Pourquoi sommes-nous addicts au sel ?
Faisant partie de la culture occidentale, le sel est un ingrédient totalement intégré dans notre quotidien. On en met dans nos assiettes par réflexe sans parfois même goûter son plat, car c’est une nécessité pour certaines personnes.
Seulement, le sel est un ingrédient qui rend addict avec le temps et par l’habitude à contrario du sucre qui procure une addiction immédiate.
En effet, si depuis votre enfance, on vous a donné l’habitude de manger des plats forts en goût salé, vous aurez tendance à rechercher cet effet gustatif que procure le sel dans vos aliments pour réhausser ce côté « fade ».
De plus, il se trouve que l’industrie agroalimentaire a tendance à rajouter du sel dans les aliments dans le but d’augmenter la durée de conservation et d’apporter une teneur gustative qui sera plus faible en coût pour les entreprises que l’ajout d’épices ou d’aromates.
C’est donc pour une question d’économie et de plus long moyen de stockage des aliments dans les entrepôts et magasins.
Le sel étant déjà naturellement présent dans les produits industriels, la nécessité d’en ajouter davantage devient un surplus pour l’organisme par rapport aux apports journaliers recommandés.
Quels sont les impacts du sel sur notre santé ?
• Le sel augmente les maladies cardiovasculaires dues à une hausse de la pression artérielle.
• Favorise les maladies osseuses causées par la diminution du calcium.
• Il peut également augmenter la rétention d’eau dans l’organisme en « maintenant » l’eau dans les tissus.
Et les solutions dans tout ça ?
Pour diminuer son addiction au sel, il est important de cuisiner le plus possible des plats faits maison afin de diminuer les plats industriels contenant souvent un apport de sodium trop élevé.
Tout en continuant la diminution de la quantité de sel incorporée à vos plats, vous pouvez favoriser la fleur de sel plutôt que le sel fin, car les grains étant plus gros, le cerveau a davantage conscience de manger du sel. De ce fait, par réflexe, on en met moins, car il est plus visible.
Certaines solutions existent aussi sur le marché comme : le sel associé à des plantes et aromates, le gomasio à base de sel et de sésame ou encore le chlorure de potassium.
Cependant, substituer son sel de table est une solution mais va également « déplacer le problème » de l’addiction au sel. Un travail doit être réalisé petit à petit en parallèle en diminuant la dose de sel pour habituer ses papilles.
Petit topo sur les récepteurs du goût salé
Lorsque nous ajoutons du sel, nous cherchons le plus souvent une satisfaction gustative et non pas à combler un besoin physiologique. La solution est de « leurrer » les récepteurs du goût salé !
Ces derniers présents dans les papilles réagissent à l’acide, aux effets sensoriels piquants et à la puissance de certains arômes à l’umami.
Ces effets « sodium like » sont apportés par des ingrédients de la famille des ombellifères comme le céleri, le panais, le persil ou la carotte ; des plantes aux composés soufrés comme l’oignon, l’ail et l’ail des ours ; des aromates au goût piquant, comme le piment ou encore le thym, la livèche et enfin, des aliments riches en acide glutamique comme la tomate et les algues.
Pour vous aider à réduire votre consommation de sel au quotidien et satisfaire vos papilles, vous pouvez utiliser des substituts au sel comme les algues Wakamé ou les algues kombu, très utilisées comme aliments du quotidien par les Japonais. Au goût sucré et très iodé, ces algues sont de véritables sources de fibres, ont un pouvoir antioxydant et sont extrêmement riches en magnésium et calcium !
Vous pourrez également utiliser du citron tout simplement, ou encore de l’hibiscus avec sa saveur acidulée se rapprochant de la Cranberry, certaines épices comme l’origan, le thym, le basilic, le romarin, le poivre…etc, qui vont venir remplacer l’effet hédonique que procure le sel avec des notes légèrement piquantes et umami !


































