Définition. Le confinement est un asservissement physique difficile à supporter ; mais, paradoxalement, il se révèle être par ailleurs un libérateur psychique. Le fait d’avoir cassé les routines a permis de se poser des questions sur leur bien-fondé et le fait d’avoir ce temps de réflexion a donné l’occasion d’envisager de nouveaux comportements plus conscients. Les valeurs de bien-être et de qualité de l’habitat sont maintenant reconnues précieuses et prioritaires.
Avant le confinement, les futurs propriétaires ne venaient qu’avec l’envie de construire et leurs critères portaient principalement sur la maison en elle-même. Aujourd’hui, arrivent des personnes avec un projet non seulement très abouti, mais qui intègre aussi une approche beaucoup plus large, telles que l’autonomie énergétique, l’autonomie alimentaire (alimentation saine par le jardin, le poulailler…).
Cette nouvelle manière de penser est vraie dans beaucoup d’autres domaines, tels que l’alimentation ou le bien-être par exemple. Là, j’en viens à ma théorie des 5 marches, commune à tous ces domaines et qui suivent tous la même évolution :
1. Au départ, on mange, se soigne ou habite sans réflexion.
2. Puis certains commencent à manger sain, à avoir une approche plus globale de leur bien-être ou veulent habiter une maison saine. Apparaissent alors des maisons écologiques, des techniques alternatives de bien-être ou des produits biologiques.
3. Quand la demande devient plus forte, l’offre est pervertie par des acteurs vénaux ou incompétents, qui ont flairé le bon filon. Pour ne prendre qu’un exemple : beaucoup de tomates bio sont sans saveur, pas mûres, provenant de pays lointains et hors saison (je les appelle des « boules de pétanque »).
4. Alors, pour obtenir la qualité recherchée maintenant et pour court-circuiter produits non satisfaisants ou professionnels incompétents auto-proclamés, on en arrive à cultiver son jardin, s’impliquer très fortement dans la construction de sa maison ou dans la recherche du bien-être. Nous en sommes là.
5. La fameuse 5e marche sera atteinte quand l’offre deviendra sincère et en adéquation avec ces nouvelles demandes, ce qui permettra aux consommateurs, patients ou habitants de se tourner à nouveau vers l’extérieur.
Mon conseil bien-être. Comme dans toutes les évolutions, il ne faut pas tout jeter de l’étape précédente, mais savoir garder le bon et se départir uniquement du mauvais.
Philippe Bouchaud – GCB Conseils
info@geobiologie-pb.com
06 15 21 18 74