DÉFINITION. La géobiologie est née de la conviction que l’homme est interconnecté avec son environnement :
- Il l’impacte et/ou est impacté par lui. – Cela concerne son environnement proche et/ou son environnement lointain.
- L’impact peut être physique et/ou psychique.
Pour ne parler ici que des impacts psychiques :
- Dans son micro-environnement (l’habitat et autres lieux de vie), l’être humain est confronté aux mémoires de murs. Soit il les crée par son comportement (longues maladies, agressions ou pensées négatives répétées…), soit il les subit quand il vit dans des lieux impactés par les occupants précédents. J’ai déjà longuement développé ce thème dans des articles précédents.
- Dans son macro-environnement (la Terre), il existe une même notion mais beaucoup plus large car elle n’implique plus des individus isolés mais la collectivité humaine tout entière. Elle porte plusieurs noms selon les observateurs et leurs sensibilités.
Vladimir Vernadsky (un des fondateurs de la géochimie moderne, qui a travaillé sur les effets des radiations solaires et cosmiques sur l’ensemble des organismes vivants) et Pierre Teilhard de Chardin (prêtre jésuite français, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe) ont tous deux utilisé le terme de « noosphère ». Ils expliquaient qu’il s’agit d’une couche de faible épaisseur entourant la Terre, qui serait le lieu de l’agrégation de l’ensemble des pensées, des consciences, des idées et des découvertes produites par l’humanité à chaque instant.
Sans utiliser ce mot de noosphère, Ernest Renan (écrivain, philosophe et historien du XIXe siècle) imaginait, dès son époque, que l’union de plusieurs organismes ou individus crée des sortes de consciences imbriquées.
Mais nous pouvons aussi relier cela à d’autres concepts, tels que l’inconscient collectif ou les égrégores, par exemple. Comme pour les mémoires de murs, soit l’homme alimente cette noosphère, soit, au contraire, il s’en nourrit, y puise des idées ou de l’énergie. Cela enclenche, si c’est positif, un cercle vertueux, une spirale positive ; mais, si c’est négatif, un cercle vicieux, une spirale négative est produite.
MON CONSEIL BIEN-ÊTRE. En cette longue période de pandémie, nous avons passé beaucoup de temps dans nos maisons et les pensées n’ont pas toujours été très positives. S’agissant de notre micro-environnement, dans lequel nous sommes toujours totalement maîtres, il est facile de « nettoyer » nos propres mémoires.
Mais c’est plus compliqué pour la noosphère, que nous avons probablement alimentée avec des peurs, des colères, etc.
Philippe Bouchaud – GCB Conseils
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