« Je t’aime dans le temps. Je t’aimerai jusqu’au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t’aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé. »
Jean d’Ormesson
Nous ne pouvions pas terminer cette année sans parler d’AMOUR… L’amour pluriel, l’amour inconditionnel, l’amour vache, l’amour physique… Bref, l’amour dans tous ses états. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la pandémie a considérablement modifié notre rapport au temps, aux autres, mais aussi à nous-même. Le sujet est tellement vaste que nous ne pourrons pas aborder toutes les nuances de l’amour, mais nous voulions en évoquer certaines parcelles.
Aux côtés de nos experts, faisons vibrer la flamme du désir, la flamme de l’amour et honorons ce qu’il y a de plus précieux au monde.
Articles à voir :
Les plantes au service de l’amour…
Dossier santé : L’amour dans tous ses états !
Dossier bien-être : L’amour dans tous ses états !
Dossier beauté : Cahier de recettes Séduction
Si les plantes ne distillent pas leur pouvoir au service des hommes, elles cherchent à charmer les insectes et à jouer les entremetteuses de leur amour. C’est notre relation personnelle à la fleur, variable selon notre sensibilité et notre culture, qui crée l’émotion. Les plantes sont de formidables alliées pour nous inciter à l’amour, stimuler notre inspiration, exacerber nos sentiments et nous rendre la vie plus belle.
Petite leçon de séduction végétale
En Europe, on estime que 300 millions de grains de pollen se déposent annuellement sur chaque mètre carré de terrain ! Producteur de gamètes mâles, le pollen joue un rôle essentiel dans la reproduction des plantes à graines. Responsable de la transmission du patrimoine héréditaire mâle, il permet la fécondation des ovules libérés par les ovaires. Des graines se forment alors, engendrant ainsi le développement d’une descendance.
Plus de 95 % des fleurs sont hermaphrodites, c’est-à-dire qu’elles possèdent à la fois des organes mâles (étamines) et femelles (pistil). Pour éviter la consanguinité, ces plantes adoptent des stratégies très efficaces. Comment ? Des hormones, que l’on appelle les auxines, inhibent la germination du pollen provenant de leurs propres fleurs, mais des protéines reconnaissent le pollen compatible et facilitent son adhésion à la surface du stigmate.
Quand le bananier meurt d’amour
Les plantes monocarpiques n’ont pas une vie sexuelle très remplie. En effet, elles n’aiment qu’une fois et meurent après avoir fructifié. C’est le cas des Broméliacées, du bananier, de l’agave americana, des bambous, des cycas et de toutes les plantes à végétation annuelle.
Quand l’arum titan fait monter la température !
L’incroyable arum titan (Amorphophallus titanum) – plante endémique de Sumatra – génère un parfum de viande avariée pour attirer ses pollinisateurs. Afin de mieux diffuser l’odeur alentour, il l’évapore en la chauffant. La température de son énorme spadice varie entre la base et l’extrémité ; cette dernière, la plus chaude, pouvant atteindre la température du corps humain (37 °C). Ainsi, la différence avec la base, où se concentrent des milliers de fleurs, atteint une dizaine de degrés. Chaud devant !

La rose, reine des fleurs et de l’amour
« Si Zeus avait voulu donner aux fleurs un roi, c’est la rose qui régnerait sur les fleurs. Elle est la parure de la terre, la gloire des plantes ; elle est l’oeil des fleurs, la rougeur de la prairie : c’est la beauté dans tout son éclat ; elle respire l’amour, elle est messagère d’Aphrodite… » Achille Tatius – Leucippé et Clitophon
Dans la première moitié du XIXe siècle, à l’apogée de la symbolique des fleurs, une dame qui portait une guirlande de roses sur un chapeau de paille indiquait clairement : « Je suis disposée à l’amour. »
La rose rouge est une déclaration d’amour ou une invitation à l’amour charnel. • La rose orange, corail ou saumon reflète le désir et le besoin d’amour tout en susurrant : « Abandonne-toi à mes caresses… » • La rose de couleur rose honore l’épanouissement de la beauté de la femme, suggérant la festivité et le magnétisme, la recherche d’une soirée de fête.
Le savez-vous ? Associer roses blanches et rouges dans un bouquet signifie « Unissons-nous ! »
On distille à la vapeur d’eau les fleurs de la rose pour en extraire une huile essentielle d’une grande magnificence olfactive. Ce sont principalement le géraniol et le 2-phényléthanol qui confèrent à la rose européenne et moyen-orientale cette odeur florale et suave si caractéristique.
Compte tenu du faible rendement obtenu (4 tonnes de pétales pour obtenir 1 kg d’huile essentielle), l’huile essentielle de rose est une essence rare et précieuse, tout comme l’amour !
Au-delà de son parfum magique, l’huile essentielle de rose veille sur notre bien-être : elle est à la fois antidépresseur, aphrodisiaque et tonique du système nerveux. Elle chasse les états dépressifs, la fatigue sexuelle, ainsi que les tensions nerveuses.

Le langage amoureux des fleurs
C’est un homme, Louis-Aimé Martin, qui rédigea en 1819 – sous le pseudonyme de Charlotte de Latour – le premier Langage des fleurs. En 1844, Louise Cortambert reprit le même pseudonyme pour rédiger un Nouveau langage des fleurs, qui fut le premier best-seller du genre. Depuis, de nombreux auteurs ont cherché à traduire émotions, émois et tourments de l’amour à l’aide des plus jolies fleurs de nos jardins.
En voici quelques belles illustrations :
L’anémone : Je mourrai pour toi.
Le camélia : Ma constance sera récompensée.
La capucine : Je veux te combler d’amour.
Le dahlia : Je brûle d’amour pour toi.
Le gardénia : Je t’aime de tout mon cœur.
La pâquerette : Je ne veux que toi.
La tulipe rouge : Mon amour est ardent.
La marguerite : Mes pensées sont pour toi.
Il était une fois Aphrodite
Le terme « aphrodisiaque » vient d’Aphrodite (Vénus, pour les Romains), déesse grecque de l’amour, de la beauté, de la sensualité et de l’attirance sexuelle. Mariée de force par son père Zeus à Héphaïstos, Aphrodite eut de nombreux amants. De ses amours avec Arès naquit Eros, elle eut Hermaphrodite avec Hermès, puis Priape et Hyménée de son union avec Dionysos. Mais son grand amour fut sans conteste Adonis. Fils incestueux de la princesse Myrrha et de son père le roi Cinyras, Adonis fut recueilli par Aphrodite. Il était si beau qu’elle le confia à Perséphone. Pourtant chargée de le garder en sécurité, celle-ci succomba vite à ses charmes. Zeus mit fin à la querelle des deux amantes en ordonnant à Adonis de partager son temps entre les deux déesses. Il privilégia cependant Aphrodite et fut tué par un sanglier au cours d’une partie de chasse. Aphrodite tenta de le sauver, mais n’y parvint pas. Du sang d’Adonis surgit une fleur à la robe rouge sombre : l’adonite (Adonis aestivalis), « goutte de sang » ou « larme de sang », qui immortalise l’image de la jeunesse et de la beauté masculines.
On dit qu’Aphrodite fut la première à planter un grenadier et qu’elle utilisait ses fruits pour confectionner des philtres d’amour.
Avec la grenade, la pomme et la myrte font partie des attributs souvent associés à la déesse de l’amour. Héritières d’Aphrodite, les ensorceleuses du Moyen Âge préconisaient cette recette à une jeune fille qui voulait obliger un homme à l’aimer :
« Écrire en lettres de sang le nom de la personne aimée sur un papier blanc. Lier ce billet avec trois de vos cheveux et trois des siens délicatement tressés. Fendre une belle pomme en deux, l’épépiner et glisser la feuille entre les deux moitiés du fruit, sans oublier d’y ajouter deux branchettes pointues de myrte. Réunir le tout et le sécher dans le four jusqu’à obtenir la consistance des pommes sèches du Carême. L’envelopper alors dans des feuilles de laurier et de myrte, puis déposer ce philtre magique sous le chevet du lit où couche la personne, sans qu’elle s’en aperçoive. »
Les plantes du désir
Le dita (Alstonia scholaris)
Ce grand arbre, que l’on rencontre dans toute l’Asie du Sud-Est, est parfois appelé « quinquina d’Australie » ou « arbre du diable indien ». Ses graines sont réputées aphrodisiaques. Elles contiennent de la chlorogénine, un alcaloïde connu pour avoir un effet fortement stimulant sur les parties génitales, d’où sa réputation d’accroître le désir.

L’angélique (Angelica archangelica)
En Chine, elle est considérée comme le meilleur tonique féminin. Elle aurait le pouvoir de prolonger la fabrication des œstrogènes jusqu’à un âge avancé et de favoriser les contractions vaginales pendant l’acte. La racine en poudre est infusée à la dose de 6 à 8 cuillères à café par litre d’eau et consommée à raison de 3 tasses par jour.

Recette du bain d’amour…
Mélangez dans un litre d’eau tiède (30 °C) 1 cuillère à soupe de chacun des ingrédients suivants : graines d’angélique, fleurs de lavande séchées, marjolaine, menthe, romarin, thym macérés toute une nuit dans une bouteille en verre. Parfumez le bain avec cette préparation et partagez-le avec votre partenaire pour des moments d’une rare intensité.
L’ail
Son image de tonifiant sexuel ne date pas d’hier, puisque les Mongols, qui l’introduisent dans le bassin méditerranéen, en mangeaient pour améliorer leur tonus sexuel. Plus tard, les Égyptiens en distribuèrent aux ouvriers constructeurs des pyramides pour leur donner des forces. On sait aujourd’hui que cette réputation n’est pas usurpée. L’ail contient, en effet, de l’allicine, qui fluidifie le sang et améliore ainsi directement l’érection masculine. Toutefois, pour ne pas prendre le risque de voir fuir votre partenaire sous prétexte d’haleine indésirable, mieux vaut consommer l’ail sous forme de gélules. Sinon le remède risquerait d’être pire que le mal !

Le guarana (Paullinia cupana)
Les indigènes d’Amazonie l’appellent « élixir de longue vie », tant ils lui confèrent de vertus. Parmi celles-ci, il renforce l’immunité et retarde le vieillissement. C’est aussi un stimulant intellectuel et physique. Rien d’étonnant à ce qu’il soit efficace pour soulager les pannes sexuelles. C’est dans ses graines que l’on trouve le responsable : un principe actif qui agit sur les centres nerveux impliqués dans l’excitation sexuelle.
Le yam (Dioscorea villosa)
Riche en polystérols naturels, cette plante dynamise les centres cérébraux du désir. Le yam contient aussi des précurseurs de la progestérone, raison pour laquelle il stimule l’activité sexuelle des femmes à l’approche de la ménopause. En aidant le corps à conserver un taux élevé d’hormones sexuelles, le yam préserve l’ardeur du désir contre l’usure de l’âge. On trouve du yam en gélules, seul ou associé à d’autres plantes.

Le shatavari (Asparagus racemosus)
L’Ayurvéda – médecine pratiquée depuis près de 4 500 ans en Inde – considère cette racine de plante comme l’alliée privilégiée de la femme, et ce à toutes les étapes de sa vie. Et ce n’est pas pour rien si shatavari signifie « celle qui possède 100 maris » en Sanskrit, en référence au pouvoir lubrifiant de cette plante ayurvédique. La racine de cette plante est un véritable couteau suisse pour la femme : elle favorise l’équilibre hormonal, régule les humeurs, améliore la fertilité, soulage les douleurs liées au cycle, lubrifie la muqueuse vaginale et agit comme un puissant aphrodisiaque naturel.
Vous le trouverez sous forme de poudre. À lire aussi L’ashwagandha, plante majeure de l’ayurveda
Recette de tisane libido
Placez dans un bocal en verre 3 c. à s. de poudre de shatavari, 2 c. à s. de poudre de maca, 2 c. à s. de poudre de tribule terrestre (Tribulus terrestris L.), 1/2 c. à c. de réglisse en poudre, 1/2 c. à s. de pétales de rose séchés. Refermez et secouez bien. Versez 1 c. à s. de cette préparation dans une tasse et ajoutez-y 30 cl d’eau frémissante. Couvrez et laissez infuser 10 minutes. Buvez 2 tasses par jour en cures de 3 semaines, espacées d’1 semaine de repos thérapeutique.
Les épices…
Vanille, cannelle, girofle, muscade, safran, poivre, gingembre… Les épices sont nombreuses à favoriser la sexualité, tant par leur parfum que leur action directe sur la sphère sexuelle. Le poivre, par exemple, stimule le centre de l’érection. La cannelle favorise l’impact des oestrogènes sur les organes génitaux. Le parfum de la vanille augmente l’excitation sexuelle. Elles peuvent être consommées en cuisine, en infusion ou en décoction.
Des fleurs pour apaiser la déprime saisonnière
La pratique de l’amour au quotidien n’est pas un long fleuve tranquille… Bien au contraire.
Il y a tout d’abord le rapport à soi et à notre corps, qui peut être complexe, mais aussi la méconnaissance de notre intimité, qu’il nous faut pourtant protéger. Et il y a aussi toutes les questions taboues que nous n’osons pas poser et qui peuvent être un frein à notre épanouissement personnel. Nos experts vous confient aujourd’hui quelques solutions pour vous sentir mieux dans votre intimité.
Voir les articles :
Dossier : Le microbiote vaginal
Et si on en parlait ?
Le vaginisme, un sujet encore bien tabou
Pour vivre pleinement l’amour, il est important de prendre soin de soi et de son microbiote vaginal, eh oui ! Nous avons eu le privilège de poser quelques questions au Dr Jean-Marc Bohbot, médecin infectiologue spécialiste des infections génito-urinaires, Directeur médical à l’Institut Alfred Fournier, à Paris. Il a co-écrit l’ouvrage Prenez soin de votre microbiote vaginal avec Rica Étienne, journaliste santé.
avec Dr Jean-Marc Bohbot, médecin infectiologue
et Rica Étienne, journaliste santé

Parlons tout d’abord sémantique : pourquoi est-on passé du terme « flore vaginale » à « microbiote vaginal » ?
Les deux termes sont synonymes et peuvent s’employer indifféremment. Le terme microbiote est plus « scientifique » et renvoie plus à la notion de « microbes ». Mais on peut utiliser les deux. Parler de flore plutôt que de faune ou de microbiote comme on le désigne plus scientifiquement aujourd’hui, ce n’est pas pour faire joli mais parce que, à l’époque, les bactéries étaient classées dans le règne végétal. Aujourd’hui, elles le sont dans leur propre règne. Voilà pour la référence botanique. Dans la même logique, on parlait aussi de flore intestinale ou de flore cutanée…
Quels liens entre les microbiotes intestinal, cutané et vaginal ?
La plupart des microbiotes de l’organisme sont connectés. Leur composition diffère d’un organe à l’autre, mais ils exercent une influence sur leurs voisins par des médiateurs chimiques qui agissent sur l’inflammation ou l’immunité. Cette notion d’interdépendance est capitale à prendre en compte en cas de pathologies comme certaines infections vaginales ou urinaires, dont l’origine peut être un déséquilibre du microbiote intestinal, par exemple.
En quoi l’accouchement influence-t-il notre microbiome ?
Pendant l’accouchement, le bébé est en contact avec le microbiote vaginal de la maman, mais aussi le microbiote de la région vulvaire et le microbiote digestif en raison de la proximité du rectum. Cette richesse du microbiote contribue à l’établissement d’un microbiote intestinal équilibré chez le nouveau-né. En cas d’accouchement par césarienne, il n’y a pas ce contact avec les microbiotes maternels et donc le microbiote intestinal de l’enfant est plus pauvre. Néanmoins, et surtout si la maman allaite son enfant, le bébé retrouve un microbiote équilibré au bout de quelques mois de vie.
Quelles sont les grandes familles de bactéries présentes dans le microbiote vaginal ?
60 à 80 % du microbiote vaginal de la femme adulte non ménopausée sont composés de bactéries appelées lactobacilles car elles ont la faculté de produire de l’acide lactique. Cet acide lactique permet de maintenir le vagin à un pH bas – compris entre 3,5 et 4,5 –, ce qui empêche le développement d’autres bactéries. Mais les lactobacilles ont bien d’autres propriétés, qui en font un élément essentiel de la bonne santé vaginale. À côté de ces lactobacilles, on trouve d’autres bactéries comme des gardnerella vaginalis, des staphylocoques, des streptocoques… qui ne sont pas agressifs tant que le microbiote est équilibré. Le microbiote vaginal contient également des champignons microscopiques – levures – et des virus qui sont moins bien connus.
Comment en prendre soin ?
Tout ce qui peut agresser les lactobacilles : antibiotiques prolongés, hygiène intime avec des produits antiseptiques… peut déséquilibrer le microbiote vaginal. Par ailleurs, les lactobacilles se développent grâce à un sucre présent dans les cellules vaginales : le glycogène. La quantité de glycogène est totalement dépendante de la concentration en oestrogènes, l’hormone féminine dominante. S’il y a moins d’oestrogènes, en cas de ménopause, par exemple, il y a moins de glycogène et moins de lactobacilles. À noter que le tabac diminue le taux d’oestrogènes dans le sang et représente donc un ennemi majeur du microbiote vaginal.
Ainsi, pour avoir un « bon » microbiote, il faut arrêter impérativement le tabac, utiliser un produit d’hygiène intime dédié et ne pas hésiter à ingérer des probiotiques en cas de prescription d’antibiotiques. Au moment de la ménopause, la prise de probiotiques régulière accompagnée ou non d’ovules ou de crème vaginale à base d’œstrogènes est très utile pour limiter les phénomènes de sécheresse, de douleurs lors des rapports sexuels ou les infections.
Le pH de notre vagin est le reflet de son état. Comment le mesurer ?
Le bon pH vaginal se situe entre 3,5 et 4,5. C’est le gynécologue qui peut faire cette mesure en utilisant un papier pH spécial sur lequel on dépose une goutte des sécrétions vaginales.
Comment les antibiotiques impactent-ils notre microbiote vaginal ?
Beaucoup de familles d’antibiotiques agressent les lactobacilles et, parfois même, les font disparaître. Le microbiote vaginal est donc déséquilibré. Certains antibiotiques favorisent également la multiplication des levures microscopiques qui colonisent à l’état naturel le vagin et provoquent ainsi une mycose.
Dans quel cadre faut-il prendre des prébiotiques et probiotiques ?
Dans tous les cas où un déséquilibre du microbiote se manifeste : en premier lieu les infections vaginales, mais aussi les cystites. De plus en plus de travaux ont montré l’utilité des probiotiques en prévention des récidives de ces infections, à condition d’utiliser les bons produits – le conseil d’un professionnel de santé est capital… – et de faire des cures suffisamment longues, de plusieurs mois.
La question qui vous tient à cœur ?
Des problèmes gynécologiques ou urinaires sont parfois liés à des désordres de microbiotes plus éloignés : intestin, périnée… Il faut donc envisager une prise en charge globale de la santé de la femme, même si les symptômes se situent dans la sphère uro-génitale. Il s’agit d’une approche nouvelle, surtout pour les infections récidivantes.
Le mot de la fin ?
Les probiotiques ne peuvent pas tout résoudre. Il faut bien expliquer aux femmes l’implication de tous les microbiotes environnant la sphère génitale. Prendre soin de son vagin passe aussi par une alimentation saine, un peu d’exercice physique, un arrêt du tabac, une hydratation régulière et une hygiène intime adaptée…
Pour aller plus loin…
Prenez soin de votre microbiote vaginal
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Il n’est pas toujours simple de parler de sexualité, et ce quel que soit l’âge. Alors, à l’occasion de la sortie du livre Le sexe pour les nuls, aux éditions First, nous avons osé poser quelques questions à Rica Étienne, journaliste santé et co-auteure de ce livre avec le Dr Sylvain Mimoun.
avec Rica Étienne
journaliste santé et auteure
Pourquoi avoir consacré un ouvrage sur le sujet ? Sommes-nous si « nuls » que cela, en France ?
Nous ne sommes pas si nuls, loin de là. Mais la sexualité a considérablement évolué en moins de deux décennies, traversées par trois grandes révolutions : la pornographie, qui a modifié nos comportements et introduit plus fort encore la notion de performance ; Internet et les réseaux sociaux, qui ont radicalement transformé les modalités de la rencontre ; #MeToo, qui a bouleversé les relations hommes-femmes. Il fallait bien un ouvrage pour décrypter cela et en décrire les conséquences.
En 2021, le sexe est-il encore un sujet tabou ?
En tout cas, le sexe reste un sujet sensible. On parle moins des sexualités marginales, autrefois étiquetées comme déviations sexuelles, voire perversions. Les pratiques sadomasochistes, par exemple, sont banalisées. On ne montre plus du doigt l’homosexualité ; mais, malheureusement, le combat pour une acceptation pleine et entière n’est pas fini ! En revanche, la lutte se situe maintenant sur le champ des identités sexuelles non binaires, à savoir les personnes dont l’identité de genre ne correspond ni aux normes du masculin ni à celles du féminin. Les nouveaux tabous, ils sont là désormais.
Parlez-nous de l’ocytocine ; est-ce vraiment l’hormone de l’amour ? Joue-t-elle d’autres rôles ?
Dans la mesure où l’ocytocine est « l’hormone de la confiance », c’est aussi l’une des hormones de l’amour, avec notamment la testostérone, appelée « l’hormone du désir », ou la dopamine, qui participe au circuit de la récompense. L’ocytocine est impliquée dans l’érection, l’orgasme, c’est aussi l’hormone de la lactation. Elle est déterminante dans l’accouchement et la relation parent-enfant.
La baisse du désir avec le temps peut-elle s’expliquer – entre autres – par une diminution de production d’ocytocine ?
C’est l’histoire de l’oeuf et de la poule. Est-ce la chute du désir qui provoque la baisse d’ocytocine ou l’inverse ? Je pense que nous sommes avant tout gouvernés par notre psyché, nos peurs, nos désirs, nos rêves, notre éducation, nos tabous, et quand tout cela se met en travers de notre route, oui, cela peut se traduire par des variations hormonales qui vont à leur tour faire chuter le désir.
Mais l’ocytocine, ou quelque autre hormone, n’est que l’arbre qui cache la forêt ; nous sommes des êtres pensants.
Quel rôle jouent les phéromones chez l’homme ?
Aucun. En tout cas, si elles le font, c’est à l’état de vestige. Les phéromones sont des messagers chimiques comparables aux hormones et capables de déclencher une réaction à distance chez les individus de la même espèce. Les végétaux en sécrètent, ainsi qu’une majorité d’animaux. Mais les humains ne sont pas des papillons capables de détecter une partenaire disponible à des kilomètres à la ronde. Nous, nous sommes plus sensibles aux odeurs, et les expressions comme « je ne peux pas le sentir » en disent long sur l’impact des odeurs stimulantes et de celles qui sont rebutantes.
La fidélité est-elle inscrite dans nos gènes ?
Je ne le pense pas du tout. La fidélité est avant tout inscrite dans notre histoire, dans notre éducation, dans ce qui peut nous déborder à un moment et qui fait que nous passons parfois au-delà de toutes nos valeurs… Mais c’est vrai que, chez les campagnols, qui sont de petits rongeurs, on a pu réaliser une expérience assez troublante. Les espèces des champs étaient fidèles et attentives à leurs petits, tandis que celles des montagnes étaient infidèles et ne prenaient pas soin de leur progéniture. Les chercheurs se sont demandé ce qui expliquait de tels écarts. Tout était identique sauf une différence importante de concentration en ocytocine et vasopressine – cousine germaine de l’ocytocine. Et quand ils ont injecté de l’ocytocine dans le cerveau des rongeurs infidèles, ces derniers sont devenus fidèles et parents modèles. De là à dire que, question fidélité, nous sommes comme les campagnols, c’est un pas que même les généticiens n’ont jamais franchi !
A lire également l’article sur Comment guérir de nos dépendances ?
Le point G, alors, chimère ou réalité ?
Cela reste encore l’objet de quelques débats, mais la plupart des spécialistes – et non des moindres – y croient dur comme fer. En fait, ce point G se situe sur la face antérieure du vagin, à deux centimètres de l’entrée. Cette zone est en connexion avec les bras du clitoris, qui se gonflent lors de l’excitation. Voilà pourquoi on ne parle plus d’orgasme vaginal ou clitoridien. En fait, les deux sont intiment liés.
Existe-t-il plusieurs étapes dans l’orgasme ? Si oui, lesquelles ?
L’orgasme se décompose, pour tous les humains, en quatre phases. La première est celle de l’excitation, avec l’érection chez l’homme et la lubrification chez la femme. La seconde, c’est celle du maintien de l’excitation dite « phase en plateau ». La troisième est celle de l’orgasme à proprement parler, avec une libération, traversée de spasmes, et une éjaculation chez l’homme. La dernière est la phase de résolution, avec une chute progressive de la tension sexuelle. Chez l’homme, le pénis devient mou, et il lui faut un certain temps pour avoir de nouvelles érections. C’est la période réfractaire, très courte chez les plus jeunes, plus longue ensuite.
Côté alimentation, quels sont les aliments qui boostent notre libido ?
On pourrait bien sûr parler des épices – cannelle, muscade, poivre, clou de girofle… –, qui entraînent une vasodilatation des vaisseaux propice au gonflement des organes érectiles, ou bien du gingembre ou de l’asperge, réputés pour leurs vertus aphrodisiaques. Mais, plus important encore, pour doper sa libido, c’est de ne pas la freiner. Comment ? En limitant sa consommation d’alcool et en ne fumant pas. Ces deux habitudes sont des poisons du sexe trop souvent méconnus.
Les animaux tombent-ils amoureux ?
Pour tomber amoureux, il faut avoir un cerveau suffisamment développé, avoir du désir, anticiper le plaisir, s’attacher, et, au début de la relation, être obsédé par une seule personne et ne plus voir les autres… Même si on connaît l’attachement des animaux domestiques à leur maître, et leur capacité à éprouver des émotions – de la colère, de la jalousie, de l’affection –, on sait que, dans le règne animal, la question sexuelle est le plus souvent liée à la reproduction, avec des exceptions, bien sûr – il existe des couples durables de manchots homosexuels !…
Le rapprochement des partenaires est réglé par un calendrier amoureux inscrit dans les gènes depuis la nuit des temps.
La plupart des vertébrés, tous les mammifères ou presque ne s’accouplent qu’à certaines périodes, parfois seulement une fois dans l’année quand la femelle est réceptive.
Le mot de la fin ?
Quand nous parlons d’amour ou de sexe, nous avons tendance à penser que nous avons tout inventé et que nous ne faisons que nous améliorer depuis l’adolescence. En fait, nous sommes tous des héritiers. Nous sommes tous traversés par un souffle vertical qui traverse le temps. D’autres espèces avant nous ont découvert la sexualité. Elles nous ont transmis leur savoir-faire sexuel, leurs comportements de parade, d’offrandes, etc. Nous sommes aussi traversés par un souffle horizontal, influencés par les cultures de notre époque, leurs interdits et leurs tabous. Et nous, sans le savoir, nous opérons un savant mélange de tout cela, ce qui rend notre amour et notre sexualité uniques.
Pour aller plus loin…
Le sexe pour les nuls
De nombreuses pathologies sexologiques sont encore trop peu connues et obligent les femmes à vivre ces problématiques sexuelles en silence. Tabous autour des douleurs sexuelles, sentiment de honte, errance médicale… Il peut être difficile d’identifier les douleurs et d’en parler pour les soigner.
Le vaginisme, affection plus fréquente que l’on imagine, peut survenir brutalement après une vie sexuelle satisfaisante ou dès la première expérience sexuelle, empêchant toute pénétration. Alors que n’importe quelle femme peut être concernée à un moment de sa vie, le vaginisme demeure une pathologie peu identifiée.
Rappelons que le vaginisme est une contraction réflexe et involontaire des muscles du périnée, qui empêche toute pénétration. Il s’agit d’un blocage physique inconscient qui peut survenir à l’approche de la pénétration d’un tampon, d’un doigt ou d’un pénis lors d’une relation sexuelle.
À quoi est dû le vaginisme ?
Les raisons peuvent être diverses et variées :
- Une vision péjorative et les peurs qui entourent la sexualité.
- Le manque d’intimité et la méconnaissance de son intimité.
- Un manque de confiance en soi, de l’anxiété et la difficulté à lâcher prise.
- Un traumatisme lié à la vie sexuelle qui peut survenir brutalement sans que l’on s’en rende compte (relation toxique, harcèlement sexuel ou moral, burn out…).
Pour venir à bout du vaginisme, il est conseillé de rencontrer des praticiens spécialistes de la pathologie (gynécologue, sexologue, coach, sage-femme, sophrologue, kinésithérapeute…).
Panorama de la sexualité des Européennes à l’heure de la Covid
C’est dans l’Hexagone que l’on compte le plus de femmes insatisfaites de leur vie sexuelle : 35 %, soit beaucoup plus que dans des pays du nord comme l’Allemagne (23 %) ou le Royaume-Uni (27 %). L’insatisfaction des Françaises se rapproche plutôt du niveau observé dans des pays méditerranéens, comme l’Italie (30 %) et l’Espagne (28 %).
Et cet écart entre la France et ses principaux voisins tend plutôt à se creuser si l’on en juge par la forte hausse de l’insatisfaction sexuelle féminine dans l’hexagone : + 4 points entre 2016 (31 %) et 2021 (35 %) en France, contre une hausse moyenne d’1 point dans les 5 pays étudiés (28 %).
Cette étude, réalisée dans un contexte sanitaire particulier (mars 2021), montre aussi une montée de l’inactivité sexuelle des Européennes : 37 % n’avaient pas eu de rapports sexuels en un mois (contre 32 % en 2016), sachant que c’est en France (41 %, + 10) et au Royaume-Uni (47 %, + 4) que l’on comptait le plus de femmes sexuellement inactives.
Moins soumises aux risques d’opprobre pesant encore sur les femmes qui multiplient les partenaires, les Nord- Européennes affichent un nombre de partenaires sexuels (plus de 5 partenaires dans leur vie) plus important (42 % en Allemagne, 38 % au Royaume-Uni) que celles des pays méditerranéens et catholiques (23 % en Italie, 31 % en Espagne).
Avec une biographie sexuelle similaire à celle des pays du Nord (37 % ont eu au moins 5 partenaires dans leur vie), les Françaises se rapprochent donc des sociétés à dominante protestante, où une certaine éthique libérale en matière de moeurs réduit le contrôle social et les formes de stigmatisation qui peuvent entourer leurs comportements sexuels.
Étude Ifop pour The Poken Company, réalisée par un questionnaire auto-administré en ligne du 1er au 5 mars 2021 auprès d’un échantillon de 5 025 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.
L’amour ne se conjugue pas au singulier. Il est pluriel et multidimensionnel. Il est unique, inconditionnel, solaire, égocentrique… Mais, avant d’aimer, il est nécessaire d’apprendre à s’aimer. Et ce n’est pas toujours chose aisée.
Pour mettre au diapason puissance de l’amour et amour de soi, suivez les conseils de nos experts.
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À la découverte de la gynécologie émotionnelle
« Pour attirer l’amour dans ta vie, commence par t’aimer toi-même. »
La puissance magique de l’amour… En amour, les guérisons quantiques et mystiques sont parmi les plus surprenantes !
Ce ne sont pas des contes de fées ! Nos sensations d’amour peuvent vraiment changer les gens et les « guérir », ainsi qu’influer sur le monde de façon directe et positive.
Hélas, nous ignorons souvent de quoi nous sommes réellement capables et quels « miracles » nous pourrions accomplir par amour !
C’est un constat, les praticiens en techniques quantiques peuvent influer sur les personnes et changer les choses qui les entourent seulement par l’intention, l’amour et la concentration. Les pensées et l’état intérieur du praticien peuvent transformer la réalité extérieure en utilisant des lois physiques et des techniques simples, qui malheureusement ne sont pas encore enseignées dans nos universités de « moldus ».
Le praticien quantique potentialise son état intérieur, en éveillant et en amplifiant la sensation d’amour depuis son cœur, en adoptant des respirations calmes et conscientes et en déterminant une intention.
Pas besoin de formule magique, ni de baguette de sureau ! Vous guérissez et accomplissez vos intentions par le biais de la « pure magie vivante » de votre énergie du cœur : l‘amour. Et le changement se produit réellement.
Connaissez-vous ce genre de fait divers :
« Avec une force surhumaine, une jeune femme (Charlotte Heffelmire) a réussi à soulever un véhicule de plus d’une tonne… où était coincé son papa en danger ! »
Est-ce scientifiquement si impensable ? Peut-être n’est-ce qu’une question de dogme et de paradigme ?
Selon le Dr Gordon, la puissance de notre amour pourrait contourner toutes les lois de la physique, de la chimie et de la biologie.
Selon les paradigmes dogmatiques scientifiques actuels, ces résultats sont impensables. Et pourtant, d’après nos observations répétées et vérifiables, l’amour peut réellement agir sur les choses et chaque personne qui essaie arrive tôt ou tard à un résultat…
Ne devrions-nous pas laisser la place au nouveau paradigme, qui serait meilleur et plus complet ? Chaque année, des milliers de Français expérimentent de « petits miracles » par le biais de praticiens en techniques quantiques.
L’histoire en atteste aussi : à toutes les époques, de grands sages ont soigné et accompli des guérisons miraculeuses sans aucune aiguille d’acupuncture ! Je pense aussi à toutes celles effectuées par Jésus de Nazareth. Comment ont-ils accompli ces guérisons, qualifiées de « miraculeuses » par leurs contemporains ? Par la puissance de l’amour ?
Comment de simples sensations d’amour pourraient-elles avoir autant d’incidence ?
Je suppose que la sensation d’amour serait comme une énergie lumineuse harmonisante, qui entrerait en résonance avec les forces bienveillantes environnantes, lesquelles agiraient en retour… Ce serait une onde vibratoire élevée qui répare, débloque, soulage, apaise, libère et sécurise !
Quoi qu’il en soit, la puissance de l’amour est aidante pour harmoniser des articulations profondes auxquelles les ostéopathes n’ont pas facilement accès, comme par exemple la symphyse sphéno-basilaire, située à proximité du milieu du crâne ! Une symphyse dont l’état est pourtant tellement important sur l’alignement, le bien-être et le soulagement de toutes les lésions de la colonne vertébrale, jusqu’au bassin.
Au besoin, essayez cette expérience avec des graines à germer : dans 2 pots, placez des graines bio de lentilles ou autres (bio et récentes), entre 2 cotons bien humides.
À travers l’un des pots (n° 1), parlez aux graines tous les jours avec amour et bienveillance… Faites-leur des bisous. À celles de l’autre pot (n° 2), parlez tous les jours avec haine et insultes… Puis, au bout de quelques jours, comparez combien les graines ont poussé différemment dans les pots 1 et 2.
Question : Est-ce que tout le monde peut guérir* ainsi son chien, son chat, ses proches ?
Oui, tout à fait, même si certains (ayant un coeur bien épanoui) y arriveront plus rapidement et plus facilement que d’autres. Toutefois, TOUT EST POSSIBLE ! Donc persévérez et vous réussirez.
L’amour améliorerait-il la vieillesse ?
Beaucoup de gens arrivent à l’âge de la retraite contrariés de ne plus disposer de la vitalité, de la santé et de l’argent nécessaires pour accomplir tous les rêves toujours remis à plus tard, alors que d’autres retraités sont pleins de vitalité et entourés d’abondance. Ces derniers ont bien mieux vieilli que les autres. Quelle est leur recette de longévité ? Certains vous diront de manger des oignons crus, etc. On observe cependant que plus ces personnes vivent sainement, avec une éthique tendant vers l’harmonie, le juste équilibre en toutes choses, le « chemin du milieu », avec amour et bienveillance, mieux elles vieillissent. Sans jamais avoir une sensation de vide.
Avez-vous entendu parler de la « magie » des fréquences 432 Hz, 528 Hz, 639 Hz ?
La sonothérapie peut-elle vraiment nous aider à vivre dans l’amour, la paix et l’abondance ? La fréquence 639 Hz permettrait-elle de résoudre nos équations émotionnelles pour trouver l’harmonie dans nos relations personnelles et vivre mieux ? Chers lecteurs, je vous laisse tester et juger de cela par vousmêmes. Toutefois, selon Nikoka Tesla**, « La séquence 3-6-9 constituerait les vibrations fondamentales de la racine du solfège et de toutes les tonalités à la fréquence de la guérison. »
Aussi, Albert Einstein aurait dit : « Émettez la fréquence de la réalité que vous voulez obtenir et vous obtiendrez cette réalité. Il ne peut en être autrement. Ce n’est pas de la philosophie, c’est de la physique ! »
Amour et douceur en lithothérapie, pour apaiser les enfants
Des pierres comme le larimar et le quartz rose sont indiquées pour calmer, tranquilliser et rééquilibrer les enfants… À condition, bien sûr, d’éviter par ailleurs de les gaver d’excitants en tous genres, comme : les écrans, les conservateurs chimiques, les métaux lourds, les bonbons, la junk food, l’eau du robinet, etc. D’ailleurs, un vieux remède de grand-mère consiste à disposer 4 grosses pierres de quartz rose aux 4 coins du lit de votre enfant pour qu’il dorme mieux, se sente apaisé et protégé. Le résultat est subtil, libre à vous d’en juger.
Que l’abondance soit !
Faire rayonner l’amour désintéressé vous apportera l’abondance ! C’est mathématique ! Celui qui donne reçoit… Cependant, si vous souffrez trop de manques, alors autosuggestionnez- vous ainsi : « L’abondance est en moi, merci. L’abondance est autour de moi, merci. Je recevrai chaque jour tout ce dont j’ai besoin. Merci. »
Si vous le voulez bien, merci de relire l’article « Le rôle de l’amour et de l’harmonie dans l’immunité », à cette adresse : www.ecolomag.fr/le-role-de-lamour-et-de-lharmonie-dans-limmunite/
L’amour est la sécurité et la clef que vous cherchiez depuis si longtemps. Saisissez cette clef !
Stéphan Lentzner
Naturopathie, MTC***
www.therapie-globale.com
* NB : je ne suis pas médecin. Cet article n’est qu’une vulgarisation. En cas de soucis de santé, consultez votre médecin de famille, qui est juridiquement le SEUL habilité à vous prescrire un traitement.
** Ingénieur et inventeur autrichien ayant donné son nom à un célèbre constructeur de voitures électriques.
*** MTC : méthode traditionnelle chinoise (acupuncture, pharmacopée, etc.)
La vie est un long chemin où nous expérimentons une multitude de « ruptures affectives » qui nous déstabilisent bien souvent. Pourtant, même si c’est dans l’ordre naturel des choses, on le vit bien souvent douloureusement, comme une punition, une injustice ou une épreuve.
La première effraction affective, c’est quand nous sortons du ventre de notre mère et que l’on coupe le cordon ombilical : c’est notre première confrontation avec la douleur de l’amour. Ensuite, en grandissant, nous apprenons à nous détacher de l’amour parental pour le rechercher ailleurs ; c’est déjà dans la seconde enfance et l’adolescence où l’on se fait des copains ou des amoureuses ou amoureux pour s’affirmer socialement et que l’on rencontre nos premiers chagrins d’amour. On se rappelle tous de notre premier amour et comment cela fait mal de se faire plaquer !
Ensuite, en devenant adulte, on rencontre nos vrais grands émois affectifs et, là aussi, les choses se corsent.
Ensuite, nous perdons nos parents ; c’est aussi dans l’ordre des choses. Et c’est aussi une rupture de l’affect, épouvantablement douloureuse (bien sûr, j’enlève de la liste les ruptures affectives liées aux deuils suite à la maladie, aux accidents tragiques et divorces et séparations de tous types, qu’ils soient consentis ou pas). Tous ces scénarii, en tous cas, annoncent des traumas affectifs potentiels.
Résultat des courses : notre cœur ressemble à un fromage de Gruyère tant il y a des trous.
C’est comme si, en quelque sorte, l’amour des autres nous rassurait et définissait notre droit d’exister. Suis-je digne d’amour, d’être aimé, etc. Si l’on ne m’aime pas, c’est de ma faute, je ne suis pas digne d’être aimé, etc. Tant de questionnements stériles au fond, car nous avons oublié l’essentiel : s’aimer !
Le monde contemporain a de tout temps répandu l’idée que l’acceptation des autres, leur reconnaissance, leur approbation de notre individualité, leur épanchement affectif à notre égard sont le Graal de l’auto-acceptation pour vivre heureux en société.
Nous sommes terrorisé de ne pas être aimé, de ne pas aimer, de perdre l’amour ! Terrorisé d’être seul et, parfois même, d’être accompagné.
Mais la solution est simple : il faut d’abord commencer à s’aimer et à s’accepter tel que l’on est.
Quel modus operandi ?
Pour s’aimer, il faut d’abord accepter son « miroir intérieur », et la sophrologie, en tant que médecine comportementale, va vous aider à vous voir tel que vous êtes, sans déni, et surtout à vous accepter.
En travaillant sur le schéma corporel, vous apprenez à vous dévoiler la face et à accepter vos imperfections, comme votre individualité et votre force.
Soyez bienveillant avec vous-même
Plus de reproches ni de culpabilité, acceptez vos imperfections sans jugement. Votre différence est un atout, qui vous permet de vous distinguer et d’accepter d’autant vos forces et vos faiblesses. Somme toute, votre humanité !
Mettez vos fêlures en mots, sans peur
Cela vous permettra de faire face et de trouver des stratégies pour davantage focaliser sur vos forces et moins vos faiblesses. Ici, le rôle de la confiance et de l’estime de soi est importante. Ces deux qualités vont en effet vous aider à « réparer » ce miroir brisé de vous-même. Car vous seul vous voyez défaillant et pas nécessairement les autres.
Apprenez à accepter l’amour de l’autre comme légitime
En vous aimant tel que vous êtes, vous allez attirer le bon amour car allez renvoyer une image positive de vous. Cet amour ne sera plus carencé ni blessé car vous devenez autosuffisant affectivement, votre amour personnel vous nourrit et garantira votre équilibre émotionnel. Attention à la loi de l’attraction, car l’on finit toujours par attirer le pire que l’on redoute.
Vous n’attendez plus l’amour de l’autre, ce qui va vous donner l’illusion d’exister. Vos relations seront ainsi beaucoup plus saines.
Apprenez à vous aimer par étape
1. Soyez indulgent et bienveillant avec vous-même.
2. Acceptez vos imperfections et oubliez l’idéal de vous.
3. Recentrez-vous, vous êtes la personne la plus importante sur Terre !
4. Motivez-vous et encouragez-vous plus souvent sur vos potentialités et acquis.
5. Soyez bienveillant avec vous-même, quelle que soit la situation.
6. Ne culpabilisez pas si vous dites non.
7. Cultivez votre individualité et ne vous comparez pas aux autres.
8. Listez vos qualités pour booster votre confiance.
Attention, si votre manque de confiance est important et que l’estime de soi est trop écornée, il est impératif de faire appel à un spécialiste. Pas mal de thérapies brèves peuvent vous aider : sophrologie, hypnose, psychothérapie.
Retrouvez les conseils de Fériel Berraies thérapeute :
www.feriel-berraies-therapeute.com
Sophrologue certifiée RNCP avec 7 spécialisations
Praticienne en hypnose ericksonienne
Chercheuse en sciences sociales, experte genre et auteure
Cette émotion engendre la jalousie, la folie, la contradiction, la soumission, la révolte, la générosité, le partage, le don de soi, l’union parfaite et j’en passe.
Chacun de nous, à l’origine de nos vies, devrait rencontrer l’amour dès la conception et la naissance, soit celui de nos parents. Je dis bien normalement, car déjà, à ce moment-là, certains bébés sont confrontés au rejet et au non-amour ; certains donc ne sont pas aimés, attendus, choyés comme ils devraient l’être. Il faut donc envisager que la réception ou le don de l’amour ne sont pas une évidence pour tout le monde.
La vie est une quête d’amour, celui qui nous nourrit et ressource ; une quête de soi pour être ce que nous sommes venus chercher dans notre mission de vie et existence, comme dans ces différents domaines : familial, professionnel, d’altruisme, humanitaire, spirituels, religieux… Aimer, c’est savoir aimer l’autre dans sa différence, ce qui n’est pas toujours facile à réaliser… et ce qui en donne toute sa valeur…
On dit que rencontrer l’amour, c’est le Graal de tout un chacun. Encore faut-il y être préparé et dans l’accueil de cette énergie si particulière à vivre avec nos « tripes », notre éducation qui se peut être restrictive, suivant notre culture, notre race, notre religion et nos règles de bienséance, sans oublier les lois que créent nos gouvernants. L’amour est donc partout ; dans le pré, à la ville et dans nos cités, à l’école de la vie…
Cette émotion, qui part du chakra du cœur, qui le fait battre plus vite et nous fait rosir, voire rougir, nous ébattre dans nos couches, nous fait nous rencontrer de peau à peau, nous fait jouir de plaisir aussi, est une merveilleuse et puissante sensation de vivre de la tête aux pieds. Un véritable cadeau du ciel.
Toutes les émotions diverses et variées présentes en nous peuvent, bien sûr, rencontrer l’énergie des Fleurs de Bach et élixirs floraux afin de nous animer à la juste fréquence énergétique pour trouver le juste équilibre entre qui nous sommes et qui nous aimons.
Quelques-unes qui vous feront réagir sans doute selon votre vécu et expérience :
– Star of Bethlehem, qui libère le corps et l’esprit des tensions, chagrins, deuils et chocs émotionnels ; fleur du réconfort qui répare et cicatrise même les chocs très anciens.
– Cœur de Marie, élixir de l’amour inconditionnel, énergie qui aide à la libération d’une dépendance affective ou la possessivité lors de séparation.
– Chicory, la fleur de la rétention, qui s’exprime en négatif par une attitude de peur de ne pas être aimé, réclame de l’attention, est possessive et contrôle son entourage de manière excessive. Cette fleur leur apporte la capacité à aimer sans condition en retour et sans chantage ; libératrice en somme dans l’expression de l’amour !
– Gorse, la fleur de l’espoir, pour ceux qui n’y croient plus, qui se sentent exclus de l’aventure amoureuse, par exemple, comme résignés ; Gorse fait renaître l’espoir et redonne la force d’espérer.
– Holly, la fleur de l’ouverture du cœur, pour pallier un esprit de jalousie, suspicion, haine et colère ; l’amour peut créer des situations passionnées qui engendrent des attitudes extrêmes et destructrices… Dur à gérer et à digérer.
Vous l’aurez compris, toutes les situations émotionnelles sont envisageables par le biais de l’amour et de ses conséquences, pas seulement en vie de couple d’hommes et de femmes, d’hommes à hommes ou de femmes à femmes, mais de parents à enfants, entre amis, groupes, équipes sportives ou professionnelles, régions, pays, continents, avec nos amies les bêtes ; le liant des êtres humains réside dans le relationnel et quand celui-ci est régi par ce puissant sentiment qu’est l’amour, il y a de grandes chances que cela se passe au mieux, avec le sourire, nos rires d’enfants et la joie que cela procure.
L’énergie bienfaisante des fleurs convient donc pour rétablir l’équilibre ou obtenir une certaine stabilité dans la relation amoureuse lors de situations conflictuelles de domination, soumission, d’hypersensibilité dans le vécu de l’amour, d’ordre sexuel aussi (Centaury, Vervain, Vine, Agrimony, Larch, Crab apple, puis le Buis, le Basilic…). Il y a toujours une réponse naturelle à apporter selon les cas, aussi divers soient-ils.
Si vous le souhaitez et si vous avez besoin d’en débattre, et ainsi donner libre cours à vos émotions, offrez-vous une séance de florithérapie pour composer l’assemblage des élixirs floraux nécessaires à votre équilibre d’amour, pour le vivre avec tout votre potentiel énergétique et en conscience corps/âme/esprit. Alors, à très vite en distanciel ou en présentiel ! Avec tout mon amour, bien entendu…
Isabelle Bourdeau, florithérapeute
L’Apogée de soi – 06 814 614 86
contact@lapogeedesoi.fr
www.medoucine.com
YouTube : Isabelle Bourdeau Florithérapeute et plus
Nov 3, 17:35