Le livre La ferme bio de They – Voyage au bout d’un rêve est présenté sous forme d’un feuilleton en plusieurs épisodes depuis le numéro de mai/ juin 2021 de l’écolomag. La démarche essentielle de l’auteur s’appuie sur la défense de notre environnement, des richesses des espaces naturels, et la promotion des produits issus de l’agriculture biologique proposés aux consommateurs.
Faisant fi de notre nationalisme légendaire, il nous faut reconnaître qu’au XVIIIe siècle, les chercheurs agronomes anglais étaient nettement en avance sur la France quant aux différentes technologies et pratiques culturales.
Et c’est après un temps d’observation qu’il fut démontré qu’une graine s’affaiblissait si on utilisait ses produits plusieurs fois de suite dans le même champ. Qu’il valait mieux acheter de nouvelles semences chaque année afin d’éviter leur dégénérescence. Ce fut également pendant cette ère que les Anglais préconisaient un assolement triennal bien mené en utilisant des amendements et du fumier, le tout avec la seule charrue.
Reconnaissons toutefois que plusieurs agronomes français, rebondissant sur les découvertes de leurs collègues d’outre- Manche, proposèrent à leur tour la mise en pratique de leurs théories, largement inspirées des Anglais, en prônant l’agriculture « moderne » ou le « nouveau système » ; il consistait en la culture de plantes fourragères, de prairies artificielles, l’abandon total de la jachère au bénéfice de l’assolement triennal, l’utilisation de fumures, de labours multiples et profonds.
Ils furent également des pionniers dans le fait de tester sur leurs terres les nouvelles technologies de matériels agricoles, ancêtres des semoirs, moissonneuses et autres machines.
Malgré tout, ce fut d’un œil narquois, voire railleur et moqueur, que le monde agricole voyait ces techniques novatrices de chercheurs qui n’étaient pas des leurs. Inutile de préciser – car c’est un fait accompli – que la terre et ceux qui la travaillent ne sont guère fervents de la précipitation. L’essor de l’agriculture se mesure pas à pas et n’avance que par les efforts d’agronomes visionnaires.
Depuis, la pratique de labours profonds et à l’excès a été remise en cause, notamment par les agriculteurs bio, qui préfèrent, pour certains, une technique dénommée : « permaculture ».
À suivre…
Auto-édition – 126 pages, texte et photos format luxe 29 € – Frais de port offerts en France métropolitaine
Contact : gerard.garcia770@orange.fr