Le soleil et la douceur printanière précoces cette année nous rappellent combien notre corps a besoin de ce véritable aliment qu’est le soleil.
Sans soleil, pas de photosynthèse, pas de plantes pour nous nourrir, mais pas seulement : nous avons besoin de manger les UV au travers des fruits, des légumes aériens, des feuilles et de certaines fleurs, comme l’artichaut. Exposer au soleil direct ceux qui ont grandi sous serre ne peut nous faire que du bien.
Comme les plantes, nous aussi sommes avides de lumière solaire et d’UV. Il suffit de voir comment les terrasses sont très vite noires de monde dès le premier rayon ! Notre cerveau archaïque sait que 75 % de nos vitamines D doivent impérativement venir du soleil direct sur peau nue, sans crème ni vêtement.
Nous devons donc sortir de nos maisons, mais aussi de nos vêtements qui sont des caves ambulantes. C’est bien là que commence, pour bien d’entre nous, LE problème !
Jusqu’où se dévêtir et où ?
Si l’on observe les mammifères qui nous entourent, chat, chien, vache, cheval, nous pouvons constater que, tout au long de l’hiver, ils ne manquent pas une occasion de se coucher sur le sol afin d’exposer au soleil direct leur cou pour les besoins de la thyroïde, et leur sexe, car, en une demi-heure d’exposition, le taux d’hormones peut doubler.
Et, nous, que faisons-nous ? Nous enveloppons trop souvent notre cou tout au long de l’hiver, privant la thyroïde des bienfaits de la lumière et nous cachons juste le sexe aux beaux jours !
Pourvu qu’un petit triangle de tissu cache le sexe et l’honneur est sauf ! Mais de quel honneur parle-t-on ?
À combien de centimètres carrés de tissu évalue-t-on la pudeur ?
Dans les pays nordiques, sur les pelouses de la grande et belle ville de Stockholm, on se met totalement nu pour prendre le soleil et aller nager. Aux Pays-Bas comme en Allemagne, on se met nu dans tous les espaces naturels de la ville, parc, bord de rivière. Je n’ai donc pas besoin de prendre à témoin les Papous, les Pygmées ou les Mélanésiens, qui vivent au soleil toute l’année et ont dans la tête et le coeur exactement les mêmes émotions et réflexions sur la vie et leurs enfants que nous.
Les gens des pays du nord sont souvent cités en modèles de civilisation. Et, pourtant, ils peuvent se mettre nus en pleine ville en des lieux naturels sans se faire agresser, sans craindre la police, ce qui est tout ce qu’il y a de plus normal, car un homme (ou une femme) nu(e) est un être fragile, sans carapace, sans aucune protection.
Voilà qui devrait bien conduire à réfléchir à la stupidité du petit triangle qui nous empêche de profiter correctement des bienfaits du soleil. Sans compter que le triangle et sa ficelle sont on ne peut plus inconfortables dès que l’on est sur le sable ou dans l’eau. Essayez de prendre votre bain ou votre douche, ce soir, en maillot de bain !
Le naturisme, en nous permettant de nous débarrasser de ces contraintes inutiles, en nous invitant à l’activité physique en pleine nature et à nous alimenter le plus naturellement possible, est pour le moment la seule possibilité dans notre beau pays de profiter des bienfaits du soleil en toute sécurité, en toute sérénité. Il existe des clubs et des centres naturistes dans toute la France, du nord au sud et de l’est à l’ouest. C’est une activité familiale et sociale extrêmement bénéfique et très bon marché dans les clubs.
Attention : tous nus à la maison, en famille, ce n’est plus du naturisme, mais du nudisme. La représentation symbolique est tout autre ! Les Drs Françoise Dolto et Boris Cyrulnik sont formels : pour les enfants, la nudité en société est excellente, mais ne doit jamais être limitée à la sphère familiale !
Le naturisme est idéal pour mettre en application tous les bons conseils de l’écolomag !
France Guillain
P.S. : Sachez que le bain dérivatif a toujours été enseigné sur les lieux naturistes depuis sa création par des médecins au début du XXe siècle.
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