Aujourd’hui, on parle de plus en plus du jeûne. S’il semble connaître un retour en force, il appartient pourtant à une longue et très ancienne tradition. En effet, le jeûne se pratique depuis des milliers d’années pour favoriser l’auto-guérison, en mobilisant l’énergie vitale disponible pour nettoyer l’organisme de ses toxines et déchets. Ce jeûne, nous pouvons l’expérimenter spontanément quand nous sommes malade, ressentant naturellement le besoin de nous arrêter de manger pour laisser le corps se nettoyer et se réparer. Les animaux ont, eux aussi, ce bon sens inné de ne plus s’alimenter quand ils sont blessés ou malades. Il existe donc bien une raison à cela.
Jeûner consiste à cesser de consommer des aliments solides comme liquides pendant un temps donné. L’absorption d’eau est admise, et quelquefois de bouillons de légumes, de jus de légumes et d’infusions.
Sa finalité est de mettre le système digestif complet au repos car digérer requiert une grande partie de l’énergie disponible et la plupart de nos maux sont liés à notre alimentation (quand elle est mal choisie, mal transformée, mal assimilée, mal évacuée…).
Le jeûne, par le mécanisme de l’autolyse, libère les produits toxiques et les polluants stockés dans les graisses, les liquides et les cellules, ce qui permet un nettoyage en profondeur de l’organisme.
Il en résulte un véritable mieux-être car le corps, qui n’a plus rien à assimiler, profite de l’énergie de nouveau disponible pour se nettoyer en profondeur, se régénérer, se réparer et, évidemment, se reposer.
Et ce grand nettoyage se manifeste aussi sur les plans mental et émotionnel, pouvant faire remonter à la surface des non-dits, des souvenirs refoulés… Il revêt alors une certaine dimension spirituelle par la purification globale qui s’opère. Outre l’allègement physique – même s’il convient de préciser que l’on ne jeûne pas pour maigrir mais pour recouvrer la santé –, le jeûne a aussi comme avantage de clarifier les idées, désencombrer le mental toujours en suractivité…
Parmi les nombreux bienfaits du jeûne,
le traitement des allergies saisonnières a une place de choix.
Pourquoi ? Tout simplement parce que, en état de jeûne, nous supprimons l’entrée des allergènes apportés par l’alimentation. Car les allergies peuvent apparaître quand le corps est surchargé.
En mettant notre système digestif au repos, nous permettons à notre flore intestinale de s’assainir et à notre système immunitaire de se régénérer et se rééquilibrer.
À l’inverse de l’allergie, le jeûne est un parfait facteur anti-inflammatoire. Des chercheurs ont ainsi démontré ses vertus dans de nombreuses maladies chroniques, dont les allergies.
Pour soigner son allergie, il est important de remettre en état le corps dans son ensemble et notamment l’organe de digestion.
Le jeûne, concrètement
Le jeûne commence toujours par une préparation (descente alimentaire), puis vient le jeûne lui-même, et enfin la reprise alimentaire. En règle générale : 1 semaine de préparation pour 1 semaine de jeûne, suivie d’1 semaine de reprise alimentaire.
En plein travail d’élimination, quelques manifestations (ou crises curatives) peuvent survenir. Bien gérées et bien accompagnées, elles se vivent sans difficulté.
Pratiqué hors de chez soi, le jeûne peut être vécu comme une retraite. En se coupant de ses habitudes, on s’accorde un temps de pause propice à la réflexion. Accompagné-e et soutenu-e par l’énergie du groupe, c’est une expérience facile et unique à vivre.
Le label FFJR Jeûne et Randonnée® est géré par la Commission de l’association FFJR.
Le label regroupe un grand nombre d’organisateurs proposant des stages de Jeûne et Randonnée®. Chaque organisateur adhérent au label doit respecter la charte commune, ainsi que la qualification requise.
Les informations sur les stages proposés par les organisateurs sont accessibles en ligne : www.ffjr.com