avec Emmanuel Carrière
thérapeute naturopathe, heilpraktiker, homéopathe
Vous connaissez probablement tous l’homéopathie, cette médecine douce née il y a environ 2 siècles, qui utilise des remèdes microdosés pour faire réagir l’énergie vitale du patient et déclencher les processus d’autoguérison. Elle repose sur la loi de la similitude, qui stipule que toute substance capable de provoquer des troubles chez un sujet sain peut, en petite quantité, soigner ces mêmes troubles chez un sujet malade. Mais connaissez-vous l’homéo-résonance, une médecine intégrative passionnante qui donne (pour l’avoir testée) d’excellents résultats. Entretien avec Emmanuel Carrière, thérapeute (notamment naturopathe, heilpraktiker et homéopathe), passionné depuis 1996 par les médecines alternatives et spécialisé dans de nombreux domaines : thérapie quantique, naturopathie, milta-thérapie, hypnose, homéopathie, équilibre énergétique, Chi Nei Tsang et homéo-résonance, dont il nous dévoile quelques clés.
D’où vous vient cette passion pour l’homéo-résonance ?
En fait, l’homéo-résonance est une méthode que j’ai conçue en réunissant l’homéopathie, l’organométrie de Voll, le biodécodage. D’expérience en expérience, il m’est apparu que l’on pouvait libérer les mémoires, les liens familiaux, et mettre en lumière les causes connues et inconnues de nos maux.
J’y ai ajouté mes propres découvertes sur la vibration et l’information en rapport avec les travaux sur la mémoire de l’eau. C’est devenu une passion car l’homéo-résonance est rapide, simple et efficace d’utilisation, mais aussi tout un parcours de vie, fait de rencontres et d’expériences.
J’ai étudié l’homéopathie à l’Institut Homéopathique Scientifique de Paris et, pour poursuivre mon cursus, en Suisse, auprès d’Halina Senn, la fille du Dr Dominique Senn, qui m’a fait découvrir une autre approche de l’homéopathie avec l’organométrie de Voll*.
En Suisse, j’ai appris la technique « séquentielle des barrages », qui consiste à lever les barrages des chocs vaccinaux, et ce pour restituer au corps sa fluidité énergétique afin que chaque organe puisse fonctionner correctement. Cette technique d’homéopathie est testée avec l’organomètre de Voll sur les méridiens d’acupuncture des 2 mains.
Si l’énergie d’un méridien est déficiente, l’aiguille de l’organomètre sera basse. On peut également vérifier la vitalité globale de la personne. On teste chaque doigt de chaque main, puis le remède, jusqu’à obtention du traitement adéquat.
C’est après que j’ai eu l’idée d’adapter cette technique à mes propres recherches en considérant l’être humain dans sa globalité, ce que je nomme notre météo intérieure, c’est-à-dire qu’une information est une vibration, afin d’en effectuer une véritable mise à jour.
Chaque organe a ses correspondances. Je prends pour exemple le foie, qui gouverne les émotions de la culpabilité, la colère, les frustrations, les non-dits et les cicatrices profondes. En débloquant son énergie, on obtient une grande libération des items mentionnés ci-dessus et l’on gagne en joie, en gentillesse, en épanouissement, en équilibre intérieur.
Cette technique « avant-gardiste » est une méthode qui réunit les travaux du Dr Senn, ceux du Dr Grandgeorge, l’organométrie de Voll, la technique indienne, le biodécodage, l’enseignement de la médecine traditionnelle chinoise, mon expérience en cabinet et mes découvertes.
Comment définiriez-vous l’homéo-résonance ?
L’homéo-résonance est le mariage de plusieurs savoirs : l’homéopathie, la thérapie séquentielle, le décodage biologique, les mémoires et les liens familiaux, la médecine traditionnelle chinoise. Grâce à cette technique, on explore, on comprend et on lève tous les blocages, croyances, résistances que nous pouvons avoir en nous. Comme je l’ai déjà dit, elle libère les blocages métaboliques énergétiques, mais aussi des mémoires beaucoup plus anciennes, telles que celles liées aux transmissions familiales ou à des traumatismes ayant eu lieu in utero, mais également à des chocs liés à une maladie, à des opérations, etc. C’est une thérapie très poussée et très complète.
Quelles sont les similitudes et les différences entre l’homéopathie et l’homéo-resonance ?
L’homéopathie, telle qu’elle est présentée dans certains ouvrages de vulgarisation, traite de ce que je nommerais les maux du quotidien – comme le rhume, les petits chocs, etc. Elle est également complémentaire pour de plus importants symptômes.
À mon sens, la véritable homéopathie traite l’être dans son individualité et sa spécificité, c’est-à-dire le corps, l’âme et l’esprit. Elle est adaptée non pas au symptôme, mais à celui qui le porte.
Un même symptôme sera traité différemment en fonction de l’individu et de son histoire. L’homéo-résonance donne les moyens d’affiner l’analyse et de soigner la personne avec une plus grande précision, car l’organomètre de Voll offre l’opportunité de vérifier physiquement les résultats de cette prise en charge.
Une autre spécificité de l’homéo-résonance réside dans le fait que l’on teste main droite et main gauche, donc les 2 polarités masculin/ féminin, et que, selon, la réponse sera différente, la main gauche étant en relation avec l’émotionnel et l’intériorité, le féminin, et la main droite plus avec la place dans le monde, le social. L’homéo-résonance va du préventif au curatif.
Comment se déroule une séance d’homéo-résonance ?
La séance se déroule en plusieurs temps. Il y a tout d’abord un entretien, au cours duquel je fais l’anamnèse de la personne, c’est-àdire que je l’interroge sur son passé médical et l’historique de sa pathologie. Ensuite, je teste les méridiens avec l’organomètre, des 2 mains, puis je teste des remèdes, jusqu’à retenir le plus pertinent avec sa dilution, ainsi que sa posologie. Avec cette technique, j’obtiens une posologie exacte car c’est l’énergie du patient qui est directement prise en compte.
À chaque bout de doigt correspond l’arrivée d’un méridien d’acupuncture, les principaux étant l’intestin grêle/le cœur, foie/rate/pancréas, le maître cœur/le triple réchauffeur, les poumons et le gros intestin.
Quels sont les outils que vous utilisez dans le cadre de cette technique ?
J’utilise l’organomètre de Voll, le savoir et les connaissances que j’ai acquises au cours de toutes mes années d’enseignement et de pratique auprès de différentes écoles – en France, en Suisse et en Inde –, ainsi que mes propres découvertes sur l’information et la vibration en rapport avec la mémoire de l’eau, l’homéopathie, le décodage biologique, l’étude du sens des maux.
La part intuitive semble particulièrement importante. Qu’en est-il ?
Oui, tout à fait, elle est très importante. Elle se base tout d’abord sur l’observation de la morphopsychologie de la personne, l’ensemble de ce qu’elle dégage. Chaque individu émet une énergie bien spécifique, possède une gestuelle et un phrasé bien à lui. Je m’appuie sur mon intuition car elle me permet de cibler de façon plus pointue l’origine du blocage de la personne. Ses réponses par les mots employés m’orientent et me donnent la possibilité d’établir déjà une première analyse.
C’est comme un détective. Chaque mot, chaque geste sont un indice et, à partir de là, je vais chercher l’origine du symptôme, de la blessure. C’est comme un fil que je déroule afin de parvenir à la source. Pour pouvoir traiter la conséquence, il me faut trouver la cause. Tout cela étant testé, confirmé et vérifié ensuite par l’organomètre de Voll.
Faire participer activement le patient dans le cadre de cette méthode, est-ce le moyen de le rendre pleinement responsable de sa santé ?
Ce qui est très important avec l’homéo-résonance, c’est que la personne observe concrètement le niveau énergétique de chaque organe, ainsi que de sa vitalité avec l’organomètre de Voll.
Elle peut prendre conscience de l’origine de ses maux et, ensemble, nous y mettons des mots. C’est rendre visible ce qui est invisible. À partir de là, je peux l’accompagner et lui apporter les solutions adéquates à son blocage afin de la rendre autonome. Elle peut également, avec un suivi, constater l’évolution de son état de santé ; elle donne ainsi du sens, car la compréhension se fait.
Mais, déjà, faire la démarche d’aller voir un homéopathe en thérapies alternatives et complémentaires, dites non conventionnelles, dénote chez la personne un désir d’être active dans sa guérison.
En ayant la preuve technique et visible, l’individu peut avoir envie de s’impliquer davantage, car, en comprenant les origines d’une déficience, il peut la conscientiser, la visualiser et la neutraliser.
Pour prendre une métaphore guerrière, « si je connais mon ennemi, je peux le combattre plus efficacement. »
Quel rôle joue l’effet placebo dans l’homéo-résonance ?
Très bonne question. Car il existe une différence entre le placebo et l’effet placebo, ce qui peut parfois prêter à confusion. Je m’explique, car la nuance est très mince :
Tout d’abord, parlons du placebo, qui est un faux médicament. En revanche, et là je vais citer le Dr Pierre Cornillot, que j’ai eu la chance de côtoyer, et qui en parle très bien. Il dit que « l’effet placebo peut être provoqué par un faux médicament », et que certains médicaments actifs peuvent provoquer un effet placebo, sans pour autant que le principe actif ne joue. Beaucoup d’expériences ont ainsi été menées en double aveugle dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis, qui prouvent l’efficacité de l’effet placebo.
Donc, l’effet placebo est une information donnée par une substance. Dans la pratique de l’homéo-résonance, je vais tester un méridien déficient. Quand la personne a le bon remède en très hautes dilutions qui correspond à ses maux, placé dans le tube en laiton de l’organomètre, l’énergie du remède débloque celui- ci alors qu’aucune matière physique n’est présente.
C’est là toute la différence entre le placebo et l’effet placebo. Le blocage se lève après la séance et force est de constater, même pour les plus sceptiques, grâce à l’organomètre de Voll qui devient un interprète ou un décodeur, que c’est l’information qui est agissante et débloque un barrage.
Comment nos lecteurs peuvent-ils s’initier à l’homéo-résonance ?
Je leur conseillerais la lecture du livre du Dr Dominique Senn, La balance tropique, et d’acheter un organomètre, mais c’est coûteux. La matière médicale des remèdes homéopathiques est beaucoup trop vaste. C’est le fruit de longues études, de recherches. Je peux également conseiller l’ouvrage de Jean Elmiger, La thérapie séquentielle, ou encore Les bases de l’organométrie selon Voll, du Dr Horst Leonhardt… Mais l’homéo-résonance, telle que je l’exerce, est un mélange de travail personnel, fait d’études en homéopathie, en médecine chinoise, en décodage biologique, additionnée du résultat de mes découvertes et de mon expérience en cabinet.
Parlez-nous de vos recherches actuelles et des résultats que vous obtenez.
En ce moment, j’explore la fabrication du propre remède de la personne en utilisant directement son énergie.
Je combine mes travaux en rapport avec la mémoire de l’eau, que je programme avec les mots de la personne. Le fait de mettre des mots sur ses souhaits est déjà le premier pas vers un mieux-être. Ici, la substance n’est pas végétale, ni minérale, ni organique, mais l’expression de la personne elle-même, qui devient son propre médicament.
J’ai maintenant un recul de plus d’1 an et j’obtiens des résultats probants plus ou moins rapides en fonction des individus. Sur des personnes hypersensibles, cela peut aller très vite, sur d’autres, les résultats peuvent être plus lents, mais sont bien réels.
* Le Dr Voll a découvert, dans les années 50, les valeurs de conductance, c’est-à-dire la capacité à laisser passer le courant au niveau des points d’acupuncture, qui varient en fonction de l’état de l’organe, selon qu’il est ou non atteint par une maladie. Ces signaux électromagnétiques reflètent le métabolisme cellulaire.
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