Dans les cabinets de sophrologie, on voit souvent des personnes qui ont un problème « depuis toujours » (longtemps : 5 ans, 10 ans…). Elles racontent leur parcours du combattant, disent avoir tout essayé – et tout enduré – et, de guerre lasse, viennent nous voir, tout en pensant « ce n’est sûrement pas la sophrologie qui va pouvoir m’aider ».
Addiction, acouphènes, fibromyalgie, anorexie, phobies, hypocondrie, douleurs de dos et bien d’autres symptômes ou pathologies trouvent une aide précieuse dans la sophrologie.
Ce n’est pas de la magie, ou alors, c’est la magie du corps et de la puissance trop peu exploitée du cerveau.
La sophrologie comporte 2 grandes classes de pratiques : la relaxation dynamique et la sophronisation. La première s’exerce avec des mouvements précis, calés sur des respirations précises. La seconde s’effectue dans un état de relâchement profond, à la limite du sommeil. Les 2 hémisphères du cerveau sont coordonnés, sans prédominance. Celui-ci est en état de grand calme, état alpha, qui permet, en toute conscience et de manière très efficace, de faire vagabonder son imagination dans le but demandé.
Prenons l’exemple de la douleur. Que ce soit pour une douleur physique, un mal de dos en un point, une sciatique, une contraction de femme enceinte ou une souffrance morale liée à un proche très malade ou décédé – ou pour tout autre type de douleur –, il est possible d’effectuer cette sophronisation.
Entrer en relâchement profond
Allongez-vous confortablement sur le dos, les bras le long du corps sur un support pas trop mou, puis fermez les yeux. Inspirez en gonflant le ventre comme un ballon, puis soufflez très fort, avant de reprendre une respiration naturelle. De la tête aux pieds, détaillez les points d’appui de votre corps : dos du crâne, épaules, haut du dos, fessiers, cuisses, mollets, talons. Puis, imaginez qu’une vague ou un ensemble d’étoiles brillantes, une plume, ou toute autre chose que votre imagination vous donnera, descend progressivement du sommet de votre crâne jusqu’aux orteils, en détendant la partie du corps qu’elle frôlera.
Détaillez la tête, puis arrêtez-vous sur la tête entière.
Détaillez les épaules et les bras, puis arrêtez-vous sur cette partie tout entière. Détaillez le buste, derrière, devant, puis arrêtez-vous sur le buste tout entier. Détaillez les jambes, puis arrêtez-vous sur les jambes tout entières. Puis arrêtez-vous sur le corps en son entier.
Sophronisation : sophro substitution sensorielle
Effleurez de l’esprit votre douleur, physique ou morale, sans la réveiller. Prenez conscience du reste de votre corps détendu. Évoquez un lieu, un son, une couleur, une activité, une sensation ou une odeur qui vous ressource. Détaillez cette ressource. Accueillez les ressentis corporels que cela vous procure. Puis, lentement, remplacez la douleur par des ressentis agréables. Attardez-vous sur les sensations les plus agréables, qui viennent recouvrir votre douleur. Associez chaque respiration à une vague de bien-être qui remplace la douleur. Prenez conscience de votre corps débarrassé de cette douleur.
Sentez que ces sensations sont en vous, sont à vous, que vous pouvez les retrouver à tout moment. Sentez les points d’appui de votre corps. Puis, très doucement, bougez vos mains, vos bras, vos jambes, bâillez, étirez-vous. Puis, très doucement, ouvrez les yeux et, quand vous vous sentez prêt(e), vous pouvez vous asseoir. En attendant, respirez fortement et soufflez en une seule fois tout ce qui vous énerve.
Puis, reprenez une respiration naturelle, douce et reposante.
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Première séance collective gratuite sans aucun engagement.
Perline Noisette Sophrologue diplômée RNCP Dr ès sciences-technologie-société Sophrologie et Compagnie®