avec Guilaine Lipski
conférencière, auteur, coach en développement personnel et spirituel
Tout d’abord, qu’est-ce qu’une vie antérieure ? Une vie antérieure est un espace-temps que nous avons vécu avant notre vie présente, selon notre regard humain et notre conscience d’un temps linéaire. D’après le principe de la réincarnation, l’âme survit à la mort et revient se réincarner dans un autre corps physique afin de progresser en sagesse et en connaissance.
Notre vie sur Terre serait donc un passage propre à nous faire explorer le libre-arbitre et… ses conséquences ! En fait, nous sommes censés grandir grâce à cet apprentissage. Apprentissage que l’on nomme karma, c’est-à-dire une loi de cause à effet qui sert le principe évolutif de la vie mais jamais celui de punition.
LA PUNITION ET LE PÉCHÉ NE SONT QUE DES INVENTIONS HUMAINES PROPRES À SERVIR L’INDIVIDU QUI CHERCHE À OBTENIR LE POUVOIR SUR D’AUTRES.
La vie n’est là que pour servir le bonheur, pour peu que nous soyons en état de le manifester et de le recevoir ; ce qui, en général, demande bien des vies pour acquérir cette maturité dans le cœur, par laquelle nous pouvons aimer sans attentes et trouver la joie dans la simplicité du quotidien et le fait d’être en vie.
La difficulté survient lorsque l’être se trouve pris dans une situation qui génère une grande souffrance et le pousse donc à rejeter l’expérience et son enseignement, car toute expérience ardue comporte quand même une facette positive pour l’âme, si l’on accepte de prendre de l’altitude.
Mais l’être en incarnation a oublié le sens et le but de sa venue sur Terre et rejette, d’une façon générale, tout ce qui ne va pas dans le sens de son confort et de la facilité. Jusqu’au moment tant attendu par l’âme où, ne trouvant aucune réponse à son mal-être grandissant, il accepte de se tourner vers ce qu’il ne connaît pas. Alors, tout commence vraiment.
De vie en vie, nous rejouons les scènes où nous n’avons pas su « être », et cela sans aucun jugement. Serait-il cohérent de reprocher à une personne ce qu’elle ignore ? Cela reviendrait à frapper un enfant qui ne sait point encore marcher. Nous sommes tous des enfants qui apprenons à marcher, à nous tenir debout de manière équilibrée et joyeuse, si possible. Du moins, nous aimerions !
Sauf que nous portons sur le dos un ensemble de souvenirs traumatisants qui freinent considérablement notre avancée sur Terre et ce bonheur après lequel nous courons sans parvenir, bien souvent, à le rattraper. Pourquoi ?
Où est-ce que « ça » bloque ? Le blocage s’établit toujours au niveau de nos croyances, celles héritées de la lignée, de l’éducation, mais pas seulement, car nos traumatismes antérieurs nous ont laissé un goût amer du genre : « on ne m’y reprendra plus et maintenant je me protège. » Bien sûr, cette protection devient un enfermement, mais pour la bonne cause !
La technique de régression exhume un malêtre indéfini, des impressions, ressentis encombrants enfouis dans les profondeurs de notre passé… afin de ne plus les subir, ne plus vivre dans le sentiment d’être victime de la vie !
Le bonheur serait finalement la suite logique d’un accomplissement personnel intérieur et notre responsabilité. Difficile, mais possible !
Un exemple est celui d’une femme qui, ayant atrocement souffert dans une vie passée de la perte de son enfant, décide qu’elle ne voudra plus jamais d’enfant… et revient dans cette vie incapable d’avoir un enfant, alors que son médecin lui assure qu’elle n’a aucun problème.
Dans cet exemple, la régression va lui faire revivre la scène passée et LIBÉRER LA CHARGE ÉMOTIONNELLE qui générait le non du corps à l’enfantement. Puis, cette femme sera en mesure de conscientiser sur un plan énergétique que l’époque a changé et que ce qui a pu être n’a aucune raison de se reproduire aujourd’hui.
Un autre exemple serait celui de la personne endettée dans cette vie présente parce qu’incapable de garder de l’argent. En régression, nous rencontrerons une vie où elle trouva la mort à cause de sa fortune pillée par des êtres sans scrupules. La charge émotionnelle libérée, la personne est-elle aussi libérée de cette peur qu’elle portait comme un fardeau inconscient et d’autant plus actif. L’argent n’a plus besoin de filer entre ses doigts !
Nous sommes tous des enfants qui apprenons à marcher, à nous tenir debout de manière équilibrée et joyeuse, si possible. Du moins, nous aimerions !
Je rencontre aussi parfois des cas de boulimie dans cette vie présente due à une vie de famine ou de mendiante.
Il y a aussi aujourd’hui nombre de thérapeutes qui ne parviennent pas à vivre de leur travail parce qu’ils ou elles ont perdu la vie… sur un bûcher.
Il est important de comprendre que notre vie est le résultat de ce que notre vibration émet. Ce qui crée notre vie n’est pas le conscient mais notre inconscient. Nous sommes la marionnette et l’inconscient le marionnettiste qui prend forme dans notre passé, dans les souffrances de notre enfance mais aussi des vies antérieures.
Tout ce qui n’a pas été résolu se reproduira, tout ce qui a été souffrance incomprise, sentiment d’injustice, de trahison, d’abandon, de rejet se reproduira dans le seul but d’être nettoyé, ramené dans la justesse sur le plan de l’évolution de l’âme.
Toute souffrance laisse une empreinte dans le corps, qui émet une vibration, qui génère ce qu’elle est et attire encore et encore la même situation sous des couleurs différentes.
LIBÉRER LA CHARGE ÉMOTIONNELLE est un acte non pas de survie mais de vie dans de bonnes conditions, en tous cas de meilleures conditions. Nous sommes responsables de ce que nous créons. Alors, autant cesser de créer par non-choix.
C’est en cela que la régression dans les vies antérieures est une thérapie qui nous libère… très rapidement. En retournant dans le passé, nous dissolvons la charge émotionnelle cristallisée dans nos circuits énergétiques et cela fait que l’énergie peut alors circuler à nouveau de manière fluide. Nous revitalisons de manière positive et juste un espace où se trouvaient incompréhensions, confusion et non-vie. Nous changeons et notre vie, dans la partie de nous contactée, se modifie.
J’ai pratiqué la thérapie émotionnelle pendant 15 ans, mais jamais avec autant de résultats significatifs qu’en régression.
Dans la régression, l’inconscient est ré-informé plus rapidement car le travail se fait en profondeur, des profondeurs qu’une thérapie classique mettrait beaucoup plus de temps à atteindre. Le souvenir, l’empreinte énergétique se délitent en l’instant, en partie ou en totalité.
Pour une problématique très invalidante, 2 ou 3 séances seront nécessaires. Mais, outre le plaisir de ces voyages dans la conscience à la découverte de soi-même, il demeure cette émotion ressentie par le corps et dans le corps, qui rappelle chaque jour à la personne son aventure et sa libération intérieures.
Déprogrammer l’inconscient devient une conquête pas si difficile qu’imaginé. Sans aucun effort de volonté, on peut passer d’un comportement nocif à son contraire, avec légèreté. C’est à chaque fois un sentiment de renaissance joyeux, une re-naissance.
Une régression est un état de conscience entre deux niveaux de conscience et au-delà de l’état bêta, qui est celui de la conscience éveillée. C’est dans l’état alpha (esprit alerte mais détendu de la relaxation physique et mentale) et parfois thêta (méditation profonde et/ou sommeil léger, état de rêve associé aux mouvements oculaires rapides) que nous travaillons, toujours selon les possibilités de la personne. À tout moment, la personne est consciente de son corps et de l’espace où elle se trouve.
Dans cet état de conscience modifié, elle récupère son pouvoir perdu et sa vision du monde change parce que les blocages ont sauté.
Maintenant, pour le plaisir, voici une série de questions qui vous diront si vous avez déjà vécu des sentiments de réminiscences issues de vies passées.
- Avez-vous, dans votre vie, quelque chose qui vous passionne sans y avoir été amené-e par votre éducation ou votre lignée ?
- Quel conte vous fascinait enfant ?
- Quelle époque de l’histoire vous a toujours attiré-e enfant ?
- Un pays ou un lieu où vous vous sentez chez vous ?
- Avez-vous déjà reconnu un endroit ?
- Ressentez-vous une forte attirance pour un lieu, un pays, une personne ?
- Est-ce qu’un rêve revient toujours ?
- Avez-vous parfois l’impression d’être différent- e des gens sur terre ?
- Enfant, inventiez-vous une histoire sur vous ?
- Y a-t-il un autre prénom que le vôtre qui revient souvent dans votre esprit ?
- Une rencontre avec un sentiment de connaître la personne depuis toujours ?
- Une rencontre avec une aversion instantanée ?
- Une situation dans votre vie qui revient toujours ?
- Le sentiment d’être un-e étranger-ère dans votre propre famille ?
Des réponses « oui » à ces questions indiquent des réminiscences de vie(s) antérieure(s).
Guilaine Lipski, au service de l’humain pour un monde plus heureux.
Séance par skype, téléphone, au cabinet à Garéoult (Var)
Site : infinity888.jimdo.com