L’argent est reconnu depuis l’Antiquité pour ses propriétés anti-infectieuses et antimicrobiennes.
Les exemples ne manquent pas dans l’histoire : Alexandre le Grand, lorsqu’il partait conquérir le monde avec son armée, emportait toujours avec lui des quantités importantes de plaques en argent destinées à stimuler la cicatrisation des blessures ; Hippocrate utilisait de la poudre d’argent appelée « la fleur d’argent » pour favoriser la cicatrisation des plaies ; et Avicenne (980-1037) recommandait, pour purifier le sang, un usage interne sous forme de pilules de poudre d’argent.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la coutume voulait que l’on offre en cadeau de naissance aux jeunes mamans une timbale en argent en prévision du moment où son bébé commencerait à boire.
Saviez-vous que c’est à la fin du XIXe siècle, en Allemagne, que les propriétés antiinfectieuses de l’argent ont pu être vérifiées scientifiquement. À cette époque, les maladies vénériennes étant un fléau, de nombreux nouveau-nés exposés aux germes lors de la naissance devenaient aveugles. À l’hôpital de Leipzig, un obstétricien, le docteur Carl Siegmund Credé, eut la brillante idée d’utiliser une solution de nitrate d’argent dans les yeux d’un nouveau-né atteint d’une infection oculaire.
Il sauva la vue de l’enfant et, par la suite, les maternités utilisèrent ce traitement et le taux d’ophtalmie à la naissance tomba de 10 % à 0,2 %. C’est ainsi la première preuve scientifique validée, dans l’histoire de la médecine, de l’efficacité antibactérienne de l’argent.
Aujourd’hui, nous savons que c’est sous sa forme colloïdale que l’argent présente les plus grandes innocuité, efficacité et biodisponibilité.
Rappelons que l’argent colloïdal est « une solution liquide incolore composée d’ions d’argent en suspension dans l’eau ultra pure ». Cette solution doit être produite par électrolyse.
Il est important de préciser que l’argent colloïdal est une solution ionique, qui ne contient pas de métaux lourds.
Essayons maintenant de comprendre comment l’argent colloïdal devient un super antimicrobien
Les microparticules d’argent colloïdal, d’une taille infime, entourent la membrane des cellules bactériennes et neutralisent leur toxicité, inactivant en quelques secondes leur pouvoir de nuisance. Comme un filet, l’argent colloïdal, en agissant sur les canaux ioniques, dépolarise la membrane qui dépérit, laissant éclater l’intérieur du cytoplasme.
Une expérience surprenante à faire : prélevez de l’eau dans un caniveau (en zone urbaine pour qu’elle soit bien polluée), mettez cette eau dans une bouteille en verre et ajoutez une quantité d’argent colloïdal pour amener la concentration entre 10 et 15 PPM (partie par million ou milligramme par litre).
Laissez agir celui-ci pendant 24 heures. Vous ferez l’incroyable constat que l’eau s’est purifiée. Eh oui, la concentration en micro-organismes diminue d’un facteur 100 par jour. Au bout de 2 jours, cette diminution est de 10 000. Au bout de 3 jours, de 1 million !
L’argent colloïdal est au monde minéral ce que le pépin de pamplemousse est au monde végétal : un véritable couteau suisse préventif et curatif.
Il existe deux façons de produire de l’argent colloïdal : par voie chimique et par électrolyse.
Il est recommandé de privilégier l’électrolyse. Cela permet d’obtenir une solution ionique, qui ne contient pas de métaux lourds.
La marque référente Laboratoire Bio Colloïdal France est allée encore plus loin en produisant de l’argent colloïdal ionique sous forme d’électrolyse lente, qui permet une plus grande biodisponibilité. La concentration d’ions d’argent n’excède pas 15 PPM, sans métaux lourds.
Par ailleurs, ce laboratoire utilise de l’eau ultra-pure dynamisée et non pas de l’eau distillée, comme c’est généralement le cas.
L’argent colloïdal est au monde minéral ce que le pépin de pamplemousse est au monde végétal : un véritable couteau suisse préventif et curatif.
Et c’est prouvé ! Dans une étude faite à l’UCLA (Université de Californie Los Angeles), le Dr Larry C. Ford a répertorié pas moins de 650 pathogènes que l’argent colloïdal peut détruire, et ce, en infimes quantités et en seulement quelques minutes.
Par ailleurs, dans un article paru en 2012 dans la revue scientifique américaine Pharmacognosy Communications, l’utilisation de l’argent colloïdal est recommandée pour le traitement à usage topique de plusieurs maladies de peau : brûlures, candidoses et parodontites, entre autres.
J’imagine que, maintenant, vous rêvez de savoir tout ce que peut faire l’argent colloïdal. Impossible de vous citer toutes les indications tellement elles sont nombreuses, mais en voici quelques-unes :
Brûlures
Candidoses
Conjonctivite
Cystite
Infection de la peau (eczéma, orgelet, prurit…)
Pied d’athlète
Gingivite
Verrues
Parodontite
Angine
La question qui fait débat : autrefois, les gens utilisaient l’argent colloïdal comme antibiotique naturel et les médecins le prescrivaient par voie interne. Oui mais voilà, depuis 2010, la réglementation a évolué et son usage est désormais strictement cosmétique. Vous ne trouvez pas cela étrange ? Comme si le produit dérangeait par sa trop grande efficacité (vous voyez où je veux en venir ?).
D’ailleurs, il est à noter que la recommandation d’un usage strictement cosmétique est purement théorique (et hypocrite) puisque la très grande majorité des acheteurs d’argent colloïdal semble l’utiliser par voie interne.
Chacun pourra donc, selon ses propres convictions et lectures, utiliser l’argent colloïdal comme bon lui semble et en tirera ses propres conclusions.