La Journée mondiale de l’hypersensibilité, c’était vendredi dernier (le 13 janvier). L’occasion de rappeler ce qu’est l’hypersensibilité, dont on parle de plus en plus, mais qui est encore incomprise au quotidien par tous ceux qui ne sont pas hypersensibles.
Elle peut se définir comme une sensibilité plus élevée que la moyenne, c’est-à-dire par une réceptivité accrue aux stimuli intérieurs comme extérieurs, par des perceptions fines, ainsi que par un traitement en profondeur des informations.
L’hypersensibilité est une hyperconnexion, qui peut prendre toutes les dimensions de notre être : physique, mental, émotionnel et énergétique. Et, contrairement aux idées reçues, elle ne diminue pas au fil des années, mais, au contraire, s’accentue.
On pense souvent – à tort – qu’être hypersensible est un excès d’émotivité ; mais l’hypersensibilité ne se résume pas à cela. Elle est bien davantage et bien plus « caméléon ».
L’hypersensibilité s’exprime au quotidien dans des domaines très variés, par exemple :
- La sensibilité accrue aux remarques des autres
- La sensibilité exacerbée à l’écoute d’une musique
- L’hypersensibilité aux matières: par exemple, ne pas supporter un pull en laine à même la peau plus de 5 minutes
- L’hypersensibilité dentaire
- L’hypersensibilité à la lumière et ne pas tolérer les éclairements forts ni trop blancs
- La sensibilité intensifiée face aux changements d’état ou de lieu
- La sensibilité amplifiée vis-à-vis des imprévus…
Ce ne sont que des exemples, car la liste complète serait longue tant les manifestations peuvent être nombreuses et variées.
Depuis peu, la parole s’est enfin libérée et le nombre d’ouvrages sur cette thématique s’est multiplié.
Mais alors, comment assumer cette hypersensibilité si envahissante et déstabilisante ?
Nous avons posé quelques questions à Aurélia Monaco, autrice du livre J’assume mon hypersensibilité, aux éditions Gereso.
Découvrez ICI cet interview.