Parce que ce que nous mangeons, ce que nous buvons et ce que nous respirons, c’est à la nature que nous le devons, le 5 juin prochain nous célébrerons la Journée Mondiale de l’Environnement. L’occasion de refaire un tout petit point sur notre responsabilité à tous dans la protection de notre planète, qui passe aussi par la bonne gestion de nos déchets.
Pas question ici de parler de la Loi Climat, de la réduction des émissions de carbone ni du réchauffement climatique. En tant que créateur de lombricomposteur, et plus particulièrement du pot de fleurs composteur, Transfarmers vous parlera de compostage et du tri des biodéchets – bon, on vous l’accorde, si l’on poussait plus loin la réflexion, on s’apercevrait que tout est finalement bien lié au climat.
Le saviez-vous ? Après avoir fait le tri sélectif, les biodéchets représentent 27 % de ce qui reste dans nos poubelles. Composés de 70 % d’eau, ils sont pourtant majoritairement enfouis ou incinérés au lieu d’être valorisés et rendus à la terre.
Les récentes avancées réglementaires à retenir
- En 2015, la loi de transition énergétique pour la croissance verte prévoit « la généralisation du tri à la source des biodéchets d’ici 2025 » à la maison comme au bureau.
- Mais en 2018, l’Union Européenne est plus ambitieuse et avance cette échéance à fin 2023 dans toute l’Europe.
L’échéance du 31 décembre 2023 approche
Le tri des biodéchets n’est plus un acte volontaire des collectivités les plus ambitieuses ou des seuls écolos, mais s’inscrit comme une obligation légale. Trier ses épluchures entrera bientôt dans le quotidien de tous les Français.
Difficile de nier l’évidence, il faut agir à présent !
Pour encourager la collecte séparée des biodéchets, l‘État français a fait progresser la fiscalité. On note principalement l’augmentation par 2 de la taxe générale sur les activités polluantes, payée pour chaque tonne de déchets enfouie ou incinérée ; ainsi que l’augmentation des aides de l’ADEME qui soutient fortement les volontaires à passer à l’action.
Si quelques grandes villes comme Paris, Nantes et Grenoble avait déjà pris la pleine mesure de l’importance du tri des biodéchets avant ces lois, d’autres collectivités amorcent de belles ambitions. Montpellier par exemple propose notamment des aides pour les familles en appartement qui souhaitent s’équiper d’une solution de compostage à hauteur de 50 euros/composteur.
Avoir le choix de son lombricomposteur
Contrairement à d’autres territoires qui ont fait le choix de fournir des composteurs et lombricomposteurs municipaux, quelques collectivités bien éclairées laissent le libre choix à leurs citoyens de trouver la solution de compostage qui leur convient le mieux. Ainsi, ceux pour qui les lombricomposteurs en plastique, plus largement représentés par les marchés publics, sont une contre démarche, voir une ineptie, ceux-là ont la possibilité d’être soutenus financièrement dans leur ambition plus responsable de choisir un produit davantage écologique, comme le pot de fleurs composteur fabriqué en France dans des matériaux naturels. Une solution esthétique et pratique parfois plus onéreuse, mais qui, grâce au coup de pouce des élus locaux, permet au plus grand nombre, des activistes antiplastique aux écolos réservés, de passer au compostage en appartement.
« Cela faisait longtemps que je cherchais une solution de compostage, mais je ne voulais surtout pas de plastique que je trouve incompatible à cette démarche environnementale. Le pot de fleurs composteur en terre cuite était pile ce que je recherchais mais légèrement au-dessus de mon budget. Grâce à l’aide des 50€ de la ville de Montpellier j’ai enfin pu passer au compostage. J’ai aussi eu droit à une initiation au lombricompostage à la maison. Un expert de la municipalité m’a renseignée sur les choses à faire et ne pas faire et m’a même apporté un petit seau pour y mettre mes épluchures. Merci la métropole. » Marie G., Montpellier
Si, aujourd’hui Transfarmers travaille main dans la main avec la ville de Montpellier, la start-up est prête à trouver des solutions simples avec toutes les collectivités françaises, pour que lombricomposter devienne le nouveau geste green, facile et beau.
« Réduire nos déchets devient urgent. Dans notre ambition de créer un territoire zéro déchet, la priorité est de baisser de 40 % le poids des poubelles grises d’ici 2024. On sait que la moitié est constituée d’épluchures alimentaires facilement valorisables grâce à la collecte des biodéchets. Parce que nous comptons sur la participation et l’investissement de tous, il nous semble important de donner à chacun le choix de la meilleure solution de compostage. C’est pourquoi nous aidons les citoyens en ville à hauteur de 50 euros pour l’achat d’un composteur et mettons à leur disposition un bio seau ainsi que les conseils des maitres composteurs de la métropole. » François Vasquez, Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole
+ d’infos : https://www.lestransfarmers.com