Le glyphosate, principe actif de plusieurs herbicides dangereux (dont le Roundup de Monsanto), vient de voir son autorisation de vente prolongée de 18 mois. Cette autorisation devait être supprimée depuis 2012.
Le quota de 20 % de bio obligatoire dans les cantines a été mis hors jeu par nos sénateurs. Les députés avaient pourtant approuvé cette exigence il y a plusieurs mois. À ce jour, la part du bio en restauration collective ne représente que 2,7 % du contenu des assiettes.
Il ne se passe pas une semaine sans que je voie des images terribles de salopards qui se la jouent « gore » dans des abattoirs. Les règlements existent et ne sont pas appliqués. Les coupables ne sont pas vraiment punis.
Nutella se la fait belle avec nos députés qui refusent de taxer l’huile de palme, dont nous connaissons tous les méfaits environnementaux. Et pourtant, qui peut valider de telles pratiques, de tels produits. Alors ?
Où est le problème ? Qui sont les méchants dans cette histoire ?
Si l’on va au bout du bout, au-delà de l’indifférence et de l’impuissance de nos élus, au-delà du cynisme de nos industriels, il y a une raison qui domine le débat, une seule : le pognon, le blé, la thune. Nous vivons à l’heure du profit. Et donc le profit doit changer de main. La solution est simple.
Il suffit de faire comme avec nos courriels.
Il suffit des créer des listes « d’indésirables » dans nos chéquiers. Virons tous ces vilaines personnes de nos listes de courses. Remplaçons-les par des gens scrupuleux. Il y en a plein dans l’écolomag. Il suffit de regarder l’étiquette avant de poser le paquet dans le caddy. Et tant pis si c’est un peu plus long de rincer une salade bio que d’acheter des sachets de laitue. C’est meilleur et, finalement, moins cher. Allez, je vous souhaite un bel été ! Naturellement vôtre,
La Chouette