Repensons notre dépendance aux technologues digitales

À l’origine d’avancées et d’apports technologiques et sociaux incontestables, la révolution numérique qui se joue dans le monde depuis une cinquantaine d’années est à double tranchant. Elle a mis une partie de l’humanité à nu au profit de quelques-uns, tout en permettant à des foules de se lever, de connaître et se connaître et, dans un même temps, elle entretient un modèle ultra-capitaliste qui arrive à sa fin et est très polluant. Derrière une image immatérielle, cette évolution majeure de notre société a un impact considérable tant sur l’environnement qu’au niveau social. Aucun secteur d’activité n’a eu des conséquences si systématiquement négatives sur la planète tout au long de son existence, alors qu’il se présente drapé dans des habits de lumière. Pourtant, le numérique en soi n’est ni bon ni mauvais. Il doit trouver sa place comme simple auxiliaire permettant aux citoyens de mieux vivre. Ici, Vincent Courbelay nous invite à réfléchir à la façon dont nous pouvons atteindre une certaine sobriété et repenser nos usages.