulièrement puissants et peuvent parfois se révéler toxiques.

La voie orale est en outre à réserver aux adultes et aux enfants de plus de 7 ans.

Certaines huiles essentielles peuvent être prises pures, à condition qu’elles soient versées sur un comprimé neutre ou un demi-sucre, que l’on laissera fondre sous ou sur la langue. Avec ce mode d’administration, il faut cependant éviter les huiles essentielles dermocaustiques, qui peuvent être irritantes pour les muqueuses buccales et digestives (par exemple, origan ou sarriette des montagnes).

On peut également les diluer dans une cuillère à café de miel, de sirop d’agave ou encore d’huile végétale alimentaire bio neutre, comme l’huile d’olive, de colza, de sésame ou de tournesol. On pourra aussi choisir une huile végétale qui agira en synergie avec l’huile essentielle. Prises de cette façon, les huiles essentielles dermocaustiques seront diluées et beaucoup mieux tolérées. On préférera donc ce mode d’administration.

Les huiles essentielles n’étant pas miscibles dans l’eau, elles ne doivent jamais être diluées dans un milieu aqueux : eau, jus de fruit…

À quel moment de la journée ?

Les huiles essentielles ne sont pas altérées par le pH de l’estomac, ni par les enzymes digestives. L’absorption a lieu surtout au niveau de l’intestin grêle. Prendre une huile essentielle avant le repas est à privilégier de manière à assurer une absorption rapide.

L’aromathérapie par voie orale, une véritable science

La prise orale d’huiles essentielles nécessite une connaissance approfondie de celles-ci et doit appeler à la plus grande vigilance.

Toutes les huiles essentielles ne peuvent pas être absorbées par voie orale. D’autres huiles essentielles peuvent être prises oralement, à condition de respecter strictement la dose journalière, au-delà de laquelle elle présenterait des risques potentiels. 2 ou 3 gouttes de plus par jour n’est pas anodin quand on parle d’huiles essentielles…

Pour garantir l’innocuité et l’efficacité, il faut donc non seulement choisir une huile essentielle compatible avec la voie orale, mais également déterminer la dose journalière et la durée d’utilisation avec la plus grande précision en fonction de l’effet thérapeutique recherché.

Parfois, des associations sont nécessaires pour garantir la tolérance ou l’innocuité d’une huile essentielle. Par exemple, l’huile essentielle de citron étant hépatoprotectrice, elle sera associée aux huiles essentielles de sarriette des montagnes ou d’origan compact.

Attention également à ne pas cumuler la prise de plusieurs huiles essentielles sans connaître les possibles interactions entre elles…

On l’aura compris, la voie orale est très efficace, mais elle nécessite une connaissance pointue des huiles essentielles et de leurs propriétés si l’on veut bénéficier de tout leur potentiel, en toute sécurité. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à se rapprocher d’un aromatologue, qui saura vous conseiller la meilleure huile essentielle à la juste dose. Ou bien choisir des huiles essentielles déjà prêtes à l’emploi. Il en existe sous différentes galéniques : capsules, pastilles, spray, ou encore en flacon compte-gouttes.

Pour une mode éthique

par Aurélie Chevalier

Dans une première vie, Aurélie Chevalier a notamment été confrontée à la mondialisation dans l’industrie automobile. Aujourd’hui, elle distribue les chaussures pieds nus leguano, des vêtements en chanvre et en coton bio, et lance sa marque irisens’ de vêtements en lin fabriqués en France. L’objectif de ce projet est de réaliser son idéal de vêtements légers pour la planète et le corps, qu’ils laissent libre de ses mouvements.
www.pieds-nus-sur-la-terre.frwww.irisens.fr

 

Chacun de nos actes sur cette Terre a un impact. Beaucoup de pédagogie a été faite en ce qui concerne les conséquences écologiques de notre alimentation, notamment au travers des réseaux de magasins biologiques. Si nous mangeons pour la plupart 3 fois par jour, nous nous habillons tous les matins. La nécessité de se vêtir s’est, au cours des siècles, transformée en signe extérieur de richesse avant que l’habillement ne devienne une mode.

Relocaliser

Pour vendre toujours plus, cette mode se renouvelle rapidement. Pour diminuer les prix de revient, nombre d’industriels sont partis produire très loin de chez nous, en Inde, au Bengladesh, en Chine… là où les contraintes environnementales et sociales sont moindres. L’effondrement en 2013 du Rana Plaza ayant causé plus de 1 000 morts a fait la une sans pour autant que les industriels de la mode modifient fondamentalement leurs pratiques. Alors que l’exploitation sévit loin de chez nous, l’industrie textile est en perte de vitesse depuis des années en France. La première action est de relocaliser la fabrication de nos vêtements. Avant de le passer sur vos épaules, le T-shirt lambda a fait plus d’une fois le tour de la planète ! Il est fréquent que la matière première soit produite dans un pays, filée, tissée et cousue dans d’autres. Certains tissus sont même composés d’une trame venant d’un endroit et d’une chaîne venant d’un autre. 50 à 60 % de la production mondiale de lin textile sont cultivés en France, mais 95 % sont exportés, majoritairement vers la Chine, car c’est dans ce pays que se trouvent actuellement les usines de transformation ! En 1920, Gandhi appelait au boycott des tissus britanniques et invitait les indiens à filer eux-mêmes leurs vêtements. Simplicité volontaire et écologie, déjà. Les circuits courts doivent aussi s’appliquer au textile. En achetant des vêtements fabriqués en France, vous êtes assurés qu’ils ont été cousus dans des conditions sociales et environnementales selon nos standards et que les transports sont limités. Mais, faites attention : certaines mentions sont trompeuses. Un drapeau français ne signifie absolument pas que le produit a été cousu dans notre pays.

Sélectionner les matières premières

Beaucoup de vêtements sont fabriqués dans des matières synthétiques, plus économiques et présentant des avantages techniques indéniables. Savez-vous cependant qu’aux États-Unis, il a été observé des pluies contenant des microparticules de plastique ; elles proviennent des eaux de lavage de nos vêtements en fibres synthétiques. Ces particules rémanentes s’accumulent dans la nature, nos maisons, nos corps.

Parmi les matières naturelles, le coton est le plus utilisé, mais, ne se cultivant pas sous nos latitudes, il vient forcément de loin. Sa culture engloutit 24 % des insecticides pulvérisés dans le monde et est donc loin d’être écologique. La teinture des vêtements est responsable de presque 20 % des eaux polluées dans le monde. Le coton bio est un moindre mal. L’idéal serait d’utiliser des fibres locales, telles que le lin et le chanvre. Malheureusement, depuis 30 ans, ce domaine n’a pas été suffisamment encouragé. Comme on l’a vu, la majorité du lin produit en France est exporté, ce qui crée une forte tension sur le marché. La filière chanvre est en plein renouveau. Beaucoup de filatures et de savoir-faire sont partis à l’étranger. Tellement de choses sont à reconstruire.

Éviter le gaspillage

Acheter moins mais en conscience, limiter sa garde-robe façon Marie Kondo, donner une seconde vie à ses vêtements par le don, le recyclage ou l’upcycling se positionne à l’inverse de la pratique de certaines marques, qui jettent ou détruisent leurs invendus : des vêtements neufs qui n’ont jamais été portés.

Ces éléments font de l’industrie du textile, devenue délirante, la 2e la plus polluante après celle du pétrole. Il nous faut simplement retrouver du bon sens.

Proposer le vêtement idéal reste compliqué actuellement. Pour le consommateur, le trouver l’est aussi. Unissons-nous pour que nos achats et nos productions aient du sens. Comme le colibri, faisons chacun notre part.

Voyage au bout d’un rêve – La ferme bio de They

Le livre La ferme bio de They – Voyage au bout d’un rêve, récemment sorti, sera présenté sous forme d’un feuilleton en plusieurs épisodes dans les prochains articles de l’écolomag. La démarche essentielle de l’auteur s’appuie sur la défense de notre environnement, des richesses des espaces naturels, et la promotion des produits issus de l’agriculture biologique proposés aux consommateurs. Nous y découvrirons successivement l’évolution de l’agriculture à travers les âges, pour en situer les découvertes, les inventions, mais aussi les contradictions, pour déboucher sur des pratiques respectueuses de l’écosystème, des animaux et des produits.

Nous ferons ensuite connaissance avec une ferme qui est passée d’un fonctionnement conventionnel à une pratique totalement bio et à une quasi-autonomie énergétique.

 

 

Lorsque nous avons entendu parler pour la première fois de la Ferme bio de They, nous ne savions pas de quoi il en retournait vraiment, sauf qu’il s’agissait de l’un des premiers complexes agricoles totalement indépendants et fonctionnant en autonomie presque totale. Qui étaient donc ces visionnaires qui avaient réussi à devancer les idées les plus avant-gardistes de l’écologie agronomique ?

L’accueil dans la cour intérieure de cette ferme est à l’image des symboles de la vie paysanne à travers les âges, les saisons et ses particularités.

Tel l’arbre généalogique d’une famille dont chaque branche croît, imperturbable, dans la composition d’un tout. Une entité à l’aspect indestructible.

Il suffit de s’asseoir sur ce vieux banc, enchâssé au coeur d’un buisson de fleurs grimpantes pour que ses pétales odorants nous appellent à une profonde méditation. Juste en face, un traîneau des temps anciens nous transporte dans notre fantaisie imaginative. Une invitation au voyage, en ces époques où l’on percevait les bruits caractéristiques d’un attelage qui se mouvait au pas cadencé d’un cheval de trait, s’en allant livrer le lait journalier à la fruitière locale.

Si notre regard se porte alors sur la façade accueillante de la boutique de vente des produits de la ferme, c’est pour mieux s’imprégner du son diffus des activités environnantes, où chacun s’emploie, telles des abeilles besogneuses, à donner sa contribution ouvrière à l’entreprise collective.

C’est à ce moment que Michel Devillairs vient nous rejoindre pour nous proposer une visite des installations du domaine et nous expliquer la démarche d’exploitation de cette ferme bio et totalement autonome, tant dans sa philosophie que dans son fonctionnement en matière de paysannerie. Il nous invite tout d’abord à l’accompagner dans une salle commune qui sert autant de lieu de travail informatique, de réunions que pour les repas en commun.

Dès le sommet d’un escalier en bois massif et la porte sur le palier franchie, nous répondons à l’accueil amical et chaleureux d’Évelyne, l’épouse de Michel. Nous ressentons aussitôt comme un effet transitoire, une réalité plus pragmatique, propre à la gestion d’une entreprise.

En effet, sur notre gauche, s’étale un long bureau blanc au style fonctionnel où trônent plusieurs ordinateurs, surmontés d’annotations éparses, placardées face à chaque poste de travail. De multiples dossiers apparaissent de-ci, de là, et témoignent qu’en ces lieux, la recherche et la réflexion sont de mise.

Ce n’est que le contenu des étagères à l’opposé qui nous ramène à l’objet de notre visite. La découverte et la compréhension des activités de ce site fermier prônant l’agriculture biologique et organisé en quasi-autonomie. Là sont exposés fièrement moult photos, coupes décernées lors de concours agricoles et d’élevage, articles de presse et diplômes régionaux et nationaux récompensant les mérites de leurs actions paysannes.

Auto-édition – 126 pages, texte et photos format luxe – Frais de port offerts en France métropolitaine – Contact : gerard.garcia770@orange.fr

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