Les sauces soja bio de Aromandise sont toutes certifiées bio, vegan sans OGM et offrent les meilleurs arômes et qualités nutritionnelles à travers leur deux phases de fermentation totalement maîtrisées.
Aucun conservateur ni additif ne sont utilisés pour produire les sauces soja.
La Tamari
Il s’agit d’une sauce soja concentrée dite « tamari » fabriquée selon la méthode de fabrication traditionnelle japonaise, pour ceux cherchant un goût puissant et une plus forte saveur umami, sans gluten.
La Shoyu réduite en sel
Une sauce soja réduite en sel fabriquée selon la méthode traditionnelle japonaise, permettant aux consommateurs les plus soucieux de leur consommation de sel de réduire leur apport journalier en sodium.
La Shoyu grand cru
Une sauce soja classique dite « shoyu » fabriquée selon la méthode traditionnelle japonaise pour les consommateurs appréciant la saveur classique douce et umami de la sauce soja, dans une version grand cru.
Conseils d’utilisation
Idéal pour parfumer ses plats à base de légumes, nouilles, riz, tofu, viandes et poissons sautés.
Versez deux cuillères à soupe dans votre poêle pour relever vos plats.
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Créé en 2002 par des entreprises pionnières de la bio en France, BIOPARTENAIRE® est le 1er label de l’histoire à associer agriculture biologique et commerce équitable dans le même cahier des charges. La genèse du label est le renforcement d’une agriculture biologique indissociable de pratiques humanistes, progressistes et responsables. Dédié aux réseaux spécialisés bio, BIOPARTENAIRE® œuvre à un projet global qui garantit aux consommateurs des pratiques équitables et toujours plus écologiques et sociales.
Aujourd’hui, BIOPARTENAIRE® atteste des engagements agricoles, commerciaux, sociaux et écologiques qui rendent les biopartenariats justes et exigeants. Chaque biopartenariat est une chaîne d’engagements réciproques, responsables et équitables, dont le respect est contrôlé par un organisme indépendant à chaque étape.

Seul label bio et équitable à labelliser des relations équitables France-France ou France-monde, BIOPARTENAIRE® garantit au moins 50 % d’ingrédients équitables issus de ces biopartenariats dans les produits labellisés.
Le label BIOPARTENAIRE® garantit :
• La juste rémunération des productrices et producteurs : elle couvre l’ensemble de leurs charges de production, avec une marge suffisante pour des conditions de vie dignes. Les prix et les volumes d’achats sont contractualisés pour 3 ans minimum. Si un aléa climatique survient, son impact est amorti par la solidarité du biopartenariat (report de volumes, renégociation des prix…).
• Le soutien aux projets de développement agricoles et sociaux : chaque biopartenariat abonde un programme d’actions et d’investissements en fonction des besoins collectifs des productrices et producteurs, des salariés agricoles et de leurs familles : acquisition de matériel et de compétences, maîtrise de la qualité, diversification agricole, accès à l’éducation, aux soins, au numérique, inclusion des femmes dans les activités économiques et les prises de décision…
• Les démarches responsables : dans un biopartenariat, les conditions de travail doivent respecter des exigences économiques (emplois pérennes…), sociales (travail des enfants, droit syndical, non-discrimination…), sanitaires et de sécurité (formation, équipement…).
En France, ces exigences s’inscrivent dans les pratiques RSE (accueil et bien-être des salariés, implication et intéressement, égalité professionnelle femmes-hommes…). Chaque partenaire est également exigeant sur l’agroécologie. Les actions vont souvent au-delà du cahier des charges de l’agriculture biologique pour maintenir la biodiversité, améliorer la fertilité des sols, préserver la ressource en eau…
• La distribution en magasins spécialisés bio : en toute logique, le label repère de la bio responsable est réservé aux circuits engagés pour cette consommation à la fois solidaire, saine, équitable, locale, de saison, consciente de ses impacts…
• La gestion transparente des engagements agricoles, commerciaux, sociaux et écologiques. Le label est participatif et géré en intelligence collective, dans une gouvernance démocratique au sein d’une association non lucrative.
BIOPARTENAIRE® MIS EN AVANT DU 5 AU 21 MAI 2022
Parce que le label se dédie exclusivement aux circuits spécialisés, BIOPARTENAIRE® organise chaque année son opération de mise en avant. Elle aura lieu du 5 au 21 mai 2022, durant la Quinzaine du commerce équitable. Réservée aux magasins, enseignes et réseaux bio, cette opération a pour objectif de vous faire découvrir (ou redécouvrir) les plus de 1 000 produits labellisés BIOPARTENAIRE®, à travers ses engagements équitables, pour une bio responsable. Découvrez des remises sur une sélection de produits et participez au jeu concours pour remporter des box de produits labellisés BIOPARTENAIRE®, ainsi que des visites d’entreprises avec ateliers découverte/dégustation. Rendez-vous en magasins pour tenter votre chance !
Ce moment fort permet de partager l’engagement du label, de mettre en avant les marques et entreprises engagées, de transformer l’acte d’achat en acte militant et responsable et de soutenir la bio responsable !
Choisir un produit labellisé BIOPARTENAIRE®, c’est soutenir les biopartenariats et valoriser un modèle agricole aux impacts positifs, avec un bon produit, au prix juste, pour consommer bio, équitable et responsable !
BIOPARTENAIRE® C’EST…
• 20 ans d’engagement au service d’une agriculture biologique responsable et équitable
• 32 marques engagées
• 1 000 produits labellisés
Le livre La ferme bio de They – Voyage au bout d’un rêve est présenté sous forme d’un feuilleton en plusieurs épisodes depuis le numéro de mai/ juin 2021 de l’écolomag. La démarche essentielle de l’auteur s’appuie sur la défense de notre environnement, des richesses des espaces naturels, et la promotion des produits issus de l’agriculture biologique proposés aux consommateurs.
S’inspirant de l’écologie naturelle, cette technique de permaculture couvre un certain nombre d’activités, dont celle de l’agriculture biologique, respectueuse de l’environnement et des richesses naturelles des sols. Basée avant tout sur l’observation, elle précise le fonctionnement des écosystèmes. Il s’agit d’une méthode aux principes universels, développée sous le terme de « design permacultural », qui s’applique aussi bien au niveau des habitats, de la gestion des espaces naturels et d’aménagement des paysages que dans le cadre des domaines agricoles.
C’est la pratique du non-labour, garant de la préservation des sols, de leur aération, leur humidité et d’une meilleure fertilité à long terme. Elle favorise et accueille une multitude d’insectes, préservés des pesticides, et, surtout, des vers dont les déjections sont certainement le meilleur des engrais sur Terre.
Le cabinet d’études Permaculture Design, basé en France, à Bussière-Galant, dans le Marais poitevin, nous en dresse un portrait clair et précis :
« La permaculture est née en Australie suite au premier choc pétrolier, dans les années 70. Elle est issue de la rencontre de ses deux fondateurs : Bill Mollison, biologiste et professeur de l’université de Tasmanie, et de David Holmgren, un de ses élèves.
Le mot permaculture est issu de la contraction de « permanent agriculture », ou « agriculture permanente ». Ce terme fut employé dès 1911 par les précurseurs et inspirateurs de Mollison et Holmgren. Ceux-ci sont nombreux : Russell Smith, Howard T. Odum, Percival Alfred Yeomans, Masanobu Fukuoka et bien d’autres…
Tous auraient un point commun : la recherche de méthodes agricoles plus durables, inspirées des systèmes naturels, autrement dit : ériger la nature comme modèle.
L’intérêt de la permaculture et ce qui en fait un concept dynamique est son caractère inclusif. Elle s’inspire autant de savoir-faire anciens que de découvertes récentes.
La permaculture, au fil des années, est sortie des frontières australiennes pour gagner les pays anglo-saxons, puis finalement le monde entier, s’enrichissant des découvertes de chaque permaculteur.
Le caractère philosophique et éthique de la permaculture tenant autant de place sur les différents outils pratiques, on se plaît à dire aujourd’hui que le mot contient aussi par incidence les prémices d’une nouvelle culture en transition vers une culture permanente, soit permaculture. »
Et de nous préciser :
« Son objectif étant que les humains puissent vivre durablement et efficacement grâce à une méthodologie appelée “le design” qui peut être appliquée à de nombreuses échelles : balcon, jardin, ferme, rue, quartier, villes, région… et à de nombreux secteurs : vie personnelle, vie associative, économie, construction, agriculture, entreprise… »
« De par sa philosophie, la permaculture possède une dimension politique forte : travailler avec la nature et non contre elle, observer et réfléchir avant d’agir, voir un système dans son entier plutôt qu’élément par élément, valoriser le marginal. Être positif et proactif sont autant d’idées qui vont à l’encontre de ce que propose le modèle de société en place. (…) Sans se positionner comme un dogme, la permaculture fédère donc de multitudes concepts et pratiques. Elle ne se place pas comme un substitut, mais plutôt comme un complément des autres concepts existants, tels que l’agroécologie, la biodynamie, l’agriculture biologique et bien d’autres… »*
* Pour en savoir plus : Le guide du permaculteur débutant – version 2 – www.permaculturedesign.fr
Bon à savoir : Gérard Garcia auteur sera présent au salon Bio & Co de Besançon les 1, 2 et 3 avril 2022 à Micropolis. À cette occasion, il donnera chaque jour une conférence à 18 h 00 sur le thème de l’agroécologie, suivie de la vente et de la dédicace de son livre avec échanges avec le public.
Auto-édition – 126 pages, texte et photos format luxe 29 € – Frais de port offerts en France métropolitaine
Contact : gerard.garcia770@orange.fr
La ferme bio de They
Par Béatrice B.,
Docteur en pharmacie
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le silicium sans jamais oser le demander…
Le silicium (Si) est un élément présent à l’état naturel dans la croûte terrestre. À l’état minéral, on le retrouve dans le sable, le quartz… C’est un minéral essentiel à notre structure et donc à notre bonne santé. Le silicium est présent chez la quasi-totalité des êtres vivants. Chez l’homme, il intervient dans la fabrication des os, tendons, ligaments, cartilages, de la peau, des cheveux, ongles, parois des vaisseaux sanguins et même de l’émail des dents. Un individu de 70 kg en contient 8 g. Il favorise la formation du collagène, nécessaire à la solidité et au développement sain des tissus épithéliaux (peau, muqueuses et glandes) et conjonctifs (cartilage, os, ligaments, tendons, tissus adipeux, sang…). Le silicium dit organique se différencie du silicium minéral par la présence d’un ou plusieurs atomes de carbone, ce qui le rend soluble dans l’eau et assimilable par l’organisme.

Les douleurs articulaires : arthrose, rhumatismes…
L’arthrose est la maladie articulaire la plus répandue, qui touche 8 à 15 % de la population française. Sa fréquence augmente avec l’âge, mais elle ne concerne pas exclusivement les personnes âgées. L’arthrose se traduit par une atteinte du cartilage. Elle se manifeste par des douleurs mécaniques et une gêne, lors des mouvements, d’une ou, plus rarement, de plusieurs articulations. C’est une pathologie chronique qui survient lors d’un déséquilibre entre la synthèse et la dégradation du cartilage au profit de la dégradation. (Comme toutes nos cellules, les cellules qui constituent nos cartilages meurent et se régénèrent tout au long de notre vie…) Les conséquences sont d’abord anatomiques : destruction de la matrice cartilagineuse, qui aboutit à une érosion. Puis les symptômes cliniques apparaissent : douleurs, déformations et raideurs articulaires, impotence fonctionnelle… Le maintien d’une activité physique régulière (y compris sportive) est fortement conseillé en cas d’arthrose en dehors des périodes de crises aiguës.
Le silicium joue un rôle important dans la régulation de la minéralisation osseuse. Il est indispensable à la production des ostéocytes, ou cellules osseuses. Il intervient ainsi dans l’ostéoporose, en inhibant l’activité des ostéoclastes (cellules responsables de la destruction des ostéocytes = cellules qui constituent l’os) et en stimulant celle des ostéoblastes (cellules précurseurs des ostéocytes). À savoir : comme les cartilages, les os n’ont pas une constitution figée, ils se dégradent et se régénèrent en permanence tout au long de notre vie.
Dans l’os mature, la concentration en silicium diminue, devient pratiquement indétectable et des dépôts de calcium et de phosphore se forment de façon simultanée. Le silicium semble agir comme un facteur régulateur des dépôts de calcium et de phosphore dans les tissus osseux.
Chondroïtine et glucosamine : les alliées du silicium pour soulager nos articulations
La chondroïtine est présente dans le cartilage, le liquide synovial, les os, le derme et la cornée. La forme chondroïtine sulfate est particulièrement abondante dans le cartilage des articulations, où elle entre dans la composition des protéoglycanes, molécules constitutrices des cartilages qui leur permettent d’absorber les chocs (véritable « coussin amortisseur »). Tout se passe dans les chondrocytes, cellules constitutrices de la structure du cartilage. Les chondrocytes gèrent la synthèse et la dégradation des cartilages articulaires, synthétisent les protéoglycanes à partir de la chondroïtine et baignent dans une substance liquide nourricière essentiellement composée d’eau, d’acide hyaluronique et de glucosamine. Les chondrocytes sont les cellules indispensables à l’architecture et au bon fonctionnement de l’articulation. Mais leur renouvellement est bien plus lent que leur dégradation… D’autant plus lent que l’on avance dans l’âge…

Peau, cheveux et ongles sont aussi « friands » de silicium
Le silicium agit en tant qu’anti-âge naturel puisqu’il stimule la croissance des fibroblastes et la synthèse de l’élastine et du collagène. Le collagène est constitué de longues fibres, sous forme d’une triple hélice. C’est la qualité de cette triple hélice qui assure la jeunesse de la peau, son hydratation profonde, sa souplesse, son élasticité.
Le silicium fait des ponts entre les fibres pour assurer son maintien. Si vous manquez de silicium, la triple hélice de collagène se désagrège, la peau perd son eau, elle se déshydrate et se flétrit. C’est le processus qui mène aux rides. Or, c’est la structure du collagène qui assure le maintien de la peau. C’est ainsi que le silicium permet à la peau de retrouver sa fermeté et l’aide à résister à certaines infections (herpès, psoriasis, prurit, etc.). Une supplémentation en silicium hydrate la peau en profondeur, régénère les cellules mortes et protège la peau des radicaux libres, ces ennemis redoutables…
Le silicium entre aussi dans la structure de la kératine, présente dans les cheveux et les ongles. Des travaux scientifiques ont montré qu’une supplémentation de 2 à 3 semaines en silicium rend les ongles plus brillants et moins fragiles. Le silicium organique renforce la pousse des ongles et leur apporte plus de résistance. D’autres indiquent que le silicium semble freiner la chute des cheveux et favoriser leur repousse. Une cure de silicium organique rend les cheveux plus souples et lumineux. Les cheveux sont fort sensibles et réagissent facilement aux changements de temps (chaud/froid), aux changements hormonaux, au stress, ne tombent plus lors de la grossesse, etc. Suivre une cure de silicium est un bon moyen de renforcer le cuir chevelu de façon naturelle.

Les aliments ? Trop souvent pauvres en silicium…
On devrait trouver naturellement le silicium dans les eaux de boisson, mais aussi dans les céréales complètes, la bière, les dattes, les bananes, le café et le thé. En plus grande quantité, il est présent dans les plantes qui ont la capacité de le prélever du sol pour l’accumuler dans leurs feuilles ou leurs tiges : les graminées, le blé, l’avoine, l’orge, la prêle, l’ortie, le bambou – qui plie mais ne rompt pas, grâce à la silice justement ! On pourrait penser que notre alimentation nous permet de couvrir nos besoins quotidiens en silicium. Mais les aliments sont de plus en plus raffinés, donc appauvris en minéraux, et ne parviennent pas forcément à combler la perte en silicium que nous connaissons tous avec l’âge. En effet, notre capacité à stocker le silicium diminue en vieillissant. Dans ce cas, et si l’on souffre de problèmes ostéoarticulaires, de chutes de cheveux, d’ongles cassants… il est recommandé de compléter son alimentation.
Dans le monde végétal, l’acide orthosilicique est la source de silicium la plus facilement assimilable par l’homme. Certaines plantes comme l’ortie (Urtica dioica), la prêle (Equisetum arvense) ou le bambou (Bambusa arundinacea) sont très riches en silice colloïdale, contenant de l’acide orthosilicique. La silice colloïdale y est présente sous la forme de très fines particules véhiculées par la sève. C’est la supplémentation la mieux assimilée, donc à préférer pour garantir les effets.
Une innovation majeure pour l’apiculture
Les abeilles sont des capteurs naturels de données environnementales. Chaque jour, elles sortent prélever du pollen, de l’eau et du nectar, et les ramènent dans les ruches pour nourrir la colonie. Leur activité et leur santé donnent des indications en matière d’abondance de nourriture pour la biodiversité ou de pollutions éventuelles, qui vont avoir une incidence sur leur vie. En butinant différents végétaux sur un rayon d’action de 3 km, elles réalisent gratuitement le service le plus important pour notre humanité : la pollinisation.
Les abeilles effectuent ainsi des prélèvements dans l’environnement, qui renseignent sur l’état de la biodiversité pour les pollinisateurs, premiers maillons de la chaîne des écosystèmes terrestres, à une échelle localisée. L’idée étant que l’analyse de ces données guide et prouve l’efficacité des actions de services environnementaux que les agriculteurs, entreprises ou pouvoirs publics peuvent engager.
Basé sur l’activité et la santé des abeilles, BeeLive permet le traitement des données collectées par un ensemble de capteurs spécifiques développés par BeeGuard (balance, température/hygrométrie, station météo…), auxquels s’ajoute un nouveau compteur d’abeilles par vidéo embarquée. Ainsi, il quantifie, en continu, la pression chimique et l’impact de la pollution sur un écosystème, ainsi que la qualité de l’habitat des pollinisateurs.
La récupération de toutes ces données factuelles va servir à cibler des actions à mettre en place et prouver leur impact positif sur la biodiversité, ce qui représente un réel avantage pour tous ceux qui souhaiteront s’appuyer sur cette innovation pour valoriser leurs démarches environnementales.
Plus d’infos sur www.beeguard.fr
Une vocation d’informer pour encourager une prise de conscience à travers l’image
La région Grand Est est dotée d’une grande diversité de milieux naturels et de paysages. Malheureusement, les effets du changement climatique, ainsi que les nouveaux modes de vie, de production, de déplacement et de consommation, ont porté à mal cette richesse inestimable. Et le constat est lourd. Plus de 1 300 espèces, dont le grand tétras, le courlis cendré, la gélinotte, la mulette perlière, la grenouille des champs, l’écrevisse des torrents, le crapaud vert, le pélobate brun, le hamster commun d’Alsace, la pie-grièche grise… sont désormais inscrits sur les listes rouges des espèces qui pourraient disparaître dans les prochaines années. La dégradation de sites emblématiques, comme la forêt vosgienne ou le massif des Ardennes, la fragilité de la ressource en eau et la fréquence croissante des périodes de sécheresse sont également une réalité qui bouleverse l’écosystème.
Pour encourager une prise de conscience des enjeux de la préservation de l’environnement et attirer l’attention sur ce qui nous entoure à travers l’image, l’équipe de Parenthèse Nature vous propose le Festival « le Grand Est », qui se déroulera au cœur du département de la Moselle, en Lorraine, à partir du 1er mars 2022, sur une période de 6 mois. Le fil conducteur ? La nature ! Invitant chacun d’entre nous à ouvrir les yeux sur toutes les merveilles qui nous entourent et qui ne demandent qu’à être observées plutôt que de se refuser à explorer de nouveaux horizons.
L’expérience montre que la mobilisation collective apporte localement des résultats. Et c’est dans cet élan positif que les 3 photographes et les 3 regards de l’équipe de Parenthèse Nature souhaitent faire bouger les choses.
Elle vous propose donc de flâner sur les 4 km du parcours nature, qui révèle une exposition de 150 tirages grands formats de photos mettant en lumière le patrimoine naturel de la région, toutes sélectionnées par le jury de l’association après le concours photo organisé l’an passé.
Plus d’infos :
www.parenthese-nature.com
contact@parenthese-nature.com
Les médicaments font désormais partie du quotidien et de la santé de nombreuses personnes dans le monde. Mais que deviennent-ils une fois éliminés de notre corps ?
Pour la première fois, l’université de York, au Royaume-Uni, a dirigé une étude internationale sur la pollution médicamenteuse des rivières. Cette étude, à laquelle a participé l’INRAE, impliquant plus de 80 instituts de recherche, a analysé la pollution de 258 rivières dans une centaine de pays sur les 5 continents.
À l’heure actuelle, le constat de la pollution médicamenteuse est déjà connu et documenté dans les pays du nord, mais aucune étude mondiale sur le sujet n’avait été réalisée jusqu’à présent. 1 052 échantillons ont ainsi été prélevés dans 258 rivières du monde.
Le résultat est sans appel : l’Amérique du Sud, l’Afrique subsaharienne et certaines parties de l’Asie du Sud sont les régions les plus concernées par la pollution médicamenteuse des cours d’eau. Ceci s’explique par le manque d’efficacité, voire l’absence du traitement des eaux usées et la présence des usines de production des médicaments. En outre, plus un pays est économiquement pauvre, plus ses eaux sont polluées.
Selon l’étude, la totalité des rivières analysées sont « contaminées par des résidus médicamenteux » et « 1/4 des sites échantillonnés présentent des niveaux de pollution potentiellement dangereux pour la biodiversité aquatique ».
Les médicaments prélevés par les chercheurs reflètent aussi les plus utilisés dans la pharmaceutique, à savoir : antibiotiques, analgésiques, anti-inflammatoires, antihistaminiques, antidiabétiques, antidépresseurs, stimulants (comme la caféine).
Les médicaments ingérés par les humains sont rejetés naturellement dans les eaux usées, et donc plus tard dans les rivières. L’impact des médicaments sur la biodiversité reste inconnu. Mais il est sûr qu’ils perturbent les écosystèmes et les cycles de vie des espèces aquatiques.
Des recherches sur la présence de résidus médicamenteux pourraient s’appliquer à l’avenir à d’autres environnements, comme les sols ou les organismes vivants eux-mêmes.
En dépit des engagements de Pékin de réduire ses émissions de CO2, le Premier ministre Li Keqiang a annoncé qu’en 2022, la Chine allait augmenter sa consommation de charbon pour soutenir la reprise économique après des pénuries d’électricité.
Le pays a subi de plein fouet la flambée du coût mondial des matières premières l’été précédent, en particulier du charbon, dont la Chine dépend à 60 % pour alimenter ses centrales électriques. Cette situation a amené les centrales à tourner au ralenti, malgré une forte demande, et entraîné un rationnement de l’électricité qui a fait bondir les coûts de production pour les entreprises. La situation s’est depuis stabilisée. Mais selon un récent compte rendu d’une réunion consacrée à la situation économique, Li Keqiang a indiqué : « L’approvisionnement en charbon sera accru et les centrales électriques au charbon seront aidées pour fonctionner à pleine capacité afin de produire davantage d’électricité. »
Aucun objectif chiffré n’a été donné. Le président chinois Xi Jinping a promis de commencer à réduire les émissions carbonées de son pays avant 2030.
Selon des chiffres officiels, la consommation de charbon en Chine a encore augmenté l’année dernière (+ 4,7 % sur 1 an).
Nous entretenons une relation des plus particulière avec le monde minéral, et ce depuis le début de l’humanité. Dans de nombreuses civilisations, les pierres ont tenu une place de choix : les Incas et les Mayas les idolâtraient et les sculptaient pour en faire des statues et des statuettes protectrices.
Les Chinois pratiquaient l’acupuncture et renforçaient la puissance énergétique de leurs aiguilles en les faisant terminer par une bille de pierre, choisie en fonction des propriétés vibratoires de celle-ci. Les Indiens se sont intéressés aux pouvoirs guérisseurs des minéraux, dont l’utilisation fait partie intégrante de l’Ayurvéda.
Il y a 10 ou 15 000 ans, les êtres humains se servaient de « bâtons de pouvoir », composés de cristaux de quartz pour dissoudre les blocages du champ magnétique corporel et rééquilibrer ainsi la force vitale de l’organisme.
Mais si la force vitale qui anime le règne minéral échappe bien souvent à notre connaissance immédiate, c’est parce que ses rythmes de croissance sont différents des nôtres, étant donné qu’ils s’étendent sur des millénaires et que nos sens ne sont malheureusement pas adaptés à la perception des réactions vitales des minéraux. Mais qu’importe, dès lors que l’on sait qu’il existe un lien fondamental entre l’ossature de la planète et notre corps humain. De nombreux minéraux, tels que le calcium, le cuivre, le fer, le magnésium ou encore le potassium… s’y retrouvent et sont de véritables catalyseurs et régulateurs des processus vitaux.
Aujourd’hui, grâce au retour en force des remèdes naturels (argiles, argent colloïdal, hydroxyde de magnésium, bicarbonate de sodium…), à la démocratisation de la lithothérapie et de l’oligothérapie, le minéral est au cœur de nos vies, pour notre plus grand plaisir.
« Dieu a créé l’homme comme une merveilleuse pierre précieuse dans laquelle se mire toute la création. »
Hildegarde de Bingen
Articles à voir :
L’argile, terre naturelle et bienfaitrice
Dossier santé : Le minéral nous parle, écoutons-le !
Dossier bien-être : Le minéral nous parle, écoutons-le !
Dossier beauté : Les minéraux au service de notre beauté
C’est une matière première que tout le monde connaît, sans vraiment en maîtriser très bien les usages, finalement. Voici une séance de rattrapage pour tout savoir sur l’argile.
L’argile, kézako ?
Silicate d’aluminium hydraté, l’argile est une roche sédimentaire, extrêmement riche en minéraux et en oligoéléments.
Comment choisir une argile de qualité ?
1. S’assurer de connaître l’origine de l’argile utilisée. Privilégier des carrières françaises en pleine nature, comme Montmorillon, dans la Vienne, loin de toute pollution industrielle.
2. Choisir des argiles 100 % naturelles, sans conservateur, sans colorants, sans ionisation et sans irradiation.
3. Choisir des argiles séchées au soleil (pour respecter l’environnement et préserver toutes les qualités) ou séchées dans un four à plus de 350 °C pendant 20 minutes, procédé qui permet d’obtenir une argile avec une charge microbiologique très faible.
4. S’assurer de la pureté minéralogique de l’argile achetée. En effet, certaines « argiles » présentes sur le marché ont une proportion d’argile comprise entre 30 et 50 %, le reste étant des impuretés (quartz, sable, carbonates et autres minéraux).
5. S’assurer de l’absence d’impuretés chimiques : dioxines et PCB proches de zéro, aucun traitement chimique (ionisation, ajout de pigments, etc.), absence de pesticides dans l’argile.
Les argiles sont réputées pour leurs propriétés absorbantes ?
Les argiles ont aussi la capacité d’adsorber, c’est-à-dire de fixer des molécules à leur surface. Cette propriété vient du fait que les argiles sont chargées négativement. La charge négative s’explique par la présence de minéraux (à savoir que plus l’argile est concentrée en sels minéraux, plus elle sera chargée négativement).
Lorsque l’argile est en solution, elle va attirer les ions positifs contraires de cette solution et pourra les échanger une fois en contact avec la peau. L’argile va donc participer à la reminéralisation et la détoxification de la peau, en échangeant ses sels minéraux avec les toxines et les impuretés de la peau. Ce phénomène permet à l’argile de véhiculer des actifs et de les restituer à la peau.
Bon à savoir : de par sa forte capacité d’adsorption, l’argile peut diminuer l’effet des médicaments et de la pilule contraceptive : toujours les prendre à une distance d’au moins 3 à 4 heures de l’absorption d’argile.
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Le saviez-vous ?
Au temps des Romains, l’argile était appelée lemnos et était utilisée pour les fractures, les bains de boue étaient aussi largement pratiqués. Il s’est écoulé un temps considérable avant que Kneipp (1821-1897) ne l’utilise à nouveau pour soigner les chevaux contre la fièvre aphteuse.
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Que faire avec de l’argile ?
Masque visage
Masque capillaire
Shampooing
Cataplasme
Savon
Dentifrice
Enveloppement…
Solubilité de l’argile
Elle est insoluble dans l’eau, mais aussi dans l’huile.
Elle s’utilise en pâte ou en dispersion.
L’eau d’argile, une panacée !
Une prise d’argile par voie orale – sous forme d’eau d’argile – a une action bénéfique sur la digestion, aide à lutter contre les bactéries et participe au développement des bonnes bactéries de la flore intestinale. Elle est recommandée en cas de maux d’estomac ou intestinaux, de diarrhée, ballonnements et gaz, remontées acides ou brûlures d’estomac…
Le rituel :
Mélangez 1 c. à c. d’argile verte dans un verre d’eau. Laissez reposer de 30 mn à 12 h. Buvez ensuite, mais sans l’argile déposée dans le fond du verre.
On évitera d’utiliser une cuillère en métal car cela risque de déioniser l’argile et également de diminuer son efficacité.
Comment choisir la granulométrie de l’argile ?
L’argile verte existe sous diverses formes, plus précisément diverses granulométries, à utiliser en fonction de l’usage souhaité.
Argile verte ultra-ventilée
C’est une argile très fine, avec une granulométrie de 20 microns. Elle est souvent utilisée pour l’application de masques sur le visage et les cheveux ou pour additionner au bain.
Argile verte surfine
C’est une argile en poudre fine, avec une granulométrie de 60 microns. Elle est souvent utilisée pour l’application de masques, petits emplâtres ou pour additionner au bain.
Argile verte moulue fine
C’est une argile sous forme de petits grains de tailles variées, allant de 0,05 à 0,5 mm. Elle est idéale pour réaliser de petits emplâtres ou cataplasmes.
Argile verte granulée ou concassée
Ces deux argiles sont idéales pour réaliser des cataplasmes et des emplâtres. Leur taille est respectivement de 0,5 mm à 2 cm. Compte tenu de leur temps de fonte (30 mn à 2 h), il est recommandé de préparer la pâte à l’avance.
Les argiles nous en font voir de toutes les couleurs

La couleur de l’argile a une grande importance en fonction de l’utilisation souhaitée ou du type de peau sur laquelle elle sera appliquée.
Voici un petit mémo pour vous y retrouver :
L’ARGILE VERTE (illite ou montmorillonite) est recommandée pour les peaux normales à grasses.
L’ARGILE BLANCHE (kaolin) est la plus douce des argiles. Elle est particulièrement conseillée pour les peaux ternes et matures, qu’elle va nettoyer en douceur et sublimer.
L’ARGILE ROUGE (illite, kaolinite) est l’argile « bonne mine » par excellence. Riche en oxydes de fer, elle redonne la luminosité aux teints brouillés et atténue les petites rougeurs. Elle est idéale pour les peaux sensibles et réactives.
L’ARGILE ROSE (montmorillonite, illite, kaolin) est un subtil mélange d’argile rouge et d’argile blanche. Elle purifie en douceur les peaux hypersensibles et leur redonne de l’éclat.
L’ARGILE JAUNE (illite) est idéale pour les peaux mixtes à grasses sensibles, mais aussi pour les peaux matures. Purifiante et exfoliante, elle illumine le visage et lui donne bonne mine.
L’ARGILE VIOLETTE (kaolin, CI 77742) est un mélange d’argile blanche et de pigments minéraux. Elle est idéale pour purifier et assainir les peaux sèches et les épidermes délicats.
L’ARGILE RHASSOUL (Moroccan lava clay) est un trésor issu des montagnes de l’Atlas ; elle est connue dans les routines beauté du hammam. Véritable terre qui lave, le rhassoul est un nettoyant et dégraissant doux, idéal pour la peau (tous types) et les cheveux. Mélangée à de l’eau, elle devient un super shampooing écologique, sans tensioactifs.
Recette express de shampooing purifiant pour cheveux gras
Dans un bol, mélangez 1 c. à c. de miel liquide, 1 c. à s. de rhassoul, 1/2 c. à c. d’huile d’argan, 3 c. à s. d’hydrolat de fleurs d’oranger, jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Appliquez sur les cheveux en massant bien le cuir chevelu.
Laissez poser 10 à 20 mn, puis rincez abondamment. Faites suivre d’un rinçage acide avec de l’eau additionnée d’un peu de vinaigre.

Comment réaliser un masque à l’argile et le poser ?
- Versez l’argile dans un récipient adapté (pas en métal).
- Ajoutez-y de l’eau ou un hydrolat aromatique tout en mélangeant de manière à obtenir une pâte lisse et onctueuse.
- Vous pouvez terminer par l’ajout (facultatif) de 2 à 3 gouttes d’huile essentielle de votre choix.
- Appliquez immédiatement (le masque à l’argile ne se conserve pas) le mélange obtenu en couche épaisse sur la peau (visage – en évitant le contour des yeux –, cou ou corps) ou les cheveux.
- Laissez poser 10 mn. Le masque ne doit surtout pas sécher. Il est donc recommandé de l’humidifier à nouveau, autant de fois que cela est nécessaire, à l’aide d’un brumisateur, d’un spray d’eau ou d’une eau florale.
- Rincez à l’eau claire, puis appliquez une crème hydratante.
Pour en savoir plus, sur la revitalisation des cheveux à l’aide d’argile, cliquez ici
Nov 3, 17:35