La complexité du cerveau, grand maître dans la distribution de notre énergie corporelle homéostasique, est de plus en plus mise en lumière en recherche neurophysiologique. En effet, les chercheurs travaillent sans relâche pour mieux comprendre son fonctionnement.
Si des maladies comme l’Alzheimer ou le Parkinson restent en réelle progression, c’est seulement en comprenant mieux sa physiologie, son fonctionnement, que des progrès verront le jour. Ainsi, nous pourrons au moins les prévenir, voire les guérir.
Cet organe est totalement insensible à la douleur, il nous permet cependant de ressentir toutes les algies de notre corps, des orteils au crâne (boîte crâniène) ! Cet état de fait, permet d’ailleurs aux neurochirurgiens des interventions sans charge d’anesthésique, puisque seul le crâne est sensible.
Son activité utilise en moyenne 20% de l’énergie de notre corps, mais elle gère le reste (80%) en communiquant avec d’autres neurones distants notamment dans nos intestins et l’ensemble de nos organes. Merci à nos bactéries bienfaisantes, et notre microbiote pour leurs fonctions intermédiaires. Le neurophysiologiste mondialement connu BARRY GORDON explique que notre cerveau fonctionne en permanence, y compris la nuit comme régulateur de l’homéostasie, pour preuves les enregistrements d’imagerie cérébrale, de biorésonnance, etc… Les 80 milliards de neurones constituant le cerveau sont approvisionnés en nutriments et gérés (dans leurs rejets) par les cellules gliales. Ces dernières assurent également la protection et la communication des cellules nerveuses par signaux électriques, grâce aux substances protéo-lipidiques, formant tout au long de leur trajet une gaine de myéline.
Il y a une trentaine d’années, la science nous apprenait que notre potentiel individuel de cellules nerveuses était atteint aux environs de 25 années d’âge. Or il n’en est rien. Aujourd’hui, plusieurs travaux(*) montrent que nous renouvelons, plus ou moins ces cellules, tout au long de notre vie à l’aide de nos cellules souches. Notre ALIMENTATION trouve ici encore toute son importance. Équilibre de nos apports en lipides (oméga 3/6), oligo et macro-éléments (iode, zinc, oligocéan, POP en diététique), choix dans les protéïnes et bien sur les vitamines du groupe B pour gérer en permanence l’inflammation et assurer un bon fonctionnement du système nerveux. Pour éviter les nombreux produits de synthèse chimique, le naturopathe dispose de quelques plantes à efficacité remarquable (si bien ajustées). Je citerai en priorité, le GINKGO biloba, le MUCUNA PRURIENS, le BACOPA, la PETITE PERVENCHE dite vinca minor (attention dans l’usage). Ces médicinales sont généralement données en teintures mères ou bourgeons (gemmothérapie) ou EPF (extrait de plantes fraîches), EPS (standardisés).
Notons aussi l’importance d’un bon repos nocturne ce qui favorise l’homéostasie. Pour les adeptes de tisanes du soir :
– le Millepertuis (hypericum perforatum) MAIS ATTENTION cette plante anti-dépressive et calmante, riche en hyperforine est difficile à utiliser car elle bloque une enzyme hépatique (cyp 3A4) gérant l’élimination de la chimie de synthèse et même de certains compléments alimentaires.
– un acide aminé le tryptophane (à partir du 5-HTP) précurseur de la sérotonine (hormone du bonheur), messager chimique à action centrale sur l’humeur, le sommeil, l’appétit bref la VIE, mais ici aussi on note des effets collatéraux chez beaucoup de personnes traitées avec hormones, anti-dépresseurs, anti-coagulants ou autres… voire avec son thérapeute.
– Tilia tomentosa (le tilleul argenté beaucoup plus facile d’emploi).
– éventuellement 1gél de SAFRANAL triactif ou escholtzia ou mélatonine 1,8mg MAXI.
– Une nouvelle molécule naturelle : PEA = palmitoylethanolamide semble à suivre pour douleurs rebelles en général et effet anti-inflammatoire (trav nobélisé Pr Rita Lévi-Montalcini.
HARO sur l’égo !
Nous connaissons tous des personnes particulièrement égoïstes ou narcissiques. La neurophysiologie nous apprend que ces dernières manquent tout simplement d’une variété de neurones dits : MIROIRS. Ce sont eux qui nous permettent l’EMPATHIE. Cette faculté à ressentir les émotions exprimées par les autres. Ce type de neurone est souvent manquant chez les psychopathes. Parfois, ils embellissent les comportements humains, car ils ouvrent aux partages et à la mansuétude. Ils ”encadrent” en quelque sorte les ressentis et les réactions. Leur présence ou non peut expliquer les différents comportements face à des molécules simples (Exemple : l’alcool qui suivant les individus, peut entraîner du rire, de l’agressivité ou plus simplement du sommeil).
(*)
Les livres en rapport :
– La diététique du cerveau de Jean Marie BOURRE éd : Od. Jacob
– Le cerveau endommagé de Barbara DEMENEIX éd : Odile Jacob
– Les cellules souches de Nicole le DOUARIN. éd: Odile Jacob.
– Un cerveau à 100% Dr ERIC BRAVERMAN éd : Thierry Souccar
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