Saviez-vous que de nombreuses huiles essentielles – en fonction de leur composition – peuvent avoir un effet bénéfique sur notre humeur, pour la rendre plus joyeuse ?
Ce sont tout d’abord les huiles essentielles riches en ESTERS
Les esters calment le système nerveux central, ce qui a pour effet de favoriser le relâchement des organes subordonnés. Ainsi, en stimulant la libération de la sérotonine, antidépresseur naturel produit par le cerveau, ils augmentent la sensation de bien-être et de calme intérieur.
Quelles sont les huiles essentielles riches en esters ?
La camomille romaine, la cardamome, la lavande fine, le petit grain bigaradier, la sauge sclarée, l’ylang-ylang extra, le sapin baumier et le sapin de Sibérie, la bergamote, le benjoin, la gaulthérie odorante, le jasmin, la marjolaine à coquilles…
Ce sont aussi les huiles essentielles riches en COUMARINES
Les coumarines ont la capacité de beaucoup relaxer. À l’instar des esters, elles influent positivement sur le taux de sérotonine et atténuent ainsi le blues et les angoisses. Elles produisent un effet légèrement anxiolytique et anti-dépressif.
Les huiles essentielles riches en coumarines, comme la bergamote, ont le pouvoir d’améliorer l’humeur, notamment durant la saison froide. Elles ont une action sur l’épiphyse, glande chargée d’adapter notre biorythme aux phénomènes saisonniers. Il semble qu’elles agissent directement sur la mélatonine, hormone du sommeil, qui, en concentration trop élevée, provoque des troubles dépressifs, notamment durant la période de l’année où les jours sont trop courts (blues hivernal).
Quelles sont les huiles essentielles riches en coumarines ?
La bergamote, la fève tonka, le cannelier (par exemple, de Chine), l’angélique…
Ce sont aussi les huiles essentielles riches en SESQUITERPÈNES
Les huiles essentielles riches en sesquiterpènes sont anxiolytiques. Ces derniers tempèrent l’irritabilité et l’agitation excessive sans abrutir. On suppose que ces molécules sont en mesure de réactiver la production de GABA (l’acide gamma amino-butyrique, principal neurotransmetteur cérébral), qui, en cas de stress ou d’énervement, a tendance à diminuer, provoquant angoisses, irritabilité et nervosité. En favorisant et en régulant l’interaction entre différents neurotransmetteurs, les sesquiterpènes peuvent par ailleurs avoir un effet calmant, stimulant ou tonifiant, selon l’humeur du sujet.
Quelles sont les huiles essentielles riches en sesquiterpènes ?
La camomille matricaire, le cèdre de l’Atlas, le cèdre de Virginie, la mélisse, le nard de l’Himalaya (ou indien), le vétiver, l’ylang-ylang complète, le gingembre, la marjolaine à coquilles, l’arbre à thé (tea tree), le thym vulgaire à thymol, la verveine citronnée…
Voir la recette :
Recette : Roll-on « Y’A D’LA JOIE »
Ce roll-on apporte détente et optimisme.
Il permet de positiver tout en favorisant la bonne humeur et le sommeil. À emporter partout avec soi pour utiliser à tout moment !
Temps de réalisation : 5 mn – Facile
Flacon : 1 roll-on de 15 ml
Ingrédients :
- 7,5 ml d’huile de noisette
- 3,8 ml d’huile essentielle de bergamote
- 58 gouttes d’huile essentielle de verveine citronnée
- 39 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquilles
- 32 gouttes d’huile essentielle de sapin baumier
- 3 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylang complète
La recette
- Versez l’ensemble des ingrédients dans un bol et mélangez soigneusement.
- Transférez la préparation dans votre roll-on, à l’aide d’un petit entonnoir si nécessaire.
Le rituel « Y’A D’LA JOIE »
À appliquer dès que l’on en ressent le besoin en friction sur les poignets et le plexus solaire.
À découvrir également : L’aroma antistress
La belle verte est là, qui veille sur nous depuis toujours, et nous permet aujourd’hui de repenser un avenir vertueux sur les cendres de ce monde d’illusions.
avec Christophe Latouche
Artisan chanvrier depuis 1998
On aimerait nous faire croire que les dés sont jetés, que le bateau coule et que seul un monde ultra-tech « algorithmé », dont on ne maîtrise rien (ou si peu), sera le meilleur avenir pour notre humanité. Mais où est l’humanité dans un monde de plus en plus fait de machines et de chiffres ?
On nous promet, depuis longtemps, que demain sera meilleur grâce aux progrès. Mais quel sens a le progrès quand il détruit le sol qui nous porte et nous nourrit ?
Nous savons tous qu’il y va de l’effort de chacun pour que s’inverse la tendance, et que l’individuel laisse plus de place au collectif au sens large pour que reverdisse vite notre planète.
Mais l’homme est bon ! Pourquoi contraindre quand éduquer est tellement plus simple et nous rend tous, tous les jours, un peu plus responsables, fiers et heureux de mettre notre pierre à l’édifice.
Bref, on pourrait croire que l’avenir n’est pas rose, que notre temps est compté sur la planète bleue, qu’il va nous falloir encore chercher longtemps pour qu’émergent des solutions vertueuses pour demain. Que, peut-être, comme le pensent certains, il ne nous reste plus qu’à jeter notre vieille planète et s’installer sur Mars. Probablement pour y refaire les mêmes erreurs…
Nous savons que nous avons sous la main une carte incroyable, LE CHANVRE, une arme redoutable contre l’industrie chimique, qui tente d’ailleurs encore aujourd’hui désespérément de l’éliminer de nos vies, et cela depuis 80 ans.
Vertus du chanvre
Le chanvre, la solution vertueuse qui coche toutes les cases, cette guerrière pacifique qui s’impose par ses seules vertus.
1. Facile à produire sous toutes les latitudes, le chanvre se veut local sur la planète. Réduction du transport, transformation et consommation sur place, réindustrialisation locale sur de petites unités.
2. Le chanvre est produit en 140/150 jours. Semez en mai, récoltez en septembre/octobre : pas d’intervention intermédiaire, pas d’arrosage, pas de traitements, même en culture conventionnelle. Ce sont presque des vacances.
3. Le chanvre est 70 fois moins polluant que le coton, qui est la production agroindustrielle reconnue la plus polluante de la planète, à tous les niveaux : écologique, social, géopolitique…
4. Un hectare de chanvre produit de la pâte à papier en 140 jours, l’équivalent d’1 hectare de résineux en 40 ans. D’ailleurs, papier cigarette et papier bible existent en chanvre depuis toujours !
5. Ce même hectare de chanvre transformé différemment rentrera dans vos combles ou vos murs pour l’isolation de 3 ou 4 maisons écologiques.
6. La production de graines de chanvre à l’hectare fournit en 140 jours suffisamment d’ACIDES GRAS ESSENTIELS (oméga 3, 6 et 9) et d’ACIDES AMINÉS ESSENTIELS (protéines comparables à la viande) pour assurer les besoins en huiles et protéines pour 12 personnes pendant 1 an, partout dans le monde.
Vous l’aurez bien compris, le chanvre peut rendre notre vie plus belle, aussi bien dehors que dedans !
Chanvre et chocolat
Placebo diront certains ou réel bienfait en cas de stress, le chocolat est l’aliment incontournable que l’on croque facilement, voire frénétiquement… En effet, sa teneur en magnésium favorise la régulation de notre système nerveux et procure une sensation immédiate de douceur pour nos papilles. Combinez-le avec du chanvre pour ses bienfaits calmants et vous obtiendrez le duo parfait pour booster vos endorphines.
Vous l’avez constaté, le chanvre est sur tous les fronts… Et que dire de la centaine de cannabinoïdes contenus dans les fleurs de chanvre, dont le CBD qui fait tant de bruit aujourd’hui.
Encore en pharmacie jusqu’en 1953, le chanvre est pleinement reconnu pour ses grandes propriétés anti-inflammatoires, déstressantes, calmantes, depuis toujours. Sainte-Hildegarde en parlait déjà au XIIe siècle : « Sa graine contient la santé », disait-elle. Le CBD aide à soulager vos petites douleurs de tous les jours et bien plus parfois, des addictions, à trouver un sommeil réparateur. N’en déplaise à Big Pharma, qui tente par tous les moyens de nous faire croire à grand renfort de lobbying que cette plante est plus dangereuse que vertueuse. Si c’était vraiment le cas, nous le saurions depuis bien longtemps au vu des consommations de chanvre « récréatif » en Europe actuellement. Pas de stress avec le CBD dans le chanvre, bien au contraire.
D’ailleurs, pourquoi priverions-nous nos seniors d’un anti-inflammatoire pour leurs douleurs articulaires ? Pourquoi ne pas profiter de l’effet décontractant et anti-inflammatoire des cannabinoïdes alors que le reste de l’Europe l’autorise dans de très nombreuses situations, y compris pour des problèmes importants comme l’endométriose, la maladie de Crohn ou l’épilepsie, pour ne citer qu’elles. Sans oublier les sportifs amateurs ou de haut niveau, qui l’utilisent après les efforts contre les douleurs inflammatoires.
Antistress, décontraction, santé, bien-être, écologie, avenir vertueux. Des mots qui confirment que LE CHANVRE est notre avenir.
Le Petit Prince disait : « Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. » Le temps des chenilles est révolu, les leçons sont prises, nous ne pouvons plus dire que nous ne savons pas, que nous n’avons pas sous la main une belle solution avec le chanvre.
Alors, venez construire avec nous le monde de demain, LA CHANVRITUDE !
Et peut-être que, comme nous sous le charme de LA BELLE VERTE, vous en ferez votre métier. L’avenir nous appartient, IL Y A TANT À FAIRE DANS LE CHANVRE. LA VIE EST BELLE, ET C’EST TANT MIEUX…
Bien chanvrement vôtre.
Rendez-vous sur www.lchanvre.com
Voir la recette :
Roses des sables au chanvre par LChanvre
Voir la vie en rose, ou du moins un peu plus rose, sourire, prendre les choses avec plus de recul et de philosophie, se sentir mieux, ça se cultive !
Cela se passe d’abord dans l’assiette, avec une alimentation anti-déprime, mais aussi en travaillant sur notre niveau de stress, en boostant notre dopamine et en adoptant la lithothérapie positive. Nos experts vous donnent de précieux conseils pour retrouver le sourire !
Articles à voir :
Boostons notre dopamine !
L’alimentation anti-déprime !
Dites NON au stress et à la toxémie ! Cultivez un cercle vertueux !
Priorité : DÉTOX !
Savez-vous qu’il existe un neurotransmetteur, qui est aussi une hormone, appelé dopamine, présent dans notre corps et produit par le cerveau ?
La dopamine nous permet de nous sentir bien, de mieux lutter contre le stress et les baisses de moral. L’organisme la sécrète naturellement lors de certaines activités qui procurent du plaisir, telles que le sport, la danse, l’activité sexuelle… mais aussi en prenant de la nourriture. La dopamine et l’alimentation sont étroitement liées et ce n’est pas pour rien que l’on dit souvent que le bonheur est dans l’assiette !
Malheureusement, notre taux de dopamine n’est pas toujours au beau fixe. Et quand il est au plus bas, nous devenons léthargique et la déprime nous gagne. Nous ressentons alors une baisse de motivation, conduisant à une situation d’échec. Alors, pour mettre toutes les chances de notre côté, nous devons chouchouter notre cerveau pour qu’il produise un maximum de dopamine.
Comment maintenir le taux de dopémine ?
1. EN PRATIQUANT UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE RÉGULIÈRE
C’est un fait indéniable : le sport favorise la production de dopamine. Lorsque nous nous entraînons, notre taux de calcium augmente également et c’est ce dernier qui est indispensable à la production de la molécule du bien-être. Je vous rassure, pas besoin de courir un marathon tous les jours. Marcher un minimum de 30 minutes quotidiennement sera suffisant pour libérer de la dopamine.
2. EN CONSOMMANT DES ALIMENTS RICHES EN TYROSINE
Cet acide aminé sera transformé au cours de plusieurs réactions chimiques pour obtenir la dopamine. Alors, on n’oublie pas de consommer amandes, avocats, bananes… pour augmenter notre concentration de dopamine sanguine.
3. EN BOOSTANT NOS APPORTS D’ANTIOXYDANTS
En effet, la dopamine s’oxyde facilement et les antioxydants protègent les cellules du cerveau. Pour cela, on mise sur les fruits et légumes !
– Bêtacarotène et caroténoïdes : carottes, agrumes, piments, asperges, brocolis…
– Vitamine C : persil, fraises, kiwis…
– Vitamine E : oléagineux (amandes, noix…), brocolis, légumes verts…
4. EN FAISANT DE GROS DODOS !
Savez-vous qu’un sommeil de bonne qualité est le meilleur moyen de voir son taux de dopamine grimper en flèche ? Eh oui, en dormant, le corps ne consomme que très peu de dopamine, ce qui nous laisse un stock plein pour attaquer la journée. Dans la mesure du possible, essayons de dormir au moins 8 heures par nuit et d’avoir un sommeil régulier et réparateur.
5. EN MÉDITANT !
Comme nous le savons déjà, la méditation possède de nombreuses vertus. Mais saviez-vous qu’elle augmente la libération de dopamine, pour peu qu’elle soit pratiquée régulièrement ?1 2 3
6. PASSER PLUS DE TEMPS À L’EXTÉRIEUR
C’est aussi c’est bon pour le moral car les rayons du soleil font augmenter le nombre de récepteurs de dopamine et créent de la vitamine D, qui active les gènes responsables de la libération de dopamine. Pas mal, non ?
1- Young, Simon N. Biologic effects of mindfulness meditation: growing insights into neurobiologic aspects of the prevention of depression. Journal of Psychiatry & Neuroscience : JPN, vol. 36, n° 2, mars 2011, p. 75?77. PubMed Central, doi:10.1503/jpn.110010.
2- Kjaer, Troels W., et al. Increased Dopamine Tone during Meditation-Induced Change of Consciousness. Brain Research. Cognitive Brain Research, vol. 13, n° 2, avril 2002, p. 255?59.
3- Kruis, Ayla, et al. Effects of Meditation Practice on Spontaneous Eyeblink Rate. Psychophysiology, vol. 53, n° 5, mai 2016, p. 749?58. PubMed, doi:10.1111/psyp.12619.
Pourquoi les personnes qui sont très créatives manquent-elles de dopamine ?
De prime abord, cela pourrait paraître paradoxal, mais il semble pourtant que forte créativité rime avec faible dopamine.
Les scientifiques l’expliquent de cette manière : les créatifs, imaginant sans cesse et créant des choses – concepts, slogans, images… –, devraient nager dans la dopamine. De fait, ils en fabriquent en grande quantité. Toutefois, bien qu’ils en produisent beaucoup, ils manquent de récepteurs dans le cerveau, appelés D2. Ces derniers sont des sortes de filtres qui aident à trier et ainsi à mieux percevoir et comprendre ce que les autres et ce que le monde extérieur veulent nous dire. Manquer de D2, c’est donc l’assurance d’avoir moins de tri, et donc de recevoir davantage d’informations brutes, parfois violentes, du monde extérieur, avec un risque non négligeable de mauvaise interprétation. On peut alors vite devenir irritable, voire parano, si l’on interprète mal ce flot ininterrompu de stimuli.
À quelle heure notre corps fabrique-t-il de la dopamine ?
Il existe une chronobiologie de la dopamine. En effet, la dopamine étant le neurotransmetteur de l’éveil et de l’action, elle est du matin. En journée, elle cède la place à la noradrénaline, le soir, c’est la sérotonine qui prend le relais, et, la nuit, la mélatonine.
Par conséquent, mieux vaut éviter au maximum le sucre au petit déjeuner et le matin pour ne pas fragiliser notre taux de dopamine.
C’est vrai, la vie est belle ! Mais pourquoi, alors que tout semble nous sourire, nous ne parvenons parfois pas à afficher ce dernier sur notre visage ? Il n’est pas toujours simple de « décider » d’être heureux, car la chimie du cerveau peut parfois s’emmêler les neurones. Manquer de certains nutriments essentiels (en mangeant mal ou trop peu, par exemple) augmente significativement le risque de déprime et de dépression, alors que manger sainement a des effets inverses. Alors, pour l’heure, intéressons-nous à la façon dont le mot « saveur » va rimer avec le mot « bonheur »…
La chimie du bonheur, comment ça marche ?
Même s’il est partiellement possible de rationaliser pour voir la vie du bon côté, être heureux n’est pas simplement une décision que nous prenons. Notre bonheur dépend de messagers (hormones), appelés neurotransmetteurs car ils vont permettre à nos neurones de communiquer entre eux. Deux sont particulièrement essentiels : la sérotonine et la dopamine. Sans eux, la vie ne peut en aucun cas être rose. Manquer de dopamine va faire manquer d’envie d’entreprendre et de motivation, alors que manquer de sérotonine rend triste et hyper-émotif.
Il va donc falloir non seulement les fabriquer, mais aussi bien les utiliser…
De quoi se compose la recette du bonheur ?
Pour produire des neurotransmetteurs, on va avoir besoin de plusieurs ingrédients :
- Des petits morceaux de protéines (acides aminés), à savoir du tryptophane pour la sérotonine et de la tyrosine pour la dopamine ;
- Des vitamines et minéraux : en particulier du fer, du magnésium, du zinc et des vitamines du groupe B ;
- Des bons récepteurs bien fluides grâce aux oméga 3 ;
- Des aliments glucidiques de bonne qualité.
Voilà pour ce qui est de la composition chimique de la recette ! Il n’y a plus qu’à traduire tout cela dans notre assiette !
Pour la préparation, laissez infuser le tout, et le sourire devrait revenir…
Pensez aux protéines dès le petit déjeuner : animales ou végétales, elles sont incontournables puisqu’elles apportent les « pièces détachées » pour fabriquer des neurotransmetteurs : oeufs, jambon, filet de dinde, houmous, fromage…
Fuyez les aliments transformés !
Favorisez les aliments denses d’un point de vue nutritionnel : légumineuses, légumes, fruits, aliments complets, oléagineux (noix), yaourts bio, fromages au lait cru, aliments lactofermentés… Faites un effort particulier sur :
- Le fer : nombreuses sont les personnes (surtout les femmes, enfants et ados) à en manquer. Contrôlez votre ferritine avant de vous supplémenter car une trop grande quantité n’est pas bonne pour la santé.
- Le magnésium : misez sur le poisson, les algues, les noix et graines, les légumineuses (lentilles, etc.), le chocolat très noir, le cacao, certaines eaux minérales (vérifiez les étiquettes).
- Le zinc : viande, germe et son de blé, crabes et crustacés, poissons…
- Les vitamines B (surtout B3, B9, B12 et B6).
Fluidifiez vos membranes avec les oméga 3. Les oméga 3 sont aussi des anti-inflammatoires incontournables. Le lien direct entre oméga 3 et risque de dépression a été établi depuis bien longtemps. Mettez du poisson gras au menu au moins 2 à 3 fois par semaine : sardine, maquereau, hareng, saumon, truite saumonée, oeufs de poisson, foie de morue… Mangez-les tels quels, en salade ou en rillettes… Et pensez aussi aux bonnes huiles, comme l’huile de colza ou de noix, dont il faudrait consommer environ 2 cuillères à soupe par jour, ou de lin (1 cuillère à café).
Mais la route peut être semée d’embûches
Il peut arriver que, bien que vous ayez mis tous ces super-aliments anti-déprime au menu, le sourire ne soit pas automatique. Eh oui, il existe certains freins qui vont empêcher une production ou une utilisation efficace de neurotransmetteurs.
Mais quels sont donc ces vilains empêcheurs de bonheur ?
Commençons par le microbiote. Considéré aujourd’hui comme l’acteur le plus important de la santé, il a aussi largement son mot à dire sur la façon dont vous allez sourire…
Les bactéries produisent des molécules qui sont capables de communiquer avec notre cerveau et d’influencer son fonctionnement. Pas envie de sourire ? Et si c’était votre ventre qui se manifestait ? Que ce soit un déséquilibre du microbiote, un transit accéléré ou ralenti, dans tous les cas, cela va altérer la production et l’utilisation de la sérotonine.
La solution : faites « fibrer » votre microbiote – aliments complets, légumes, fruits, légumineuses, noix… Et apportez-lui aussi d’autres prébiotiques, comme le thé vert, le cacao, les épices… Il adore ça !
D’autres troubles de santé peuvent aussi directement affecter notre humeur et provoquer des déprimes parfois profondes. Pensez, par exemple, à faire évaluer par un médecin la santé de votre thyroïde, elle peut vous jouer de sales tours ! L’inflammation dans le corps met aussi parfois bien la pagaille. N’oublions pas de préciser que la génétique intervient également. Certaines personnes sont parfois génétiquement plus à risque de dépression. Mais tous ces conseils sont aussi très utiles pour elles…
Et dame nature est aussi là pour nous donner un coup de pouce et nous faire trouver la vie encore plus belle…
La nature regorge de plantes ou composés bioactifs qui redonnent du peps. C’est le cas du safran, qui est un véritable antidépresseur naturel. Il devra, bien sûr, être pris sous forme concentrée, à savoir de complément alimentaire.
Le griffonia est un précurseur de la sérotonine. Associé au safran, il est encore plus percutant. Notez que sa consommation doit idéalement s’accompagner d’un aliment glucidique, comme un fruit.
Le millepertuis est aussi très souvent cité. Mais attention, il existe de nombreuses contre-indications, notamment lorsqu’il est associé à certains médicaments. Prudence, donc…
Alors, « elle est pas belle, la vie » ?
Véronique Liesse
Formations nutrition en ligne : www.veronique-liesse-nutrition.com/
formations-micronutrition
Auteure de livres en nutrition
Il y a 100 ans, le Dr Tilden écrivait : « Le stress, l’anxiété et les soucis affaiblissent l’énergie du corps, ce qui engendre un épuisement, lequel provoque “l’énervation” : un affaiblissement qui bloque l’élimination des toxines issues des déchets des tissus. Le sang se charge alors de toxines. Il s’ensuit un auto-empoisonnement du sang, appelé “toxémie”. » Or, cette toxémie causerait mille maladies ! Curieusement c’est aussi ce que disaient déjà les anciens médecins chinois il y a plus ou moins 4 000 ans à propos du STRESS et du TAN* : « Le stress est la première cause de toutes les maladies » et « Le TAN* engendre mille maladies. »
Lorsque les toxines s’accumulent au-delà du seuil de tolérance, une crise (salutaire) se déclare. Nous l’appelons « maladie ». Cette crise signifie que le poison est en cours d’élimination.
Quels que soient les symptômes et organes « utilisés » par cette crise d’élimination, ils procèdent tous de la seule et UNIQUE CAUSE à toutes les prétendues maladies, à savoir la TOXÉMIE.
Le subconscient fabrique la santé ou la maladie selon ce que nous lui ordonnons (avec nos sensations, nos sentiments, nos désirs, nos envies, nos émotions et nos pensées). La bonne santé témoigne d’un équilibre, d’une maîtrise de soi, d’une modération en tout, d’équanimité, de notre capacité à rester posé et calme en toutes circonstances. Heureuse est la personne qui connaît ses limitations et les respecte.
Que faire en cas de crise d’élimination ? Comment restaurer l’énergie nerveuse ?
Prenez exemple sur la nature et les animaux. Lorsque votre chat ou votre chien ne se sent pas en forme, il se purge, il se couche, il s’abstient de manger et se repose.
Il est probable qu’à Poudlard aussi, le professeur Chourave vous conseillerait : le repos, la détente au soleil, et de boire quelques tisanes magiques et détoxifiantes…
Le Dr Tilden préconise lui aussi le repos, ainsi qu’une abstinence totale d’alimentation liquide et solide. Il recommande également le changement des mauvaises habitudes comme le stress, les ruminations de pensées négatives, les colères non exprimées, etc. ayant provoqué l’énervation, ceci afin de restaurer l’énergie nerveuse. C’est alors que l’élimination des toxines par les voies naturelles (les organes excréteurs) va pouvoir se faire et permettre à notre santé de s’améliorer.
Si, par ignorance, on empêche inconsciemment cette crise salutaire d’effectuer correctement son travail d’épuration (par exemple en nous accablant nous-même davantage par une sur-alimentation erronée, par la prise de médicaments toxiques et inadéquats, ou bien en ruminant intensément des pensées négatives et des colères), c’est alors que l’organisme continue à subir l’énervation, ce qui empêche le rétablissement complet et, même pire, engendre une possible perte de résistance à l’énervation. À la longue, l’organisme pourrait devenir plus tolérant aux toxines. C’est ainsi que de prétendues maladies chroniques commenceraient à se manifester et pourraient aboutir, des années plus tard, au développement d’un cancer.
Solutions ? Cultiver un cercle vertueux ?
Recentrage, calme et détox, pour une santé parfaite. Si vous souhaitez coopérer à votre bonne santé, buvez des tisanes détoxifiantes, anxiolytiques, centrez-vous, devenez calme, immobile et serein comme le moyeu central d’une roue de vélo, tranquille malgré cette époque agitée et anxiogène.
Plus nous parviendrons à nous recentrer dans le calme de notre coeur, sur la mise en pratique de valeurs positives telles que la fraternité, la solidarité, la bienveillance, l’unité, la liberté, l’équité, la justice, ainsi que sur la force d’amour et de salut présente dans notre coeur, plus nous retrouverons rapidement notre sérénité et une meilleure santé.
Des pratiques comme la RESPIRATION PROFONDE, la relaxation, la méditation, la sophrologie, des lectures spirituelles sont à privilégier pour se détendre, se recentrer, lâcher prise, élever son niveau vibratoire et harmoniser toutes ses cellules, afin de restaurer son énergie nerveuse.
Toutefois, si vous vous sentez très anxieux, très déprimé ou mélancolique, alors, s’il vous plaît, merci de lire cet article en ligne : www.ecolomag.fr/le-cbd-un-formidable- anxiolytique et consultez éventuellement un médecin ou un spécialiste en psychothérapie.
Et si nous envisagions de créer un nouveau paradigme ?
Si ce que nous vivons est à l’image de notre façon de penser, alors la bonne nouvelle est que, si nous le voulons, nous avons la capacité de transformer ensemble ce monde par la puissance de nos pensées créatrices positives et bienveillantes.
La vie sur Terre peut s’améliorer. Cela dépend de nous. Ensemble, nous sommes très forts ! Pour y parvenir :
1) Abstenons-nous d’écouter ceux qui nous divisent ! Au contraire, formons des réseaux bienveillants locaux d’entraide solidaire avec les plus proches. Soyons dans l’équité, le partage, la vraie justice. Respectons la vie, les animaux, la nature. Les végétaux comestibles s’offrent à nous comme nourriture. Leur témoignons-nous suffisamment de gratitude ? La GRATITUDE, c’est MAGIQUE ! Je vous recommande d’en user chaque jour.
2) « Devenons le changement que nous aimerions voir dans ce monde. »
3) « Faisons aux autres ce que l’on aimerait qu’ils nous fassent » (en sensations, pensées, paroles et actes, comme le suggérait Jésus).
4) « Ne faisons pas aux autres ce que l’on n’aimerait pas qu’ils nous fassent. »
Alors notre vie et notre santé prendront une direction positive et salutaire !
Si vous sentez qu’il est temps de changer de travail, de changer de vie, alors faitesle ! Votre intuition, votre « guide intérieur » vous guidera (depuis votre coeur) vers la bonne destination, où vous pourrez vous réaliser et devenir plus utile pour le bien commun, pour la vie, pour la planète et ses habitants. Soyez forts, les amis ! Cette époque est grave, et, cependant, elle offre de grandes opportunités d’évolution pour le plus grand bien-être de tous.
Si vous le voulez, libérez-vous de vos vieux programmes et désordres en tous genres. Tous, essayons de rester confiants, car l’amour est liberté ! L’amour guérit ! L’amour est bonté et ne nous laisse jamais tomber. Prenons le temps de ressentir en nous, dans le silence de notre cœur, la présence, la force de paix et de guérison de l’amour absolu. Ayons confiance en la vie ! Mettons en pratique sa sagesse avec désintéressement et, alors, il nous sera donné au centuple selon notre foi.
En conclusion, cultivons un cercle vertueux de sérénité, de sagesse, de bonnes réalisations, afin de maintenir notre santé au top !
Stéphan Lentzner
Naturopathie, MTC**
www.therapie-globale.com
NB : je ne suis pas médecin. Cet article est une vulgarisation. En cas de soucis de santé, consultez votre médecin.
* Le TAN exprime la présence excessive et pathogène de mucosités/glaires, mauvais cholestérol et humidité lourde stagnante.
** MTC : méthode traditionnelle chinoise (acupuncture, pharmacopée, etc.)
La pandémie qui nous affecte depuis 2 ans alimente les délires anxiogènes des collapsologues complotistes évoquant les ténèbres d’un angoissant tocsin apocalyptique annonçant l’effondrement de notre civilisation. Quantité de donneurs de leçons nuisibles exacerbent les tensions, alimentent les peurs.
Autant de dérives inaudibles pour moi. Dans La Peste, Camus écrit : « Une épidémie est une punition, un avertissement à nous ressaisir. » Il a tellement raison ! Cette crise est le moment ou jamais de nous interroger sur notre mode de vie, de nous reconnecter avec l’essentiel, de faire preuve d’humilité, de reconsidérer nos valeurs.
Oui, la Covid nous envoie un message qui fait bouger les lignes. Plus rien ne sera comme avant. Sachons retenir la leçon. Reconfigurons nos priorités, émancipons- nous du superflu, réinventons notre existence, redécouvrons nos capacités.
Une renaissance… Soyons positifs, optimistes, sourions. La vie est belle. Elle nous tend les bras. Ayons confiance en nous, mobilisons notre potentiel à évacuer le stress, à surmonter la fatigue, à stimuler notre énergie, notre tonus, notre vitalité. Vivons au présent, ne nous laissons pas envahir par la résurgence d’événements négatifs du passé et l’anxiété inhérente à un futur que les oracles des médias assombrissent.
N’oublions pas notre santé, sans laquelle rien n’est possible.
Dans chaque numéro de ce journal, cette année, nous aborderons un sujet la concernant, en cohérence avec notre engagement personnel pour les thérapies alternatives impliquant la prise de compléments alimentaires naturels. Ce premier article évoque la détoxification. Puis nous traiterons d’autre sujets, comme l’immunité, par exemple. Et ainsi de suite.
La détoxification
La purification de l’organisme est l’acte prioritaire de la restauration de la santé. Depuis l’Antiquité, cela a toujours été une préoccupation universelle.
Toutes les médecines traditionnelles ont fondé la guérison sur cette priorité. On évoque aujourd’hui à ce sujet la détoxification ou, plus simplement, la détox.
Pour prendre un exemple, de façon empirique, autrefois, dans chaque famille, on avait pour habitude de se purger chaque année au printemps. On allait chercher des plantes laxatives chez l’herboriste ou en les ramassait soi-même, dont le pissenlit dès qu’on le voyait fleurir à la fin de l’hiver et dont on mangeait les feuilles en salade.
Pourquoi cette purification est-elle préalable à la guérison ? Si on laisse s’accumuler dans l’organisme les déchets métaboliques toxiques qui s’y incrustent, ils provoquent toutes sortes de problèmes car ils asphyxient les cellules et encrassent les tissus.
Le corps est congestionné et les organes ne remplissent plus correctement leurs fonctions. Il s’ensuit nombre de troubles : fatigue, maux de tête, prise de poids, ballonnements digestifs, constipation, insomnie, dépression, douleurs articulaires…
La détox est un drainage qui se fait par la stimulation des émonctoires excréteurs : les reins, les intestins, le foie, les glandes sudoripares de la peau, les alvéoles pulmonaires. Ces 5 émonctoires sont de véritables stations d’épuration.
Ils agissent tels des filtres. Ils retiennent, au sein des liquides biologiques, ce dont nous avons besoin pour vivre et rejettent les déchets et toxines dans les urines, les selles, la bile, la respiration et la transpiration.
Cette nécessité vitale de purification est aussi ancienne que la médecine elle-même. Ainsi, dans le papyrus d’Ebers égyptien, il est écrit : « Pour retrouver la santé, il faut commencer par éliminer les miasmes. » Ces miasmes deviendront les humeurs chez Hippocrate, le père de la médecine : « La maladie est provoquée par l’invasion de l’organisme par des humeurs viciées. Pour guérir, il faut évacuer ces humeurs. »
Si on fait un saut de 2 millénaires, les grands théoriciens de la naturopathie contemporaine, au XXe siècle, ont tous repris cette notion de nécessaire purification préalable à la guérison, que ce soit Kneipp, Shelton, Mono, Carton, Henri-Charles Geffroy, Raymond Dextreit ou Pierre-Valentin Marchesseau.
On ne parle plus, de nos jours, d’humorisme hippocratique mais de médecine de terrain. Ainsi, pour prendre un seul exemple, un déséquilibre acido-basique entraînant une baisse du pH en deçà de ses normes physiologiques provoque un accroissement de l’accumulation d’acide urique dans les articulations.
Dans ce cas précis, en naturopathie, la thérapie sera double : régulation du pH grâce à des nutriments spécifiques et drainage simultané. Par exemple, en cas d’arthrose, la reconstruction du cartilage sera d’autant plus efficace que préalablement on libère l’articulation polluée, encrassée, encombrée, asphyxiée, congestionnée. Et, pour cela, il n’y a pas d’autre solution que le drainage des déchets métaboliques.
L’idéal est d’associer plusieurs plantes à fonction détox : bouleau, queue de cerise, frêne, reine des prés, pissenlit, artichaut, radis noir, bouillon blanc…
En ce début du XXIe siècle, les choses se compliquent.
On estime que l’homme contemporain est en contact avec plus de 20 000 produits chimiques dont on ignore tout de leurs interactions iatrogènes sur l’être humain, qui est – ne l’oublions pas –, dans la nature, le dernier maillon de la chaîne alimentaire.
On peut parler d’empoisonnement quand ces substances ont pour nom : amiante, ammoniaque, anhydride sulfureux, antimoine, argent (nitrate, chlorure, bromure, iodure), arsenic, baryum, benzène, cadmium, carbone (oxyde, monoxyde, dioxyde), chlore, cobalt, cyanure, dieldrine, étain, éthylène glycol, hexachlorocyclohexane, hydrogène sulfuré, hydroxyde de sodium, lindane, mercure, méthanol, naphtalène, nitrites, organochlorés, organophosphorés, paradichlorobenzène, phénols, plomb, protoxyde d’azote, thallium, toluène, trichloréthylène, xylène…
Une infime sélection parmi ces substances toxiques avec lesquelles nous sommes plus ou moins en contact, dans notre vie quotidienne, sans que nous en prenions vraiment conscience. Cette intoxication de l’organisme est le plus souvent invisible, imperceptible, impalpable. Heureusement, elle est réversible.
Le charbon végétal est le principal agent chélateur de ces dangereux poisons, le plus puissant agent détox de la naturopathie contemporaine.
Si vous ne devez avoir qu’un seul complément alimentaire dans votre pharmacie familiale, n’hésitez pas, ce doit être le charbon végétal.
Pour sourire à la vie, il existe de belles thérapies non médicamenteuses qui gagnent à être connues : biophilie, sonothérapie, fleurs de Bach, thérapies comportementales… Aux côtés de nos experts, découvrez comment reprendre goût à la vie et créer une bulle de bien-être au quotidien. De quoi commencer cette nouvelle année en beauté !
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Une nouvelle tendance « feel good » fait de plus en plus d’adeptes : la biophilie.
avec Cyrille Schwartz
Expert en biophilie
Pour tenter d’en savoir plus, nous avons posé quelques questions à Cyrille Schwartz, expert en la matière.
Sur tous les fronts, il intervient dans des conférences sur cette thématique et participe à des événements pour sensibiliser le grand public et les décideurs. Il développe aussi deux start-up dans ce secteur : Corporate Garden (jardins d’entreprises) et Aura-urbaine (aquaponie en entreprise). Bref, pas le temps de déprimer!
Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs ce qu’est la biophilie?
C’est le lien inné que nous avons avec la nature, le besoin d’être en contact avec elle et de vivre avec elle. Le design biophilique, ce sont donc tous les éléments qui vont permettre de recréer un lien direct ou indirect avec la nature. Grâce au design biophilique, la nature va intégrer les bâtiments par le biais d’éléments et de matières naturels, de végétaux ou encore d’animaux. Grâce au design biophilique, l’homme crée ou recrée un lien souvent perdu avec la nature.
« À chaque promenade dans la nature, on reçoit bien plus que ce que l’on est parti chercher. » John Muir (écrivain et naturaliste américain)
Quelles sont les différences avec l’écothérapie?
L’écothérapie est avant tout une approche de développement personnel en interaction avec la nature, alors que la biophilie répond à un besoin de spatialisation de la nature pour notre bien-vivre.
Une approche thérapeutique versus une approche de design de nos espaces de vie et de travail avec au coeur le lien à la nature.
Pourquoi la biophilie est-elle si importante pour notre bien-être? Que se passe-t-il dans notre corps quand nous sommes connectés à la nature?
Elle agit en synthèse sur notre stress en diminuant notre pression artérielle et notre rythme cardiaque (Brown, Barton et Gladwell, 2013), sur nos performances cognitives en favorisant notre concentration et notre réactivité (Mehta, Zhu et Cheema, 2012), ainsi que sur nos émotions et notre meilleure perception du plaisir temporel et spatial (Parkinson, de Dear et Candido, 2012).
Mais, avant tout, c’est votre comportement qui vous fera bénéficier de ces bienfaits. L’idée du design biophilique est de répondre à notre besoin de nature, mais pas seulement au besoin de la voir, sinon de s’y connecter. Cela implique de s’en soucier, de s’en occuper. Les végétaux ne sont pas de simples accessoires décoratifs. Ce sont des éléments vivants avec lesquels vous cohabitez. C’est comme cela que l’on entretient son lien avec la nature et c’est là que les bienfaits se font ressentir sur notre corps et dans notre mental.
Comment atténuer les frontières entre l’intérieur et l’extérieur?
Au préalable, il faut bien intégrer les 3 grandes composantes pour créer un espace biophilique : la présence physique de la nature, sa présence symbolique et sa présence abstraite.
1 : La présence physique : c’est la plus simple. Elle passe par la présence de végétaux, d’animaux, d’eau et de lumière.
2 : Le facteur symbolique : c’est-à-dire tout ce qui évoque la nature sans l’être. Cela passe par le choix des matières naturelles : le bois, le lin, le coton, etc., tout ce qui est synthétique est à proscrire. C’est aussi le choix des couleurs (vert, légumes…) et le choix des formes.
3 : la présence abstraite de la nature : c’est tout ce que l’on ressent quand on fait une promenade en forêt, dans un jardin ou un potager. Ce sont tous les ressentis liés à nos sens : le bruit de l’eau, que l’on peut reproduire avec une petite fontaine, par exemple, le gazouillis d’oiseaux que l’on ne voit pas, des bruits de feuilles… C’est aussi le fait d’attiser sa curiosité comme le fait la nature, en recréant des endroits mystérieux, comme un espace de refuge, un rocher qu’il faut soulever pour voir ce qu’il y a en dessous…
Concrètement, il faut conjuguer ces 3 dimensions pour atténuer cette frontière intérieur/ extérieur.

Après avoir gagné une compétition internationale fin 2019, UNStudio a conçu le design des nouveaux bureaux de JetBrains à Saint-Pétersbourg, un campus vert et immersif. L’objectif ? Faire la promotion de l’interaction et de la durabilité à travers une architecture toute particulière.
Des exemples concrets pour se reconnecter à la nature chez soi?
Par exemple, pour créer un design biophilique dans sa salle de bains, cela passe par mettre une fougère de Boston – humidité/ombre –, mais aussi par le fait d’utiliser des produits naturels, par exemple des huiles végétales. Dans la cuisine aussi, et même le simple fait de mettre en évidence les fruits et les légumes sur le plan de travail ou sur la table à manger y contribue.
Quelles lumières installer chez soi pour mimer la nature?
Les variations d’intensité de lumières et d’ombres qui changent dans le temps peuvent créer des conditions s’apparentant à la nature.
Vous œuvrez pour faire entrer la biophilie au bureau. Quels services proposez-vous? Avez-vous des exemples concrets à citer pour se reconnecter à la nature au bureau?
Nous installons, par exemple, avec Aura Aquaponie, des systèmes aquaponiques d’intérieur – les poissons nourrissent les plantes, qui, à leur tour, redonnent de l’eau propre aux poissons… Ce sont des éléments qui font beaucoup de bien car ils permettent d’observer la vie des végétaux et des animaux. C’est donc un très bon condensé des facteurs de biophilie. L’aquaponie, c’est la symbiose entre les poissons et les végétaux. Non seulement cela nous fait du bien, mais cela force aussi à réfléchir sur l’intelligence de la nature, son côté collaboratif. L’aquaponie est un système vertueux et durable qui donne à penser face à nos problématiques environnementales actuelles. Nous développons, avec GardenLink, des cloisons végétales et tableaux végétaux qui introduisent des petits végétaux dans le champ de vision des collaborateurs… Mais aussi des potagers d’entreprise, des jardins thérapeutiques…
En synthèse
Il y a un point important à garder en tête pour être dans l’esprit biophilique et se faire du bien : L’observation et la pratique, apprendre à observer la nature en continu. Mais aussi porter attention, nourrir, soigner, regarder, en profiter. Il n’est pas question de mettre de la nature chez soi et de l’oublier. C’est en prenant conscience de tout cela que l’on progresse, à titres personnel et collectif.
Pour en savoir plus : www.corporategarden.fr
www.aura-urbaine.com
Nov 3, 17:35