DÉFINITION
La QAI dépend des pollutions générées à l’intérieur des constructions, mais aussi provenant de l’extérieur.
Il existe 3 grandes familles de polluants :
1. Les polluants chimiques. Les COV – ou composés organiques volatils : formaldéhyde, benzène, phtalates, acétone, trichloréthylène… issus des matériaux, revêtements, meubles, produits ménagers, tabagisme, encres, plastiques, etc. Et les gaz : oxydes d’azote, monoxyde et dioxyde de carbone… produits par les appareils à combustion, la respiration, etc.
2. Les polluants physiques. Ce sont les particules fines et les fibres provenant des carburants, de l’amiante, des isolants, du tabagisme, du chauffage, etc.
3. Les biocontaminants. Il s’agit des moisissures (humidité intérieure, remontées capillaires…), des allergènes domestiques (acariens, animaux domestiques, blattes…) et des allergènes végétaux (pollens).
Il existe de multiples appareils de mesure – ou dosimètres passifs – pour quantifier les différents types de polluants. Cela donne une véritable vision de la situation afin d’apporter les corrections adéquates. Indirectement, et uniquement dans le cas de locaux fréquentés par de nombreuses personnes (crèches ou écoles, par exemple), il est possible de ne rechercher que l’indice de confinement.
Il s’agit de déterminer en continu la concentration en CO2 dû à la respiration et d’en conclure si le local est suffisamment aéré ou non. Le raisonnement consiste alors à extrapoler que, si le niveau de CO2 est maintenu bas par une bonne aération, celui des autres polluants le sera aussi… sans savoir s’il y en a ou non. Souvent, ces appareils proposent aussi la mesure de l’humidité et de la température, pour une information facilement compréhensible par les occupants d’un local.
Il existe maintenant des obligations pour certains ERP (établissements recevant du public), et notamment ceux accueillant des enfants, pour les lieux de travail, etc., mais pas pour le résidentiel…
MON CONSEIL BIEN-ÊTRE
Il faut être conscient que nous inhalons en moyenne 5 475 m³ d’air par an, qui irriguent nos organes (tels que nos poumons) et notre sang (qui circule dans notre cerveau, nos muscles…). Les conséquences d’une mauvaise QAI vont de la simple gêne jusqu’à de véritables maladies. Certaines études indiquent que la pollution de l’air serait la 3e cause de mortalité en France, après le tabac et l’alcool. Avec les rayonnements électromagnétiques, la QAI fait partie des principaux facteurs de risques dans l’habitat moderne. C’est pourquoi une bonne analyse géobiologique doit absolument prendre en compte ce paramètre.
Philippe Bouchaud – GCB Conseils
Expertises / Formations / Livres
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