Hommage au ginkgo biloba
Le ginkgo biloba est un arbre fascinant, une curiosité. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est un conifère. Ses « feuilles » sont constituées d’aiguilles accolées les unes aux autres et il les perd en hiver ! Il est l’unique représentant de son groupe botanique. Depuis 200 millions d’années, il a résisté à tout, y compris aux cataclysmes de l’ère secondaire, quand disparurent les dinosaures. Et ce fut le premier arbre qui repoussa à Hiroshima au printemps suivant l’explosion nucléaire.
Les maladies, les insectes, la pollution industrielle, les intempéries… n’ont aucune prise sur lui. On en trouve en France, de nos jours, qui ont été plantés à l’époque de Charlemagne !
Il est vénéré en Asie tel un arbre sacré, celui que l’on plante dans les temples pour les protéger, que les samouraïs gravaient sur leurs sabres. Sa feuille elle-même est unique dans le monde végétal, divisée en deux lobes (d’où le nom latin biloba). Les lutteurs de sumo, pour être invincibles, donnent à leur coiffure la forme de cette feuille.
Ses propriétés thérapeutiques ont notamment pu être étudiées grâce aux recherches de l’américain Elias Corey, qui reçut le prix Nobel de chimie en 1990 pour ses travaux sur la synthèse de certaines molécules complexes comme les Ginkgolides du Ginkgo Biloba.
Ginkgo-Nutrition du cerveau
On évalue que le cerveau contient environ 100 km (!) de capillaires, vaisseaux sanguins ainsi nommés car étant très fins, tels des cheveux. Ils ont une double fonction : les artérioles apportent aux neurones le combustible dont ils ont besoin pour fonctionner, et les veinules servent d’éboueurs, évacuant les déchets du métabolisme. Si le sang circule mal dans le cerveau, cela affecte les fonctions cognitives et accélère le vieillissement cérébral.
Or, le ginkgo biloba est un puissant vasodilatateur, qui agit à la fois sur les membranes des artérioles (facilitant l’assimilation des éléments nutritifs) et sur celles des veinules (accélérant le drainage et l’excrétion des éléments qui pourraient l’asphyxier). Il réduit aussi la viscosité du sang et protège les cellules grâce à ses effets antioxydants.
L’irrigation cérébrale que favorise la Ginkgo-Nutrition a nombre d’effets bénéfiques :
- Stimulation de la mémoire et des performances cognitives.
- Amélioration de la verbalisation (quand on a du mal à trouver ses mots).
- Régulation de l’instabilité de l’humeur, de la fragilité émotionnelle.
- Apaisement des céphalées et des vertiges.
- Ralentissement de la dégénérescence cérébrale liée au vieillissement.
Stimulation de la neurotransmission
Pour optimiser l’action du ginkgo biloba, d’autres composants lui sont souvent associés : phospholipides végétaux, vitamines B et E, phosphore, sélénium, magnésium, plantes riches en polyphénols (cassis, marc de raisin…).
Pour ne considérer que les phospholipides végétaux (les phospholipides de soja, par exemple), ils ont une fonction majeure : ils stimulent la synthèse d’acétylcholine, qui est le neuromédiateur favorisant la stimulation de la mémoire.
Cette action s’opère au sein des fentes synaptiques qui séparent les dendrites, en forme de peignes, prolongeant les axones des neurones, la neurotransmission concernant également la sérotonine, la dopamine, les endorphines, la taurine, l’adrénaline.
Au total, le ginkgo biloba est le meilleur ami de notre cerveau. En vieillissant, chacun d’entre nous devrait faire 2 à 4 cures par an de ginkgo seul ou associé, que ce soit sous forme gélules, comprimé ou ampoules, afin de s’opposer à la dégénérescence de cet organe ô combien précieux. Le ginkgo biloba améliore la qualité de la vie.