Les tiny houses débarquent en Provence
Les tiny houses, ces maisons en bois montées sur remorque, ont de plus en plus le vent en poupe. Le concept importé des États-Unis s’est rapidement diffusé en France, et pour cause : il apporte une réponse à de nombreuses problématiques de l’habitat et de l’environnement. Les tiny houses représentent une manière de se loger largement plus abordable que la voie conventionnelle du « pavillon de 100 m² », tout en favorisant une reconnexion à la nature puisqu’elles peuvent investir de nombreux terrains. Le micro-habitat a ceci de particulier qu’il incite à s’ouvrir sur l’extérieur, à vivre davantage dehors… Enfin, ces maisons offrent un impact considérablement réduit sur l’environnement – emprise au sol, matériaux de construction, consommation d’eau et d’énergie –, ce qui en fait une option sérieusement envisagée par un nombre toujours croissant de personnes.
C’est dans ce contexte qu’une jeune entreprise s’implante aujourd’hui dans le sud de la France, à Cavaillon. Escampette, c’est le nom qu’on donné ses deux jeunes créateurs à leur société de conception-construction de tiny houses. Le pari est simple : proposer de la petite maison sur-mesure, clés en main et sur roues, mais aussi ramener de l’authenticité et de la poésie dans l’acte d’habiter. Ainsi, l’accent est mis sur l’écoute des clients, leur projet de vie, leurs contraintes, leurs désirs. Tout cela est alors traduit en une forme architecturale, une enveloppe, puis en espaces de vie à l’aide de matériaux sains et simples et au maximum biosourcés. À l’intérieur, chaque centimètre compte. La phase de conception est donc une étape primordiale, au cours de laquelle un échange privilégié avec le client est instauré.
Côté technique, la tiny house est une maison à ossature bois. Le squelette des maisons est donc réalisé en épicéa et l’isolation en laine de bois. Le bardage extérieur, en peuplier thermo-traité, est issu du massif vosgien. Les revêtements des murs intérieurs sont également réalisés en bois et une attention particulière est portée sur les peintures et vernis, tous deux en phase aqueuse. Le degré d’autonomie de ces habitats découle des projets des futurs propriétaires : totalement connectés ou totalement autonomes. Certains souhaitent simplement proposer un hébergement locatif ou disposer d’un espace de vie supplémentaire sur leur terrain ; ceux-là choisiront de raccorder la tiny house aux réseaux d’eau et d’électricité. D’autres, au contraire, veulent aménager un terrain reculé non viabilisé. Là encore, des solutions existent : réserves d’eau, micro-station d’épuration, photovoltaïque…
L’entreprise vient d’achever la réalisation de sa première création. Elle offre une surface habitable (mezzanine de couchage comprise) avoisinant les 19 m². Baptisée Caracole, elle peut être visitée et cherche même son futur propriétaire pour prendre la route !
Rendez-vous sur
www.tinyhouse-escampette.fr
Facebook : escampette
Instagram : tinyhouseescampette
Mar 11, 14:29