Si certaines bactéries jouent un rôle essentiel dans notre organisme, de nombreux microbes pathogènes se révèlent très dangereux pour la santé. C’est la raison pour laquelle, dès l’Antiquité, les apothicaires ont cherché des moyens efficaces de s’en prémunir et ont trouvé auprès de l’argent un véritable allié. Couteau suisse de l’oligothérapie, il est devenu aujourd’hui – sous sa forme colloïdale – un indispensable de la pharmacie verte.
L’argent colloïdal, kézako ?
Il s’agit d’une « solution liquide incolore composée de particules d’argent en suspension dans l’eau ultra-pure » (définition de l’INCI – International Nomenclature of Cosmetic Ingredients). Cette solution doit être produite par électrolyse.
Comment l’argent agit-il ?
En référence aux communications scientifiques médicales, l’argent colloïdal peut se rapprocher de l’action d’un antibiotique à large spectre. Sa présence initie une enzyme, laquelle agit localement envers chaque bactérie, chaque unicellulaire, chaque champignon et chaque virus par modification de leur équilibre acido-basique, et y installe une « résistance externe ». Ainsi, ces organismes deviennent inactivés dans un temps de contact d’environ 6 minutes, parfois moins. Ils régressent dans leur cyclogénie, puis meurent.
Cela a été vérifié par le laboratoire de UCLA (Université d’État de Californie) et par les travaux du Dr Robert O. Becker, Centre Médical Universitaire de Syracuse (État de New York). Les microbes polymorphes, ainsi que les mutants, sont également sensibles à ce colloïde. La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tuent qu’une partie des agents causant des maladies, alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 pathogènes (travaux du Dr Henri Crooks).
L’argent colloïdal : des vertus antimicrobiennes reconnues depuis l’Antiquité
Les Égyptiens, les Grecs et les Romains utilisaient déjà des contenants en argent pour conserver des liquides périssables. Avant l’invention du réfrigérateur, on plaçait encore des pièces d’argent dans un bidon à lait afin de retarder sa détérioration. Aussi, pendant de nombreuses années, des familles royales buvaient et mangeaient dans des services en argent, à effet antibactérien.
Entre 1900 et 1940, l’argent était le traitement antibiotique principal et de multiples études, évaluations et travaux de recherche ont été réalisés sur le sujet.
L’argent colloïdal fut, en effet, utilisé par les médecins de manière intensive pendant près d’un demi-siècle jusqu’au début des années 40. Tombé dans les oubliettes de l’histoire après l’invention des antibiotiques de synthèse, il fait un retour en force depuis que ces derniers semblent en passe de perdre la guerre contre l’infection. Son action « magique » s’accompagne de solides preuves scientifiques, si bien que des médecins ont pu déclarer : « L’argent est notre meilleure arme contre les microbes. » Dr Harry Margraf (Washington University, St Louis). « L’argent tue même les souches résistantes aux antibiotiques et stimule la cicatrisation de la peau. » Dr Robert Becker. La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tuent qu’une partie des agents causant des maladies, avec des bactéries de plus en plus antibiorésistantes, alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 pathogènes (travaux du Dr Henri Crooks).
L’argent colloïdal, alternative aux antibiotiques
L’argent, dans son application antibiotique et désinfectante, a été délaissé suite à l’arrivée massive des antibiotiques. Mais l’utilisation systématique de ces antibiotiques a entraîné l’apparition de nouvelles souches de bactéries résistantes. Faut-il rappeler que :
- Des souches de staphylocoques dorés résistants à la méthicilline et à d’autres antibiotiques sont endémiques dans les hôpitaux.
- On constate l’apparition d’entérocoques résistants à la vancomycine ; ces bactéries infectent les blessures, les voies urinaires et d’autres sites.
- Actuellement, environ 30 % des isolats de streptocoques pneumoniques sont résistants à la pénicilline, le médicament essentiellement utilisé pour traiter cette infection.
- Plus de 30 % des isolats de blennorragie sont résistants à la pénicilline ou à la tétracycline, ou aux deux.
- La résistance à la chloroquine (médicament employé dans le traitement du paludisme) est apparue dans la plupart des régions du monde.
- Des souches de bacilles tuberculeux résistantes à un grand nombre de médicaments sont apparues au cours de la décennie écoulée.
- Dans les pays en développement où apparaissent des souches résistantes de bactéries extrêmement pathogènes, comme Shigella dysenteriae, Campylobacter, Escherichia coli. Dernièrement, Salmonella typhimurium, résistant à l’ampicilline, à la streptomycine, à la tétracycline, au sulfonamide et au chloramphénicol, a provoqué des maladies en Europe, au Canada et aux États-Unis.
- Des études récentes ont rapporté la résistance d’espèces Candida au fluconazole, un médicament largement employé pour traiter les maladies fongiques systémiques.
Une production complexe pour offrir les meilleurs résultats
C’est sous forme colloïdale que l’argent s’avère le plus efficace, le mieux assimilable et sans toxicité. Les colloïdes sont ces particules extrêmement fines, qui ne se déposent pas dans les tissus et restent en suspension pour une disponibilité immédiate aux cellules. Les liquides circulants les plus importants (sang et lymphe) sont eux-mêmes de nature colloïdale. Une observation a montré que des micro-organismes pathogènes qui s’étaient immunisés contre les antibiotiques s’engourdissent après l’administration d’argent colloïdal.
Si le principe de fabrication de cet argent colloïdal n’est, en soi, pas complexe, produire une solution incolore, stable et efficace nécessite beaucoup d’études préalables. C’est après plusieurs années de recherches et d’analyses que le procédé mis en oeuvre actuellement par le laboratoire se révèle réellement unique et innovant. La production d’argent colloïdal par électrolyse lente (uniquement avec des électrodes certifiées à 99,99 % d’argent et de l’eau ultra-pure), combinée à une technologie de pointe, confère au produit une efficacité maximale.
Ce savoir-faire, fruit d’une longue expérience, aboutit à un produit 100 % naturel, sans conservateur, sans acidifiant, sans sel d’argent, sans adjuvant et sans nanoparticule.
La preuve par l’exemple
L’entreprise familiale Le Borgne est née d’une dure confrontation à des réalités médicales. Quand le fils Germain voit, à l’âge de 6 ans, se déclarer la maladie de Darier, une pathologie orpheline incurable, son père, chimiste et chercheur dans l’âme, ne peut s’y résoudre. Si cette maladie de peau, qui se caractérise par l’apparition d’une « surpeau », entraîne crevasses, plaies et rougeurs sur le corps, il doit nécessairement exister des solutions pour la contenir et en soulager les effets. Par ses recherches, il redécouvre l’argent colloïdal et en modernise les procédés de fabrication malgré tout complexes, qu’il teste avec des résultats probants. Il ne lui en faut pas plus pour partager cette richesse et fabriquer, quelques années plus tard avec son fils, cet oligoélément naturel sous diverses formes. Ainsi est né le Laboratoire Bio Colloïdal, aujourd’hui dirigé par Morgane, soeur de Germain, et son père. L’entreprise compte sept employés.
Une concentration optimale
Dosé à 10 ou 15 ppm (parties par million), l’argent colloïdal permet la meilleure assimilation possible par l’organisme. Au-delà de 15 ppm, il perd en efficacité du fait de l’apparition de plus grosses particules d’argent.
De l’argent 100 % assimilable dans des flacons spécifiques
L’argent colloïdal du laboratoire offre des concentrations optimales (10 et 15 ppm), pour une assimilation à 100 % et des effets probants (contrairement aux produits contenant de la poudre d’argent). D’où son nom de « Bio Colloïdal », puisque 100 % bio-disponible et 100 % assimilable par l’organisme. C’est de cette manière que son rôle antimicrobien devient redoutable d’efficacité. Le conditionnement en flacons de verre ambré (anti-UV) de qualité pharmaceutique recyclable, en diverses contenances, offre de surcroît une meilleure conservation du produit.
Implanté à Château-Gontier, en Mayenne, le Laboratoire Bio Colloïdal est une entreprise française, disponible, avec tous les conseils personnalisés nécessaires, et réactive jusque dans l’expédition de ses produits. Travaillant en vente directe auprès de nombreux médecins et particuliers, elle commercialise ses produits par son site biocolloidal.fr, dans de nombreuses enseignes et magasins bio indépendants, et via des salons bio et certaines pharmacies. Son succès est aussi lié au bouche-à-oreille et aux revues spécialisées.
Quelles utilisations pour l’argent colloïdal ?
Il est autorisé en usage externe, dans les cas suivants :
- Problèmes de peau : appliquez directement sur les plaies ou abrasions de la peau, contre l’eczéma, les brûlures, piqûres d’insectes, l’acné, les verrues, les mycoses et les plaies ouvertes.
- Nez et gorge : utilisez l’argent colloïdal en vaporisations.
- Infections vaginales : en application locale 3 fois par jour
- Maladies septiques de la bouche (pyorrhées, amygdalites, aphtes) et contre toutes les inflammations de la cavité buccale en gargarismes.
- Yeux : 1 goutte dans chaque oeil, plusieurs fois par jour, contre les états inflammatoires et irritatifs (conjonctivites…).
- Oreilles : quelques gouttes dans les oreilles.
- Pour combattre les attaques de bactéries, parasites et champignons sur les plantes…
Il est important de rappeler que l’emploi de l’argent colloïdal en usage interne est interdit en France. En effet, faute de données suffisantes sur cet apport minéral, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) n’a pu se prononcer sur ce type de complément et cette forme d’apport n’a donc pas été reprise dans les annexes du règlement (CE) 1170/2009. Dès lors, les compléments alimentaires en contenant ne peuvent plus être commercialisés sur le territoire de l’Union européenne.
Toutefois, des millions de personnes à travers le monde se soignent avec l’argent colloïdal et témoignent des bienfaits de ce produit, utilisé en interne. La posologie à respecter pour un adulte est 1 cuillère à soupe (1 cuillère = 5 ml) 3 à 4 fois par jour.