Le plein d’actifs pour une longue vie en bonne santé !
proposé par Michel Pryet
Gérant d’Aromandise
Le secret de santé des Japonais
Exploitation de thé de Kawaji
On savait que la consommation de thé vert était l’un des secrets qui expliquent les bons scores de longévité en bonne santé des Japonais. La recherche scientifique et médicale est extrêmement active depuis une trentaine d’années sur les avantages de la consommation du thé vert japonais. Elle nous livre chaque année de précieux enseignements sur ses vertus. Notamment, les thés verts japonais sont particulièrement riches en phytonutriments remarquables. Il s’agit des catéchines, des acides aminés stimulants, des flavonoïdes et des saponines.
Et devinez quoi ? Ces substances naturelles nous font du bien !
Les catéchines et leurs vertus antioxydantes, antivirales et anti-inflammatoires
L’EGCG (épigallocatéchine gallate) est la catéchine le plus étudiée pour son remarquable pouvoir antioxydant, capable de neutraliser les radicaux libres, de lutter contre le vieillissement cellulaire et l’apparition de maladies telles que le cancer, le diabète et les maladies cardio-vasculaires.
L’EGCG a démontré son efficacité antibactérienne mais aussi anti-virale. Les effets de l’EGCG ont ainsi été mis en évidence pour prévenir et traiter les infections virales telles que le SRAS et le MERS-CoV1.
L’EGCG inhibe les infections virales dont celles à corona, surtout dans leurs premières phases. La molécule enraye la fixation du virus sur la cellule cible (interaction avec les crochets de la couronne du coron et contre également les mécanismes de multiplication de son ARN à l’intérieur de la cellule parasitée2.
L’EGCG a une action anti-inflammatoire reconnue. Ses effets inhibiteurs ont été démontré récemment sur la réaction inflammatoire responsable de « l’orage à cytokines » impliquant les mastocytes lors des infections virales3.
Les acides aminés stimulants
Les thés verts japonais (encore plus les « thés d’ombre », comme le matcha et le gyokuro) contiennent une proportion extrêmement élevée d’acides aminés tels que la théanine – 50 % du total – (la théanine favorise l’attention, la réactivité, la mémoire, elle a un effet anti-stress et anti-anxiété…), l’acide glutamique (responsable du goût umami, mais aussi précurseur du GABA, le neuromédiateur de la détente), l’arginine, etc.
Ces acides aminés activent le métabolisme et stimulent l’activité cérébrale, favorisant, en particulier, la mémoire et la concentration.
Ils ont des effets très positifs et stimulants sur les systèmes cardiaque et circulatoire. Ils participent à l’activation et l’harmonisation du système nerveux de l’intestin et du péristaltisme.
Les tanins et les saponines favorisent le catabolisme des aliments gras et réduisent le taux de cholestérol. Une excellente boisson d’accompagnement de repas.
Les flavonoïdes ont une activité antibactérienne et rafraîchissent l’haleine : une tasse de thé à la fin des repas est donc parfaitement indiquée et des gargarismes de thé sont aussi conseillés. Le fluor (0,5 mg par tasse) est actif contre les caries.
L’origine Japon des thés d’appellation est une garantie de qualité
Les Japonais sont des consommateurs experts en thé et intransigeants sur sa qualité. Les diverses appellations de thés japonais, telles que sencha, genmaicha, matcha, gyokuro, fukamushi sont garantes au Japon d’un standard de très haut niveau, spécifique à chacune, qui respecte un cahier des charges des bonnes pratiques depuis la récolte des feuilles jusqu’au produit fini.
Seuls les thés emballés au Japon offrent cette garantie de qualité, car ces appellations sont malheureusement utilisées librement en France, quels que soient les origines ou les contenus.
Le choix d’une origine Japon emballée au Japon est donc la meilleure option si l’on souhaite bénéficier de sa richesse en phytonutriments.
Une famille nombreuse et variée
Les thés se présentent en feuilles entières, en infusettes (feuilles coupées) ou en poudre (matcha) ; sous formes de thé vert frais (sencha, gyokuro, fukamushi…), mélangé (genmaicha : mélange de sencha et de riz soufflé, sencha + aromate…) ou torréfié (hojicha feuilles, kukicha brindilles, à vertus alcalinisantes et à faible taux de théine tous les deux). À noter que la poudre de matcha apporte 2 à 3 fois plus de phytonutriments que les infusions de feuilles.
Un art de vivre
Élevé au statut d’art de vie dans la « voie du thé » (sadô) et ses pratiques méditatives (chanoyu), le thé japonais intègre des vertus spirituelles hautement considérées. Mais il vaut mille fois mieux en faire l’expérience que de tenter de comprendre intellectuellement ce qu’il en est. C’est un principe de bon sens du bouddhisme zen, une manière de vivre pratique dont le thé est la boisson phare.
Vous reprendrez bien une tasse de thé japonais ?
1- Kaihatsu et al. 2018, https://www.ncbi.nlm. nih.gov/pmc/articles/PMC6222519/ ; Hsu S. 2015, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26490660/
2- Jun Xu, Zhao Xu et al. 2017 https://www.ncbi.nlm. nih.gov/pmc/articles/PMC6152177/
3- Min-Jong Kim et al, https://pubmed.ncbi.nlm.nih. gov/32063904/
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