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C’est sur ce « Cocorico » que débutait, en 1963, un article de Science et Vie (n° 548) consacré à Félix Trombe, inventeur d’un type de mur (mur Trombe) qui permet de réguler la température à l’intérieur des habitations dites bioclimatiques.

Félix Trombe, en collaboration avec Albert et Madeleine Lê Phat Vinh, mit au point une série de dispositifs dont l’extrême simplicité relevait de l’œuf de Colomb.

Parmi ces dispositifs : un réfrigérateur gigogne, présent sous l’aspect d’une boîte aux parois tapissées d’aluminium brillant entourées d’un isolant épais. En emboîtant plusieurs boîtes, on obtenait des différences de températures allant jusqu’à 35 °C ! Ainsi, pour une température extérieure de 25 °C, on pouvait descendre jusqu’à – 10 °C sans aucune pièce mobile, donc en ne consommant aucune énergie externe.

Il était démontré que l’on pouvait produire du froid presque gratuitement, avec une structure simple. Elle pouvait être installée dans le jardin d’une habitation ou dans un village isolé d’Afrique, mais aucun groupe industriel ne voulut entendre parler de ce « frigo » qui ne coûtait presque rien et qui ne consommait pas d’énergie. Et l’on ne parla plus de « froid gratuit ».

En 1982, dans le même esprit, Daniel Depris, président du CEPHES*, a étudié diverses applications pratiques de la thermoélectricité. À l’instar de Trombe, il a imaginé un mur non pour produire du froid mais pour produire de l’électricité. Ce « mur Depris » devrait être constitué d’un grand nombre de thermocouples inclus dans une cloison spéciale. Il exploiterait la différence de température existant entre la face externe et la face interne de la cloison pour produire une différence de potentiel. Cette différence serait suffisante pour fournir de l’électricité domestique. Comme le frigo Trombe, le mur Depris n’implique aucun élément mobile, ce qui lui confère une très grande fiabilité. Il est pratiquement inusable et ne nécessite aucune maintenance. En outre, la production d’électricité peut se faire pendant la nuit.

Produites en série et en formats standardisés, ces parois pourraient être vendues à un prix abordable et, en tous cas, seraient faciles à amortir dans une nouvelle construction.

Mais, ici encore, il ne faut attendre aucune collaboration de la part des instances officielles… C’est dans les années 1960-1970 qu’émerge une nouvelle préoccupation pour l’environnement. Apparaissent les premiers mouvements de l’écologie politique, symbolisée entre autres par la première candidature à l’élection présidentielle française d’un partisan de l’écologie : l’agronome René Dumont, en 1974.

Bientôt appelé familièrement « écolo », avec parfois une connotation péjorative, le substantif « écologiste » s’installe dans la langue, mais toujours avec un certain flou : les écologistes désignent tout autant les militants des partis politiques qui mettent la défense de l’environnement au centre de leur programme que des citoyens qui réfléchissent à une évolution de leur mode de vie visant à une préservation des ressources de la planète. À la suite de l’importante mobilisation pour le climat partout dans le monde, le citoyen n’estil pas en train de reprendre cette étiquette à son compte ?

De plus en plus de citoyens agissent au quotidien : ce qui était « ringard » devient un style de vie écologiste (développement des jardins potagers, déplacements à vélo, zéro déchets, produits durables, retour aux choses plus simples donc plus fiables).

Pour la maison, les capteurs thermiques chauffent l’eau domestique, les panneaux photovoltaïques apportent l’électricité, l’isolation réduit les dépenses de chauffage.

Les capteurs solaires à air indépendants du 230 v soufflent de l’air réchauffé gratuitement par le soleil !

L’installation simplifiée, sur un mur ou sur un toit, peut être réalisée par l’utilisateur avec quelques outils basiques ou par un artisan local ou un professionnel agréé.

Différentes tailles et puissances s’adaptent aux souhaits de chacun : ventilation ou plutôt apport de chaleur.

Un capteur solaire à air doit être abordable au plus grand nombre (< 2 000 €), fiable, simple de fonctionnement.

Récupérer de la chaleur solaire gratuite entre 30 et 50 °C pendant des heures, des jours et des années, et en plein hiver, n’est pas sans intérêt !

* CEPHES : Comité Européen pour la Protection de l’Habitat, de l’Environnement et de la Santé

Sylvain Bouhot – CAPT’AIR SOLAIRE
Importateur-distributeur SOLARVENTI depuis 2010
solarventifrance@captairsolaire.com
06 33 87 77 95 (Dijon)
www.captairsolaire.com

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