La vie est un long chemin où nous expérimentons une multitude de « ruptures affectives » qui nous déstabilisent bien souvent. Pourtant, même si c’est dans l’ordre naturel des choses, on le vit bien souvent douloureusement, comme une punition, une injustice ou une épreuve.
La première effraction affective, c’est quand nous sortons du ventre de notre mère et que l’on coupe le cordon ombilical : c’est notre première confrontation avec la douleur de l’amour. Ensuite, en grandissant, nous apprenons à nous détacher de l’amour parental pour le rechercher ailleurs ; c’est déjà dans la seconde enfance et l’adolescence où l’on se fait des copains ou des amoureuses ou amoureux pour s’affirmer socialement et que l’on rencontre nos premiers chagrins d’amour. On se rappelle tous de notre premier amour et comment cela fait mal de se faire plaquer !
Ensuite, en devenant adulte, on rencontre nos vrais grands émois affectifs et, là aussi, les choses se corsent.
Ensuite, nous perdons nos parents ; c’est aussi dans l’ordre des choses. Et c’est aussi une rupture de l’affect, épouvantablement douloureuse (bien sûr, j’enlève de la liste les ruptures affectives liées aux deuils suite à la maladie, aux accidents tragiques et divorces et séparations de tous types, qu’ils soient consentis ou pas). Tous ces scénarii, en tous cas, annoncent des traumas affectifs potentiels.
Résultat des courses : notre cœur ressemble à un fromage de Gruyère tant il y a des trous.
C’est comme si, en quelque sorte, l’amour des autres nous rassurait et définissait notre droit d’exister. Suis-je digne d’amour, d’être aimé, etc. Si l’on ne m’aime pas, c’est de ma faute, je ne suis pas digne d’être aimé, etc. Tant de questionnements stériles au fond, car nous avons oublié l’essentiel : s’aimer !
Le monde contemporain a de tout temps répandu l’idée que l’acceptation des autres, leur reconnaissance, leur approbation de notre individualité, leur épanchement affectif à notre égard sont le Graal de l’auto-acceptation pour vivre heureux en société.
Nous sommes terrorisé de ne pas être aimé, de ne pas aimer, de perdre l’amour ! Terrorisé d’être seul et, parfois même, d’être accompagné.
Mais la solution est simple : il faut d’abord commencer à s’aimer et à s’accepter tel que l’on est.
Quel modus operandi ?
Pour s’aimer, il faut d’abord accepter son « miroir intérieur », et la sophrologie, en tant que médecine comportementale, va vous aider à vous voir tel que vous êtes, sans déni, et surtout à vous accepter.
En travaillant sur le schéma corporel, vous apprenez à vous dévoiler la face et à accepter vos imperfections, comme votre individualité et votre force.
Soyez bienveillant avec vous-même
Plus de reproches ni de culpabilité, acceptez vos imperfections sans jugement. Votre différence est un atout, qui vous permet de vous distinguer et d’accepter d’autant vos forces et vos faiblesses. Somme toute, votre humanité !
Mettez vos fêlures en mots, sans peur
Cela vous permettra de faire face et de trouver des stratégies pour davantage focaliser sur vos forces et moins vos faiblesses. Ici, le rôle de la confiance et de l’estime de soi est importante. Ces deux qualités vont en effet vous aider à « réparer » ce miroir brisé de vous-même. Car vous seul vous voyez défaillant et pas nécessairement les autres.
Apprenez à accepter l’amour de l’autre comme légitime
En vous aimant tel que vous êtes, vous allez attirer le bon amour car allez renvoyer une image positive de vous. Cet amour ne sera plus carencé ni blessé car vous devenez autosuffisant affectivement, votre amour personnel vous nourrit et garantira votre équilibre émotionnel. Attention à la loi de l’attraction, car l’on finit toujours par attirer le pire que l’on redoute.
Vous n’attendez plus l’amour de l’autre, ce qui va vous donner l’illusion d’exister. Vos relations seront ainsi beaucoup plus saines.
Apprenez à vous aimer par étape
1. Soyez indulgent et bienveillant avec vous-même.
2. Acceptez vos imperfections et oubliez l’idéal de vous.
3. Recentrez-vous, vous êtes la personne la plus importante sur Terre !
4. Motivez-vous et encouragez-vous plus souvent sur vos potentialités et acquis.
5. Soyez bienveillant avec vous-même, quelle que soit la situation.
6. Ne culpabilisez pas si vous dites non.
7. Cultivez votre individualité et ne vous comparez pas aux autres.
8. Listez vos qualités pour booster votre confiance.
Attention, si votre manque de confiance est important et que l’estime de soi est trop écornée, il est impératif de faire appel à un spécialiste. Pas mal de thérapies brèves peuvent vous aider : sophrologie, hypnose, psychothérapie.
Retrouvez les conseils de Fériel Berraies thérapeute :
www.feriel-berraies-therapeute.com
Sophrologue certifiée RNCP avec 7 spécialisations
Praticienne en hypnose ericksonienne
Chercheuse en sciences sociales, experte genre et auteure