Comprendre les addictions pour s’en libérer
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la beauté n’est pas épargnée par les addictions.
Car, dans le paraître, on recherche souvent à combler des choses qui ne sont finalement pas de l’ordre du physique, mais bel et bien du psychologique.
Petit tour d’horizon de quelques addictions, sans oublier notre recette beauté pour être belle pendant l’été.
3 addictions liées à la beauté
1. La tanorexie, ou l’addiction aux UV
Pour avoir un teint hâlé, un nombre croissant d’hommes et de femmes ont recours aux rayons UV artificiels. Cette pratique se transforme bien souvent en addiction, les adeptes de cette activité ayant besoin de paraître toujours plus bronzés. Si l’addiction est aussi fréquente, c’est que le soleil stimule la production de mélanine (pigment qui colore la peau), et que ce phénomène libère des endorphines – ces hormones proches de la morphine –, donnant une sensation de bien-être et apaisant la douleur.
Les risques des UV sur la santé sont pourtant avérés. L’OMS a d’ailleurs classé les appareils à UV comme cancérigènes en 2012. L’usage de ces équipements augmenterait le risque de mélanome de 20 %.
2. La trichophagie, ou l’addiction au fait de manger ses cheveux
Maladie liée au stress, la trichophagie est littéralement l’action de manger ses cheveux, mais aussi ses sourcils, cils et autres poils du corps. Les personnes concernées peuvent manger le bulbe du poil, la racine ou le poil entier.
Cette addiction, qui toucherait 1 à 2 % de la population, engendre des troubles de l’estomac et des intestins.
Dans le cadre de cette addiction, une psychothérapie s’avérera bien souvent indispensable. Cela peut être sous la forme d’une thérapie cognitive et comportementale (TCC), qui donne généralement de très bons résultats, d’une psychothérapie de soutien et/ou d’analyse, ou sous forme d’hypnose.
3. L’onychophagie, ou le fait de se ronger les ongles
Cette addiction consiste à se ronger les ongles, en général des mains, et parfois même des pieds. Elle correspond à un acte automutilateur qui est, dans la plupart des cas, la conséquence d’un stress important.
L’hypnose semble donner de bons résultats pour traiter cette addiction.
Une séance type commence par des préliminaires appelés dans le jargon « détermination d’objectif », pendant lesquels l’hypnothérapeute interroge le patient afin que puissent être mis en place tous les mécanismes nécessaires pour que la personne arrive là où elle veut aller.