Ça y est, nous voici en été – enfin, presque !… Il y a les cigales qui ont déjà la tête en vacances, et les fourmis qui étudient leur chauffage pour l’hiver prochain. Eh bien, voici pour ces dernières quelques bonnes raisons d’adopter une solution de chauffage naturelle et autonome.
Pompe à chaleur, la fausse bonne idée !
Qu’on se le dise une fois pour toutes : l’électricité n’est pas faite pour chauffer ! Pour chauffer de l’eau avec une résistance électrique, on utilise 7 fois plus d’énergie qu’avec le soleil ou une bûche. Alors, on oublie tout de suite pompe à chaleur, thermodynamie et géothermie. Ces équipements, très énergivores, ne sont pas faits pour nos latitudes ni pour l’autonomie. Vous pourriez avoir de mauvaises surprises !
Pellet, fioul, gaz… bilan mitigé
Couper un arbre, le broyer en fins copeaux pour le recompacter en granulés ne me semble pas la meilleure formule environnementale. Par conséquent, le bilan carbone du pellet n’est pas si pertinent que cela. Tout comme le fioul ou le gaz, vous restez inexorablement dépendant-e d’un fournisseur et de ses tarifs. Sans compter les coûts d’installation ou d’entretien, onéreux et méticuleux !…
Le bois, simplicité et puissance
Alliée à la fonction bouilleur, la solution du poêle à bûche ou de la cuisinière à bois, en plus d’être facile à installer, vous ouvre à 4 fonctions. Cuisine, avec plaque de cuisson, chauffage rayonnant, chauffage central et eau chaude sanitaire. Et tout cela avec une seule bûche ! Le rendement d’un bois sec est de 85 %, contre 90 % pour le granulé. Son prix du kWh par rapport au pouvoir calorifique est 2 fois moindre que le pellet.
Et la santé dans tout ça ?
Et si le bois était un stock de soleil ? En science quantique, le feu, comme le soleil, est plasma, 4e état de la matière. Le feu, c’est donc tous les bienfaits du soleil en hiver ! En effet, la flamme du bois émet des rayons infrarouges, nécessaires à la production d’enzymes et de différentes hormones. Ces rayons infrarouges dilatent les veines et stimulent la circulation sanguine. Au-delà du simple aspect matière, le feu de bois est ainsi un élément indispensable à notre équilibre moral en hiver. Autre avantage, la chaleur qu’il dégage réchauffe surtout les corps, les murs et les objets situés dans la pièce. L’air reste agréable à respirer et conserve son humidité naturelle.
Quid de la pollution ?
En se consumant, le bois libère simplement le gaz carbonique emprisonné en lui, mais ne crée pas une nouvelle pollution, à l’inverse des déchets radioactifs ou des hydrocarbures. Soyons logiques, le bois ne pollue pas. Pas plus que l’émanation de dioxyde de carbone qu’il produirait par putréfaction naturelle en forêt. Ce CO2 n’a donc aucune incidence sur l’effet de serre. Je vous l’accorde, le processus de la nature est par contre accéléré, et c’est pourquoi le geste citoyen impératif consiste à planter un arbre lorsqu’on en coupe un.
Semer des utopies…
Adopter un poêle bouilleur ou une cuisinière à bûche reste ainsi le meilleur compromis de chauffage sur le long terme. Une absence hivernale prolongée ? Faites appel à un voisin pour qu’il fasse une flambée. Cela entretient les rapports humains et vous partez l’esprit tranquille !
Cette solution à haut rendement est le seul type de chauffage qui permette aux forêts de se renouveler, car le bois est une ressource inépuisable si elle est bien gérée. Et elle peut le rester, contrairement aux ressources fossiles.
L’autonomie, ça change la vie !
Emmanuel Toitot
Expert en solutions autonomes
Conseil, vente et installation
www.toitot.com / 06 89 19 62 71