Devant le miroir, un petit bourrelet pincé entre les doigts, vous commencez enfin à prendre au sérieux les mauvais résultats de vos analyses de sang : cholestérol, tension… rien ne va plus ! Il y a aussi ces chiffres qui connaissent une croissance continue sur la balance et ces pantalons qui rétrécissent mystérieusement ! Pas facile d’admettre que l’on est en surpoids et qu’aucune solution n’a jamais vraiment marché sur soi, malgré les calories surveillées à la loupe, les régimes suivis avec obstination et les remèdes de grands-mères donnés par les bonnes copines… Aujourd’hui, vous n’en pouvez plus des privations. C’est là que l’Ayurveda va devenir une alternative efficace et pratique pour retrouver un poids idéal. Il y est question d’équilibre, de bien-être et de pleine conscience… pour remettre le bonheur au menu !
Le poids idéal est, en réalité, l’état le plus naturel dans lequel vous pouvez vous trouver. Pour l’Ayurveda, c’est quand votre corps et votre esprit sont en harmonie et non pas quand vous réussissez à enfiler un petit pantalon taille 34 ! Selon cette médecine ancienne, nous créons notre corps tel qu’il est et nous devons en prendre soin chaque jour, le défendre et l’aimer.
Malheureusement, en France, sauf exception, nous n’avons pas grandi avec cette philosophie. En effet, l’Occident invite plutôt à s’observer avec un oeil critique et à considérer l’entretien de la silhouette comme un travail, voire une corvée, difficile et contraignante.
Autre différence notable et bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent revenir à leur poids idéal : avec l’Ayurveda, on ne compte pas les calories, on ne se prive pas, on ressent de la satisfaction à manger sain et on apprend à trouver des plaisirs ailleurs que dans la nourriture. Que du bonheur, en somme !
Parce que c’est une question d’esthétique et, surtout, de santé !
Quand nous sommes bébé, la vie est très simple : nos parents répondent à nos besoins primaires, comme boire, manger, dormir et recevoir de l’amour. Et puis, un jour, le cortex s’en mêle et cette partie du cerveau fait apparaître la notion de choix. Cela peut être le début du grignotage, voire des excès alimentaires, qui sont généralement une réponse facile à une situation qui nous met mal à l’aise : ennui, stress, conflit, etc.
Pour notre organisme, la situation est ingérable : il ne peut pas assimiler de l’alcool, des graisses et des sucres et en même temps s’occuper de nos autres fonctions, comme réguler le coeur, la bonne humeur ou la concentration. Il manifeste donc son déséquilibre en nous rendant terne, grognon, stressé et malade !
En effet, à la longue, le surpoids peut avoir de lourdes conséquences sur notre corps. Il entraîne fatigue, sommeil et appétit perturbés, perte du tonus sexuel, hypertension, diabète, troubles articulaires, etc. Il est alors temps de retrouver un poids idéal !
Retrouver son poids de forme
Malgré la tentation, ne commencez pas à suivre subitement un régime : cela représenterait un traumatisme pour votre organisme ! Optez plutôt pour un autre rapport à la nourriture.
Voilà la base de l’Ayurveda… Une philosophie confirmée par une réalité : la plupart des régimes sont efficaces à court terme, mais seuls 2 % de leurs adeptes conservent leur poids idéal au-delà de 2 ans. Pour tous les autres, c’est le retour au poids initial, avec généralement quelques kilos supplémentaires en bonus.
Trouver le déclencheur du grignotage
L’Ayurveda a pour objectifs de reconnecter le corps et l’esprit, de visualiser à quel point ils interagissent. Pourquoi grignotez-vous du pain au restaurant en attendant que le serveur apporte le plat ? Avez-vous faim au point de ne pas pouvoir patienter, ou est-ce simplement un automatisme ?
Quand l’envie de gras ou de sucre vous prend, restez quelques secondes sur le seuil de la cuisine et demandez-vous pourquoi vous le faites. Avez-vous un vide à combler ? Cette interrogation est un premier pas vers la conscience. S’il s’agit de vous « remplir », demandezvous pourquoi : ennui, stress, tristesse, fatigue… Identifier le déclencheur permet déjà de prendre de la distance avec l’automatisme.
J’en vois qui vont balayer ces solutions en disant que c’est plus facile à écrire qu’à faire. Eh bien, non. En quelques secondes, sur le seuil de votre cuisine, vous pouvez obtenir des réponses. Écoutez vraiment votre corps. Il vous dira ce dont il a besoin. Soyez conscient de vos émotions, sans vous juger : êtes-vous triste, heureux, détendu ou stressé ? Faites de votre corps un ami que vous allez protéger.
Soyez conscient de votre choix et de ses conséquences, mais ne culpabilisez pas si vous craquez finalement. En avalant votre biscuit, prenez quand même le temps de vous demander pourquoi vous le faites et vous réussirez sans doute à l’éviter la prochaine fois ! Ce questionnement demande une vraie lucidité et ce n’est pas seulement le fait de perdre du poids qui doit vous y aider, mais aussi et surtout l’envie d’être heureux.
Mangez en étant conscient de ce que vous faites
La vraie différence entre la perception occidentale et ayurvédique se joue sur ce terrain : cette volonté de vivre pleinement et avec plaisir la nourriture. Manger en étant conscient de ce que l’on met dans sa bouche est le premier pas vers le poids idéal.
Regardez votre assiette, les couleurs, la disposition des aliments, prenez le temps de visualiser le légume qui a poussé et de saliver devant votre repas. Puis mâchez doucement. Si vous faites partie de ceux qui disent qu’ils « grossissent juste en regardant une feuille de salade », notez pendant une semaine ce que vous mangez réellement, ainsi que l’activité physique que vous pratiquez. Il y a de fortes chances pour que vous vous aperceviez que vous mangiez davantage et moins bien que ce que vous pensiez !
Au moment du repas :
- Consacrez-vous pleinement à ce que vous faites. C’est-à-dire sans répondre à des appels téléphoniques ni regarder la télévision.
- Manger est et doit rester un plaisir, une satisfaction. Mais seulement quand on mange normalement, sain et frais, sans excès.
- Évaluez, comprenez votre niveau de stress et trouvez-lui d’autres réponses que la nourriture.
- Prenez enfin conscience que manger seul ne justifie pas d’engloutir un sandwich sur le pouce… Au contraire, l’Ayurveda considère que ce temps doit être pleinement dédié à son repas et que, seul, on peut en profiter pour vibrer et méditer. On retrouve ici la notion d‘indulgence et d’amour envers nous-même : apprécions le temps passé en tête-à-tête avec nous au lieu d’en faire un moment bâclé !
Enfin, selon l’Ayurveda, à la fin d’un repas, notre estomac devrait être composé pour moitié de matière solide, pour un quart de matière liquide et le dernier quart vide. Pensez-y !

Méfiez-vous de votre cerveau et choisissez le message
Nous connaissons tous cette confusion quand on s’empare d’une tablette de chocolat. Ce moment pendant lequel un grand nombre de messages contradictoires nous parviennent du cerveau : « tu vas grossir », « j’en ai besoin, je suis stressé », « c’est mauvais pour le coeur », « je l’ai bien mérité, j’ai beaucoup travaillé aujourd’hui », etc.
Si, à ce moment-là, un message positif venait enrichir les signaux, comme « j’ai eu une journée pénible, mais j’ai enfin quelques minutes pour moi, je vais en faire ce qui me plaît », et que vous vous concentrez dessus au lieu d’écouter tous les autres, vous pourrez alors reposer la tablette de chocolat, puis lire, peindre ou juste regarder le ciel par la fenêtre. Plus vous créerez et écouterez vos messages positifs, plus ils seront faciles à suivre.
Les pressions subies
Votre famille attend de vous que vous mangiez beaucoup et tout le temps. Quand on vous dit « on passe à table » alors même que vous n’avez déjà plus faim avec ce que vous avez grignoté à l’apéritif, vous salivez à l’idée des nombreux plats que vous allez dévorer.
Avant de vous asseoir, demandezvous pourquoi vous êtes prêt à vous « remplir » alors que vous savez que c’est inutile. Que vous aurez sans doute une indigestion, peut-être des remontées acides et que vous devrez défaire un bouton de votre pantalon pour aller au bout de la journée. Parce que, socialement, vous avez été habitué ainsi.
Dans d’autres pays et notamment en Inde, l’apéritif aurait constitué le déjeuner et, plutôt que de partager un moment convivial autour d’un plat en sauce, vous auriez savouré une tasse de thé et peut-être un fruit frais. Vous auriez ainsi été mieux disposé pour écouter les autres… et vous-même !
Si vous ne mangez pas suffisamment ce qui a été préparé pour vous, vous vous sentirez coupable. Vous penserez peutêtre que vous serez moins aimé, voire « radié » de la table familiale ? Il s’agit d’une croyance solidement ancrée. C’est sans doute le fruit de votre éducation.
L’Ayurveda invite à vous libérer de cette croyance, à vous reprogrammer, pour être libre de passer un bon moment en famille ou avec des amis, sans que votre estomac en soit la victime. Si vous parvenez à remettre vos besoins réels au coeur de vos repas, votre corps vous le fera percevoir et vous vous sentirez plus apte au bonheur. Les repas seront alors une vraie fête !
« Le toucher est le sens le plus important de notre corps. Sans doute est-ce lui qui intervient le plus dans les phénomènes de veille et de sommeil. Il nous donne la notion de la profondeur, de l’épaisseur, des formes. C’est par notre peau, grâce au toucher, que nous ressentons, aimons, détestons. »
J. Lione Tayler The Stages of Human Life, 1921
Parent pauvre de nos sens – qui est probablement celui ayant généré le moins de textes littéraires et scientifiques au cours de l’histoire –, le toucher n’en est pas moins le plus intime et fascinant d’entre eux.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la pandémie que nous traversons depuis plus d’un an l’a mis à rude épreuve, au point d’en devenir presque tabou : plus d’embrassades, de câlins, de bisous, de massages, d’accolades… alors que ces gestes étaient au préalable au cœur de nos pratiques sociales. Il est d’ailleurs intéressant de relever que les mots toucher, contagion et contamination ont la même origine éthymologique à savoir tangere.
Heureusement que la définition du mot toucher va au-delà d’une dimension purement physique. On peut toucher la corde sensible avec le regard, les mots, le son de la voix, la musique. On peut être touché•e par un geste, une émotion ou une danse. Et c’est là toute la beauté de ce sens. Le toucher ne fait rien comme les autres sens car, quand on les évoque, on les associe souvent à une sensibilité propre. On parle, par exemple, d’une couleur pour la vue, d’un son pour l’ouïe, d’une saveur pour le goût, alors que le toucher peut se définir à travers des qualités différentes. Ce sens n’appartient pas à une seule partie du corps : on entend avec nos oreilles, on sent avec notre nez, on voit avec nos yeux, alors que l’on touche avec tout notre corps et, de la même manière, on peut être touché•e.
Il est grand temps de rendre au toucher ses lettres de noblesses et de le mettre en lumière au travers de ce numéro estival.
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Plantes réactives au toucher : la sensitive et l’ortie
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Pour célébrer le toucher, je souhaitais vous parler de deux plantes qui ont un rapport tout particulier avec le toucher, pour des raisons bien distinctes : l’ortie pour son pouvoir urticant sur la peau, et la sensitive, plante réactive au toucher.

La sensitive (Mimosa pudica)
Si certaines fleurs sont sensibles à la lumière, telles que la fleur du souci des champs (Calendula arvensis) qui se ferme la nuit et s’ouvre en milieu de matinée, ou la dame d’onze heures (Ornithogalum umbellatum), dont les fleurs s’ouvrent vers 11 h 00 et se referment au soir, d’autres sont réactives au toucher.
La plus célèbre est la sensitive – ou mimosa pudique –, une plante à feuillage persistant de la famille des Fabacées, rampante et ascendante, originaire d’Amérique du Sud. Elle se cultive aujourd’hui dans presque toutes les régions du monde.
Les Mayas mettaient ses feuilles à profit pour soigner la dépression et se relaxer, ce qui en faisait une plante magique à leurs yeux.
Si la plante se rétracte au toucher, c’est pour échapper à ses prédateurs. À peine effleurées, ses feuilles se replient en quelques secondes. Ainsi, quand un herbivore commence à la brouter, la plante se replie. Ce phénomène s’appelle la thigmonastie. Ceci est censé la protéger, éviter que ses feuilles ne s’abîment trop rapidement et qu’elles soient suffisamment repoussantes pour les animaux herbivores, qui vont la délaisser et trouver d’autres feuilles à manger. Lorsque le calme revient, les feuilles s’ouvrent à nouveau.
Ainsi, la sensitive perçoit l’espace, ressent le contact, mais aussi le vent, qui représente également un danger pour elle. Capable de s’adapter à son environnement, elle peut alors s’endurcir face aux rafales.
Comment est-ce possible ? Tout le long de la feuille et du pétiole (sorte de tige qui relie la feuille à la branche) se trouvent des cellules que l’on appelle cellules motrices, gorgées d’eau. Lorsque la plante veut se replier, ces cellules vont expulser leur eau, entraînant ce mouvement si rapide.
À noter que les graines de cette plante sont utilisées sous forme de complément alimentaire. Elles fournissent un soutien immunitaire, digestif et intestinal.
Il est possible de prendre 2 gélules par jour en fonction des recommandations données par la marque.

L’ortie (Urtica dioica)
DESCRIPTION BOTANIQUE
L’ortie est une plante herbacée cosmopolite, probablement originaire d’Europe de l’Est. Affectionnant les sols riches en azote, cette plante rudérale (qui se développe dans les décombres) envahit les haies, les jardins, les bords de rivières et les fossés.
Deux espèces d’ortie sont couramment sélectionnées pour leurs intérêts thérapeutiques : Urtica dioica, l’ortie piquante – la plus courante –, et Urtica urens, l’ortie brûlante.
Vivace, l’ortie piquante, encore appelée ortie dioïque, présente une racine pivotante émettant des tiges souterraines rampantes, d’où partent des racines secondaires et de nombreuses radicules brunâtres et chevelues. Robuste et dressée, sa tige a une section quadrangulaire et peut mesurer jusqu’à 1,50 m de haut. L’ortie brûlante est une espèce annuelle plus petite, dont la tige quadrangulaire et rameuse dès la base peut atteindre 1 m de hauteur.
HISTOIRE ET TRADITION DE L’ORTIE
Les atouts médicaux de l’ortie sont connus depuis très longtemps. Dans l’Antiquité, les Grecs et les Romains en tiraient avantage pour soigner la toux, la tuberculose, ainsi que pour stimuler la pousse des cheveux. La flagellation thérapeutique aux tiges d’orties était réputée salutaire contre les rhumatismes et l’arthrite. Dioscoride et Galien ont rapporté les effets diurétiques, emménagogues et laxatifs de ses feuilles, tandis que Pline vantait ses vertus contre les hémorragies. Le célèbre médecin Nicholas Culpeper la recommandait également pour remédier aux troubles des vaisseaux sanguins et des voies respiratoires. Au Moyen Âge, l’ortie était considérée comme une panacée, préconisée contre les angines et les maux de tête. Sainte Hildegarde conseillait ses graines pour soulager les maux d’estomac.
En médecine ayurvédique, l’ortie est utilisée en association avec d’autres plantes dans le traitement des hémorragies utérines, des saignements de nez, de l’eczéma et des éruptions cutanées. Les Amérindiens s’en servent pour calmer les douleurs rhumatismales, ainsi que pour soulager les femmes durant l’accouchement. Au Maroc, elle est employée pour traiter l’hypertension. Les racines d’ortie servent traditionnellement à lutter contre les diarrhées et les infections parasitaires.
ÉTYMOLOGIE ET LÉGENDES
Le nom de genre Urtica vient du latin urere – brûler –, faisant allusion aux sensations de brûlure que provoquent les poils urticants des feuilles d’ortie. Les noms d’espèce dioica et urens dérivent du latin et signifient respectivement dioïque (se disant d’une espèce végétale aux pieds mâles et femelles séparés) et brûlant.
L’ortie favoriserait la luxure. Ovide, dans son récit L’Art d’aimer, évoquait un philtre d’amour à base d’ortie, et l’écrivain Pétrone racontait qu’une prêtresse faisait fouetter les hommes impuissants avec un bouquet d’orties.
On dit qu’une botte d’orties fraîchement coupées glissée sous le lit d’un malade peut hâter sa guérison. En Inde, l’ortie symbolise le vasuki, un serpent aux mêmes pouvoirs urticants. En Occident, elle figure le courage.
LES PROPRIÉTÉS SANTÉ DE L’ORTIE
Les parties aériennes de l’ortie présentent des vertus analgésiques et anti-inflammatoires reconnues pour soulager les douleurs articulaires liées aux rhumatismes, à l’arthrite et à la sciatique. Légèrement cholagogues et diurétiques, elles facilitent l’excrétion rénale d’acide urique et permettent d’éviter la formation de calculs biliaires. Elles sont, en outre, choisies comme antiinflammatoire de l’urètre et de la vessie.
Les parties aériennes de l’ortie favoriseraient les fonctions digestives en augmentant les secrétions gastriques, intestinales et pancréatiques. Elles auraient une action hypotensive et hypoglycémiante. En effet, permettant d’augmenter la sécrétion d’insuline par les îlots de Langerhans dans le pancréas, elles peuvent servir de traitement contre le diabète. De récentes études révèlent une activité hypocholestérolémiante et antiplaquettaire des feuilles d’ortie, intéressantes en prévention des maladies cardio- et cérébrovasculaires.
Localement, elles remédient aux troubles dermatologiques de types acné, eczéma et séborrhée. Elles sont efficaces comme antipelliculaire et pour traiter la chute des cheveux. Elles possèdent également des qualités antivirales et antibactériennes.
Les parties aériennes d’ortie sont utilisées pour leurs vertus hémostatiques, en cataplasme, sur les plaies, brûlures, ulcères et hémorroïdes. Leurs propriétés révulsives provoquent, d’autre part, un afflux sanguin calmant localement la douleur.
Leur effet anti-histaminique est efficace en cas de rhinite allergique.
De récentes études fournissent des résultats encourageants quant à l’usage de l’ortie dans des traitements alternatifs et complémentaires contre le cancer.
LES PROPRIÉTÉS BEAUTÉ DE L’ORTIE CÔTÉ CHEVEUX
L’ortie piquante apporte les minéraux et vitamines nécessaires pour renforcer les cheveux et leur rendre leur beauté naturelle, aide à combattre leur chute, régule le sébum pour les cheveux gras et apaise les états pelliculaires. Elle est idéale pour les cheveux fatigués, ternes, dévitalisés, les cheveux gras et mous, les pellicules, la chute de cheveux et les ongles cassants.
LES PROPRIÉTÉS BEAUTÉ DE L’ORTIE CÔTÉ PEAU
Riche en sels minéraux et oligoéléments (soufre, zinc, cuivre…), elle est reminéralisante et apaise les peaux sujettes à démangeaisons.
Riche en silice, elle tonifie et raffermit la peau. Riche en vitamines (A, C, B), elle est régénérante et vitalisante.
En poudre, elle pourra être utilisée en masque ou enveloppement reminéralisant, en bain revitalisant ou en lotion tonique du visage.
De prime abord, nous pourrions imaginer que le toucher est un sens davantage lié au bien-être et au plaisir. Mais il n’en est rien. Le toucher accompagne de nombreuses médecines manuelles, telles que la réflexologie, la chiropraxie, l’ostéopathie ou encore le massage thérapeutique… et il est le lien contigu entre l’infirmi·er·ère et le patient.
Le sens du toucher est tout sauf un sens futile et secondaire. Il est indispensable à notre pleine santé, et ce dès le plus jeune âge. Il peut soigner, soulager, créer du lien…
Redécouvrons, au travers de nos experts, ce sens si singulier.
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La peau est notre premier mode de communication et la plus efficace de nos protections. Le sens du toucher est celui qui est le plus étroitement associé à la peau et le premier à se développer de l’embryon humain. Savez-vous que la peau provient de l’ectoderme, la plus externe des trois couches cellulaires de l’embryon ? La croissance de la peau, son développement qui se poursuit tout au long de la vie et l’épanouissement de sa sensibilité dépendent, en grande partie, des stimulations qu’elle reçoit de l’environnement.
La peau constitue l’organe le plus grand du corps humain. Elle représente 16 % de son poids total et forme une frontière entre notre environnement et nous. Elle est sillonnée par une myriade de terminaisons nerveuses (17 000 par main, dont 1 650 à la pointe de chacun de nos doigts), qui captent les stimulations venant de l’extérieur, qu’elles soient mécaniques, thermiques ou douloureuses. Mais ces stimulus peuvent aussi provenir de l’intérieur, donnant lieu à nos capacités de proprioception (sensibilité du système nerveux aux informations provenant des muscles, des articulations et des os) et de kinesthésie (perception des déplacements des différentes parties du corps).
On estime qu’il existe environ 50 récepteurs sur 1 cm2. Le nombre de points tactiles varie de 7 à 135 par cm2. Celui des fibres sensorielles allant de la peau à la moelle épinière par les racines nerveuses dépasse largement le demi-million.
Ainsi, en tant que système sensoriel, la peau est de loin l’ensemble d’organes le plus important du corps. Un être humain peut vivre aveugle, sourd et manquer de goût et d’odorat, mais il ne peut pas survivre un instant sans les fonctions assurées par la peau. Nous avons d’ailleurs tous fait le constat que, dans le noir, le toucher prend une tout autre dimension et c’est d’ailleurs un sens très développé chez les personnes aveugles ou visuellement déficientes.
La stimulation permanente de la peau par l’environnement sert à maintenir son tonus, à la fois sensoriel et moteur. Les réactions sont différentes d’un individu à l’autre, elles dépendent de la zone du corps stimulé et de la sensibilité de chacun.
Considéré comme un système d’alarme naturel, le toucher sert également à évaluer la dangerosité de l’environnement. Les capteurs ont chacun une tâche particulière. Ils répondent aux stimulus de la chaleur, du froid, de la pression et de la douleur. Dans l’alimentation, ils nous permettent de définir :
- la texture d’un aliment (lisse, rugueux…), par caresse ;
- la consistance (dur, mou, moelleux…), par pression ;
- la température (chaud, froid, tiède) ;
- la maturité d’un végétal.
Un tri bien ordonné !
Comment le cerveau fait-il donc le tri dans cette omniprésence de sensations reconnaissant une punaise qui a piqué le gros orteil d’une main posée sur l’épaule ? C’est que toutes les fibres nerveuses lui parviennent de façon ordonnée. À leur arrivée dans l’aire dédiée au toucher, le cortex somatosensoriel, les fibres nerveuses forment un plan en miniature – certes déformé – de la surface de la peau, où débute l’analyse des sensations. Un plan déformé ! Les pieds, les mains et le visage y sont surreprésentés, traduisant leur plus grande sensibilité au toucher, comme nous l’avons vu précédemment. Il existe une seule exception : les fibres nerveuses, qui véhiculent les sensations de plaisir dues aux caresses.
Encore trop peu connue en France et souvent stigmatisée, l’alimentation cétogène interroge et fait parfois polémique. Mais les adeptes de cette révolution alimentaire (qui n’est surtout pas un régime) témoignent de ses bienfaits santé et de la métamorphose à la fois physique et émotionnelle qu’elle entraîne.
Nous avons la chance de poser quelques questions à Ayem Nour, animatrice télé et influenceuse française auprès d’1 million d’abonnés sur Instagram, à l’occasion de la sortie de son tout premier ouvrage Simplement KÉTO, aux éditions Thierry Souccar.
Comment s’est passée votre rencontre avec l’alimentation cétogène ?
Elle a été l’une des plus belles rencontres de ma vie. À la suite de ma grossesse, j’avais pris beaucoup de poids et je cherchais désespérément à retrouver ma ligne. J’ai tenté plusieurs régimes, qui se sont soldés par un échec. Contre toute attente, c’est au cours d’un séjour à Los Angeles que tout a changé pour moi. J’y ai découvert une façon révolutionnaire de s’alimenter : l’alimentation kétogène – ou kéto –, qui est tout sauf un régime. À mon retour, il m’a fallu un peu de temps pour me lancer et c’est grâce au premier confinement que j’ai eu le déclic.
Au bout de combien de temps avez-vous eu des résultats ?
En l’espace d’un mois j’avais déjà perdu 8 kilos et, en un an, près de 25 kilos !
En quoi consiste cette alimentation révolutionnaire ?
Je tiens tout d’abord à préciser que l’alimentation cétogène est un rééquilibrage alimentaire, à conserver sur le long terme. C’est une autre conception de l’alimentation, plus saine et plus respectueuse de nos vrais besoins. C’est, en quelque sorte, le camembert inversé de nos besoins nutritionnels : privilégier le bon gras, conserver des protéines de qualité et réduire considérablement les glucides à environ 20 g par jour pour mettre son corps en cétose. Comme j’aime à le dire, adopter une alimentation kéto, c’est « consommer des graisses comme un roi, des protéines comme un prince et des glucides comme un pauvre ». Ce ne sont ni plus ni moins que les principes de vie des cueilleurs-chasseurs !
Comment maigrir en donnant priorité aux lipides ? En fait, on s’est trompé durant toutes ces années : le coupable n’est pas le gras, mais le sucre ! Les glucides favorisent la sécrétion d’insuline et, de ce fait, le stockage des graisses. Et malheureusement, les glucides sont partout, y compris dans le jambon industriel ! L’objectif de l’alimentation cétogène consiste à maintenir la glycémie et la sécrétion d’insuline les plus basses possible afin d’obliger l’organisme à aller puiser dans ses propres réserves de graisses.
Comment ? Il faut comprendre que, lorsque l’on prive notre organisme de glucides et qu’on les remplace par des lipides, on le contraint à modifier son fonctionnement. Le foie se met alors à produire, à partir des graisses, de petites molécules appelées cétones, qui constituent un excellent carburant pour les muscles, le cerveau, le coeur… Le corps est, en effet, tout autant capable d’utiliser des glucides que des lipides comme source d’énergie. Dès lors que le corps s’approvisionne en énergie à partir de cétones et des graisses, on dit qu’il se retrouve en état de cétose. C’est de là que vient le terme d’alimentation cétogène.
Quelle quantité de glucides maximale faut-il consommer par jour ?
Il existe plusieurs régimes qui s’appuient sur la restriction de glucides, même si les quantités de glucides fluctuent en fonction de l’approche. Pour les kétos stricts, c’est 20 g maximum par jour. Pour l’alimentation low carb, c’est entre 20 et 50 g. Et d’autres approches plus permissives tolèrent entre 50 et 100 g de glucides par jour.
Quelle que soit l’approche que vous choisirez, gardez bien en mémoire que plus l’apport en glucides sera important, plus la quantité de lipides – les bonnes graisses – devront baisser !
En ce qui vous concerne, respectez-vous la quantité de 20 g de glucides par jour ?
Personnellement, je ne pèse pas mes glucides car j’ai pris l’habitude, avec quelques repères et du bon sens – l’un des fondements de l’alimentation kéto –, d’évaluer à vue d’oeil ma consommation de glucides hebdomadaire et ma perte de poids progressive me montrait que je ne faisais pas erreur.
20 G DE GLUCIDES, CE SONT :
2 pommes de terre de la taille d’un oeuf
3 carottes moyennes
2 cuillères à soupe de purée
6 cuillères à soupe de petits pois
4 cuillères à soupe de riz cuit, de pâtes, de maïs
3 fonds d’artichaut |
Comment concilier alimentation cétogène et vie sociale – restaurants, dîners entre amis… ?
C’est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît. Manger kéto ne signifie pas se couper du reste du monde, bien au contraire. Au fur et à mesure de ma pratique, je me suis aperçue que c’était totalement compatible avec une vie sociale normale. Il suffit d’adopter les bons réflexes car il existe finalement énormément d’aliments et de préparations autorisées. Au restaurant, impossible de ne pas trouver son bonheur et il suffit de choisir du fromage à la place du dessert. À la maison, je propose par exemple un plat de viande ou de poisson, accompagné d’un gratin de légumes et des féculents à part pour mes amis non kéto.
Et je prépare de délicieux desserts en version kéto !
Avoir une glycémie basse en permanence ne génère-t-il pas de la fatigue chronique ?
Non, pas du tout, puisque le corps apprend à transformer les bonnes graisses en énergie !
Une fatigue peut se faire ressentir sur les premiers jours, pendant la période d’adaptation, mais c’est tout. Aujourd’hui, j’ai beaucoup plus de vitalité qu’avant. La preuve en est : je ne fais plus de sieste après avoir mangé !
Quel est votre journée type kéto ?
Vous n’allez peut-être pas me croire, mais je n’ai pas de journée type, tant les combinaisons sont variées avec l’alimentation cétogène. Quand je pratique le jeûne intermittent, je me prépare le soir 1 entrée + 1 plat et 1 dessert kéto. Sinon, je prends le matin un café et un café crème, et 2 repas kéto dans la journée.
Arrivez-vous à varier suffisamment votre alimentation ?
Oui, bien sûr. Là encore, il s’agit d’une idée reçue. Nombreux sont les aliments autorisés dans le cadre du kéto, à commencer par les légumes !
Vous arrive-t-il de faire quelques écarts ?
Oui, comme beaucoup, j’imagine, de manière occasionnelle… Mais il faut faire preuve, là encore, de bon sens et contrebalancer, par exemple avec un jeûne intermittent le lendemain, et tout rentrera dans l’ordre.
Suivez-vous votre glycémie ?
Oui, je l’ai beaucoup fait les premiers mois à l’aide d’un glucomètre digital de précision – les bandelettes urinaires étant nettement moins fiables. On en apprend beaucoup sur la manière dont le corps réagit au sucre !
Pensez-vous que l’alimentation cétogène soit indiquée pour des végétariens ?
Voilà encore une idée reçue ! Les légumes ont la part belle dans l’alimentation kéto, notamment tous les légumes verts, et il y a aussi les oeufs, le fromage…
Vos 5 bonnes raisons de passer au kéto ?
Être en bonne santé. Perdre du poids durablement. Se réconcilier avec la nourriture. Prendre soin de nos enfants en les éduquant à une alimentation peu sucrée. Découvrir mon livre.
Côté beauté, quels changements avez-vous constatés ?
J’ai tout d’abord retrouvé une nouvelle jeunesse en renouant avec la silhouette de mes 20 ans – j’en ai 31. J’ai par ailleurs constaté que j’avais de moins en moins d’imperfections de peau, quasiment plus de cellulite et une grande sensation de légèreté.
Le mot de la fin ?
Je terminerai par mon mantra au quotidien : « Que ton alimentation soit ta première médecine. » Hippocrate
Coup de Cœur !
Pour aller plus loin…
Simplement KÉTO
Un bon massage doux et bienveillant apporte une grande détente, un apaisement, une décontraction musculaire, un soulagement des douleurs et, éventuellement, la réassurance de se sentir aimé.
Lorsque votre enfant se fait mal, n’allez-vous pas instinctivement « frotter » la zone traumatique douloureuse ? Et peut-être aussi y appliquer un glaçon pour essayer de réduire la douleur, « disperser » l’effet du trauma ? En frottant, vous faites circuler l’énergie et le sang pour soulager.
Idem en méthode manuelle traditionnelle chinoise, qui préconise ces 3 étapes pour traiter la douleur et le blocage. D’abord un massage thérapeutique est pratiqué, puis s’ensuit une séance de 20 minutes d’acupuncture ou de ventouses. En dernier lieu, si besoin, quelques techniques ostéopathiques chinoises de mobilisation articulaire peuvent être intéressantes. On peut aussi encourager la pratique des méthodes quantiques énergétiques, sans manipulation, tout en douceur… Si les articulations ne se débloquent pas et que la douleur persiste*, il est alors indispensable de faire un travail de DÉCODAGE biologique. En effet, tant que vous n’avez pas conscientisé les causes de votre problème de santé, celui-ci risque fort de réapparaître. C’est ainsi que l’on observe fréquemment des cas de récidives chez des personnes pour qui, dans un premier temps, le parcours chirurgie-chimiorayons a été efficace. En réalité, la guérison durable n’est possible que si vous vous engagez avec confiance à la mise en ordre des causes, et cela grâce au décodage. Cette certitude mille fois vérifiée est fondamentale et devrait donc être enseignée aux médecins et thérapeutes. Puissent les médecines allopathiques et holistiques oeuvrer davantage ensemble à l’avenir !
Une méthode simple pour vivre dans la paix et la joie avec nos enfants
Nos enfants ont besoin d’attention et d’affection, en bref, qu’on leur montre qu’on les aime. S’il faut certes fixer des limites, il est nécessaire de toujours veiller à respecter leur LIBRE-ARBITRE. C’est fondamental. C’est la méthode d’éducation « gagnant-gagnant » la plus efficace. (cf. Éduquer sans punir du Dr T. Gordon)
Exercice : Comptez combien de fois par jour vous caressez votre animal de compagnie, ou combien de sourires et de paroles apaisantes vous lui adressez. Ensuite, demandez-vous si vous en faites autant avec vos enfants. Combien de paroles encourageantes et bienveillantes leur adressez-vous chaque jour ?
Si vous constatez que l’écart est grand, alors c’est que vous avez la CHANCE de pouvoir améliorer dès aujourd’hui la relation avec vos enfants. Peut-être en commençant par leur demander pardon pour votre manque d’attention… et en leur affirmant que vous les aimez très fort. L’enfant vit souvent le présent avec davantage de conscience que l’adulte… D’ailleurs, ne devrions-nous pas redevenir comme des enfants : innocents, conscients dans le présent et ouverts de coeur ?
En résumé, pour développer une bonne communication avec nos enfants, le principe de base est de les écouter avec bienveillance en « écoute active », et de les considérer comme étant nos petits frères et soeurs spirituels venus partager avec nous un court moment d’éternité pour que nous puissions guérir ensemble et effacer de vieux schémas aliénants.
Hélas, ça n’arrive pas qu’aux autres… Soyons vigilants
À l’extrême, autant certains bébés délaissés peuvent mourir du manque de « toucher » et d’amour, autant, par manque d’AMOUR et manque d’ÉCOUTE, certains adolescents peuvent tenter de se suicider (notamment lorsqu’ils sont la cible de cyberharceleur·se·s).
On entend aussi que de petits enfants disent qu’ils préféreraient mourir que de devoir continuer à vivre encore longtemps avec un masque sur le visage qui les empêche de bien respirer.
N’est-ce pas inquiétant ?
S’il vous plaît, sauvons les enfants en ÉCOUTANT davantage leurs besoins et en agissant avec courage et souveraineté, conformément à ce que nous sommes vraiment…
Les bienfaits du toucher sur le foie des bébés…
En 2004, un vieux professeur d’étiopathie me priait de poser souvent ma main sur le foie de mon bébé pour le soulager, le calmer, le rassurer. C’est simple et efficace, alors je vous encourage à en faire de même. Le foie est un très gros organe, qui mérite une grande attention.
À ce sujet, j’encourage toujours les « souffrants » à pratiquer quotidiennement « l’interpellation des organes » : foie, rate, pancréas, estomac et reins, en leur communiquant par la pensée un message d’amour. Cet acte simple permet d’harmoniser et de rétablir une meilleure circulation énergétique dans tout le corps. Comme en témoignent les médecines traditionnelles orientales, nos organes auraient aussi une conscience propre. En cette époque de grave effondrement, toutes nos émotions négatives (colère, frustrations, contrariétés), ainsi que les médicaments et aliments pollués que l’on ingère, concourent à léser l’énergie de notre FOIE (et aussi de notre FOI !). D’où l’importance de lui redonner de l’amour.
L’amour serait-il la force la plus puissante de l’univers ?
Tout comme l’obscurité disparaît sous l’effet de la lumière, la peur, l’emprise et la douleur disparaissent sous l’effet de la PUISSANCE DE L’AMOUR désintéressé…
Un massage qui dirait « je t’aime beaucoup »
Le massage est une autre forme de langage, une manière de témoigner à l’autre de l’attention, de l’affection, ou un amour plus profond s’il s’agit de votre partenaire, par le biais de la chaleur des mains, de l’intention insufflée dans chacun de ses gestes de faire du bien, de réconforter ou de dire tout simplement « je t’aime. »
Pour quel avenir ?
Nous forgeons nous-mêmes notre destinée en semant des causes et en « réparant » nos erreurs. Notre avenir sera à l’image de notre mode de pensées actuelles. Alors, gardez espoir ! Consolidez votre foi et mettez- la en pratique. Probablement qu’un jour viendra où « la paix sera ».
* Je ne suis pas médecin. En cas de besoin, consultez votre médecin.
Merci pour votre écoute.
Avec vous de tout coeur,
Stéphan Lentzner
www.therapie-globale.com
Dans notre monde moderne occidental, où le stress règne en maître, l’apport des soins de bien-être semble correspondre parfaitement à l’attente des humains qui voient d’une triste mine se perdre les notions essentielles de naturel, d’authenticité, d’harmonie des sens, du corps et de l’esprit ; le tout remplacé par un monde d’artifices, de technologie et de chimie. La naturopathie traditionnelle a, depuis toujours, réalisé à quel point les techniques de massages bien-être faisaient partie intégrante de sa démarche holistique de l’humain et les intègre dans son approche de santé naturelle, tout comme elle en systématise l’apprentissage dans tous ses cursus de formations proposés à ses futurs praticiens.
Le fait d’être régulièrement massé•e devrait faire partie de notre hygiène de vie régulière. Il s’agit alors de trouver un bon centre de soins naturels, qui se caractérise avant tout comme un endroit de détente où l’on vient se ressourcer, en communiant, au travers des soins qui y sont dispensés, avec les 5 éléments par l’intermédiaire de nos 5 sens qui y sont flattés et harmonieusement sollicités par les techniques de massage bien-être.
Tout d’abord, ce sont nos yeux qui, au travers des couleurs, vont recevoir les premières influences positives. Les couleurs, à la fois chatoyantes et apaisantes, entre bleu et orange, entre ciel et feu, accueillent et invitent la vue au recentrage. Ensuite, ce sont nos oreilles qui, au travers des sons harmonieux provenant d’une fontaine ou de musiques douces, vont permettre au cerveau d’entrer en onde de relaxation profonde. L’ouïe retrouve alors un épanouissement de ses composants et transmet à l’être entier l’harmonie des sons. Dans notre monde moderne où le stress lié au bruit prend une place de plus en plus grande, la musicothérapie – dont l’utilisation se développe dans les hôpitaux et chez des spécialistes de l’anxiété – a désormais fait ses preuves. Vient ensuite le nez qui, sollicité de tous bords, est le seul parmi nos 5 sens à être en rapport direct avec notre rhinencéphale. Centre des émotions, ce cerveau primitif est extrêmement sensible à l’ambiance olfactive qui règne dans un lieu. Le parfum des diffuseurs d’arômes, la fragrance des huiles essentielles de massage contribue au plaisir et au bien-être. Les bourgeons du goût n’échappent pas à cette sollicitation globale que le Centre de soins produit sur tout notre être. Entrer dans un Centre de soins, c’est aussi se désaltérer d’une eau pure et fraîche, d’un thé aux vertus médicinales ou d’une infusion de plantes choisies. Ce peut être aussi boire un jus de plantes fraîches ou de fruits vitaminés. Enfin, c’est notre peau qui est sans doute la mieux et la plus longuement servie. Dans notre monde occidental, où le toucher a longuement été tabou et boudé, on a retrouvé depuis quelques années cette spontanéité du massage, sans ambiguïté. Nul besoin de prouver à quel point le fait d’être touché•e est important (un nouveau-né, privé de contacts physiques un certain temps, finit par dépérir), nul besoin de démontrer à quel point le fait d’être massé•e est essentiel. Tous les soins qui seront proposés dans un centre de soins, qu’ils mettent en oeuvre l’eau, les huiles, les pierres ou les plantes, passent inéluctablement par cette sollicitation des milliers d’émergences nerveuses qui se hérissent sur la peau comme autant de petites bouches ouvertes demandant à être nourries.
On peut alors parler d’une autre dimension qui va naître de l’addition des autres, comme par synergie, et qui va toucher un sens, lui aussi un peu boudé en Occident, le sens du coeur. Ce sens du coeur, c’est une des qualités essentielles que le praticien en massage bien-être devra cultiver. Ni spirituelle, ni sentimentale, cette qualité du coeur, connue et reconnue des Asiatiques depuis toujours, pourrait se rapprocher du mot compassion, permettant alors aux soins dispensés de se rapprocher d’un véritable don de soi, et laissant ainsi à celui qui en bénéficie s’éveiller en lui ce 6e sens du coeur, où corps et esprit trouvent ou retrouvent une harmonie perdue.
Ainsi, décider de recevoir un massage bien-être dans un centre de soins naturels, commence à prendre peu à peu un certain parfum, un certain sens, et donner une certaine sensation. Cela concerne tellement la « sensation » qu’il est à ce point assez difficile de la traduire par des mots. Il faut « faire l’expérience » !
Christophe Cannaud – Naturopathe-iridologue, directeur du CNR-Formations – Formateur et auteur – Président de l’association humanitaire Naturopathes Sans frontières.
Accompagnement de Stages nature en immersion, détox, jeûnes, randonnées et yoga.
CNR-FORMATIONS 97, rue Thiers 17300 Rochefort
05.46.99.97.64 – cnr@naturopathie.com
www.naturopathie.com
Ouvrages de l’auteur : Découvrir la naturopathie, édition InterEditions, Dunod éditeur, collection Découvrir, co-écrit par Christophe Cannaud et Laurence Monce.
L’iris, témoin de votre santé, édition InterEditions, Dunod éditeur, collection Corps et santé, par Christophe Cannaud
Le CNR-Formations Collège de Naturopathie Rénovée est un centre de formation professionnelle spécialisé en naturopathie, en iridologie et en massages bienêtre. Ses formations en naturopathie sont agréées par l’APNF (Association Professionnelle des Naturopathes Francophones) et en massages par la FFMBE (Fédération Française de Massages Bien-être). Le CNR dispose de nombreux centres régionaux dans toute la France et à La Réunion, où il est possible de suivre différentes formations en massage bien-être pour devenir réflexologue, praticien·ne en spa, ou praticien·ne holistique en massage bien-être.
Nous avons tous entendu parler ou profité des bienfaits de l’ostéopathie, de la chiropraxie et de la kinésithérapie.

L’ostéopathie
L’ostéopathie est une pratique manuelle dont l’objectif est de maintenir un équilibre entre les différentes structures du corps. La main est le principal outil de diagnostic et le seul outil de soin de l’ostéopathe. La finalité est de traiter la cause des symptômes du patient à partir d’une analyse globale des différents systèmes de son corps dans leur ensemble. Il axe principalement son travail sur l’afflux sanguin, qui détermine le mouvement respiratoire tissulaire, mais sa vision du corps est globale. L’ostéopathe travaille sur le corps dans son ensemble et concentre ses efforts non seulement sur la colonne vertébrale, mais aussi sur les articulations, les muscles, les ligaments et même le crâne.
Lorsqu’un dysfonctionnement au sein d’une partie du corps survient, on parle d’une perte de mobilité. Le rôle de l’ostéopathe va être alors de rétablir la mobilité de la structure touchée.
Chez l’ostéopathe, on soulage les problèmes d’ordre fonctionnel, tels que :
Les troubles ORL : sinusites, otites, acouphènes et bourdonnements, vertiges ou céphalées ; Les troubles du sommeil : insomnie ou difficultés à l’endormissement ; Les troubles musculo-squelettiques : lombalgie, dorsalgie ou cervicalgie ; Les troubles nerveux : névralgies ou sciatiques ; Les troubles génitaux : énurésie, cystites, règles douloureuses ; Les troubles de la circulation, comme les jambes lourdes ; Les troubles digestifs : ballonnements, constipation, diarrhées ou reflux gastro-oesophagien.

La chiropraxie
La chiropraxie est une pratique manuelle reconnue en France depuis 2002. Le chiropraticien se focalise avant tout sur la colonne vertébrale, où circule la moelle épinière et d’où partent tous les nerfs, qui se ramifient ensuite dans les organes. Les manipulations du chiropraticien sont précises et ne ciblent qu’une zone restreinte. Dans 90 % des cas, elles concernent la colonne vertébrale. Pour manipuler cette dernière, le chiropracteur utilise des techniques de mobilisation douces ou énergiques, selon la situation. Il s’agit de manipulations et de mobilisations instrumentales ou mécaniquement assistées. On retrouve aussi dans son champ de compétences des manipulations des cervicales avec vecteur de force ou des mobilisations de l’appareil locomoteur.
Chez le chiropraticien, on soulage :
Les douleurs aux lombaires (lombalgies ou lumbagos) ; Les dorsalgies (névralgies) ; Les cervicalgies (torticolis, coup du lapin, etc.) ; Les désordres posturaux comme la scoliose ; Les troubles neurologiques comme les sciatiques, cruralgies ou névralgies ; Les douleurs articulaires périphériques comme les tendinites.

La kinésithérapie
Le kinésithérapeute fait de la rééducation en utilisant différents outils, tels que des massages manuels, le renforcement musculaire, des appareils (ultrasons, ondes de choc, lampes infrarouges, tapis de course, électrostimulation…). Il fait des étirements, de la remusculation, du travail cardio de réentraînement à l’effort. Par exemple : en cas de mal de dos, le kiné va faire un travail de remusculation du dos et des abdos. Il va détendre les muscles s’ils sont crispés (massages ou lampes, entre autres). L’ostéopathe fera en sorte, quant à lui, que ce mal de dos ne récidive pas en rétablissant l’équilibre global du corps.
Chez le kiné, on soulage :
Les pathologies rhumatismales ; Les raideurs articulaires.
La kinésithérapie prend en charge la rééducation orthopédique (notamment post-traumatique) chez des personnes ayant ou non des prothèses, mais aussi neurologique, cardiaque (suite à un infarctus), urologique (en cas de troubles sphinctériens) ou gynécologique (rééducation prénatale ou périnéale suite à un accouchement).
Ce sont aussi les kinésithérapeutes qui gèrent les drainages lymphatiques.
La réflexologie est une technique médicale manuelle holistique et énergétique très ancienne, d’origine asiatique, mais pratiquée aussi bien en Égypte qu’en Chine, il y a des milliers d’années. L’idée générale de la réflexologie : à chaque organe ou zone du corps correspondent un ou plusieurs points précis, situés sur les mains, les pieds, le visage, le crâne, les oreilles ou le nez. C’est une vision énergétique des choses, bien différente de la vision classique de la médecine occidentale.
Concrètement, que se passe-t-il quand j’appuie sur un point réflexe ? Cela engendre un stimulus, provoquant un influx nerveux qui court le long des nerfs et rejoint en un éclair le cerveau. À force de stimulus, le flux nerveux se fait mieux, vers et depuis le cerveau, comme vers l’ensemble des organes.
Pourquoi est-il intéressant de stimuler les points énergétiques ? En médecine chinoise, ces points correspondent à des « portes d’entrée » donnant sur les méridiens, ces canaux où circule l’énergie, appelée qi. Ainsi, pour être en bonne santé, le qi doit s’écouler harmonieusement partout. Un peu comme le ferait de l’eau dans les canalisations. Lorsque le qi « bouillonne », en trop grande quantité (on parle de jitsu, en shiatsu), c’est parce que, ailleurs, en amont, il y a forcément un kyo (une déficience d’énergie). Même un débutant en réflexologie saura facilement repérer les points jitsu, qui sont tendus et font mal.
Que pouvons-nous attendre d’un travail régulier en réflexologie ? Un outil précieux pour aider à apaiser les petits bobos, comme les maux de tête, les torticolis, les diarrhées ponctuelles… Une meilleure santé en général.
Une aide préventive sur mesure, capable d’espacer les crises de migraine, les cystites récidivantes, les poussées de psoriasis ou d’eczéma, atténuer les douleurs des règles…
Contre-indications : les personnes souffrant de troubles circulatoires affaiblies, les femmes enceintes (3 premiers mois), les personnes atteintes d’un cancer, d’une pathologie cardiaque, etc. (renseignez- vous auprès d’un professionnel de santé).
Nov 3, 17:35