Petit lexique de géobiologie…
Suite à beaucoup d’interrogations sur la 5G, voici une présentation qui devrait vous permettre d’y voir plus clair.
5G veut dire 5e génération.
La 1G a permis de téléphoner.
La 2G d’envoyer des SMS.
La 3G de communiquer par Internet.
La 4G de bénéficier de la vidéo en ligne.
À cause de l’augmentation du trafic suite à la prolifération des smartphones et également de l’apparition de l’Internet des objets (tous les objets de la vie courante pilotés par Internet) et des téléactivités (comme la chirurgie à distance, par exemple), le réseau nécessite maintenant plus de débit et des temps de réaction (temps de latence) imperceptibles. La 5G devrait permettre 1 000 fois plus de trafic et avec des temps de réaction 10 fois moindres qu’actuellement.
La 5G repose sur 6 technologies :
1. Les ondes millimétriques. Les générations précédentes ont utilisé les fréquences jusqu’à environ 3 GHz. Ces bandes sont arrivées à saturation aujourd’hui, ce qui limite les débits et augmente les temps de latence. À terme, la 5G va exploiter des fréquences plus hautes, jusqu’à 26 GHz.
2. Réseau de petites antennes. Le problème des ondes millimétriques est qu’elles ne peuvent pas traverser les bâtiments et sont absorbées par les arbres et la pluie. Elles vont donc nécessiter l’installation de dizaines de milliers d’antennes- relais miniatures, en complément des antennes classiques. Elles devront être positionnées tous les 300 mètres environ. De petites tailles, elles peuvent parfaitement s’intégrer dans le mobilier urbain, comme un lampadaire, un abribus ou un panneau publicitaire.
3. Les antennes Massive MIMO (Multiple Input Multiple Output). Actuellement, les antennes dites MIMO de la 4G comportent une douzaine de connecteurs. Les nouvelles antennes Massive MIMO en comportent 128 et, à terme, 256, ce qui va démultiplier les débits.
4. La focalisation. Mais cette multiplication du trafic risquait de créer des perturbations. Contrairement à une antenne 4G qui « arrose » sans distinction autour d’elle, l’antenne 5G dirige le faisceau précisément vers le demandeur.
5. Le découpage en tranches. Non seulement la focalisation permet d’envoyer un signal vers un appareil en particulier, mais elle permet aussi de personnaliser ce signal, en l’adaptant aux besoins réels de la demande (débit, rapidité, fiabilité). Il y aura 3 « tranches » (en d’autres mots, 3 types de réseau) : une pour les utilisations courantes, une pour les objets connectés et, la plus performante, une pour les besoins plus critiques, comme la téléchirurgie.
6. Le duplex intégral. Les antennes MIMO de la 4G alternent entre émission et réception. Elles ne sont pas capables de faire les deux simultanément. Les antennes Massive MIMO sont capables d’envoyer et de recevoir des données en même temps, ce qui réduit considérablement les temps de réaction.
Mon conseil bien-être
Tout cela est remarquable, techniquement parlant. Mais quid en ce qui concerne l’être humain ? D’un côté, la plus faible pénétration des fréquences plus élevées, ainsi que le caractère plus ciblé des rayonnements, sont des éléments positifs en matière de rayonnements. Cependant, d’un autre côté, l’absence de connaissances sur l’impact de ces nouvelles fréquences, la plus forte proximité des antennes mais également la probable très forte augmentation du trafic liée aux nouveaux besoins sont des éléments plus préoccupants. Là encore, ce sont les mesures que nous ferons dans l’avenir qui donneront un véritable éclairage sur la réalité de la situation. Et rappelons que la 6G est déjà en préparation et sera opérationnelle vers 2030.
Philippe Bouchaud – GCB Conseils
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