Drainage, régime amaigrissant et détox sont 3 choses différentes

« Drainage, régime amaigrissant et détox, c’est pareil. »
Faux : drainage, régime amaigrissant et détox sont 3 choses différentes

Le drainage : un nettoyage doux des émonctoires

Le drainage stimule les émonctoires, organes qui permettent l’évacuation des déchets et toxines. On utilise des plantes médicinales ou bien des aliments aux vertus désintoxiquantes, on peut pratiquer des diètes, des massages, des lavements intestinaux, l’hydrothérapie… Le drainage favorise la détoxification de l’organisme, mais il n’agit pas assez en profondeur pour faire disparaître une addiction, qu’elle soit physiologique ou psychologique. À moins d’une extrême faiblesse, on peut procéder à un drainage plusieurs fois par an. Pour les plus fragiles, 2 fois par an est un rythme raisonnable, les saisons préférentielles étant l’automne et le printemps.

Un régime alimentaire amaigrissant est une démarche alimentaire destinée à perdre du poids. Il se base sur une diminution de la quantité d’énergie (calories) ingérée en contrôlant les principales familles d’apports alimentaires et les nutriments (protéines, lipides, glucides). C’est pourquoi on parle de régime restrictif. D’autres formes de régimes amaigrissants, comme les régimes hyperprotéinés ou bien la chrononutrition – qui consiste à manger beaucoup plus en première partie de journée et très peu en fin –, existent. De plus en plus décriés pour leur inefficacité (effet yo-yo), leurs dangers, leurs effets secondaires et leur impact psychologique, on leur préfère une rééducation nutritionnelle.

La détox

Elle a pour but de nettoyer en profondeur les émonctoires, alors que le drainage est un nettoyage doux. La détox privilégie l’élimination des toxiques, métaux lourds, additifs alimentaires, pesticides, herbicides, insecticides, hormones de synthèse, antibiotiques, toxines microbiennes.

Elle repose sur 3 grands principes : l’alimentation, la relaxation, l’activation des émonctoires : (plantes drainantes, sauna, hammam, exercices physiques…). Non seulement la cure détox dissipe les déchets et surcharges, mais également fait cesser leur production excessive pour un meilleur fonctionnement de nos cellules. Reins, foie et côlon sont les 3 émonctoires principaux, assistés par la peau et les poumons, appelés émonctoires secondaires. Les 3 émonctoires principaux sont interdépendants : tout dysfonctionnement de l’intestin aura des répercussions sur le foie, qui, à la longue, impacteront les reins.

Pourquoi nos émonctoires s’encrassent-ils ? Nos organismes sont aujourd’hui exposés à de nombreuses substances indésirables via l’alimentation et l’environnement. Malgré un fabuleux pouvoir d’autonettoyage, neutralisant, puis éliminant les toxiques, notre corps finit par « s’encrasser » par saturation des systèmes d’élimination. Des facteurs de risque augmentent notre exposition à ces toxiques. Comme le stress, qui, à forte dose, peut s’avérer destructeur pour l’organisme sur le plan psychique, mais aussi physique. Parmi les autres facteurs de toxicité, citons : mauvaise alimentation, pollution environnementale, alcool, tabac, anesthésie locale, générale, médication importante, sédentarité, émotions négatives (peur, colère, tristesse…).

Lorsque les émonctoires ne fonctionnent plus correctement, les déchets s’accumulent. Apparaissent alors des symptômes, comme : fatigue chronique, manque d’énergie, troubles du sommeil, déprime, anxiété, émotivité, esprit embrumé, troubles digestifs, nausées, constipation, diarrhées, maux de tête, mauvaise haleine, dépôt blanchâtre sur la langue, problèmes cutanés (eczéma, acné, psoriasis, aphtes…), pulsions alimentaires (envies de sucre, notamment).

Les 5 émonctoires

Tous les déchets de l’organisme proviennent des dégradations cellulaires de nos différents organes. Quand les toxines s’accumulent et que les émonctoires, agissant comme des filtres, ne sont plus efficaces, on entre dans un cercle vicieux.

Le foie est l’émonctoire le plus important, car non seulement il filtre et excrète les déchets comme le font les autres émonctoires, mais il est aussi capable, s’il est en bonne santé, de neutraliser de nombreuses substances toxiques. Les déchets filtrés sont évacués par la bile. Une bonne production et un écoulement régulier de bile sont donc à la fois garants d’une bonne digestion (la bile participant à la digestion des graisses) et d’une bonne détoxication.

Les intestins : en raison de leur longueur (entre 6 et 8 mètres chez l’être humain), la masse de substances qui peut y stagner et fermenter est considérable, et contribue pour une grande part à l’auto-intoxication. Le côlon élimine principalement les cellules mortes des muqueuses intestinales, une partie de la bile, mais également les métaux lourds. Par exemple, le côlon débarrasse l’organisme de 90 % du mercure qu’il contient.

Les reins filtrent le sang de ses toxines. Ce filtrage s’effectue grâce au néphron, qui est l’unité fonctionnelle du rein (chaque rein est constitué d’1 million d’unités néphroniques, véritables petites usines de filtration). Les mailles de leurs « tamis » laissent passer dans les urines les petites molécules inutiles, les déchets, et bloquent les molécules plus grosses et les éléments figurés du sang utiles à l’organisme (protéines, glucose, globules rouges, etc.). Le néphron régule la volémie en maintenant constante la quantité d’eau dans le sang, le surplus étant rejeté avec les urines. Attention, une consommation trop exagérée de liquide par 24 heures provoque une hyperfiltration rénale, qui peut être dommageable pour les reins car la sollicitation devient excessive.

La peau constitue une double porte de sortie puisqu’elle désencombre des déchets cristalloïdaux, dissous dans la sueur, par les glandes sudoripares, et des déchets colloïdaux, dissous dans le sébum, par les glandes sébacées.

Les poumons sont avant tout une voie d’élimination de déchets gazeux, mais, à cause de la suralimentation et de la pollution, ils rejettent très souvent aussi des déchets solides par les mucosités.

Certaines plantes stimulent ces émonctoires, tout en ayant un effet protecteur, qui va permettre leur bon fonctionnement bien après la fin de la détox.

Pour réussir votre détox, il faut respecter 3 temps

1. Le temps diététique : bye-bye les produits transformés, les viandes grasses et charcuteries, les produits laitiers, fritures, le sucre, l’alcool et le café. En revanche, on fait la part belle aux fruits et légumes de saison, aux protéines végétales, aux bonnes huiles de première pression à froid, aux aromates, aux jus de légumes et eaux faiblement minéralisées.

2. Le temps de stimulation des émonctoires : on utilisera une synergie de plantes connues pour leurs effets dépuratif et diurétique, telles que l’artichaut, le radis noir, le pissenlit ou la bardane. Il existe des concentrés de plantes aux vertus drainantes, que ce soit sous forme de solution buvable à diluer ou en gélules. Préférez les complexes bio… ce n’est pas le moment de s’encrasser un peu plus… Quelques plantes à associer pour une détox complète selon un conseil naturo : romarin, pissenlit, radis noir et artichaut (détox hépatique) ; coriandre, gingembre et carvi (détox intestinale) ; cassis et bardane (détox rénale). Et si vous choisissez une formule en gélules, pensez à boire au moins 1 litre d’eau par jour pour faciliter l’élimination.

3. Le temps de déconnexion diencéphale : faire une détox, c’est aussi prendre le temps de se reconnecter à soimême, méditer, faire du yoga, lire un bon livre, prendre des bains et laisser de côté téléphone et ordinateur.

Et maintenant, vous êtes prêt à affronter les premiers frimas, car une détox bien menée vous aidera à conserver un système immunitaire performant et à retrouver une belle énergie.

Le label BIOPARTENAIRE®, repère de la bio équitable et responsable

Vouloir consommer des produits bio, équitables et qui soutiennent un modèle agricole durable, c’est bien. En avoir la garantie, c’est encore mieux !

Depuis 20 ans, le label BIOPARTENAIRE® est le repère de la bio équitable et responsable dans les magasins bio. Comment ce label garantit-il un modèle agricole durable, bio et équitable ? En tant que consomm’acteur, comment participer à ce modèle ?

Dans vos magasins bio, des marques historiques et des jeunes pousses proposent des produits de qualité avec des engagements forts de commerce équitable : plus de 1 000 produits arborent fièrement le label BIOPARTENAIRE® dans des rayons variés (chocolats, biscuits, pains, épices, infusions, produits laitiers, boissons, fruits secs, plats préparés, huiles…).

Derrière chaque produit labellisé, il y a des biopartenariats : des femmes et des hommes (paysans, transformateurs, marques) qui ont choisi de travailler ensemble pour un modèle économique durable.

Les biopartenariats, une vraie garantie !

Derrière chaque produit labellisé, il y a des biopartenariats : des femmes et des hommes (paysans, transformateurs, marques) qui ont choisi de travailler ensemble pour un modèle économique durable. Ensemble, ils mettent en place une chaîne d’engagements réciproques, équitables et sur du long terme pour proposer de bons produits, respectueux des humains et de la Terre.

Pour garantir le respect de ces engagements, le biopartenariat est contrôlé annuellement : du groupement de paysannes et paysans jusqu’à l’entreprise qui appose le label sur ses produits. Une réelle transparence !

Chaque biopartenariat doit répondre :

  • • au cahier des charges de l’agriculture biologique,
  • à la juste rémunération des paysannes et paysans,
  • au soutien de projets collectifs de développement agricoles et sociaux,
  • à une démarche d’amélioration sociale et environnementale,
  • à un engagement réciproque de long terme soutenu par un dialogue continu.

Choisir un produit labellisé BIOPARTENAIRE ®, c’est s’engager ensemble, femmes et hommes paysans, fabricants, magasins et consommateurs bio pour la justice sociale et le respect du vivant !

Les biopartenariats, une solution d’avenir ?

Les difficultés économiques des paysannes et paysans, les crises climatiques, géopolitiques et sanitaires doivent nous amener à consommer autrement. Nous devons tous nous engager pour un modèle durable !

Dans un biopartenariat, chacun met en place des initiatives pour atteindre un modèle agricole et environnemental pérenne tout en redonnant de l’autonomie et du pouvoir aux paysannes et paysans. Pour défendre ces engagements, les biopartenariats se mettent en place en France et partout dans le monde !

Le biopartenariat sucre de coco : la résilience à l’international !

L’entreprise Écoidées développe, depuis 2014, son biopartenariat sucre de coco en Indonésie pour stabiliser le cours de ce sucre dans la région et lutter contre la précarité. Grâce au commerce équitable, ce projet revalorise des productions et donne du pouvoir aux paysannes et paysans en garantissant prix justes et volumes stables sur le long terme.

Chaque année, Écoidées investit 40 000 € de fonds de développement*, qui permettent au groupement de paysannes et paysans de :

  • soutenir des projets d’éducation : bourses d’études et réussite scolaire ;
  • rénover les équipements de l’école, les infrastructures pour protéger les habitations ;
  • construire des structures sanitaires pour améliorer les conditions de vie.

Le biopartenariat lait de vache : le commerce équitable, c’est aussi en France !

De nombreux biopartenariats se développent aussi sur le territoire français. Le groupement de paysans APLBio Seine et Loire, engagé dans un biopartenariat lait de vache avec la marque Tante Hélène, développe la résilience par :

  • l’alimentation animale : place importante accordée au pâturage avec 210 jours/an minimum au sein des fermes ; alimentation produite sur l’exploitation ou, à défaut, en France ;
  • l’engagement progressif de tous leurs clients en équitable pour garantir un prix minimum et tendre vers une meilleure rémunération pour toutes les éleveuses et tous les éleveurs. Ce point majeur prend tout son sens dans un contexte de crise du lait.

Plus les consommateurs soutiendront l’agriculture biologique et le commerce équitable dans leurs achats, plus les acteurs engagés auront les moyens de renforcer leurs démarches innovantes et écologiques et d’aller plus loin dans leurs actions. En achetant des produits issus du commerce équitable, vous soutenez des engagements forts, qui permettent de faire évoluer positivement le monde ! Faites, vous aussi, le choix d’une bio équitable et responsable, avec le label BIOPARTENAIRE® comme repère ! Un coup d’œil suffit !

Rendez-vous sur :
www.BIOPARTENAIRE.com

* Une contribution systématique versée au groupement, spécifique au commerce équitable, pour développer des pratiques collectives agroécologiques et/ ou sociales.

La chanvritude : n’attendons pas demain !

par Christophe Latouche
Artisan chanvrier depuis 1998

Par ces temps troublés, un grand vent d’inquiétude s’empare des populations à travers le monde. Énergie, alimentation, logement, santé… Le spectre de pénuries en tout genre se profile et la peur du lendemain s’installe insidieusement dans les esprits.

Aussi, la question se pose… Est-ce que certains « opportunistes » n’en profiteraient-il pas un peu pour spéculer sur les matières premières, voire même organiser des pénuries pour plus de profits ou d’emprises sur les populations ?

La liberté de demain passera obligatoirement par une plus grande autonomie pour notre alimentation, notre santé, notre habitat et nos besoins énergétiques.

L’urgence est donc de mettre en place des solutions pérennes et pertinentes pour que demain reste confortable et, surtout, vertueux pour ceux qui nous succéderont : nos enfants !

Nombreux sont encore ceux qui pensent que la filière chanvre est une filière tendance, dans l’air du temps, un peu à la marge à cause du cannabis, et qui, d’ici quelque temps, sera comme beaucoup d’autres, passée aux oubliettes !

Les utilisations du chanvre sont multiples, pour l’isolation des murs de construction, pour l’industrie du textile, de la papeterie, de la marine avec le cordage, pour le bien-être et pour l’alimentation bien sûr…

Bien au contraire. LA CHANVRITUDE – ou l’art d’utiliser le chanvre avec tous ses bienfaits – est la solution de demain. Elle ouvre les portes de la liberté et de l’autonomie assurée, pour peu que nous, les populations du monde, acceptions de revoir nos habitudes de vie et notamment notre alimentation.

D’ailleurs, pour peu que l’on se penche sur son histoire, le chanvre a accompagné depuis toujours les populations (vêtements, papier…). On le trouvait déjà en pharmacie en 1953. La CHANVRITUDE était la norme par le passé !

Il pourrait aider à l’autonomie des populations dans des domaines aussi importants que le textile et l’alimentation.

Et c’est une chance, car le chanvre est LOCAL et GLOBAL.

Du point de vue alimentaire, rappelons que la graine de chanvre, c’est :

  • 30 % d’huile,
  • 25 % de protéines avec un taux d’albumine important,
  • les 8 acides aminés essentiels,
  • des fibres alimentaires, des vitamines et minéraux,
  • un rapport oméga 3/oméga 6 parfaitement équilibré.

Les atouts du chanvre alimentaire sont bien plus nombreux encore, n’hésitez pas à vous renseigner par vous-même – la documentation ne manque pas à ce sujet.

Au même titre que les 5 fruits et légumes par jour, le chanvre mérite une place de choix dans votre alimentation journalière, même en petite quantité.

Accompagné de dattes et de fruits, il sera la base du lait de chanvre du petit déjeuner de vos enfants pour bien démarrer leur journée. Il sera également l’accompagnant parfait de vos salades avec un léger saupoudrage de graines décortiquées.

Les recettes sont nombreuses (salées/sucrées), c’est bon et facile à utiliser !

Si, dès aujourd’hui, vous intégrez le chanvre dans vos priorités de tous les jours, pour vous nourrir, pour vous vêtir, pour isoler vos maisons, si vous consommez du CBD chaque fois qu’il est pertinent en lieu et place de certains produits chimiques, alors, LA CHANVRITUDE reprendra sa place, retrouvera tout son sens et deviendra à nouveau LA SOLUTION vertueuse, écologique et incontournable pour notre bien à tous.

Alors, n’hésitez pas, venez basculer avec nous dans LA CHANVRITUDE. Vos enfants vous en seront tellement reconnaissants.

Grand merci à vous.
Passionnément chanvre,
Christophe Latouche
Rendez-vous sur www.lchanvre.com

Grand dossier : Le charbon a tout bon !

En l’espace de deux ans, le charbon végétal a envahi notre quotidien, grâce à son spectre d’action très large : comme actif purifiant et blanchissant en cosmétique, pour lutter contre la mauvaise haleine, en tant que remède au naturel pour une digestion de roi afin de lutter contre les ballonnements et les flatulences, pour assainir l’eau et l’air, neutraliser les mauvaises odeurs, augmenter la conservation des fruits et légumes, apporter de l’originalité aux plats en cuisine.

Mais l’utilisation du charbon est loin d’être récente. Elle remonte à l’Antiquité, où le charbon activé servait en médecine à aider à l’élimination des poisons, purifier l’eau ou le corps lors d’un tropplein d’alcool. Si l’on en croit le papyrus Ebers – traité médical rédigé au XVIe siècle avant notre ère –, les Égyptiens auraient aussi eu recours au charbon pour purifier les corps.

 

 

Mais savons-nous tout du charbon, comment il est obtenu, comment il agit, quelles sont ses propriétés, s’il existe différentes origines et qualités, quelles sont ses meilleures indications ? Zoom sur un actif d’exception dont la réputation ne s’est nullement noircie au fil des siècles.

 

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Si le charbon m’était conté

La plus ancienne trace écrite de l’utilisation médicinale du charbon végétal remonte à environ 1550 avant J.-C., dans le papyrus d’Ebers – l’un des plus anciens traités médicaux connus –, dans lequel il est préconisé comme antidote universel. Les bois calcinés de bouleau et de peuplier ont, en effet, très vite été connus comme capables d’absorber les molécules toxiques.

La notoriété arrive au XIXe siècle avec le charbon de Belloc, du nom de Camille Belloc, petit-fils de Jean-Jacques Belloc (1730-1807), chirurgien et créateur de la médecine légale en France, et fils de Barthélémy Belloc (1777-1812), chirurgien de l’école de médecine de Paris. Il est né en 1807 à Agen et hérita de la passion de ses illustres ascendants pour la médecine. Devenu médecin militaire (chirurgien aide-major au 5e régiment de dragons), il est guéri de graves troubles gastriques contractés durant une campagne en Algérie par le charbon de peuplier, déjà traditionnellement employé comme adsorbant et purifiant.

En 1848, il élabore la formule du charbon de Belloc et fait connaître les mérites du charbon végétal dans le Journal de médecine de Bordeaux. Il obtient l’avis favorable de l’Académie nationale de médecine en 1849 pour sa commercialisation.

 

 

Du décès du Docteur Camille Belloc en 1876 jusqu’à aujourd’hui, le charbon de Belloc continue à être mis à profit pour soulager les ballonnements et les gaz digestifs. Au fil des années, la formule a évolué. En effet, la matière première du charbon de Belloc, autrefois le peuplier, a cédé la place à la coque de noix de coco, plus performante dans ses capacités d’adsorption. Le procédé de fabrication a également été constamment amélioré afin de répondre aux exigences de qualité et de sécurité inhérentes à tout médicament moderne. Enfin, la formule contient du charbon 100 % d’origine végétale.

Le début du XXe siècle marque l’utilisation de nouveaux procédés de fabrication et l’apparition de remèdes alliant le charbon végétal actif à d’autres composants. C’est le cas d’Eucarbon. Ce médicament est créé à Vienne en 1909 par le Dr Wolfgang Pauli et le pharmacien Franz Trenka.

Leur objectif : mettre au point un laxatif et un détoxifiant intestinal, uniquement à base d’ingrédients d’origine végétale. La recette comprend, en plus du charbon végétal de bouleau, de la feuille de séné et un extrait de racine de rhubarbe pour leur pouvoir laxatif, des huiles essentielles de menthe et de fenouil pour calmer les douleurs intestinales, les spasmes, et donner bon goût au médicament.

Eucarbon est vendu dans plus de 50 pays par des distributeurs locaux (et via Internet pour le reste du monde), toujours avec le même emballage jaune voulu par Franz Trenka : dans la tradition chinoise, cette couleur est liée aux affections gastro-intestinales.

Après la Seconde Guerre mondiale, le produit fut moins en vogue. Néanmoins, aujourd’hui, de nombreux fabricants de compléments alimentaires l’ont dans leur catalogue. Le cas échéant, ils y associent des probiotiques, de la propolis verte, tandis que, pour sa fabrication, on a aussi recours à la noix de coco et à la bourdaine.

Une capacité d’adsorption exceptionnelle

Le charbon végétal activé doit ses propriétés à son incroyable capacité d’adsorption en raison de sa surface extrêmement poreuse (un peu comme une éponge) à l’échelle microscopique : par un phénomène physique, les ions négatifs des contaminants se fixent fermement à la surface du charbon. La « surface spécifique » correspond à la surface réelle de pores disponible et mesure donc la capacité d’adsorption du charbon. Par exemple : un charbon végétal activé avec une surface de 1 600 à 1 800 m2/g, ce qui est une valeur exceptionnellement élevée, dénote un charbon de qualité rare, extrêmement efficace, même en faible quantité, pour adsorber tous types de polluants et impuretés.

Au début du XIXe siècle, cette qualité a été mise en évidence lors de deux démonstrations des plus spectaculaires.

En 1813, le professeur Bertrand, chimiste, ingère une dose d’arsenic suffisante pour tuer 150 personnes, devant un public estomaqué.

Mais, ayant aussi absorbé du charbon végétal, il ne ressent aucun symptôme d’empoisonnement. En 1831, le pharmacien Touéry fait à son tour une démonstration devant l’Académie de médecine de Montpellier, en avalant 10 fois la dose létale de strychnine ; le résultat est le même. Le charbon végétal est une pompe antipoison efficace, qui peut absorber par exemple, 178 fois son volume en ammoniaque.

BON À SAVOIR AVANT D’ACHETER VOTRE CHARBON

Optez pour le charbon de bambou (appelé takesumi) plutôt que le charbon de bois, ce qui permet de participer à la lutte contre la déforestation et l’effet de serre. En effet, alors que le bambou arrive à maturité dès l’âge de 3 à 5 ans, il faut entre 20 et 50 ans à un arbre pour devenir adulte. De plus, de leur vivant, les bambous stockent davantage de carbone et libèrent plus d’oxygène que le bois.

À NE PAS SURTOUT PAS CONFONDRE

Ne confondez pas le charbon végétal activé et le charbon de bois destiné à votre barbecue ! La capacité d’adsorption est bien moindre pour ce dernier, qui peut même contenir des résidus potentiellement toxiques.

Dossier santé : Le charbon a tout bon !

À une époque où l’on aspire à davantage de naturalité et de simplicité – au travers notamment d’une armoire à pharmacie verte et minimaliste – le charbon est ROI. Véritable couteau suisse de la santé au naturel, il est capable de beaucoup. Encore faut-il en connaître tous les usages et subtilités. De sa noirceur faisons paraître toute la lumière, grâce à nos experts du mois…

 

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Toutes les questions que vous vous posez sur le charbon

Mal de cœur, mal de ventre !

Toutes les questions que vous vous posez sur le charbon

avec Richard Nogué
Docteur en pharmacie. Dirigeant de Vecteur Santé®

Quand on évoque le charbon végétal actif, impossible de passer à côté de Richard Nogué, grand spécialiste en la matière, Docteur en pharmacie, titulaire d’un DESS en Droit de la Santé, d’un DEA en Pharmacotechnie et Biopharmacie (Galénique) et dirigeant de la marque Vecteur Santé®. Entretien avec un expert 5 étoiles du charbon.

Quand le charbon montre patte blanche

Les bienfaits du charbon sont reconnus depuis la nuit des temps. Pourriez-vous, svp, nous en dire un peu plus sur son histoire et son utilisation passée ?

Le charbon végétal, connu depuis l’âge du feu, était déjà utilisé dans l’Antiquité. Le papyrus d’Ebers, vers 1550 avant J.-C., mentionne déjà la poudre de charbon pour de la purification de l’eau. Hippocrate (400 avant J.-C.) et Pline (50 avant J.-C.) recommandent le charbon de bois dans le traitement de nombreuses maladies.

Au XVIIIe siècle, le noir animal, produit à partir d’os, a été employé pour la purification de liquides par filtration et pour la décoloration, notamment pour la production de sucre blanc.

En 1793, D. M. Kehls conseille dans son mémoire l’usage du charbon pour éliminer les odeurs de la gangrène, purifier l’haleine, les fièvres putrides et tous les états bilieux.

Outre les expériences du chimiste Bertrand, en 1813, et du pharmacien Touéry en 1831 (cf. p. 8), c’est en 1846, en Angleterre, que Garrod, médecin, publie un rapport sur la neutralisation par le charbon de l’opium, de la morphine, de la ciguë, des sels de plomb par le charbon. Le chimiste écossais John Stenhouse s’en servira ensuite pour la réalisation des premiers masques respiratoires (1860, 1867). En 1862, il est le précurseur des masques à gaz (au charbon) qui furent employés ensuite pendant la guerre de 14-18.

En 1865, Hunter, chimiste, découvre les performances du charbon de noix de coco pour absorber les gaz.

C’est au XXe siècle que les procédés de production furent améliorés pour permettre une production industrielle de charbons actifs destinés à des applications variées.

Dès 1930, le charbon actif est intégré dans le traitement de l’eau pour supprimer l’odeur et le goût, ainsi que pour la décoloration du sucre. À cette époque, il n’était disponible que sous forme de poudre. La forme en grains a vu le jour durant la Première Guerre mondiale, dans les masques à gaz. Par la suite, l’utilisation du charbon actif s’est répandue ; il est actuellement principalement mis en œuvre pour le traitement de l’eau, la purification de l’air, la pharmacie, l’exploitation minière.

Aujourd’hui, le charbon végétal ou actif est l’un des produits naturels les plus employés dans les hôpitaux du monde entier pour lutter contre les intoxications et les empoisonnements. Utile également en gastro-entérologie, il fait aussi partie de la pharmacopée usuelle du vétérinaire.

À partir de quelles matières le charbon végétal est-il produit ?

Le charbon actif peut être produit à partir de nombreuses matières contenant du carbone : houille, bois, noix de coco, lignite… On distingue le charbon actif végétal et le charbon actif minéral en fonction de la matière d’origine. Pour un usage pharmaceutique, médical, on exploite des bois non résineux : peuplier, bouleau, hêtre, chêne, châtaignier, coques de noix de coco…

Lorsque l’on utilise des noix de coco, combien en faut-il pour produire 1 tonne de charbon ?

Il faut à peu près 50 000 noix de coco pour produire 1 tonne de charbon actif.

Quelles différences entre le charbon végétal, le charbon végétal activé et le charbon super activé ?

La mention super activé est présente sur nos étiquetages pour indiquer que nos charbons ont un très fort potentiel d’adsorption, encore plus élevé qu’une formule classique. Elle concerne nos charbons ayant une surface d’échange élevée. Pour obtenir cette qualité, les paramètres de pyrolyse et d’activation sont optimisés pour obtenir des charbons à très haut pouvoir adsorbants (cf. les réponses sur le mode de préparation).

Quel est le bilan carbone de la production de charbon végétal actif ?

Selon la région d’origine du charbon actif, la matière première utilisée, la palette énergétique employée durant la production et la qualité atteinte, le charbon actif a un impact CO2 entre 7 et 13 tonnes de CO2 d’équivalent par tonne de produit fini.

Parlez-nous des caractéristiques absorbantes et adsorbantes du charbon végétal actif. Concrètement, qu’est-ce que cela fait dans notre corps ?

En usage interne, le charbon fonctionne comme une micro-éponge qui va suivre et pouvoir agir tout au long du transit. Le charbon agit par action électrique et non chimique. C’est principalement la charge ionique négative du charbon qui attire les charges ioniques positives (des toxines et des poisons), les amenant à se lier à sa surface. On parle d’adsorption (et non d’absorption).

En chimie, l’adsorption se dit d’un phénomène par lequel des molécules de gaz ou de liquides se fixent sur des surfaces solides.

Adsorption – absorption : quand une substance est attachée à une surface, cela s’appelle l’adsorption. Dans ce cas, la substance est attachée à la surface interne du charbon actif. Quand une substance est absorbée dans un milieu différent ou un gaz pris dans une solution, cela s’appelle l’absorption.

Le charbon actif n’est pas absorbé par l’organisme. Il ne produit pas de réaction chimique (il est inerte). Il capte les substances dissoutes dans l’eau par adsorption en surface, un peu comme l’éponge sèche absorbe de l’eau pour former une éponge humide. Il reste dans la lumière intestinale (l’intérieur des intestins) et suit le parcours du bol alimentaire. Il est donc rejeté par les voies naturelles.

Les deux étapes de fabrication du charbon activé à usage médicinal

  • LA CARBONISATION

La carbonisation se fait par pyrolyse ; cela consiste à chauffer à des températures élevées en l’absence d’oxygène.

La matière (bois ou noix de coco) est ainsi soumise à des températures élevées sous atmosphère inerte (c’est-à-dire dans une enceinte close sans air). Cela sert à dégager l’humidité et les matières volatiles. Le résultat obtenu est un résidu solide à haute teneur en carbone, avec une microporosité rudimentaire qui pourra ensuite être développée dans le processus d’activation.

Attention ! Si l’on procède à cette étape en présence d’air (donc en présence d’oxygène), le bois brûle, et il ne reste que des cendres.

La vitesse de chauffage influe sur le processus de pyrolyse ; avec une vitesse assez douce, on obtient peu de composés volatils et on retient, dans une certaine mesure, la structure originelle.


  • L’ACTIVATION

L’activation permet le développement d’un immense réseau de pores, qui seront de véritables pièges à molécules indésirables. En effet, plus le charbon est poreux, plus sa capacité d’adsorption – c’est-à-dire sa capacité de fixation à la surface – est élevée. Dans cette étape, la matière issue de la pyrolyse est à nouveau soumise à des températures élevées, mais cette fois en présence d’un mélange oxydant : vapeur d’eau et dioxyde de carbone. On obtient ainsi le charbon activé, qui sera par la suite nettoyé, analysé, calibré, broyé selon l’usage que l’on voudra en faire.

 

Qu’est-ce que le charbon actif extrudé ? Quelles différences avec le charbon activé ? Est-il utilisé dans le cadre de la santé ?

Les charbons actifs extrudés (pellets compacts) sont fabriqués principalement en mélangeant de l’anthracite ou du charbon de bois pulvérisé avec un liant approprié, qui sont extrudés à haute pression dans une forme cylindrique. Les charbons extrudés sont exploités en industrie pour traiter les gaz.

Ce type de charbon ne sert pas dans les domaines qui nous intéressent. Le charbon actif dont nous faisons usage dans le domaine médical est issu de bois (cf. réponses précédentes) et il est 100 % pur et naturel.

Quelles sont les différentes applications au quotidien du charbon végétal activé ?

Usage en médecine, pharmacie, diététique…

Usage par voie orale (poudre, granulés, gélules, comprimés…) :

En urgence médicale : empoisonnement, intoxication médicamenteuse (empoisonnement, tentative de suicide…). Intoxication aux métaux lourds.

On l’utilise dans les cas de surdose médicamenteuse, intoxication légère aux métaux lourds, empoisonnement, pour désintoxiquer des analgésiques, des fébrifuges, des antidépresseurs tricycliques, des glucosides cardiotoniques, des solvants organiques, de la plupart des médicaments à effets iatrogènes et des produits chimiques. La liste des substances pouvant être éliminées est longue.

Inconfort intestinal, météorisme, ballonnements, flatulences, gaz… qui sont dus à la fermentation. En adsorbant une partie des gaz, le charbon végétal aide à dégonfler et à soulager les sensations d’inconfort et donc limiter les colites. Mauvaise digestion, brûlures d’estomac, mauvaise haleine…

Gastro-entérite, diarrhées, diarrhée du voyageur (turista) et pour réguler le transit. Certains articles1 mentionnent également que le charbon pourrait agir sur le cholestérol et les triglycérides sanguins.

Le charbon activé permet aussi d’éviter la réabsorption de certains déchets du métabolisme que le foie a éliminés dans la bile. Il s’oppose également à la réabsorption d’une partie du cholestérol éliminé dans l’intestin (cholestérol LDL).

Usage en cure détox : élimination de métaux lourds, toxines… Selon le besoin, il est possible de réaliser plusieurs cures par an. La quantité à prendre et la durée de la cure dépendent de la forme et de la concentration du produit, mais également de l’âge et du poids de la personne.

L’intestin est une paroi poreuse, il s’y effectue un travail de dialyse par le principe de l’osmose. Ceci veut dire qu’il se produit un équilibre entre les concentrations de produits solubilisés de part et d’autre de la paroi. Donc, si l’intestin est encombré, les réseaux lymphatiques ne peuvent dégorger dans celui-ci. Le charbon, en libérant l’intestin, active la désintoxication de la lymphe et du sang par le biais du pompage osmotique. Pour résumer, le charbon favorise le passage, par osmose, des substances toxiques contenues dans le sang vers le milieu intestinal, d’où elles seront éliminées par les voies naturelles.

Usage externe : hygiène bucco-dentaire (rôle assainissant), blanchiment dentaire (rôle polissant) et usage cosmétique (purifiant, assainissant, exfoliant…). Sous forme de savons, gels nettoyants, masques…

Utilisation autre : filtration de l’eau. Mais, dans ce cas, le charbon végétal argenté est préférable (charbon activé recouvert d’une fine pellicule d’argent qui, en présence d’eau, s’ionise et limite la prolifération des germes).

Qu’est-ce qui en fait son intérêt et sa force ?

Un produit super efficace. On peut constater ses effets très rapidement. Un produit naturel. Un produit inerte (attention, je n’ai pas dit inefficace !) tout en étant très actif par sa grande capacité d’adsorption. Pas ou quasiment pas d’effets secondaires. Pas d’allergène. Très grande facilité de prise.

1- Activated charcoal in the treatment of hypercholesterolaemia: dose-response relationships and comparison with cholestyramine, Eur J Clin Pharmacol, 1989;37(3):225- 30. P J Neuvonen, P Kuusisto, H Vapaatalo, V Manninen
Effect of Deep sea water, Activated Charcoal on Cholesterol in Hyperlipidemic subjects, Alwyn Abraham Chacko and Poomarin Intachai, Catalyst, ISSN: 0905 – 6931, Volume 9, No. 1, 2014, Institute Press
The preventive effect of activated charcoal on HDL levels and aorta histopathological profiles in hypercholesterol rat models, November 2019, Journal of Physics Conference Series 1374(1):012029
DOI:10.1088/1742-6596/1374/1/012029

 

FAQ et contre-indications liées au charbon

Quelles sont les questions qui sont le plus souvent posées sur le charbon végétal activé ?

Charbon et homéopathie : Comme pour la prise de médicament : 2 heures minimum entre les prises.

Charbon et patchs : pas de problème.

Charbon et carence alimentaire : le charbon végétal activé ne nuit pas à l’assimilation des nutriments des aliments. Le charbon actif est sans danger.

Charbon, grossesse et allaitement : le charbon actif semble sans danger lorsqu’il est employé à court terme pendant la grossesse ou l’allaitement. Il est cependant conseillé aux femmes enceintes de consulter un professionnel de santé avant d’y avoir recours.

Charbon et enfants : il ne convient pas aux nourrissons ni aux enfants de moins de 6 ans, sauf avis du pédiatre traitant.

Charbon et allergie : le charbon végétal ne contient pas de composants biochimiques allergènes. Si les recommandations conseillées sont respectées, il n’y a pas de risques allergiques connus.

Charbon et couleur des selles : le charbon végétal sous forme de poudre donne aux selles une couleur noire. Si vous utilisez des granulés Vecteur Santé®, vous n’aurez pas les selles noires en raison de la taille des granulés.

Charbon et constipation : il arrive que le charbon (sous forme de poudre) ait un effet constipant sur certaines personnes. Il faut boire beaucoup. En revanche, la forme de granulés est sans effet sur le ralentissement du transit.

Charbon, huiles essentielles et compléments alimentaires : le charbon végétal en gélules peut être combiné à des plantes ou à des huiles essentielles. Par exemple, l’anis, l’aneth, la cardamome et le fenouil. Pour traiter les problèmes digestifs encore plus efficacement, le thym ou l’angélique, ainsi que la levure saccharomyces cerevisiae peuvent s’associer au charbon végétal.

Y a-t-il des inconvénients à un usage prolongé du charbon ? De multiples expérimentations ont été réalisées sur des animaux pour voir si le charbon absorbait les nutriments et provoquait des carences dans la durée. Leur sang conserve toujours le taux adéquat de calcium, cuivre, zinc, fer, magnésium, phosphore, vitamines… et le pH de l’urine reste constant.

Conservation et manipulation : le charbon végétal actif se stocke au sec, à l’abri de l’air et de la lumière. En poudre, le charbon est pulvérulent. Attention aux courants d’air lors de la manipulation. Il faut éviter de l’inhaler. En cas d’inhalation excessive, il est important de s’aérer à l’air frais et de consulter un médecin si la moindre gêne respiratoire est ressentie. En cas de contact avec les yeux ou les muqueuses, rincer abondamment à l’eau claire. En cas d’ingestion accidentelle, boire de l’eau.

Quelles sont les contre-indications et interactions médicamenteuses ?

Contre-indications :

Il est contre-indiqué de prendre du charbon actif (sous forme de poudre ou toute autre forme issue de la poudre, comme les comprimés par exemple. Dans ce cas, choisir la forme granulés non solubles en vrac ou en gélules) si l’on présente un risque d’obstruction intestinale et déconseillé si l’on souffre de péristaltisme réduit. Consultez votre médecin.

Comme nous l’avons déjà indiqué précédemment, le charbon actif semble sans danger lorsqu’il est utilisé à court terme pendant la grossesse ou l’allaitement. Il est cependant conseillé aux femmes enceintes de consulter un professionnel de santé avant d’en ingérer. Il ne convient pas aux nourrissons ni aux enfants de moins de 6 ans, sauf avis du pédiatre traitant.

Interactions médicamenteuses :

Le charbon activé peut diminuer l’absorption de certains médicaments et donc limiter ou inhiber leur efficacité (digitoxine ou de la digoxine – digitaliques –, antihistaminique, antihypertenseur, pilule contraceptive). Il faut donc être très prudent lors de sa consommation.

Un délai d’au moins 2 heures doit être respecté entre la prise de charbon et de médicaments.

Précautions d’emploi :

Pour un usage par voie interne, il est important de boire suffisamment d’eau en cas de cure de charbon (sous forme de poudre).

En usage externe : étant donné son pouvoir adsorbant et donc asséchant, le charbon végétal n’est pas conseillé pour les peaux sèches, sensibles et fragiles. Il assainit, purifie et nettoie les autres types de peaux.

Quel est l’avenir du charbon dans notre quotidien ?

Le charbon est et sera de plus en plus utilisé tant que nous ne modifierons pas notre mode de vie (pollution, alimentation mal adaptée, conservateurs…).

Le mot de la fin ?

Le charbon végétal activé est un produit simple et complexe à la fois, connu, reconnu et employé depuis la nuit des temps, qui a fait preuve de son efficacité et de son innocuité. S’il y a un produit à avoir dans son armoire à pharmacie, c’est bien le charbon actif. « Véritable pompe à poison » 100 % d’origine naturelle. Ce produit peut vous sauver la vie !

Un grand merci à Richard Nogué pour son expertise et ses précieuses réponses. Pour aller plus loin :
www.vecteur-sante.com/fr

Mal de cœur, mal de ventre !

Nous souffrons tous plus ou moins de troubles au niveau du ventre, que ce soit pour des raisons organiques ou émotionnelles.

La rate au court-bouillon, les boules au ventre, le syndrome du côlon irritable, gaz, ballonnements, estomac paresseux, toute cette panoplie de pathologies nous porte à dire que l’estomac est le deuxième cerveau. Et qu’il faut faire très attention car, quand on ne digère pas ce qui nous arrive dans la vie, notre ventre se venge et cela peut aller de choses légères à des choses plus graves.

Et pour cause, les désagréments psychosomatiques d’origine viscérale trouvent fréquemment leur lit au niveau de l’estomac, de l’intestin ou du côlon. Résultats, on a souvent mauvaise haleine, on va souvent à la selle, notre ventre gargouille et on a mal, d’une douleur modérée à plus tenace.

Après un choc, une émotion négative, une contrariété, voire un traumatisme, très fréquemment, le mal de ventre vient accompagné de douleurs chroniques, par exemple du dos. Et l’on peut dire alors, dans ce cas précis, que le psychosomatique affecte notre squelette (dos, cervicales, trapèzes, etc.). Alors, faites attention et bichonnez votre ventre !

 

 

Mal organique

Avec la maladie de Crohn, le contexte psychologique n’a pas sa place. Selon des études récentes, le déficit d’une bactérie de l’intestin serait en cause. Quant aux ulcères de l’estomac, dont le stress est très souvent la cause, 90 % des cas sont dus à une bactérie appelée Helicobacter pylori. Pour les 10 % restants, c’est la prise régulière d’aspirine ou d’ibuprofène qui est responsable.

Attention car, si vous persistez, cela peut dégénérer sur des pathologies gravissimes (ulcères, perforations, cancers digestifs).

Transit en question

Les douleurs peuvent aussi être liées à la fermentation des gaz et au passage des aliments. Le syndrome de l’intestin irritable en est la parfaite manifestation. C’est le mauvais tri au niveau de l’intestin grêle qui permet le passage de toxines qui vont irriter les terminaisons nerveuses.

Désordre émotionnel

Si les troubles sont chroniques et que les examens médicaux ne révèlent rien, alors il est fort probable que le stress et la souffrance émotionnelle en soient la cause. Les personnalités anxieuses, dépressives sont les plus touchées.

 

 

LES REMÈDES DANS TOUS LEURS ÉTATS :

Calmer le symptôme

La médecine allopathique vous proposera de le calmer par des antispasmodiques et la phytothérapie vous invitera à prendre des probiotiques pour soulager la douleur. Les probiotiques participent à la protection de l’appareil digestif en diminuant la perméabilité intestinale et la micro-inflammation.

Le charbon et ses mille et une vertus

Le charbon est votre allié naturel, le saviez-vous ? Face aux gaz intestinaux responsables des flatulences, il calme les ventres gonflés. Son pouvoir absorbant se fixe au niveau du système digestif et agit sur les gaz produits lors de la digestion. Il est aussi un allié de choix pour éliminer les toxines du corps.

La nouvelle coqueluche de la cuisine

Le charbon végétal actif peut également servir en cas d’intoxication. Les pompiers l’utilisent lorsqu’une personne avale un produit toxique. Cela neutralise le poison en question et évite que l’intoxication ne se poursuive.

Anti-gueule de bois

Allié efficace contre la gueule de bois. Après une soirée arrosée, prenez 3 gélules avant de vous coucher. Cela éliminera les relents de l’alcool.

 

 

En complément, les médecines douces

Attention, selon ma démarche holistique de thérapeute, il faut savoir qu’il est nécessaire de revoir votre régime alimentaire ; le charbon à lui seul ne suffit pas. N’hésitez pas à faire appel à des thérapeutes pour des séances de sophrologie, d’hypnose et de relaxation. En cas d’hypersensibilité nerveuse, le médecin peut prescrire des antidépresseurs à très faibles doses.

Retrouvez les conseils
de la thérapeute Fériel Berraies :
www.feriel-berraies-therapeute.com

Detox : comment éliminer les toxines ?

Les conseils de Georges Zahnd, Naturopathe & Homéopathe

Le mode de vie actuel nous expose à des polluants de diverses origines qui s’accumulent dans le corps humain. Les toxines proviennent de ce que nous mangeons, buvons, respirons (pollution atmosphérique, polluants marins qui contaminent les poissons, pollution de l’eau, additifs alimentaires, médicaments…), et aussi des déchets du fonctionnement normal de notre organisme.

La détoxification : quels résultats attendus ?

Être en meilleure santé ! En aidant son organisme à se débarrasser de toutes ces toxines qui l’encrassent, le ralentissent et le font vieillir. C’est un geste de santé et de prévention.

LES 4 GRANDS PRINCIPES DE BASE pour détoxifier son corps naturellement

1. Buvez, éliminez

Boire au moins 1,5 L d’eau par jour : eau plate, tisanes, thé vert…

Cela permet aux reins de bien fonctionner pour éliminer les toxines hydrosolubles.

2. Mangez détox

Le foie est l’organe prioritaire de la détoxination puisqu’il il neutralise les toxines. Privilégiez des repas légers et équilibrés principalement composés de fruits et légumes. Pensez aux aliments fermentés, aux aliments qui soutiennent le foie (artichaut, betterave), aux aliments antioxydants (agrumes, ginseng, gingembre, canneberge), à l’ail, aux herbes aromatiques (persil, thym, basilic) et aux épices (curcuma). Préférez des viandes maigres blanches pour faire le plein de protéines et limitez la consommations de sucres.

3. Respirez, transpirez

La sueur permet d’évacuer les toxines. Ayez une activité physique régulière, ce qui améliorera votre oxygénation. Le poumon est aussi un organe d’élimination.

4. Pratiquez la cure détox à 2 composants

C’est le complément idéal pour une détox réussie. Avec son approche globale DETOXIFIER + EVACUER, Dr. Niedermaier propose une cure complète 100% naturelle de 12 jours :

  • DÉTOXIFIER : Le concentré fermenté Regulatpro® Activ DTX soutient la détoxification par le foie*
  • ÉVACUER : La zéolite DETOX KUR contribue à absorber les toxines dans l’intestin et à les évacuer dans les selles. C’est un dispositif médical certifié de classe I qui permet une réduction importante du taux d’ammonium et de métaux lourds dans l’organisme (plomb, mercure, cadmium, mercure)

 

Le charbon a tout bon !

Le charbon veille sur notre santé, mais aussi sur notre bien-être. Il n’a pas son pareil pour nous détoxifier et prendre soin de nous au quotidien. Des plus écolos, il est capable non seulement de purifier l’eau du robinet, mais aussi de la reminéraliser, de prendre soin de nos légumes pour qu’ils se conservent plus longtemps et de faire en sorte que nos chaussures ne sentent jamais mauvais. Si, ça, ce ne sont pas de super-pouvoirs !

 

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Les extraordinaires propriétés détoxifiantes du charbon

Des fleurs pour de belles résolutions….

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