Tout comme le réchauffement du climat, les allergies ne cessent d’augmenter ! L’OMS parle de « fléau mondial », de « mal du siècle », alimenté par nos modes de vie stressants et notre alimentation, souvent trop peu nutritive. Mais, ce n’est pas tout… De par le développement des éléments pathogènes et allergènes qui en découlent, le réchauffement climatique est une cause majeure dans l’amplification actuelle des cas d’allergies…
En 2020, 25 à 40 % de la population européenne serait atteints de divers symptômes allergiques. Il est évident que divers facteurs environnementaux interviennent de façon déterminante. Si bien que nous faisons face à une expansion « quasi pandémique » du phénomène…
De nombreux éléments étant susceptibles d’intervenir dans la pathogénie, l’allergie est un cas typique d’affection multifactorielle chronique, provoquant un dérèglement du système immunitaire. L’allergologue évoque une « perte de tolérance vis-à-vis de substances a priori inoffensives : les allergènes ».
En médecine traditionnelle chinoise (MTC), on parlera fréquemment « d’atteintes par le vent » et de faiblesses de l’énergie, le plus généralement au niveau des reins et des poumons.
Et, en effet, les symptômes allergiques semblent souvent être comme « superposables » aux « qualités » du « vent » : mobile, changeant, intermittent, erratique, superficiel…
Cette remarquable similitude est assez logique dans l’analyse des causes et des symptômes :
- « superficiels » : les zones touchées par les allergies se trouvent surtout à la superficie du corps (conjonctives, muqueuses nasales, peau) ;
- « changeants » : les symptômes d’allergie peuvent changer rapidement ;
- « mobiles » : selon l’heure de la journée, une personne sensible au pollen pourra présenter à différents moments de l’asthme, des éternuements, des symptômes oculaires, etc.
- « intermittents » : l’allergie évolue par périodes de crises.
Les spécialistes en « décodage biologique » soulignent justement cette attitude de « superficialité » chez beaucoup d’allergiques !
Bonne nouvelle ! Le « vent », ça se soigne relativement bien en acupuncture et en pharmacopée chinoise ! Un vieux dicton dit : « Nourrir le sang pour chasser le vent. » (Pour « nourrir le sang », voir mon article précédent, page 18 de l’écolomag n° 75).
On illustre cela ainsi : un tuyau bien plein laissera passer moins d’air ! C’est pareil pour nos veines et artères.
D’ailleurs, en dermatologie MTC, pour beaucoup de cas de manifestations de boutons, de plaques et de démangeaisons cutanées, le praticien agira aussi en « calmant le vent » selon la présence des syndromes constatés.
Alors, en pratiquant un bilan énergétique complet, mettant en lumière nos déficiences, nos excès et les syndromes en présence, notre médecin naturopathe MTC pourra nous aider en nous proposant des plantes et des nutriments qui nous aideront à aller mieux. Mais :
Est-ce suffisant à long terme pour « vaincre » définitivement l’allergie ?
Pas toujours ! Pourquoi ? Parce qu’il serait nécessaire de comprendre, de conscientiser et de traiter aussi les autres causes et facteurs : émotionnels, mentaux, comportementaux et environnementaux.
Comme par exemple : mettre en ordre les pensées d’autodévalorisation tournant peut-être en boucle dans notre tête ?
Nous voulons guérir ? Cependant, sommes-nous sincèrement disposé-e à investiguer ?
Si oui, alors interrogeons-nous : qu’est-ce qui me déplaît chez moi ? dans mon corps ? Estce que je renie/refoule certains de mes désirs et sentiments ? Ai-je peur de vivre cette vie pleinement en étant totalement moi-même ? Pourquoi ?
Est-ce que je me sens menacé-e ? Qui ou qu’est-ce que je rejette ? Est-ce que je vis superficiellement et néglige mes vrais besoins ? Certains spécialistes du décodage biologique nous diront peut-être simplement que, par le biais de l’allergie, le souffrant s’insurge inconsciemment contre sa propre SUPERFICIALITÉ ! Comme poussé en avant par un besoin de lâcher prise et de retrouver sa vraie nature ?
Y aurait-il quelque chose de positif dans mon allergie ?
Une allergie pourrait-elle être considérée comme une chance ? comme une bonne amie ? Je vous laisse répondre à cette question… Néanmoins, l’allergie sera toujours une invitation à changer notre façon de vivre, notre mentalité, à revoir les fondements de nos croyances et à faire évoluer nos convictions, pour nous libérer…
Peut-être faudrait-il se demander : que pourrais-je regarder dans le miroir et tenter d’améliorer en analysant la nature irrationnelle de mes « intolérances » ?
Confronté à une allergie, notre corps nous demande de nous accepter comme nous sommes, de nous libérer des conceptions erronées et de sortir du monde des illusions… Cesser de chercher le bonheur à l’extérieur de nous-même…
L’allergique a donc besoin de faire la paix avec lui-même (et avec les autres), de lâcher prise pour vivre en paix, libre et heureu-x-se ; libéré-e de l’affection.
Certains médecins avisés analysent dans la manifestation allergique un besoin de tolérance immunitaire. À comprendre un peu comme ceci : respect de soi-même et de l’environnement, acceptation et coexistence des intérêts de l’individu avec ceux de la communauté.
Mais, ce n’est pas tout… Face à une allergie, il conviendra aussi de penser à se détoxifier, à mieux nourrir son corps et à consulter, afin de cheminer plus vite vers le bien-être. Une consultation avec un-e psychothérapeute naturopathe peut réellement aider à surmonter plus rapidement son allergie.
Pourront se révéler très efficaces : une série de séances d’acupuncture/manupuncture/auriculopuncture, la reconnexion à la Terre, un élixir minéral, une fleur de Bach, de la mycothérapie, l’interpellation des organes sur le foie, l’élévation vibratoire, la supplémentation adéquate en micro- et macronutriments, de l’eau dynamisée et reprogrammée, la détoxination et la détoxification, la respiration profonde, l’extraction de jus de fruits et légumes bio et crus…
Bon à savoir : le pavillon auriculaire étant la partie du corps la plus richement innervée, on obtiendra, pour bien des cas d’allergie, des avancées intéressantes avec plusieurs séances d’auriculothérapie. Par exemple, pour l’asthme, on travaillera sur la conque, seule zone innervée par le parasympathique, et qui nous offre une véritable porte d’accès dans le traitement des dysfonctionnements pathologiques du parasympathique.
On pourra également trouver un bénéfice dans la pratique quotidienne d’un automassage, sur le point spécifique des allergies, situé tout au sommet de l’oreille, sur le corps de l’hélix.
Nous pouvons véritablement réussir à surmonter nos allergies. Soyez-en convaincu-e. Alors, courage ! Lancez-vous dans le décodage avec témérité… et vous vaincrez l’allergie !
Stéphan Lentzner
www.therapie-globale.com