En ces temps difficiles, je voudrais rendre hommage aux gens heureux. Il n’est de bonheur sans optimisme, il n’est pas d’optimisme sans belle personne. Je ne vous parle pas là satisfaction des envies. Il est des satisfactions vulgaires, égoïstes et même quelquefois troubles. Ce n’est pas le cas du bonheur. Les gens heureux, que certains fâcheux qualifient d’« imbéciles heureux », ne sont jamais vulgaires. Ils ne sont que solaires et les fâcheux sont aveuglés par leur lumière. Les gens heureux ne sont jamais seuls parce qu’ils ne connaissent pas l’égoïsme. Alors, voilà, je le répète : les gens heureux ne sont que belles personnes. J’ai trouvé auprès d’eux bienveillance, tolérance et, disons-le, de la sagesse. Voilà de bien grands mots, diront les moqueurs. Et si, justement, c’était ce qui nous fait défaut… les grands mots ?
Redonnons-leur sens. Lavons-les des traces qu’ont pu y laisser les cyniques. Demandons à l’enfant que nous fûmes de nous aider à comprendre le sens de ces mots. Chassons loin de nous les « Cassandre » à la petite semaine qui envahissent nos ondes et nos écrans. Je sais, le bonheur ne se décrète pas. Mais il se construit. Il se donne et plus il se partage, plus il grandit !
Je sais, mes propos ne sont pas dans le cours du temps. Et c’est tant mieux !
Je me fous des grands esprits qui pensent que tout est foutu. Bien sûr, il y a les guerres, les épidémies et tous ces gens qui malmènent ma si jolie planète. Mais si nous voulons triompher de tous ces obstacles, il n’y a, à mon sens, qu’une solution.
Faire du bonheur notre ambition en donnant le pouvoir à des gens heureux.
Ce sont les compagnons de notre demain.
Naturellement vôtre,
La Chouette

Comme disait ma grand-mère,
la nature met toujours à côté du problème un antidote naturel
Ainsi en va-t-il de la taraméa, une belle étoile de mer qui vous injecte, sans sourciller, 10 centilitres de venin lorsque vous lui marchez dessus. Qu’à cela ne tienne, il vous suffit de la retourner immédiatement et de lui marcher dessus à nouveau : elle réabsorbe tout sans hésiter. Il faut faire très vite. C’est un peu, de sa part, « pardon, je n’ai pas fait exprès, je t’ai confondue avec une proie ».
De même, dans la brousse tropicale, si l’on se blesse, une ou deux feuilles de goyavier, bien écrasées entre les doigts, constituent un hémostatique puissant et un excellent cicatrisant, puisque cette plante est très riche en zinc.
C’est forte de cette conviction – de la présence immédiate de l’antidote – que je me permets de penser que, face à nos mois ensoleillés, qui risquent d’être très particulièrement chauds cet été, suivis d’un hiver cruellement froid, que je me concentre sur l’antidote immédiat.
Cet antidote consiste à renforcer notre corps, son immunité, ses muscles, son énergie, renforcer également notre moral, afin de le rendre très solide, prêt à faire face à toute épreuve. Car celles qui nous sont proposées s’annoncent coriaces.
Avant l’hiver prochain, profitons de l’été pour nous tricoter de bons pulls très chauds, de bonnes chaussettes de laine bien bio ! Selon un certain nombre d’experts, après un cycle de réchauffement lié à 50 années d’éruptions solaires, la Terre amorce une période de refroidissement. C’est cyclique. Une alternance de périodes chaudes et froides. Il suffit d’avoir lu des récits du Moyen Âge ou même la bible, ou de s’intéresser à l’astrophysique, pour le comprendre. Notre Terre est une très petite chose, un grain infime dans l’univers, et notre agitation n’a presque aucune influence sur cette masse couverte de vastes océans.
Pour nous renforcer, nous préparer, côté physique, nous avons l’exercice, la randonnée, la natation, le vélo, les bains de lumière solaire douce, la marche pieds nus sur le sable ou dans l’herbe, la marche nordique, le yoga en plein air, et bien d’autres disciplines encore, le choix est vaste.
Nous avons aussi l’alimentation.
Il nous faut profiter à fond des fruits et légumes bio et crus, accompagnés de bonnes huiles, en les mastiquant très longuement, ce qui permet d’en consommer beaucoup moins en volume et d’en profiter beaucoup plus. Ce n’est pas la quantité qui compte mais la qualité et la manière de les consommer.
Le Miam-Ô-Fruit et le Miam-Ô-51, ce dernier comportant 80 % de crudités bio, permettent au corps, grâce à la fabrication, par la digestion, des graisses brunes, celles qui nous protègent du chaud et du froid, de faire bien fonctionner nos 5 systèmes de protection que sont l’angiogenèse positive2 qui répare les vaisseaux sanguins, l’ADN, le microbiote, l’immunité et les cellules souches (présentes dans les graisses brunes).
Par ailleurs, nous avons particulièrement besoin d’antistress. Or, les graisses brunes apportées par ces 2 repas font monter la sérotonine. Ce qui est aussi le cas du bain dérivatif ou poche froide, pratiqué intensivement, en remettant le corps à sa température interne normale. Nous savons en effet, depuis 2008, grâce aux travaux japonais, russes, allemands et américains, que le rétablissement de la température moyenne du corps, à 36,6 °C, fait formidablement monter la sérotonine, jusqu’à l’euphorie osent écrire certains chercheurs ! Nous allons aussi danser ! Nous embrasser ! Ce qui fait également monter la sérotonine et la dopamine ! Nos antidépresseurs naturels puissants.
Voilà donc de quoi renforcer notre corps et notre moral, afin d’être tous aussi solides que possible, face à des périodes de vie parfois très difficiles.
Profitons de ces mois ensoleillés ou, du moins, plus chauds pour pratiquer de notre mieux cette méthode très simple, dans laquelle la préparation des repas n’exige presque rien en énergie, puisque nous mangeons cru à 90 %.
N’hésitons pas à nous faire du bien en puisant parmi les judicieux conseils que nous offre toujours l’écolomag dans chacun de ses numéros !
1- De plus en plus de personnes ne font qu’un repas par jour : l’idéal est de faire un jour Miam-Ô-Fruit, un jour Miam-Ô-5. En mastiquant très bien, en insalivant bien, on tient la journée. En dehors de cela, on s’hydrate.
2- Angiogenèse positive de reconstruction, à ne pas confondre avec l’angiogenèse négative qui est l’alimentation, par la construction de vaisseaux sanguins, des tumeurs. Cette dernière est directement liée à une mauvaise alimentation. Cf. Guérir par l’alimentation Dr William Li et aussi Miam-Ô-5, Miam-Ô-Fruit France Guillain et Aïmata Guillain aux éditions du Rocher.
France Guillain
www.bainsderivatifs.fr
Page Facebook Méthode France Guillain
+ Appli
À paraître en Juin 2022 :
Nos chers pieds
Par où passer ? Quelle méthode utiliser ? Comment y arriver ?
À tous les âges, ces questions sont bien naturelles et les réponses sont à rechercher dans un atlas routier ou touristique, un manuel d’apprentissage ou auprès d’une personne experte, sans oublier, bien sûr, ses propres parents.
Des réponses qui ont toutes un point commun : elles sont apportées par un guide, indispensable pour avancer. Nous avons tous besoin d’être guidés. Enfant, pour découvrir le monde qui nous entoure ; adulte, pour avancer dans la vie. Comme une plante qui pousse aidée par un tuteur. Consciemment, ou même inconsciemment, parfois.
Pour autant, parmi les multiples réponses qui s’offrent à nous, une sélection va s’opérer en fonction de nombreux critères, mélange de nos propres convictions et valeurs, mélange d’un contexte particulier et de l’appel à la raison ou au cœur.
Être guidé, c’est donc choisir un éclaireur et celui-ci change régulièrement, cela requiert de faire appel à différents accompagnateurs en fonction de chaque thématique.
Un leader politique va orienter votre façon de penser. Un sportif reconnu et admiré va être le déclic pour se lancer dans un sport. Une marque pionnière va être préférée à d’autres pour orienter vos achats…
Au-delà de ces contingences, je veux croire qu’il y a un « guide suprême », que nous devons tous reconnaître car nous l’apprécions tous déjà… C’est un endroit magnifique où les déchets n’existent pas, la biodiversité est incroyable, une source d’inspiration de chaque instant pour peu que l’on attache de l’attention à l’araignée qui produit un fil de soie 10 fois plus résistant que du kevlar tout en étant extensible, au lotus qui fait glisser pluie et saleté sur ses feuilles pour une photosynthèse optimale… Un endroit qui force le respect avec plus de 4,5 milliards d’années d’histoire et de bouleversements pour un équilibre unique atteint à ce jour, bien plus imposant que les 200 000 ans d’histoire de l’humanité…
Vous l’avez ? La Terre, bien sûr, et la toute-puissance de la nature qui devrait nous guider bien plus que toute autre contingence pour nos décisions et nos choix. Ne l’oublions pas ! À la recherche d’un nouveau guide ? Souriez, vous l’avez trouvé.
Olivier Guilbaud
Co-dirigeant du Laboratoire
Science & Nature
Selon le dernier rapport des experts climat de l’ONU (Giec), le monde a 3 ans pour faire plafonner les émissions de gaz à effet de serre et espérer un avenir « vivable ».
Comment ? En commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles, qui sont les principales responsables du réchauffement climatique. Dans le cadre de l’Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement bien en dessous de + 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, si possible + 1,5 °C, chaque pays s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Mais, selon le Giec, même si les engagements pour 2030 étaient respectés, le réchauffement pourrait atteindre + 2,8 °C, multipliant encore les catastrophes. Et ils ne le sont pas.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a d’ailleurs récemment dénoncé les « promesses creuses » de certains gouvernements, qu’il a accusés de mentir.
Les renouvelables, notamment le solaire et l’éolien, ont largement augmenté ces dernières années, mais principalement dans la production d’électricité. En 2019, les énergies fossiles représentaient toujours plus de 80 % du total de la consommation énergétique mondiale.
Il est temps de se remuer.
Source : www.goodplanet.info
En vue d’une mise en service début mai 2022, la première éolienne en mer de France a été installée début avril au sein du parc offshore de Saint-Nazaire.
Tout premier en France à entrer en service, ce parc comptera à terme 80 éoliennes, qui seront progressivement posées d’ici la fin de l’année. Ces 80 éoliennes seront réparties entre 12 et 20 km de la côte, sur 78 km2 au large du Pouliguen et du Croisic.
Chaque éolienne a une puissance de 6 mégawatts, contre 3 à 4 pour une éolienne terrestre.
En comptant la base, le mât et les pales, les éoliennes culminent à environ 180 m de hauteur.
Au milieu du parc, une « sous-station » électrique reliant les éoliennes est chargée de renvoyer le courant à terre via un câble semi-enterré. D’autres parcs éoliens offshore sont en cours de construction en France. Celui de Fécamp (Seine-Maritime) doit être mis en exploitation courant 2023, avant ceux de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados).
Source : www.goodplanet.info
Que souhaitons-nous laisser aux générations futures ? Bien vieillir, n’est-ce pas garantir un avenir durable à la planète, aux femmes et aux hommes, en favorisant le développement de filières bio équitables et promouvoir le label BIOPARTENAIRE® ?

Choisir le label BIOPARTENAIRE®, c’est choisir
de défendre la bio équitable et responsable,
qui garantit à la Terre et aux hommes de bien
vivre pour bien vieillir !
Pourquoi les Biopartenariats sont-ils nécessaires ?
« Chaque travailleur dans les fermes et les entreprises doit avoir des conditions de travail décentes et une juste rémunération, tout en préservant la planète, en France et dans le monde. » Claire Touret, déléguée générale de BIOPARTENAIRE®
Le contexte actuel, animé par des conflits mondiaux et des difficultés sanitaires, environnementales et humaines, nous rappelle l’urgence climatique et la nécessité de justice sociale pour endiguer les inégalités. Les filières de commerce équitable apportent une réponse à ces problématiques.
Pour le label BIOPARTENAIRE®, on ne parle pas uniquement de « filière » mais de véritable « Biopartenariat ». Il s’agit d’une chaîne d’engagements réciproques, durables et équitables entre BIOPARTENAIRES : des femmes et des hommes qui ont choisi de travailler ensemble pour un modèle économique durable sur le long terme. Il prend en compte les engagements agricoles, commerciaux, sociaux et écologiques (voir n° 88 de l’écolomag).
Loin des grands discours, BIOPARTENAIRE ® et ses Biopartenariats agissent à l’échelle des terroirs avec les femmes et les hommes qui y vivent, les cultivent et les préservent. Les nombreux projets initiés par les BIOPARTENAIRES, en France et dans le monde, démontrent que s’engager pour la justice sociale et la transition écologique sont les raisons d’être du label depuis sa création en 2002.
Le développement de Biopartenariats est nécessaire pour garantir des conditions de travail décentes à chacun, des prix stables et rémunérateurs, ainsi que pour sécuriser la disponibilité des produits tout en préservant le climat.
« Travailler en Biopartenariat, être au plus proche de la production, des femmes et des hommes qui cultivent les matières premières permet une bio de qualité. Cette présence active auprès de nos partenaires permet de faire face aux problématiques sociales, économiques et environnementales auxquelles nous sommes confrontés quotidiennement. Pour [les entreprises françaises impliquées dans des Biopartenariats], cela ne doit pas s’arrêter à de simples actions sociales, nous devons donner les moyens aux producteurs de vivre dignement, en les aidant à améliorer leur production et permettre aux futures générations de poursuivre sur la même voie. »
Guy Deberdt, président de BIOPARTENAIRE et dirigeant de Kaoka.
À qui bénéficient les Biopartenariats ?
Dans un Biopartenariat, toute une chaîne de partenaires s’engage : producteurs et leurs organisations collectives, entreprises de transformation, marques…
Ces engagements renforcent l’autonomie des producteurs. Notamment grâce au fonds de développement, qui permet la mise en place de programmes basés sur les besoins des producteurs et des salariés agricoles. Ils contribuent à pérenniser et consolider l’activité et/ou la communauté : acquisition de matériel et de compétences, accès à l’éducation, projets de diversification agricole…
« L’intérêt d’un partenariat BIOPARTENAIRE® est la relation équitable entre producteurs, entreprises de transformation, marques et consommateurs.
La confiance anime les discussions : le transformateur échange avec les producteurs sur les exigences nécessaires à la mise sur le marché d’un produit de qualité. Les producteurs, collectivement, discutent de leurs coûts de production. La prise en compte de ces coûts, élément indispensable à une relation équitable, permet de vivre de son travail, en dégageant un revenu et des bénéfices pour investir dans du matériel et développer l’activité des producteurs. La contrepartie de ce développement est une amélioration qualitative et quantitative de la production pour le transformateur et les consommateurs.
La démarche BIOPARTENAIRE® inclut une réciprocité relationnelle équitable. Ainsi, le Biopartenariat offre des produits de qualité à un prix juste aux consommateurs. »
Luc Jalenques – Cueilleur de plantes aromatiques et médicinales – SICARAPPAM
BIOPARTENAIRE® garantit les engagements de tous les acteurs du Biopartenariat et le développement d’un écosystème économique, social et environnemental pérenne. Le consommateur participe au développement de ce projet lors de son acte d’achat, en privilégiant les produits BIOPARTENAIRE®, en demandant leur présence en magasins bio, en relayant les actions et informations de l’association… Choisir le label BIOPARTENAIRE®, c’est choisir de défendre la bio équitable et responsable, qui garantit à la Terre et aux hommes de bien vivre pour bien vieillir !
www.biopartenaire.com/fr
Jadis, racontent les anciens Sateré Mawé, vivait une femme, Onhiàmuàçabê. Elle appartenait à l’espèce des hommes, mais était connue comme la première femme du monde.
Onhiàmuàçabê était belle et attirait l’attention de toutes les espèces de la forêt.
Elle vivait dans le jardin Noçoquém, un endroit magnifique considéré comme le paradis du monde. Cependant, lorsqu’elle refusa de tuer son propre enfant avec le petit serpent, un enfant détesté par ses oncles Ocumàato et Icuaman, ses frères la bannirent du jardin Noçoquém.
Très vite, son fils devint un petit garçon fort et gracieux, qui se mit à parler très tôt. Il voyait très souvent ses oncles aller et venir les mains emplies de noix et voulut en faire de même. Après plusieurs refus, sa mère accepta de l’emmener au jardin pour manger des noix, sans que ses frères le sachent.
Ocumàato et Icuaman le découvrirent et ordonnèrent au petit singe à bouche rouge de se poster tout près du noyer et de vérifier que personne malgré leurs ordres, n’osait s’aventurer dans le jardin Noçoqué.
Un jour, ignorant le danger, l’enfant retourna au noyer et ne vit pas les espions de ses oncles, qui avaient ordre de tuer quiconque transgresserait leurs ordres. Quand l’enfant redescendit avec son précieux chargement de noix, ils lui coupèrent la tête.
Onhiàmuàçabê, entendant le cri de son fils, courut aussi vite qu’elle le put, mais arriva trop tard. Meurtrie, elle resta longtemps auprès de son fils. Puis, Onhiàmuàçabê arracha l’œil gauche de son enfant et le planta en terre : de cet œil poussa le pariri, le faux guarana. Elle arracha l’œil droit et le planta : de cet œil naquit le warana sese, le vrai warana.
Alors, Onhiàmuàçabê proclama : « Toi, mon fils, tu seras la plus grande force de la nature. Tu seras grand et puissant : tu libéreras les hommes de nombreuses maladies et tu les aideras à se sentir toujours en bonne santé. Tu feras le bien de notre communauté, puis tu sauveras l’humanité tout entière. »
Ainsi est né le warana.
La différence entre le warana et le guarana
Les indiens Sateré Mawé appellent le guarana, dans leur langue, warana (le principe de la connaissance). N’ayant pas le son w dans leur alphabet, les Portugais ont renommé la plante guarana, dénommée ainsi au niveau mondial.
Aujourd’hui, les indiens Sateré Mawé revendiquent la différence : le warana bénéficie donc maintenant d’une dénomination d’origine (DO) au Brésil, l’équivalent de notre AOC en France.
La démarche de Guayapi
Trop souvent, les populations autochtones et traditionnelles n’ont pas accès aux marchés locaux et internationaux. C’est pourquoi Guayapi, fondée en 1990 par Claudie Ravel, soutient à son échelle la tribu des Sateré Mawé (18 000 indiens aujourd’hui – contre 6 000 au début du projet warana, en 1993) en préservant leur identité, leur culture et leur territoire.
À travers ses voyages sur le terrain, Guayapi privilégie les savoir-faire traditionnels qui bannissent les procédés de transformation chimique et synthétique en proposant les meilleures matières premières selon 3 critères fondamentaux : le biologique, le commerce équitable et la biodiversité.
Les vertus du warana
Riche en guaranine et en oligoéléments, le warana est un dynamisant physique et cérébral qui favorise concentration et vigilance. Il aiguise les sens et potentialise les vertus des aliments auxquels il est associé. Son goût rappelle l’amertume du pissenlit et sa consistance la châtaigne.
Plus d’infos : www.guayapi.com
01 43 46 14 69 – info@guayapi.com
Voici quasiment une année que j’ai eu le plaisir de commencer à collaborer avec l’écolomag pour retracer les grands chapitres du livre : La ferme bio de They « Voyage au bout d’un rêve ».
par Gérard Garcia
Auteur du livre La ferme bio de They
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, notamment sur l’histoire de l’agriculture française, avec ses hauts et ses bas, ses contradictions et ses avancées. Et surtout pour relater les différents épisodes, aussi croustillants les uns que les autres, qui ont amené cette ferme bio au niveau de ce qu’elle est et représente aujourd’hui dans le monde agricole responsable.
Aussi, je vous invite à la lecture de cet ouvrage. Mais toute bonne chose ayant une fin, nous ne saurions nous quitter sans évoquer, dans ses grandes lignes, les débuts atypiques d’Évelyne et de Michel Devillairs, pionniers de cette ferme modèle. Ils ont servi d’exemples durant 4 décennies, puis sont devenus des référents nationaux de l’agroécologie.
Toute cette étonnante et spectaculaire progression n’a été possible qu’à force d’opiniâtreté, de courage, de volonté et d’honnêteté professionnelle. Le tout dans une démarche écoresponsable.
Nombre d’anecdotes, aussi savoureuses que déterminantes, sont rapportées dans ce livre. De la difficulté de l’installation à des ruptures professionnelles, de bouleversements familiaux à des conjonctures agricoles dévastatrices, en passant par des obstacles en tous genres, rien ne les a fait faiblir.
Ce couple a traversé tout ce parcours et ces difficultés tout en restant imperturbable sur sa ligne directrice : celle du progrès au service de la biodiversité, du bien-être animal et de l’humain au service du consommateur.
De plus, cette ferme est l’une des premières en France à fonctionner en autonomie énergétique totale. Mais avant de clôturer ce chapitre et de vous parler d’Évelyne et Michel Devillairs, voici un dernier extrait du livre La ferme de bio de They.
Une succession d’inepties de politiques agricoles
Tout en allant de l’avant, l’agriculture en général s’est emballée et s’est écroulée en grande partie avec le temps. À quoi, au final, a servi cette multitude d’améliorations de cultures et d’élevages censée récompenser celles et ceux qui n’avaient qu’espoir d’être reconnus et de vivre décemment de leur travail de la terre ?
C’était sans compter sur les affres de l’histoire et de l’avidité jamais rassasiée des lobbys de l’agroalimentaire.
Les années qui firent suite aux deux dernières guerres mondiales furent celles de l’espoir pour les agriculteurs. Tout était réuni pour entreprendre, moderniser et faire évoluer le monde agricole.
Les premiers tracteurs prenaient place dans les petits villages. Une nouvelle ère prenait forme. Tout était à refaire. L’agriculture voyait l’avenir d’un bon œil, tant l’ensemble de la société poussait à produire de plus en plus.
En milieu citadin, alors que les tickets de rationnement étaient encore de mise, les gens souffraient de la faim. Aussi, tout poussait à augmenter les rendements par une agriculture moderne, loin des pratiques anciennes, par l’emploi d’engrais qui provenaient des surplus de l’armement de la Première Guerre mondiale. Plus précisément par une réorientation des matières premières comme le nitrate, l’ammonium ou les phosphates – que l’on trouve dans les explosifs –, dans le seul but de développer les grandes surfaces agricoles afin de faire baisser le coût de l’alimentation pour les ménages.
Les usines transformèrent alors leurs charges explosives en engrais. C’est la raison pour laquelle Rudolf Steiner (précurseur de la biodynamie) se leva pour prévenir l’appauvrissement des sols.
À la suite à la Seconde Guerre mondiale, les semences furent sélectionnées pour des traitements chimiques et divers contre les parasites à force de fongicides. Il en était de même pour l’élevage, par une amélioration des cheptels, plus productifs, tant en viande qu’en lait.
Ces changements n’empêchaient nullement l’exode rural car, dans les faits, les petites exploitations ne pouvaient suivre le rythme de cette course à l’expansion et se voyaient contraintes de vendre leurs terres, aussitôt rachetées par de plus gros exploitants, avides de s’agrandir à bas prix.
Malgré tout, il fallait produire de plus en plus pour compenser les coûts de production dans la mesure où les prix de vente stagnaient. Les agriculteurs se devaient alors d’emprunter de plus en plus pour se moderniser afin de produire davantage et essayer de rattraper, par le volume, ce que la vente de leurs produits ne rapportait pas assez…
(Souce principale : Histoire des paysans de France, de Claude Michelet, éditions Robert Laffont, Paris, 1996)
Partis de rien
Bien que Michel, fonctionnaire dans le domaine de l’agriculture, rien au départ ne prédisposait ce couple à épouser le métier de paysans éleveurs-agriculteurs. Encore moins à devenir des flambeaux, connus et reconnus, de l’agriculture biologique au service d’un mouvement progressiste, novateur dans sa modernité.
Qui mieux que Michel pour nous expliquer la genèse de cette aventure.
Extrait
« Tout a commencé alors que nous habitions une vieille ferme sur le plateau de Maîche, dans le Haut-Doubs, que nous avons aménagée pour pouvoir y vivre. »
Ferme qui leur était laissée gratuitement par un oncle en échange de soins de bovins.
« Dans le même temps, nous avions un statut de double actif. Moi, à la Chambre d’agriculture du Doubs, Évelyne en tant que secrétaire d’une entreprise locale. Nous partions donc le matin à 7 h 00 pour nos emplois respectifs et rentrions vers 17 h 00 pour entamer une seconde journée pour nous occuper de nos animaux. Dans mon travail de technicien agricole, j’en profitais pour acheter des petits veaux chez des éleveurs locaux, que je ramenais à la maison… dans le coffre de ma voiture. »
Et voici comment a commencé cette formidable épopée, pour en arriver, 40 ans après, à ce que la ferme actuelle, loin de la MONOCULTURE, puisse s’inscrire dans une forme de DÉVELOPPEMENT DURABLE d’un point de vue ÉCONOMIQUE, avec une ACTIVITÉ CIRCULAIRE importante pouvant NOURRIR sainement des centaines de consommateurs, SOCIALE, en faisant vivre une douzaine de personnes dans l’exploitation, et ÉCOLOGIQUE, en respectant la NATURE ET LE VIVANT, tant au niveau des sols que des animaux.
(Note de l’auteur : Nous nous rencontrerons peut-être lors de la sortie de mon prochain livre consacré à LA PLACE DE LA FEMME DANS LE MONDE AGRICOLE.)
Auto-édition – 126 pages, texte et photos format luxe 29 € – Frais de port offerts en France métropolitaine Contact : gerard.garcia770@orange.fr
La ferme bio de They
Moins d’emballage = moins de déchets dans la poubelle et donc moins de matières à recycler. Et si on consommait autrement ?
580 kg, c’est le volume de déchets générés en moyenne par les Français chaque année.
C’est 2 fois plus qu’il y a 40 ans. Il y a urgence à changer nos modes de consommation pour réduire drastiquement notre production de déchets.
Pour accompagner les consommateurs sur ce chemin, Le Kaba, un guide en ligne de la consommation responsable, propose de nombreuses ressources sur son site.
Parce qu’il n’est pas si simple de bien trier, il y partage régulièrement des articles et des astuces pour aider les Français à s’y retrouver parmi des consignes jugées trop compliquées, et faciliter le recyclage.
« Poubelle jaune ou poubelle noire ? », « Et l’opercule du yaourt, je le mets où ? »…
Et si la meilleure façon de recycler n’était pas de mettre un déchet dans la bonne poubelle… mais plutôt de ne pas produire de déchets ? Car le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ! Chaque semaine, le site propose des idées et des conseils concrets pour donner une seconde vie aux objets.
Vous trouverez également des astuces antigaspi pour stopper l’accumulation des déchets en cuisine.
Rendez-vous sur www.lekaba.fr
Lutter contre le vieillissement n’est pas une fiction, mais une réalité qui se base sur des concepts scientifiques et médicaux bien démontrés. Aujourd’hui, chacun peut agir sur le cours de son vieillissement. Augmenter sa longévité autrement, à savoir maintenir son espérance de vie en bonne santé, est possible, mais nécessite une démarche personnelle active.
Au fil des articles ci-dessous, découvrez les conseils de nos experts pour conjuguer capital santé et longévité.
« Bien vieillir est un art, et l’art facilite le bien vieillir. »
Philippe Chartier
Articles à voir :
Bien vieillir, c’est un choix !
Le ginkgo biloba, la plante de la longévité
Dossier santé : Vivre le plus longtemps possible en bonne santé
Dossier bien-être : Bien vieillir ou rester jeune, faut-il choisir ?
Dossier beauté : Rayonner le plus longtemps possible !
Nov 3, 17:35