Un deuxième cerveau dans le ventre
Prenez soin de votre flore intestinale
Stress, déprime, angoisse, fatigue, défenses immunitaires, maux de ventre, ballonnements, désordres du transit… L’équilibre physique et psychique naît d’abord dans le ventre.
La digestion des aliments n’est pas la seule fonction de l’intestin. Il contient plus de 100 millions de neurones, produit 70 à 85 % des cellules immunitaires de l’organisme et 95 % de la sérotonine (hormone du bonheur), héberge plus de 100 000 milliards de bactéries (1012), soit 10 à 20 fois le nombre de cellules de l’organisme. C’est dire l’importance de ce « monde microbiologique vivant » – ou microbiote – que nous abritons. Il est indispensable à notre santé et, sans doute, à la survie de notre espèce.
L’équilibre de cet organe se révèle extrêmement fragile et instable. La flore qui colonise l’intestin est un écosystème dont le moindre changement va se répercuter aussi bien sur notre santé physique que sur notre santé psychique ; la totalité des fonctions physiologiques sont concernées.
Les travaux de Michael D. Gershon, chercheur à l’Université de Columbia, aux États- Unis, présentent l’intestin comme un véritable second cerveau.
Notre intestin est responsable de la plupart de nos soucis de santé. Des études récentes montrent son rôle déterminant dans l’apparition de nombreux troubles a priori très éloignés des ennuis intestinaux : migraines, surpoids, stress, déprime, anxiété, insomnie, problèmes cutanés, de la sphère ORL, pulmonaires, infections diverses, arthrite, arthrose, etc.
Le microbiote intestinal, de plus en plus considéré comme un organe à part entière, n’en finit pas de passionner les chercheurs : « Il possède autant de neurones que la moelle épinière et, pourtant, il ne loge pas sous notre crâne, mais dans notre ventre ! » Lui, c’est le “système nerveux entérique” – ou SNE –, un réseau dense de neurones étroitement connectés entre eux, qui enveloppent tout l’intestin. Ce système est si indispensable à la survie et autonome dans son fonctionnement qu’il a été baptisé le “deuxième cerveau” par le Dr Michael Gershon, neurogastroentérologue et professeur au Département d’anatomie et biologie cellulaire de l’Université Columbia, à New York.
Les taoïstes, les Mayas, les indiens connaissaient l’existence des 2 cerveaux
La science passe son temps à redécouvrir ce que nous savons tous, plus ou moins consciemment, depuis des générations. Dans le langage courant, certaines de nos expressions sont directement liées aux émotions que l’on peut ressentir dans notre ventre : « avoir la peur au ventre », « avoir une boule au ventre », « avoir le ventre noué », « montrer ce que l’on a dans le ventre », « avoir du mal à digérer une expérience »… Le SNE, cerveau du ventre, s’apparente au cerveau et est en communication permanente avec celui-ci, souffrant parfois des mêmes maux.
Contrairement à une idée reçue, il semble qu’il n’existe pas un centre de la pensée dans le cerveau. En revanche, il existerait quelque 100 millions de neurones moteurs, sensoriels et interneurones dans le tube digestif. Ce « cerveau du ventre » est directement connecté, via le nerf vague, à notre système nerveux central (le premier cerveau) ; mais le système nerveux entérique pourrait également fonctionner de manière autonome, sans recevoir d’instructions « de la tête ». Conséquence : le système nerveux central est capable d’influencer notre ventre, ainsi que sa flore intestinale, et inversement. Et le SNE est également capable de réagir de façon indépendante.
Ce que la médecine moderne découvre depuis peu, les anciens taoïstes, il y a plus de 400 ans, en étaient parfaitement conscients. Pour les taoïstes, le corps humain est sous le contrôle de deux cerveaux. Le cerveau cérébral et le cerveau abdominal. Ils attribuaient aux nerfs le contrôle de l’activité corporelle. Ils associaient l’activité du système nerveux principalement à la région abdominale et, ensuite, dans une moindre mesure, au cerveau. Selon la pensée taoïste, la perception et la génération des sentiments sont des fonctions de la région abdominale.
La médecine traditionnelle Maya croyait également que les pensées et les émotions étaient directement ressenties et traitées dans l’axe central de l’abdomen.
Pour la médecine indienne, stimuler le « feu digestif » est un point capital. Elle estime le dérèglement de la fonction digestive comme la source d’innombrables maladies, y compris psychiques.
Le yoga considère depuis toujours le ventre – et plus particulièrement l’estomac et les intestins – comme le lieu de traitement et de stockage des émotions positives ou négatives. Il est parfois nommé cerveau des émotions (en médecine chinoise notamment). Nos intestins n’ont donc pas seulement pour rôle de finaliser la digestion des aliments, mais ils doivent aussi s’occuper de la « digestion » de nos émotions négatives, sources de nombreux maux.
Les neurones du ventre et du cerveau (SNC), une même origine
Du point de vue embryonnaire, les cellules nerveuses du SNE – cerveau du ventre – ont la même origine que celles du « cerveau principal » (SNC : système nerveux central). À un certain moment, elles s’en séparent, migrent vers le ventre pour former le système nerveux entérique (entérique pour intestinal). Le tube digestif concentre également 70 à 80 % des cellules du système immunitaire. Il semble diriger en grande partie le dispositif de défense de l’organisme.
Le stress, ressenti au niveau du cerveau du ventre, agit directement sur la muqueuse intestinale et provoque la sécrétion de sérotonine. La sérotonine est un neurotransmetteur qui influence les « états d’âme ». Il est produit à 95 % par les cellules nerveuses de l’intestin ! Selon le Dr Gershon, le SNE serait aussi capable de se souvenir et participerait à la phase de rêves pendant le sommeil en produisant également de la sérotonine.
Jacques Goulet1, évoquant le rôle prépondérant du système gastro-intestinal sur l’ensemble des fonctions vitales, croit que l’hygiène intestinale est tout aussi importante pour la santé que l’hygiène mentale. Selon lui, les bactéries qui composent notre flore intestinale sont 10 fois plus nombreuses que le nombre de cellules qui composent le corps humain. Pour se prémunir de la maladie en général, il faut donc alimenter convenablement ces bonnes bactéries.
Probiotiques plus efficaces avec des prébiotiques
Pour Denis Roy2, « on peut penser que la consommation de prébiotiques et de probiotiques (= ferments lactiques) pourrait conférer une certaine protection contre ces infections, en plus d’atténuer les symptômes du syndrome de l’intestin irritable chez ceux qui en sont atteints. » Les prébiotiques ont une action bifidogène : ils stimulent la croissance et l’activité des bifidobactéries et des lactobacilles, c’est-à-dire des bactéries non pathogènes dont l’action est bénéfique pour la flore intestinale. Ils agissent donc sur le développement des probiotiques, les effets sont multipliés. Les meilleurs résultats pour la flore intestinale sont obtenus avec des produits symbiotiques qui offrent à la fois pré- et probiotiques.
Les facteurs qui modifient la flore intestinale
De nombreux facteurs peuvent influencer la flore intestinale. Une alimentation trop riche (en graisses, en sucres), trop pauvre en fruits et légumes (crus), le stress, le vieillissement, certains médicaments, une baisse de l’activité des enzymes digestives…
• Certains médicaments, comme les antibiotiques, les anti-inflammatoires, les corticoïdes, la chimiothérapie, sont au premier rang du déséquilibre de la flore intestinale. Les antibiotiques perturbent l’équilibre de la flore intestinale parce qu’ils détruisent les bonnes bactéries comme les mauvaises ; en prendre trop et à mauvais escient rend les bactéries pathogènes de plus en plus résistantes. Les personnes qui prennent des antibiotiques devraient toujours ingérer des ferments lactiques probiotiques pour rétablir l’équilibre de leur flore intestinale.
• L’acidité gastrique. Son rôle est de stériliser les aliments. Elle tue beaucoup de bactéries, mais trop chez certains sujets. D’autres personnes souffrent d’hypochlorhydrie et les bactéries arrivent en quantité excessive dans l’intestin grêle.
• Le mode et le type d’alimentation, trop riche ou déséquilibrée.
• Les voyages (décalage horaire), les sports intenses, le climat, les infections alimentaires…
Notre choix pour une flore intestinale en bonne santé
Probioline XL.For offre une action complète pour rééquilibrer la flore intestinale :
• un complexe de ferments lactiques probiotiques, composé de lactobacilles et de bifidobactéries,
• des fibres naturelles à effet prébiotique, qui stimulent la croissance des bactéries bénéfiques,
• de la pectine de pomme, offrant 65 % de fibres solubles, qui finalisent le travail d’élimination et préservent le côlon de toute irritation,
• et du calcium, qui aide au fonctionnement normal des enzymes digestives jouant un rôle essentiel dans la digestion de tous les nutriments (glucides, lipides, protides). De nombreux symptômes indiquent un fonctionnement insuffisant des enzymes digestives : ballonnements, lourdeurs digestives, maux d’estomac, intolérances alimentaires, désordre du transit, ventre rond, teint brouillé, fatigue après le repas…
Les probiotiques Probioline XL.For présentent, par ailleurs, l’avantage d’être microencapsulés, leur durée de vie est donc beaucoup plus longue et leur libération dans l’intestin plus progressive… garant d’une meilleure action physiologique. Autre avantage, les gélules sont faites de deux parties séparables : elles permettent, si nécessaire, un mélange dans une boisson (froide), un yaourt (nature) ou autre.
1- Jacques Goulet : Microbiologiste et professeur au Département des sciences des aliments et de nutrition à l’Université Laval, Québec.
2- Denis Roy : Professeur titulaire à l’Institut des nutraceutiques et aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval, Québec.




























